• Un « minimum syndical » pour qui voudrait vraiment raviver l’esprit de résistance dans l’Education nationale!

     Par la commission Education du PRCF
     
    Significativement, le ministre incapable, islamo-obsédé, ultraréactionnaire et archi-répressif qu’est Jean-Michel Blanquer vient d’être nommé premier Ministre par intérim par Macron.
    Félicitations pour votre promo si méritée, M. le destructeur de l’Education ex-nationale! Si  est réélu, peut-être pourrez vous mettre à profit vos talents de saccageur patenté à l’échelle de tout le pays!
     
    Car en confiant Matignon à Blanquer, le pouvoir macroniste aux ordres de l’UE et de l’oligarchie a sans doute voulu récompenser ce Terminator de l’école publique à la française.
    Son grand « mérite » est en effet d’avoir notamment:
    • détruit le baccalauréat national le transformant en un chiffon de papier dévalué, principalement accordé sur contrôle continu local et ne valant plus dès lors, sur le marché de l’emploi et à l’entrée à l’Université, que ce que vaut la « cote » respective des établissements publics et privés sur le marché des « évaluations »;
    • fermé aux nouveaux bacheliers le libre accès au Supérieur et à la filière de leur choix auxquels donnait encore lieu, avant le ministère Blanquer, l’obtention du bac, premier grade universitaire; désormais les universités françaises mises en concurrence sur le « grand marché éducatif européen » et « transatlantique » ont le droit de trier leurs étudiants avant d’être pleinement admises à exploser, à l’américaine, leurs frais d’inscription;
    • violé lourdement la Constitution, qui fait du français la « langue de la République », et la loi Toubon-Tasca (août 1994), qui érige notre langue en « langue de l’enseignement », en instituant l’enseignement (ou le « bain linguistique »), non pas DE l’anglais, mais EN anglais de la Maternelle (alors que les tout-petits ne maîtrisent pas encore leur langue… maternelle: bonjour la casse du français et le charabia en franglish !) à l’Université; avec en prime, un diplôme d’anglais indispensable (locuteurs de l’allemand, de l’espagnol, de l’arabe, de l’italien, vous ignoriez que vous parliez des sous-langues!) pour pouvoir s’inscrire en licence;
    • détruit le lycée à la française en explosant les séries, en écartelant le « groupe classe » et en portant les coups les plus graves à la lisibilité des parcours scolaires, à l’offre égalitaire d’enseignement sur tout le territoire national et en démolissant les disciplines scolaires elles-mêmes. Certaines, comme la philosophie, soumises à un faux examen final postiche, sont désormais totalement déstabilisées et discréditées, d’autres comme les mathématiques ont vu disparaitre 1 heure sur 5 en Lycée, tandis que les effectifs de filles étudiant les mathématiques a diminué de plusieurs dizaine de milliers!
    • institué récemment, pour combattre les « mauvais Français » qui ne comprennent rien à la laïcité façon Macron (nos amitiés à Sa Sainteté le Pape, Monseigneur  à l’occasion de votre énième voyage au Vatican à l’approche de la présidentielle !), une phalange de 1000 « relais de la laïcité ». Surnommée le « carré régalien », elle sera chargée d’inculquer aux enseignants (accusés globalement de laxisme à l’égard de l’islamisme: les amis de feu Samuel Paty apprécieront…) les « valeurs de la République ». Les « valeurs de la République », c’est bien beau, mais lesquelles? S’agit-il de celles qui font que, au titre de l’ « égalité », onze millions de Français vivent désormais sous le seuil de pauvreté tandis que les revenus des plus riches ont explosé durant l’épidémie? De celles qui, au titre de la « fraternité », ont vu les forces de l’ordre éborgner ou mutiler plus de trente innocents durant les manifs des Gilets jaunes sans qu’un seul éborgné n’ait pu être poursuivi pour violence (en clair, on a impunément éborgné plus de trente innocents!). S’agit-il des « valeurs laïques » qui font qu’une jeune fille portant un foulard à l’école (et nous sommes contre tout signe religieux dans l’enceinte scolaire) est aussitôt exclue tandis qu’en Alsace-Moselle, l’Etat paie les rabbins, prêtres catholiques et pasteurs protestants pour dispenser des  d’enseignement religieux dans les lycées publics? Etrange république où manifestement, les unes sont « moins égales » que les autres!
    • sapé le statut de la fonction publique en sous-payant chroniquement tous les enseignants, en rendant leur métier trop souvent répulsif, en désavouant fréquemment les enseignants victimes d’incivilités, en recrutant et en renvoyant sans merci des jeunes profs précaires corvéables à merci au lieu d’étendre les recrutements par concours tout en cherchant activement les moyens, par une vraie négociation syndicale, de titulariser les enseignants précaires exerçant depuis des années. Mais ça n’a pas l’air de déranger Blanquer qu’un nombre jamais vu d’enseignants démissionnent chaque année expérience faite du Purgatoire (soyons gentils) qu’est devenue l’école « républicaine » écartelée par les inégalités…
    • réprimé comme jamais les enseignants syndicalistes et les lycéens courageux qui osaient contester cette politique mortifère pour l’école… Qu’on se souvienne des lycéens à genoux mains sur la tête entourés de flics indignes jouant très « républicainement » les kapos!
    • rendu indignement, pour séduire la droite dure fanatiquement anti-fonctionnaires, 75 millions d’euros à Bercy au lieu de les utiliser pour munir toutes les salles de classe de France d’aérateurs et de purificateurs d’air, supprimé prématurément le port du masque, à la manière de Trump, en s’imaginant que le vaccin des adultes protégerait des contaminations par l’école, conçu avant tout l’école comme un lieu de garderie permettant à la machine capitaliste à produire des profits de continuer à tourner « quoi qu’il en coûte » et ce alors même que les écoles sont devenus les principaux foyer de diffusion du virus, allant jusque’a infuser jusque’au  de l’Etat, tandis que les enfants sont les malades le plus nombreux de cette maladie émergente cause d’affections longues et invalidantes dans 20% des cas.

     

    Rappelons qu’au de la de ce bilan politique et social dramatique, le bilan pédagogique de Blanquer est un désastre pour l’avenir du Pays:

    • L’effondrement du niveau scolaire en école primaire avec plus d’un quart des élèves au niveau insuffisant pour suivre en français à l’entrée en Sixième dans les collèges REP+ et plus de la moitié en mathématiques
    • L’effondrement du niveau mathématiques attesté par toutes les enquêtes internationales. En 1995, la France était 7e des Pays développés, elle est maintenant DERNIERE, avec en prime un effondrement qui touche même les meilleurs élèves. Sa réforme du lycée avec son complice Mathiot a fermé les portes de l’enseignement des mathématiques à des dizaines de milliers de jeunes filles!

     

    Or, répétons-le sans nous lasser tant le scandale est énorme, les principaux syndicats enseignants, pas seulement les grands habitués de la collaboration aux contre-réformes, comme le SGEN-CFDT ou l’UNSA, mais hélas la FSU, ainsi que FO ou le SNALC et la CGT, se refusent toujours à réclamer la démission de Terminator Blanquer. 

    Le prétexte avancé par les états-majors syndicaux pour, en réalité, MENAGER Blanquer, est que « débarquer Blanquer ne suffirait pas pour changer de politique scolaire ». 

     Personne ne dit en effet que cela serait SUFFISANT, il faudrait aussi, ce que ne font NON PLUS aucune des directions syndicales de l’EN, remettre en cause la sacro-sainte « construction » européenne qui, depuis Maastricht (1992), massacre tous nos services publics, comprime nos salaires (bloqués depuis 2008 au nom de la sauvegarde du sacro-saint euro) et aligné le modèle laïco-républicain français sur le modèle néolibéral européen (ah, le « modèle » allemand… Ah, le « modèle » anglo-saxon…) depuis des décennies.
     
    Mais que ce slogan « Dehors Blanquer! » ne soit pas SUFFISANT syndicalement ne signifie pas qu’il ne soit pas  NECESSAIRE, voire MINIMAL pour que le peuple entier comprenne que, dans leur masse, les enseignants et leurs syndicats se désolidarisent de cette politique destructrice émanant d’un menteur professionnel qui prétendait, quand il est arrivé rue de Grenelle, qu’il ne promouvrait pas une nouvelle réforme destructive de l’école républicaine!
    Alors, syndicalistes qui constatez que tous les voyants sont au rouge, voire au noir (salaires, statuts, contenus scolaires, concours nationaux, effectifs par classe, conditions sanitaires, respect dû au corps enseignant, y a-t-il quelque chose qui marche dans l’école blanquérisée?), vous qui voyez comme vous que, dans la quiétude parfaite des directions syndicales euro-formatées, tout ce qui a fait l’école publique française est concassé au bulldozer, vous qui constatez aussi qu’en pleine casse généralisée de l’école, des indemnités chômage, d’EDF et de la SNCF, il n’y a et n’y aura rien  d’autre de significatif comme action syndicale en cet automne que la journée intersyndicale vite oubliée du 5 octobre dernier, ne criez pas seulement « Blanquer démission! », car nous avons mille revendications à mettre en avant, mais criez AUSSI avec nous, Blanquer démission ! 
     

    Simple question d’HONNEUR au point où nous en sommes ! 

    Car un jour ou l’autre, tous ces casseurs de République devront rendre des comptes devant le peuple souverain. Et avec eux tous ceux qui, par leur silence complice, ou par leur semi-révolte, pour pratiquer un « dialogue social » bidon et vide de tout contenu, qui ne fait qu’accompagner la casse sans même la freiner, auront laissé Blanquer et Cie détruire l’héritage républicain du pays pour mieux dévaster l’avenir de la nation et de sa jeunesse.
     
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  • Epidémie, suite…. ( IC.fr - 29/11/21 )

    par Floréal, PRCF – 26 /11/2021

    Macron avait le choix, face au dangereux rebond épidémique mondial et européen,soit d’offrir à tous les Français qui le souhaitent l’ensemble des vaccins mondialement disponibles, y compris les vaccins cubains, chinois et russes que l’Europe atlantique a refusés pour de sordides raisons politico-militaires,soit d’aggraver sans cesse la pression sur les personnes opposées aux vaccins en question en supprimant la gratuité des tests (c’est déjà fait) et en raccourcissant au maximum leur durée de validité nécessaire pour obtenir un passe provisoire:  qui revient à quasiment confiner ces personnes chez elles en fracturant le pays… et en divisant le mouvement social. 

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  • Pour combattre l’extrême droite et l’euro fascisation, créons un comité de salut public antifasciste ! #Tract ( IC.fr - 29/11/21 )

    Depuis des années, l’ et ses relais réactionnaires diffusent leur haine et multiplient les violences dans notre pays, ce qu’avait tristement illustré l’assassinat du militant antifasciste Clément Méric en 2013. Ces derniers mois, la fascisation, que le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) combat depuis des années, atteint des proportions effarantes :

    • Menaces de morts envers des membres de l’Union populaire (Jean-Luc Mélenchon en tête), envers le candidat de Révolution permanente Anasse Kazib ou envers la section du  du PCF à l’automne 2020 ;  
    • Agression physique : de militants CGT du Tarn ; de Raphaël Arnault, leader de la « Jeune garde Lyon », par les « Zouaves Paris » ; de la candidate PCF aux élections départementales dans les Alpes maritimes, Marie-Chantal Guzman, par son adversaire RN en juin dernier ;  
    • Menaces et intimidations envers la section du Pas-de-Calais du PCF et même envers le Conseil régional d’Occitanie envahi par l’Action française en mai dernier ;  
    • Provocations et agressions envers des manifestants, comme la scandaleuse attaque à l’encontre de la CGT le 1er mai 2021 ou celle de nervis contre les manifestants opposés au passe sanitaire à Toulouse le 11 septembre 2021.  
    • Publication d’une tribune de militaires factieux dans la presse ordurière d’extrême droite et manifestation de « syndicats policiers » factieux en mai dernier.

    Ces quelques exemples illustrent le degré alarmant de fascisation qui menace de plonger la France dans la guerre civile. Cette situation résulte de la complaisante couverture médiatique dont bénéficie la droite fascisante et réactionnaire, nombre de « chroniqueurs » et « éditorialistes » (notamment sur C-News) véhiculant à satiété les mots d’ordre et thématiques de l’extrême droite, à commencer par l’accusation d’« islamo-gauchisme » qui s’est substituée au « judéo-bolchevisme » des années 1930. Ce climat nauséabond est présent dans les universités où les thèses négationnistes se développent depuis des années comme à Lyon II et se répandent maintenant comme traînée de poudre, avec l’appui de la Macronie obnubilée par « l’islamo-gauchisme » et censurant les penseurs communistes.

    Mais on ne saurait nier les responsabilités de forces politiques, à commencer par les faux « Républicains » parfois désireux de s’allier au RN ou qui l’ont déjà rejoint comme Thierry Mariani. Quant à la prétendue « République en Marche », présentée par certains comme un « barrage antifasciste » le soir du premier tour de l’élection présidentielle de 2017, nombre de têtes – Macron, Darmanin et Blanquer en tête – reprennent allègrement les thématiques de l’extrême droite (insécurité, immigration, islam), matraquent, gazent et éborgnent tout mouvement populaire (à l’image de ce qui se passe aux Antilles, sans compter les syndicalistes de combat et les gilets jaunes), et laissent prospérer Zemmour et Le Pen pour assurer la réélection de Macron.  

    Malheureusement, une partie de la soi-disant « gauche » contribue à ce délétère climat, en reprenant à son compte l’accusation d’« islamo-gauchisme », en manifestant auprès des « syndicats policiers » factieux, en tenant des propos inacceptables sur la situation des réfugiés sans-papiers.

    Enfin, comment oublier la mortifère Union européenne, qui assimile le communisme au nazisme dans la scélérate résolution du Parlement européen du 19 septembre 2019 (approuvée par la Macronie, le PS et EELV), qui ne pipe mot face à la montée de la Réaction et de nostalgiques du Troisième Reich à Varsovie, Budapest, Riga, Stockholm, Kiev et jusqu’à Berlin, qui ne s’émeut pas des tentatives de délégalisation des partis communistes en Pologne, en Espagne ou en Allemagne ?!

    Fidèle à l’héritage du Front populaire, de la Résistance – avec à sa tête Léon Landini, ancien combattant FTP-MOI décoré de la médaille de la Résistance par l’URSS – et du CNR, et dans la continuité de l’action menée depuis des années en faveur d’un large Front antifasciste, patriotique et populaire, le PRCF lance un appel solennel à toutes les forces républicaines et démocratiques, populaires et patriotiques, pour la constitution d’un Comité de salut public antifasciste. Ce Comité serait ouvert à toutes les forces politiques, syndicales et associatives, à tous les citoyens et travailleurs, s’accordant sur des dénominateurs et objectifs communs par-delà les spécificités politiques et idéologiques.  

    Ce Comité, qui reposerait sur une déclaration commune, viserait à combattre tous les obscurantismes quels qu’ils soient, à organiser toute manifestation ou rassemblement contre les forces réactionnaires et fascisantes de manière plus coordonnée et systématique, à refuser toute loi nationale ou directive européenne contribuant à la fascisation – comme la loi dite « Sécurité globale » ou la hideuse résolution du 19 septembre 2019 –, mais aussi à appuyer tous les travailleurs et citoyens victimes de la répression fascisante.

    TOUS ENSEMBLE EN MÊME TEMPS, UNISSONS-NOUS AVANT QU’IL SOIT TROP TARD


    Télécharger le tract

    211125-Combattre extreme droite[5868]

    Source : https://www.initiative-communiste.fr

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  • UNE DECLARATION DU PRCF SUIVIE D’UN TEXTE CHINOIS DENONCANT LES CAMPAGNES ANTICHINOISES DE BIDEN ET MACRON – 27/11/2021

    Nous soumettons à nos visiteurs la déclaration pleine de justesse, de dignité nationale et d’universalisme vrai, de M. l’Ambassadeur chinois aux Nations-Unies.
    Ce texte montre qu’il est parfaitement possible, face à l’impérialisme euro-atlantique qui brutalise les peuples au nom d’un faux mondialisme, de défendre à la fois le patriotisme et les aspirations générales de l’humanité à la paix et au progrès.

    Comme on le verra en lisant le texte ci-dessous, le PC Chinois rompt opportunément avec la posture défensive (sur les droits de l’homme) qui fut trop longtemps celle de l’URSS à l’époque brejnévienne, sans parler des capitulations tous azimuts de Gorbatchev: à juste raison, l’ambassadeur de Chine se mue en accusateur contre l’impérialisme euro-atlantique, devenu le plus grand fauteur de guerres et le plus grand boucher planétaire qui soit depuis 1945.
    En tant que patriotes français, et si paradoxal que ce soit, nous ne pouvons que nous féliciter du fait que l’ambassadeur défendre, contre Macron et ses émissaires américano-asservis qui la piétinent, la dignité du peuple français. Non M. Macron, le peuple français n’a aucun intérêt à affronter le peuple chinois, héritier d’une civilisation multimillénaire et porteur d’un projet international « multilatéraliste » adapté aux besoins de notre temps.
    S’agissant du socialisme chinois, c’est une autre question: elle regarde les communistes chinois et le Mouvement communiste international, et dans ce débat politique de fond, les marxistes ne se laisseront pas se laisser dicter par la propagande de guerre occidentale les critères d’un adversaire de classe dont le but est de faire la guerre à la Chine au risque de détruire toute l’humanité. Comme Français, nous n’avons pas à soutenir un gouvernement ANTINATIONAL qui détruit notre pays sur tous les plans (institutions territoriales, « produire en France » industriel, halieutique et agricole, services publics, protection sociale, voire langue française sacrifiée au tout-angloricain, tout cela au nom de la « construction » euro-atlantique).
    Que penserait du reste de cette attitude antichinoise grotesque, venant d’un Etat riche qui éborgne impunément ses Gilets jaunes et qui laisse 12 millions des siens survivre en dessous du seuil de pauvreté, le Général de Gaulle qui fut le premier, en pleine Guerre froide, à reconnaître la République populaire de Chine? Non la France n’a rien à gagner, si ce n’est des humiliations et du ridicule, à se faire le petit télégraphiste antichinois de la Maison-Blanche.
    En réalité, l’intérêt national de la France, qui coïncide avec l’intérêt du monde du travail, est de consolider la paix mondiale et de construire des coopérations gagnant-gagnant avec TOUS les pays de TOUS les continents, Chine incluse, et non de s’enfermer dans le tête-à-tête mortifère avec l’Oncle Sam; car une telle vassalité mène l’humanité et la France elle-même à leur perte, voire à leur disparition, si le « conflit de haute intensité » planifié contre les peuples russe et chinois par Joe Biden n’est pas enrayé à temps par la lutte démocratique de tous les peuples éprise de VIE.
    Plus que jamais, l’intérêt et l’honneur de la France sont incompatibles avec toute allégeance à l’impérialisme, avec toute leçon de morale faite à d’autre pays; l’intérêt national est en outre inséparable de l’engagement du monde du travail pour la paix, la souveraineté des peuples, la coopération internationale, sans oublier le droit de chaque pays à construire, s’il en décide ainsi, une société socialiste.

    • Léon Landini, président du PRCF, ancien officier FTP-MOI, Grand Mutilé de Guerre, Officier de la Légion d’honneur, Médaillé de la Résistance, décoré par l’URSS au titre de la Résistance
    • Pierre Pranchère, président de la commission internationale du PRCF, ancien député de la Nation, ancien membre du CC du PCF, ancien Franc-Tireur et Partisan Français
    • Fadi Kassem, secrétaire national du PRCF, Georges Gastaud, secrétaire national adjoint
    • Aymeric Monville, secrétaire de la commission internationale du PRCF.

     


    Chine : Les propos stupéfiants de l’Ambassadeur Zhang Jun sur l’Occident

    Remarques de l’Ambassadeur Zhang Jun lors du dialogue interactif entre la Troisième commission et le Rapporteur spécial sur les questions relatives aux minorités.

    Source : Ministry of Foreign Affairs of China
    Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

    21 octobre 2021

    Monsieur le Président,

    L’objectif du dialogue interactif entre la Troisième commission et le Rapporteur spécial est d’améliorer la confiance mutuelle et de renforcer la coopération. Cependant, les États-Unis, la France et quelques autres pays ne peuvent résister à leur mauvaise habitude. Une fois de plus, ils ont abusé de la plate-forme de la Troisième commission pour lancer des accusations sans fondement contre la Chine, répandre le virus politique et la désinformation, et empoisonner l’atmosphère de coopération. La Chine s’oppose fermement à cela et le rejette résolument.

    Aux États-Unis et à quelques autres pays, permettez-moi de dire ceci : vos mensonges banals sont totalement infondés. Le Xinjiang jouit de la stabilité, du développement et de la prospérité, et la vie du peuple chinois s’améliore de jour en jour. Le peuple chinois est satisfait et fier de ces réalisations, et ces réalisations sont largement reconnues et saluées par les peuples du monde entier. Peu importe le nombre de fois où ils sont répétés, les mensonges restent des mensonges. Vous pouvez vous tromper vous-mêmes,  vous ne pouvez pas tromper le monde. Vous utilisez les droits humains comme un prétexte à des manœuvres politiques pour provoquer une confrontation. En fait, vous êtes le fauteur de troubles et le plus grand obstacle à la coopération internationale en matière de droits humains.

    Pour les États-Unis et quelques autres pays : votre complot visant à entraver le développement de la Chine est voué à l’échec. La voie du développement de la Chine est choisie par le peuple chinois lui-même. Vous n’êtes pas en mesure de faire des choix pour le peuple chinois, et encore moins de faire la leçon à la Chine. Le progrès de la Chine est inarrêtable. Personne ne peut priver le peuple chinois de son droit à mener une vie heureuse. Il est temps de se réveiller ! L’époque où vous brimiez et opprimiez les pays en développement est révolue depuis longtemps.

    Aux États-Unis et à quelques autres pays : vos tentatives désespérées de dissimuler votre terrible bilan en matière de droits humains ne fonctionneront pas. Le monde le voit clairement. Les États-Unis ont mené un génocide contre les Indiens d’Amérique. Ils ont réprimé leur propre peuple au point qu’il crie « Je ne peux pas respirer ». Ils ont ignoré la mort de plus de 700 000 ressortissants due à la pandémie. Et elle a souillé ses mains du sang de centaines de milliers de civils musulmans au Moyen-Orient et en Asie centrale. La liste est longue. Les droits humains ne sont pas une couverture. Blâmer les autres pays n’effacera pas vos propres méfaits,  ne fera que révéler votre méchanceté et votre hypocrisie.

    Aux États-Unis et dans quelques autres pays : vos tentatives pour vous débarrasser de ceux qui ont des opinions différentes au nom de la démocratie n’aboutiront qu’à un échec. La démocratie n’est pas votre apanage,  un droit dont jouissent les peuples de tous les pays. La meilleure démocratie consiste à laisser le peuple être le véritable maître du pays, au lieu d’en faire la chair à canon de la manipulation politique. Le monde est diversité. Il en va de même pour les approches de la démocratie. La question de savoir si un pays est démocratique ou non doit être jugée par son propre peuple, et non par des personnes extérieures au pays, et encore moins par des pays comme vous. Les tragédies survenues dans des pays comme l’Afghanistan, l’Irak et la Libye ont prouvé à maintes reprises que l’intervention militaire de l’extérieur et la soi-disant transformation démocratique n’entraînent rien d’autre que des dommages pour les pays concernés et pour l’idéal de la démocratie lui-même.

    Aux États-Unis et à quelques autres pays : vos tentatives de politiser les questions de droits humains à des fins de manipulation ne trouveront aucun soutien. Les peuples du monde entier sont lucides sur la vérité. Plus de 60 pays ont fait une déclaration commune de soutien à la Chine, dans laquelle ils s’opposent à l’ingérence dans les affaires intérieures d’autres pays au nom des droits humains, et appellent à respecter les objectifs et les principes de la Charte des Nations Unies. L’histoire et la réalité ont prouvé à maintes reprises que votre recours inconsidéré à la désignation de coupables, à la pression et à l’intimidation vous a fait perdre tout le soutien des peuples du monde entier. Vous êtes du côté opposé de la communauté internationale.

    Aussi, à la France et aux autres partisans des États-Unis : ce que vous faites, c’est soumettre votre indépendance et votre autonomie, et servir d’hommes de main aux États-Unis, comme si vous pouviez acquérir une supériorité en agissant à la demande de la superpuissance.  la vérité est que vous abandonnez votre propre dignité et que vous ne gagnerez aucun respect de la part des autres.

    Le monde se développe et l’humanité progresse. Les États-Unis et quelques autres pays choisissent de s’en tenir à la mauvaise voie, qui va à l’encontre de la tendance dominante de l’époque. Finalement, ils ne feront que se déshonorer et deviendront la risée de la communauté internationale et les coupables de l’histoire.

    Monsieur le Président,

    Respecter et protéger les droits humains est un esprit fondamental de la civilisation moderne. Il a été inscrit dans la Constitution de la Chine et est devenu une pratique générale dans la société chinoise. Sous la direction du Parti communiste chinois, le peuple chinois de tous les groupes ethniques a déployé des efforts inlassables et a atteint le premier objectif du centenaire. Nous avons fait de la Chine une société relativement prospère à tous égards. Nous avons apporté une solution historique à la pauvreté absolue en Chine, et réalisé l’objectif de la réduction de la pauvreté avec 10 ans d’avance. Le peuple chinois jouit de plus de droits humains et de libertés que jamais auparavant.

    Les droits humains sont universels,  les chemins qui y mènent sont divers. La Chine s’en tient à sa voie en matière de droits humains, avec des caractéristiques chinoises distinctives qui conviennent à nos conditions nationales, et offre une vie meilleure au peuple chinois. Ce que nous avons réalisé montre qu’il s’agit du bon chemin et d’un avenir prometteur. Nous suivrons fermement cette voie.

    La promotion et la protection des droits humains est un processus continu. La Chine accueille toutes les suggestions favorables et de bonne foi. Mais nous n’accepterons jamais de pressions politiques fondées sur des mensonges ni des leçons condescendantes. Notre détermination à défendre notre souveraineté, notre sécurité et nos intérêts en matière de développement reste inébranlable ; et notre détermination à sauvegarder les intérêts fondamentaux et la dignité du monde en développement au sens large reste inébranlable.

    La Chine continuera à mener des échanges et une coopération en matière de droits humains avec d’autres pays sur la base de l’égalité et de la confiance mutuelle. Nous continuerons à apporter la sagesse et les solutions de la Chine, à prôner la paix, le développement, l’équité, la justice, la démocratie, la liberté et d’autres valeurs partagées par l’ensemble de l’humanité, à œuvrer à la construction d’une communauté avec un avenir commun pour l’humanité, et à contribuer encore davantage à la cause internationale des droits humains.

    Source : Ministry of Foreign Affairs of China, 21-10-2021
    Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

    Source : https://www.initiative-communiste.fr

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  • SECOND TOUR DECISIF AU CHILI – Un appel du PC Chilien appuyé par le PRCF

    Le second tour de la présidentielle chilienne devra départager deux candidats : l’un issu de la Gauche patriotique et soutenu par le PC du Chili ; l’autre issu de l’oligarchie et reposant sur un candidat ouvertement nostalgique du sanglant Pinochet.

    Tant pour le rapport des forces en Amérique latine que pour le blocage de l’offensive libéral-fascisante dans le monde (à l’ombre des Trump, Bolsonaro, Modi et Cie), il est capital que les Chiliens, y compris ceux qui vivent en France, se mobilisent comme jamais pour que soit battu le candidat de la réaction. Sans cela, le mouvement populaire chilien qui a donné tant d’espoir au monde sera réprimé dans le sang, le Chili vivra à nouveau des heures noires et le monde, Europe inclue, connaîtra un nouveau bond en avant de la fascisation.

    • Fadi Kassem, Secrétaire national du Pôle de Renaissance Communiste en France-PRCF
    • Georges Gastaud, Secrétaire national adjoint du Pôle de Renaissance Communiste en France-PRCF
    • Aymeric Monville, Secrétaire de la commission Internationale du PRCF

    Toute l’actualité internationale sur : www.initiative-communiste.fr

    LLAMAMIENTO A LA JUVENTUD DE CHILE

    Aún quedan très semanas para salvar la democracia en Chile.

    El futuro de Chile está en peligro

    No volvamos a la dictadura de Pinochet

    Kast representa el odio, la exclusión social y étnica, la violencia

    Tú, que eres joven, que aspiras a un Chile libre y lleno de esperanza/

    VOTA POR BORIC

    Para construir un país mejor, con posibilidades de trabajo y de fraternidad

    Desde Francia la Juventud para el Renacimiento Comunista en Francia-JRCF-

    Te respalda fraternamente.

    Gilliatt de Staërck- Secretario Nacional de la JRCF

     

    Source : https://www.initiative-communiste.fr

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  • Vérité pour la Biélorussie : la crise migratoire. ( IC.fr - 27/11/21 )

    La crise migratoire entre l’Union européenne et la Biélorussie plonge  racines non seulement dans les guerres de l’OTAN qui ont ravagé de nombreux pays (c’est le point commun avec la plupart des autres crises migratoires) mais aussi dans les sanctions européennes contre l’ex-République soviétique. Lesquelles ont notamment retardé la construction de centres d’accueil.

    La Biélorussie, quant à elle, a poursuivi sa coopération pour aider les personnes en détresse avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, l’Organisation internationale pour les migrations et la Croix-Rouge. Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, a confirmé que le Bélarus a fourni une aide humanitaire aux  par l’intermédiaire de ces organisations (https://www.unhcr.org/fr/news/press/2021/11/618e73cea/loim-hcr-fournissent-aide-durgence-demandeurs-dasile-migrants-frontiere.html). Cette information a été confirmée par le porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies lors de son récent briefing régulier au siège des Nations Unies.

    Même « The Guardian » a noté le Bélarus est devenu un prétexte commode pour masquer la brutalité de l’Europe (https://www.theguardian.com/commentisfree/2021/nov/09/the-guardian-view-on-belarus-and-migrants-exploiting-the-vulnerable). Les faits montrent que ce n’est pas le Bélarus qui « instrumentalise » les migrants, mais bien la Pologne et l’Union européenne qui construisent des barbelés et un nouveau mur à la Trump.Enfin, n’oublions pas que la responsabilité de cet afflux de  à cette frontière n’est pas le fait de la Biélorussie mais bien des puissances qui ont porté la guerre dans cette région du monde, dont la Pologne, devenue le fidèle allié de Washington.
     

    Avoir détruit le mur de Berlin entre capitalisme et communisme n’a amené qu’à faire de l’Union européenne une forteresse assiégée par une armée de faméliques victimes de son iniquité. La Biélorussie, fidèle aux principes socialistes qui ont marqué son histoire, fait au contraire preuve de dignité dans cette ténébreuse affaire.

    A.M. pour la commission internationale du PRCF

    BIENVENUE EN POLOGNE CHRETIENNE ET VIVE L’UNION EUROPEENNE « DES VALEURS » !

    reportage photos : 


    2021-11-18 Справка _Спецсредства – поляки_

     Source : https://www.initiative-communiste.fr

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  • Par Floréal, PRCF  – Victimes expiatoires des rapports de forces entre capitalistes britanniques et français, lâchés par l’ qui n’a que faire des artisans et des salariés français, défendus en apparence par le  français qui fait la grosse voix (les élections approchent…) mais propose aux pêcheurs de les indemniser… s’ils cassent leurs bateaux, les pêcheurs français des côtes de la Manche bloquent les ports.Le comité national des pêches français a procédé vendredi 26 novembre à des blocages temporaires et symboliques des accès à trois ports et au tunnel sous la Manche pour les marchandises. « Notre action coordonnée est destinée à montrer que nous avons une capacité à bloquer les ports, bloquer le tunnel sous la Manche et donc de paralyser l’économie britannique », a déclaré le directeur général du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins.

    Bien entendu, nos médias euro-formatés stigmatisent ces maudits Anglais qui ont choisi de retrouver leur souveraineté en claquant la porte de l’UE supranationale: comme si l’exaspération LEGITIME des peuples (y compris du nôtre qui a voté non à la constitution supranationale en mai 2005…) n’était pas le produit direct de décennies d’euro-destruction des acquis sociaux et démocratiques! Ce qui ne valide pas n’importe quel type de sortie de l’UE (le Brexit de B. Johnson se fait sur des bases de droite grossièrement nationalistes et pro-US) et, comme nous n’avons cessé de le rappeler, il faut à la France un Frexit progressiste, anticapitaliste et anti-impérialiste substituant à la « concurrence libre et non faussée » de la sauvage  une coopération planifiée et gagnant-gagnant entre les peuples redevenus souverains.

    Il est en tout cas lamentable de voir combien les « alliés » atlantiques français et anglais sont incapables de régler un problème mineur du point de vue, non pas de la vie des artisans et ouvriers pêcheurs et de l’avenir du « produire en France », mais des sommes minimes en jeu au regard des énormes flux commerciaux existant entre la Grande-Bretagne d’une part, la France et l’UE d’autre part. Mais comment demander aux capitalistes de pratiquer une coopération mutuellement profitables entre les peuples? Ces gens ne connaissent que la guerre commerciale et les rapports de forces brutaux…  Et comment attendre de l’UE, dont la « construction » n’a cessé de détruire notre pays, son industrie, son agriculture, ses services publics, ses pensions de retraite (« décotes »), etc. qu’elle montre une quelconque solidarité avec la France, sa province la plus euro-béate, alors que l’UE, « partenaire stratégique de l’OTAN », est pieds et poings liés au suzerain américain: la Grande-Bretagne est le principal porte-avion nucléaire européen de Washington! Déjà on avait vu l’UE laisser Paris s’isoler et se ridiculiser aux yeux du monde entier quand le contrat franco-australien des « sous-marins » (déjà signé!) avait été torpillé, dans le dos des négociateurs français, par le trio anglo-saxon Washington/Londres/Melbourne. 

    Bref, l’ « alliance atlantique » est une fumisterie belliqueuse tout à l’avantage de Washington, l’UE sert en priorité les intérêts impérialistes allemands, comme le constatent d’ailleurs nos camarades d’outre-Rhin, et le gouvernement « français » ne sert qu’à défendre l’oligarchie: pour les ouvriers des industries délocalisables, pour les agents publics précarisés, pour les artisans ubérisés, pour les agriculteurs et les pêcheurs abandonnés, il vaut mieux compter sur tout autre chose: sur l’internationalisme des travailleurs combattant ensemble le capital, sur la rupture de la France avec l’ensemble des institutions du capitalisme européen et mondial, UE, OMC, FMI, etc., sur la construction d’une coopération internationale émancipée de la « concurrence libre et non faussée » gravée dans les  car elle n’engendre entre les peuples, y compris entre les « alliés » anglo-français, et que le retour périodique de la mentalité de guerre. Quant aux migrants qui se noient en mer, Paris et Londres qui se renvoient la balle de manière irresponsable à ce sujet, devraient tous deux s’interroger sur les guerres impérialistes qu’ils ont déclenchées et entretenues durant des décennies en Afghanistan, en Irak (en l’occurrence, Tony Blair est le plus grand coupable il est vrai!), en Libye (là, les plus grands criminels s’appellent Sarkozy et BHL) et ailleurs.

    Là aussi, pas de solution de fond sans combat commun contre l’impérialisme, y compris contre les impérialismes français et anglais tantôt complices et tantôt rivaux, pour qu’émergent une véritable coopération Nord-Sud PACIFIEE et une véritable « entente cordiale » franco-britannique émancipée du capital des deux côtés de la Manche. 

    Avec le soutien de José Minard secrétaire de la section de Boulogne-ur-Mer du PRC

    Source : https://www.initiative-communiste.fr

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  • Alors que les politiques de casse du pays de UE/Macron/MEDEF frappent l’ensemble des travailleurs de France, elles frappent encore plus durement nos compatriotes des départements d’outre-mer  de la misère, du chômage (60% des jeunes), services publics pulvérisés sur l’autel du tout profit, répression massive des travailleurs de la santé, etc.  

       A ce titre, la situation de l’hôpital de Pointe-à-Pitre est particulièrement éloquente : en sous effectif chronique, sans matériel, voire même sans locaux depuis l’incendie de ce dernier, ce service hospitalier est incapable de faire face aux urgences, déjà en temps normal et encore plus en temps de pandémie. D’ailleurs, au plus fort de l’épidémie de Covid, le régime Macron a bien été obligé de céder aux revendications de nos compatriotes antillais en acceptant miraculeusement la venue de brigades médicales cubaines pour épauler le personnel soignant sur place trop peu nombreux.  

       A cela doit s’ajouter à un réseau d’eau potable laissé à l’abandon par manque de financement – €uro-austérité oblige –, ce qui entraîne des coupures d’eau systématiques qui pourrissent la vie des habitants. Sans oublier la main mise des békés sur l’ensemble de l’économie de ses îles (notamment sur la canne à sucre, les bananes et les supermarchés) qui exploitent impitoyablement les travailleurs antillais ; békés qui doivent être expropriés de leurs moyens de production afin de les mettre sous le contrôle démocratique des populations locales et surtout des travailleurs.  

       C’est dans ce contexte de surexploitation capitaliste que les travailleurs guadeloupéens se sont soulevés et sont massivement entrés en grève générale, rejoints par les travailleurs martiniquais, avec des revendications fortes comme l’augmentation générale des salaires, l’interdiction des licenciements, le recrutement de  et le renforcement des services publics.  

       Quelle a été la seule réponse du régime Macron ? Comme il l’a toujours fait lors du mouvement des gilets jaunes (dont les braises sont encore brûlantes), contre les syndicalistes de combat ou lors des  contre la casse des retraites : répression, répression et encore répression, avec de surcroît une pointe de mépris aux relents colonialistes… Malgré la brutalité du régime Macron, les travailleurs guadeloupéens et martiniquais font face et mènent la lutte avec courage et détermination.  

       Malheureusement, la commission lutte du PRCF ne peut que constater l’absence totale de construction d’un mouvement similaire en métropole, les confédérations syndicales, CGT en tête, ne prévoyant aucune date pour une nouvelle mobilisation interprofessionnelle, alors que la situation des travailleurs en métropole n’est guère meilleure que celle de leurs homologues antillais. 

    Qu’à cela ne tienne : les travailleurs guadeloupéens et martiniquais, avec leur mot d’ordre de grève générale et leurs revendications pour les  et l’emploi, nous montrent le chemin du tous ensemble et en même temps que le PRCF réclame à  et à cris depuis des années.

    Dans ce contexte, la commission lutte du PRCF :  

    • Apporte un soutien total aux travailleurs guadeloupéens et martiniquais en grève générale et à leurs revendications ;  
    • Dénonce la répression extrême et brutale du régime Macron ;  
    • Invite les travailleurs de métropole, notamment les syndicalistes de classe, à s’unir à la base et à construire le tous ensemble et en même temps pour faire reculer U.€/Macron/MEDEF et arracher de nouveaux conquis sociaux !

    une déclaration relayée par la FSAS CGTG http://www.veyatifsascgtg.org/2021/11/soutien-du-p.r.c.f.au-mouvement-populaire.html

    Source : https://www.initiative-communiste.fr

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  • Par Georges Gastaud, directeur politique d’Initiative communiste

    D’un côté, on a un pays, la France, qui, par-delà le triomphalisme factice de Macron sur le pouvoir d’achat et le « plein emploi », va mal: inégalités explosives, millions de gens peinant à payer les dépenses de base, services publics – Education nationale et Hôpital en tête !- en perdition, balance commerciale qui s’alourdit suite au délitement du « produire en France », outremers en pleine explosion sociale… Sans parler de ce symptôme criant de la violence sociétale latente – tous ces stades qui, chaque semaine désormais, sont le théâtre d’exactions lamentables…

    La crise existentielle aiguë qui taraude notre pays, c’est aussi, comme le montre le politiste Jérôme Fourcret, une France qui ne sait plus qui elle est, tant l’ont déstabilisée durant des décennies l’euro-mondialisation capitaliste et l’américanisation galopantes. Un pays qui, à la veille d’un choix crucial, et alors que les confédérations syndicales font service minimum pour fédérer les frondes sociales – tangue entre l’identitarisme fascisant d’un Zemmour (la créature inquiétante de l’oligarque multimilliardaire Bolloré) et le nihilisme national d’une oligarchie qui renie tout de l’héritage de notre pays, de sa langue nationale sacrifiée au tout-anglais managérial aux conquêtes du CNR en passant par la loi laïque de 1905 censée séparer la République de toutes les Eglises…

    Car ce n’est évidemment pas la campagne électorale officielle qui peut aider nos concitoyens à s’orienter dans le domaine social, économique et politique : une droite « républicaine » qui ne sait que faire pour concurrencer l’extrême droite, un Macron qui, pour piper l’électorat LR, ne cesse de matraquer les chômeurs et d’étrangler les libertés en attendant d’estoquer les retraites par répartition, un candidat « vert » dont l’ennemi principal est EDF (c’est-à-dire le socle d’une renaissance du produire en France), une candidate PS encore plus atlantiste, antirusse et antichinoise que la droite, une France jadis « insoumise » qui courtise les bobos d’EELV et qui, en esquivant le débat sur le Frexit progressiste à l’instar du « communiste » Roussel, ne fait rien de sérieux pour rendre espoir à cette masse d’ouvriers et d’employés qui a compris que la « construction » européenne est incompatible avec la souveraineté nationale, le progrès social et la coopération internationale véritable.

    Rassurons-nous: nous avons Arnaud Montebourg qui, entre deux diatribes contre la « dictature biélorusse » (dame, il faut bien donner des gages à la bonne bourgeoisie…), prétend restaurer un « niveau raisonnable de souveraineté » (comme si l’on pouvait être à demi souverain!) tout en s’interdisant d’avance d’opter pour le Frexit progressiste: que voilà un « bras de fer » avec Bruxelles et Berlin qui ira loin, c’est évident ! On a aussi l’inévitable pléthore de candidats trotskistes qui, ignorant l’adage matérialiste « qui peut le plus peut le moins », promet la révolution permanente mondiale sans même sortir de la fascisante UE arrimée à l’OTAN… Mais qui diantre peut encore croire à des fables pareilles qui n’ont jamais permis autre chose, depuis le référendum sur Maastricht où Arlette Laguiller avait cru bon de s’abstenir (sachant que le Non fut battu de justesse!), que de peindre en rouge le belliqueux Empire capitaliste européen en gestation?

    Mais notre peuple est-il vraiment dupe? Certes non. Il suffit de discuter avec des travailleurs quittant leur usine ou avec des ménagères regagnant, le cabas à demi vide, leur cage d’escalier souvent délabrée, pour voir qu’ils et elles savent très bien que le Parti Maastrichtien Unique (celui que composent ensemble les Sarkozy, Hollande, Macron et leurs micro-satellites vert-pomme et rouge-pâle) a violé la volonté populaire en bafouant le Non de 2005 à la constitution européenne . Ils savent aussi que le régime actuel n’est « république » que de nom. Que le soulèvement sauvagement réprimé des Gilets jaunes de 2019 était LEUR révolte. Que le pouvoir en place est foncièrement illégitime (est-ce un hasard si au second tour des législatives de 2017, 56% des Français sont restés chez eux, si, même lors des municipales et des régionales, les 2/3 des gens ont refusé de voter, si toutes les élections européennes sont boycottées par la masse des travailleurs, ouvriers en tête?). On annonce d’ailleurs – faut-il s’en attrister? – un niveau historiquement bas de participation aux prochaines présidentielles…

    Alors une question se pose: notre pays n’est-il pas aux portes, sinon de la guerre civile entre nationaux-identitaires à la Le Pen et faux internationalistes à la Macron, du moins d’une forme d’ingouvernabilité radicale?

    Dans ces conditions, qui ne voit l’urgence de reconstituer cette avant-garde ouvrière et populaire que fut longtemps le PCF avant qu’il ne fût dénaturé par l’euro-réformisme mutant? Une avant-garde politique qui, lors du Front populaire de 1936, de la Résistance armée et des luttes anticoloniales daprès-guerre, sut associer le drapeau de l’indépendance nationale au drapeau rouge international du combat pour le socialisme. Une alliance rouge et tricolore qui est d’autant plus nécessaire aujourd’hui pour fédérer, contre leur commun ennemi le grand capital, les Gilets jaunes chanteurs de Marseillaise et les syndicalistes de classe chanteurs de l’Internationale…

    C’est à cette confluence indispensable pour transformer l’implosion sociale en révolution populaire et progressiste que travaille d’arrache-pied le PRCF. Lequel vient coup sur coup de réussir sa première Université populaire d’automne, de changer profondément la maquette du mensuel Initiative communiste, de rénover son site informatique et de procéder au renouvellement générationnel de sa direction.

    Oui, il y a urgence pour le monde du travail, pour le pays, pour la paix mondiale que menace lourdement la course au « conflit de haute intensité » avec les peuples russe et chinois fomentée par Joe Biden, l’homme dont Fabien Roussel se demande sans rire s’il n’a « pas pris sa carte au PCF ».

    Alors, visiteurs réguliers de ce site, n’hésitez plus, abonnez-vous à Initiative communiste, aidez financièrement le PRCF, et comme de nombreux 18/25 ans dans la dernière période, rejoignez le Pôle de Renaissance Communiste en France et les JRCF !

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  • Retrouver l’interview de Georges Gastaud  sur Radio Campus mercredi 24-11 à 18h30 



    L’METTRE » Sur RADIO CAMPUS Lille 106,6, en direct et en archive sur campuslille.com

    Nous donnons régulièrement la parole, sur notre antenne, à Georges Gastaud.

    Constatant que la philosophie marxiste est une nécessité de la lutte, et que Gastaud est un philosophe de tout premier plan ; qu’elle consiste, cette philosophie, à ne plus seulement interpréter mais à transformer le monde ;

    Puis lisant la somme (cinq tomes) produite par Gastaud et intitulée « Lumières Communes », il nous a semblé conséquent, et primordial, de réaliser un entretien au long  avec le philosophe.

    Nous en sommes sortis éclairés, malgré le clair-obscur de saison…

    Et nous vous proposons d’être à l’écoute, ce mercredi, pour la diffusion du premier volet de cet entretien.

    C’est l’heure de l’mettre.

    L’heure de l’mettre !

    Source : https://www.initiative-communiste.fr

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  • Avec FADI KASSEM et le PRCF, PORTONS L’ALTERNATIVE ROUGE ET TRICOLORE – Communiqué n°44 – 21 novembre 2021

    La flambée populaire frappant les territoires d’outre-mer ces dernières semaines, de l’appel à la non-participation au référendum du 12 décembre 2021 par les forces indépendantistes et populaires de Nouvelle-Calédonie à la colère populaire face à la désastreuse situation sanitaire et sociale en Guadeloupe et en Martinique, démontre l’échec calamiteux de la Macronie pour promouvoir un développement de l’outre-mer français débarrassé de toute trace de domination coloniale. Rien de surprenant lorsque l’on connaît le mépris de classe affiché par le Tartuffe de la République, incapable de connaître la géographie de l’outre-mer français comme lorsqu’il assimila la Guyane à une « île » quand il était le candidat parachuté par l’oligarchie bourgeoise de France pour l’élection présidentielle de 2017.

    Depuis, au-delà des habituelles promesses dans la lignée de tous les euro-gouvernements au pouvoir depuis plus de quarante ans, la situation économique, sociale, environnementale et sanitaire de l’outre-mer s’est considérablement dégradée. Alors candidat, Macron formula de belles promesses au moment de la révolte populaire en mars 2017 en Guyane où la population dénonça, à raison, le manque flagrant d’infrastructures (services publics de santé, d’éducation et de transports notamment, structures productives, etc.) au service des travailleurs et des citoyens de Guyane ; et malgré la pression populaire et associative puis l’annonce de son abandon en juin 2019, Macron n’a pas renoncé au projet Montagne d’Or en Guyane dont l’exploitation est convoitée par la compagnie minière canadienne Orea Mining – à laquelle ne s’oppose nullement la Macronie.

    Dorénavant, la Macronie doit faire face à une nouvelle colère populaire en Martinique, où un appel à la grève générale a été lancé par une vingtaine de syndicats pour lundi 22 novembre, et surtout en Guadeloupe où, derrière l’opposition légitime au prétendu « passe sanitaire » et à l’obligation vaccinale des personnels soignants – traduisant par là-même une profonde défiance de la Macronie envers les « premiers lignes » hypocritement célébrées au début de la pandémie de coronavirus –, apparaît un rejet massif des politique euro-austéritaires appliquées avec zèle par tous les euro-gouvernements depuis des décennies. Déjà en 2009, la Guadeloupe et la Martinique s’étaient enflammées contre la vie chère et la misère sociale, à raison : le taux de chômage oscille entre 15 et plus de 20%, tandis que la pauvreté touchait au bas mot un tiers des Martiniquais et des Guadeloupéens en 2017. En Nouvelle-Calédonie, l’Etat français n’hésite pas à céder les riches ressources en cuivre à des consortiums capitalistes dont la seule motivation, le profit, va à l’encontre des intérêts des travailleurs et des citoyens.

    Dépassée, la Macronie tente, comme en métropole, de diviser les citoyens et les travailleurs vaccinés et non-vaccinés des territoires d’outre-mer. Elle cherche ainsi à faire oublier son immense responsabilité dans la terrible situation sanitaire aux Antilles : manque de personnels soignants, de structures hospitalières de qualités et de soins, poursuite de la fermeture de lits d’hôpitaux, etc., depuis des années. En outre, fidèle et zélée vassale de Washington, la Macronie a refusé de recourir aux vaccins cubains, alors que les autorités locales estimaient qu’il fallait compter sur l’aide de Cuba socialiste, héroïque dans sa lutte contre le coronavirus et contre la guerre économique menée par Biden et les tenants de l’impérialisme yankee – la mortifère Union européenne en tête. Quant à la Nouvelle-Calédonie, également confrontée à une flambée de la pandémie, la Macronie veut maintenir à tout prix le référendum sur l’avenir de l’île, malgré l’appel de nombreuses organisations politiques et syndicales indépendantistes (à commencer par le FLNKS et le mouvement Palika) favorables à un report d’une élection dont le résultat, quel qu’il soit, sera biaisé.Face à cette situation calamiteuse perpétuant une domination héritée de l’époque coloniale, la Macronie répond, comme pour tous les mouvements sociaux d’ampleur en métropole, par la répression des citoyens et des travailleurs en colère, et ce sans donner le moindre espoir d’amélioration immédiate du quotidien en outre-mer.

    C’est pourquoi Fadi Kassem et le PRCF mènent la campagne pour une Alternative Rouge et Tricolore en 2022, la seule en mesure de permettre aux travailleurs et aux citoyens d’outre-mer d’espérer de « nouveaux Jours heureux » comme l’affirme le  depuis plus de 10 ans. D’une part, en appelant à l’application des mesures-barrières individuelles et collectives ainsi à la vaccination la plus massive possible et librement consentie, avec le libre choix du vaccin (y compris en provenance de Cuba), afin de vaincre progressivement la pandémie ; et ce, en refusant frontalement les fausses « mesures sanitaires » comme « l’état d’urgence » ou le « passe » servant d’instruments pour détruire progressivement, sous couvert de « politique sanitaire », les droits sociaux et les libertés publiques. D’autre part, en prenant des mesures d’urgence et en menant des politiques structurelles sur les plans économique, social, sanitaire, culturel, etc., dégagées des tutelles de l’ et des instances de la mondialisation capitaliste (FMI, OMC et Banque mondiale en tête) ; des mesures visant à nationaliser les grands structures productives – ce qu’interdit la mortifère UE – pour réduire drastiquement la dépendance vis-à-vis de l’extérieur, à assurer le contrôle des citoyens et des travailleurs sur les richesses d’outre-mer, à reconstruire massivement des infrastructures et des services publics en faveur des populations, mais aussi à augmenter considérablement les salaires.

    Et pour cela, le Frexit progressiste, à savoir la sortie de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme, est la seule solution pour permettre un développement souverain et en rupture avec les restes de domination de l’héritage colonial, le pouvoir économique étant aux mains des bourgeoisies locales descendant de colons. Les habitants d’outre-mer ne peuvent compter sur le « Parti maastrichtien unique » qui, des faux « Républicains » (Barnier, Pécresse, Bertrand, Ciotti) aux faussaires « socialistes » (Hidalgo, Montebourg) et « écologistes » (Jadot) en passant, bien entendu, par la tyrannique Macronie, perpétuent la domination néocoloniale. Il en est de même pour l’extrême droite lepéno-zemmourienne, nostalgique de l’Empire colonial et qui ne veut sortir ni de l’euro, ni de l’ et encore moins du capitalisme. Quant aux prétendus « communistes » comme Fabien Roussel – qui veut contrôler le « passe sanitaire » dans les manifestations ! – ou des faux « insoumis » à l’influence croissante comme Manon Aubry qui chantent les louanges de la mensongère « Europe sociale », ils ne sont pas davantage une solution pour un outre-mer véritablement décolonisé, souverain et socialiste, la seule perspective d’avenir pour les populations des territoires d’outre-mer français, que ce soit dans le cadre de la République française dans le cas des Antilles ou dans celui d’une indépendance pour la Nouvelle-Calédonie si les populations locales l’ont librement décidé.

    Source : https://www.initiative-communiste.fr

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  • Élections au Venezuela. ( IC.fr - 21/11/21 )

    Comme Cuba socialiste, le Venezuela bolivarien doit faire face à l’agression continue de l’ US et de ses laquais européens. Ce cartel d’agresseurs se nomme pompeusement « communauté internationale » et n’a eu de cesse que d’essayer d’imposer par la violence des gouvernements aussi fantoches que réactionnaire. Blocus, spoliations et agressions militaires ou terroristes ponctuées de coups d’état se sont succédés.

    Le peuple vénézuélien a tenu, en pleine crise pandémique, il est l’un des pays du sous-continent qui s’en sort le mieux, surtout si on le compare avec le Brésil du fasciste Bolsonaro.

    A tel point que l’opposition est contrainte de revenir participer aux élections.

    initiative-communiste.fr relaie une émission de RFI à laquelle a pu participer M Lemoine spécialiste du Venezuela.

    https://www.rfi.fr/fr/podcasts/g%C3%A9opolitique-le-d%C3%A9bat/20211119-%C3%A9lections-au-venezuela-vers-un-d%C3%A9blocage-de-la-situation-politique-et-%C3%A9conomique-du-pays

    Source : https://www.initiative-communiste.fr

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  • Le « Vol de Piatakov » : Jean-Jacques Marie fait chou blanc. ( IC.fr - 20/11/21 )

    M. Jean-Jacques Marie, historien trotskiste bien connu, vient de réussir l’exploit d’écrire dans la Tribune des travailleurs (17 novembre 2021) un article de réfutation du « Vol de Piatakov. La collaboration tactique entre Trotsky et les nazis » (de Burgio, Leoni, Sidoli, Delga, 2021) sans avoir ne serait-ce qu’effleuré son sujet : la visite rendue par Piatakov en décembre 1935 près d’Oslo avec l’aide logistique des hitlériens et les preuves,  issues notamment des archives Trotsky et de textes trotskistes, de la collaboration tactique entre Trotsky et les nazis.Au lieu de cela, M. Marie entend se contenter de répondre en restant sur sa zone de confort, c’est-à-dire en cherchant de nouveau des poux dans la crinière ou dans la moustache de Joseph Staline. A ce jeu, on aurait pu l’imaginer bien rodé. Il n’en est rien.

    Le discours de Molotov  qu’il invoque en incipit (Pravda du 1er novembre et non du 1er décembre : M. Marie s’embrouille sans doute avec ses citations de seconde main) mentionne : « Идеологию гитлеризма, как и всякую другую идеологическую систему, можно признавать или отрицать, это — дело политическихвзглядов. »

    Ce qui peut se traduire par : « On peut reconnaître ou refuser l’idéologie de l’hitlérisme comme tout autre système idéologique, c’est une question de regards politiques. »Or, cette déclaration se transforme sommairement chez M. Marie en: « On peut aimer ou ne pas aimer l’hitlérisme ».

    Comme s’il s’agissait d’une question de sentiments alors que c’est le chef de la diplomatie soviétique qui s’exprime ici!

    Citant les propos de Staline recueillis dans le journal de Dimitrov le 7 septembre 1939 :

    «  Hitler sans le comprendre, ni le vouloir lui-même, ébranle, sape le système capitaliste », M. Marie en conclut qu’Hitler « serait donc un allié, disons, objectif ».

    Le passage en question dit pourtant ceci :

    « Au Kremlin (Staline, Molotov, Jdanov).

    Staline :

    -Une guerre est en cours entre deux groupes de pays capitalistes (pauvres et riches en ce qui concerne les colonies, les matières premières, etc.) pour la redivision du monde, pour la domination du monde !

    -Nous ne voyons rien de mal à ce qu’ils se battent durement et s’affaiblissent mutuellement.

    -Ce serait bien si, aux mains de l’Allemagne, la position des pays capitalistes les plus riches (surtout l’Angleterre) était modifiée.

    -Hitler, sans le comprendre ni le vouloir, ébranle et mine le système capitaliste. »

    Donc Staline n’évoque par là une alliance, encore moins une alliance objective, mais un affrontement inter-impérialiste entre l’Allemagne et l’Angleterre.

    L’argumentaire principal de M. Marie consiste à montrer que les recherches menées pour prouver la collaboration tactique entre Trotsky et les nazis vise à cacher la réalité du pacte germano-soviétique de non-agression.

    A l’en croire, un Etat encerclé et obligé de faire des concessions (ce qu’a fait Lénine à Brest-Litovsk et Staline au moment du pacte), serait donc du même ordre qu’un ancien dirigeant de l’Armée rouge en exil qui, comme un exilé de Coblence, entend reprendre le pouvoir en pariant sur la défaite de son pays et avec les pires ennemis du communisme!                           

    Peut-être M. Marie pense-t-il qu’il était honteux de signer le pacte de non-agression et que l’URSS aurait dû affronter le nazisme à elle toute seule devant le regard amusé des puissances occidentales signataires des accords de Munich?

    Ensuite vient le bobard réchauffé de la guerre froide de Margarete Buber-Neumann sur la livraison des communistes allemands par Staline à Hitler après le pacte. L’historien Wilhelm Mensing, le seul à avoir étudié la question, a fait pourtant justice de cela par une étude parue il y a déjà dix ans (Wilhelm Mensing, « Eine „Morgengabe » ? Die sowjetische Auslieferung deutscher Emigranten an das NS-Regime nach Abschluss des Hitler-Stalin-Pakts », in: Uwe Backes/Alexander Gallus/Eckhard Jesse (Hg.), Jahrbuch Extremismus & Demokratie, 23. Jg. 2011, S. 37-65.).

    Ne manquait, enfin, sous la plume de M. Marie, que la demande de reparution de l’Humanité sous l’Occupation, évoquée hors contexte alors qu’il s’agissait d’obtenir la libération des communistes emprisonnés.

    Au type d’arguments qu’il utilise, nul ne contestera que M. Marie est un bon trotskiste. Cela n’avait pas forcément besoin d’être démontré. En revanche ce qui reste à démontrer, c’est la fausseté des documents apportés par « Le Vol de Piatakov ». Bon courage!

    Aymeric Monville, éditeur et traducteur du livre « Le Vol de Piatakov. La collaboration tactique entre Trotsky et les nazis », 19 novembre 2021

    Ci joint un sac similé du magnifique dégagement en touche de Jean-Jacques Marie

    Source : https://www.initiative-communiste.fr

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  • Georges Gastaud était l’invité du journaliste Hakina sur Le Front Médiatique. L’occasion de revenir avec notre camarade, l’un des plus éminents philosophe marxiste actuel, sur des notions très actuelles tel que le concept de démocratie.

    https://odysee.com/@AKINA:7/2021-11-16-PH38-Georges-GASTAUD-HD4:b?r=GnrsskFEpg18NsDfULxvVZ79K5JwPsgn


     

    Georges Gastaud, né en 1951, fils du résistant Raymond Gastaud, a été professeur agrégé de philosophie en classes préparatoires scientifiques à Lens. Pendant sa carrière d’enseignant, il a milité en faveur de la création d’un pôle d’enseignement supérieur à Lens et a occupé à plusieurs reprises des responsabilités syndicales au sein du SNES. Il est à la retraite depuis le début des années 2010.

    Engagé en politique auprès du Parti communiste français, il se porte candidat sous cette étiquette à plusieurs d’élections. Il commence en 1976 à remettre en cause la ligne du PCF, lorsque celui-ci abandonne la dictature du prolétariat. À la fin des années 1990 et au début des années 2000, il est un des principaux acteurs, de l’unification de plusieurs groupes oppositionnels communistes qui débouche sur la création, en 2004, du Pôle de renaissance communiste en France (PRCF). Il devient alors le secrétaire national de ce nouveau mouvement, et il animait le mensuel Initiative communiste et la revue théorique ÉtincelleS pendant de nombreuses années.

    Georges Gastaud, qui « se présente à la fois comme communiste, internationaliste et patriote », milite pour le retour non seulement aux luttes sociales, mais aussi à l’identité nationale. Il préconise que la France sorte de l’Union européenne — notamment, parce que les projets européens remettent non seulement en cause la souveraineté nationale, mais également la cohésion sociale en fragilisant les services publics —, ainsi que des institutions financières internationales et de l’OTAN. Georges Gastaud est président de l’association COURRIEL, une association de défense de la langue française contre le tout-anglais. Il dénonce le franglais comme une manœuvre des grands groupes à l’assaut des marchés nationaux.

    Gastaud est l’auteur d’une dizaine ouvrages philosophiques d’inspiration marxiste. Ses travaux portent depuis le début les années 1980 sur la nature « exterministe » du système capitaliste. Il aborde également des thèmes comme la « remondialisation capitaliste » consécutive à de la chute de l’URSS ou ce que représente aujourd’hui un projet communiste. On pourrait citer « Mondialisation capitaliste et projet communiste » en 1997, « Patriotisme et internationalisme  » en 2010 ou encore « Marxisme et Universalisme : classes, nations, humanité(s) » en 2015 pour ne citer qu’eux.

     

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  • CRÉATURE DE L’OLIGARQUE VINCENT BOLLORÉ, LE NÉO-PÉTAINISTE ZEMMOUR COCHE TOUTES LES CASES DE L’ULTRARÉACTION. ( IC.fr - 21/11/21 )

    L’enquête d’Ariane Chemin, journaliste au Monde, fait froid dans le dos (cf article ci-dessous).  Zemmour: créature de Bolloré

    Elle montre comment l’oligarque (chut, ce mot ne doit être employé que pour la Russie!) Vincent Bolloré a littéralement créé le médiacrate Zemmour, l’homme qui, sans aucun parti constitué derrière lui, sans avoir jamais conquis un poste d’élu (ça ne vous rappelle personne?), sans jamais avoir rien écrit de neuf sur les plans philosophique, théorico-politique, économique ou historique (son rapport à l’ « histoire » est des plus fantasmés), mais en disposant d’un énorme groupe médiatico-journalistique derrière lui, accapare l’attention de nos médias monopolisés par une poignée de multimilliardaires. Le projet politique pseudo-« identitaire » est clair, il s’agit de créer un Trump hexagonal fédérant la droite et l’extrême droite pour, au final, éradiquer tout ce qui fait notre pays depuis les Lumières et la Révolution française (ne parlons pas des acquis de 68, 45, 36, 1905, etc.!). Pas pour rien que Zemmour tente d’ériger, de la manière la plus négationniste qui soit, la figure de proue du fascisme « français », le collabo en chef Philippe Pétain, en quasi défenseur des juifs français !

    Bolloré: destructeur de la France

     L’enquête du Monde montre aussi et surtout qui est Vincent Bolloré, cet archi-milliardaire sans scrupules, à la fois « catho » et « amoral en affaires », soucieux d’ « identité française » (lisez: islamophobe), suppôt du tout-anglais (c’est le « boss » himself qui a choisi d’appeler « sa » chaîne-vedette « C-News », avec l’accord empressé de sa cour de « yesmen »), pontife à la fois de la « Françafrique » néocoloniale et de l’autonomisme breton le plus rétro. Comme quoi, pour peu qu’on soit clairement campé sur des positions fortement oligarchiques et populaires, on peut à la fois être « identitaire français » et quasi séparatiste breton, destructeur de la France une et indivisible, militant de l’euro-atlantisme (Zemmour vient de déclarer – on s’en doutait – qu’il « n’est pas pacifiste ») et pointe avancée du néocolonialisme « français ». Mais les tenants historiques de Versailles, de Vichy et de l’OAS ne se sont jamais embarrassés de cohérence théorique, ni de patriotisme réel dès lors qu’il s’agissait de faire la peau du mouvement ouvrier et démocratique et de cette République, fût-elle bourgeoise, que leurs grands ancêtres ligueurs appelaient « la Gueuse » ! 

    Extrémisme de droite et intégrisme religieux

     Bien entendu, Bolloré s’est entouré d’un parterre d’intégristes cathos (qui doivent hérisser nombre de praticiens véritables des Évangiles) et de survivants de l »Ancien Régime (le Chouan non repenti De Villiers…), de l’OAS et du groupuscule fasciste Occident, l’ancêtre du GUD hyperviolent qui traquait les communistes et tabassait les militants de gauche après mai 68. Derrière le « BZH » d’apparence sympathiquement folklo que promeut cette camarilla pseudo-bretonnante se cache de moins en moins un « BZE » (Bolloré, Zemmour-Éric) ultradroitier qui menace de septicémie idéologique, non seulement la péninsule armoricaine, mais le pays des Lumières et de 1789 tout entier ! Après quoi, tout un cénacle de militants de la « gauche alternative » persistera encore à ergoter et à mégoter au sujet de l’existence, de plus en plus patente, et de moins en moins insidieusement violente, de la fascisation (dont il faut être aveugle volontaire pour ne pas voir les métastases proliférantes dans l’appareil d’État policier et militaire…). 

    Le prix de l’euro-trahison

    Voilà où l’on en est en France, berceau des Lumières, après quarante ans d’euro-trahison* de la « gauche » mitterrando-jospino-hollandienne, de dérives antimarxistes et européistes du PCF-PGE, d’errance euro-réformiste des confédérations syndicales, de « construction » euro-atlantique sapant les bases sociales, institutionnelles, voire linguistiques et « territoriales » de notre pays (on en est aux « Grandes Régions » à l’allemande, au tout-anglais aliénant à l’Université et dans les grandes entreprises, au « pacte girondin » démolissant la République indivisible…).  

    Une alternative rouge et tricolore

    Il est donc urgent de reconstruire une Alternative rouge et tricolore, c’est-à-dire patriotique, antifasciste et populaire, de militer pour le « tous ensemble » du monde du travail, de relever le syndicalisme de classe. Et de passer une vitesse dans la reconstruction du parti communiste de combat qu’a détruit la « mutation ». C’est à quoi travaillent résolument les militants franchement communistes, à la fois antifascistes et 100% anti-Maastricht, du PRCF et des JRCF. Rejoignez leur combat, il y a urgence démocratique, voire existentielle, pour notre peuple ! – Georges Gastaud, directeur politique d’Initiative communiste

    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2021/11/16/l-opa-de-vincent-bollore-sur-la-presidentielle_6102316_4500055.html

    Source : https://www.initiative-communiste.fr

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  • Nouvelle-Calédonie : le conseil national des jeunes du Palika répond aux questions des jeunes communistes des JRCF. ( IC.fr - 19/11/21 )              Alors que le régime Macron vient de confirmer avec morgue le maintien de la date du 12 décembre prochain pour la tenue du 3e referendum d’autodétermination de la Nouvelle Calédonie prévu par les accords de Nouméa, il est nécessaire d’entendre les explications des camarades de la Kanakie, et tout particulièrement de la jeunesse.

    Les travailleurs du caillou peuvent compter sur l’indéfectible solidarité et coopération des communistes de France, comme en témoigne la récente prise de position adoptée par le PRCF (cliquer ici pour lire) au sujet du devenir de la Nouvelle Calédonie.

    Entretien d’actualité avec le Conseil national des jeunes du Palika

    Le collectif international des JRCF est heureux de présenter cet entretien avec le CNJP, principale organisation de jeunesse marxiste en Kanaky-Nouvelle Calédonie. Propos recueillis par Ambroise.

    JRCF : Bonjour camarades, nous vous remercions de nous accorder à nouveau un entretien. Cette année 2021 est particulière pour vous : outre que  la fin des accords de Nouméa s’approche doucement, en juillet a été nommé pour la première fois un président indépendantiste à la tête du gouvernement de la Kanaky-Nouvelle-Calédonie, Louis Mapou, lui-même issu des rangs du Palika. Qu’est-ce qui a changé avec cette nomination ?

    CNJP : Le CNJP remercie les camarades du JRCF pour l’attention que vous portez à la situation en KANAKY NC et également pour le relais de la cause digne et noble que nous défendons.

    L’accord de Nouméa signé en 1998, prévoit 3 consultations de la population calédonienne « intéressée », qui est appelé à se prononcer sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie [NC]. Par deux fois, en 2018 et 2020, le « Non » à l’indépendance l’a emporté, en passant de 56,40% à 53,26%. De la même manière que le « OUI » est passé de 43,60% à 46,74%. La fin d’année 2020 s’est achevé sur le conflit, soutenu par l’ensemble des composantes indépendantistes et le FLNKS, avec VALE pour l’usine du Sud (suite à l’annonce du départ de VALE) qui a laissé beaucoup de traces au niveau économique et social particulièrement. S’en est suivi en début 2021, une séquence politique très tendue, avec la chute du 16ème Gouvernement de la NC et la mise en place du 17ème GNC, présidé par un indépendantiste.

    Plus tard en juin 2021, l’État [français] de manière « UNILATERALE », et contrairement aux annonces faites par le 1er ministre Édouard PHILIPPE lors du 19ème comité des signataires, a choisi la date du 12 décembre 2021, pour la 3ème consultation.

    C’est dans ces conditions qu’il faut apprécier la nomination de notre camarade Louis MAPOU, entre en tant que président à la plus haute institution de la NC.

    Ce qui change ? C’est d’être aux commandes du Pays, chose inédite et unique à la sortie de l’accord de Nouméa (gouvernement de DROITE depuis 1998 à 2020). De plus, il s’agit là de ne plus DIRE qu’il faut faire les réformes structurelles tant attendues, mais plutôt les REALISER ! Par ailleurs, c’est l’occasion de démontrer que nous sommes capables, nous les indépendantistes, de gouverner différemment, avec ceux-là même qui sont contre l’indépendance, contre l’émancipation du peuple premier, pour construire ensemble un Pays, et une communauté de destin. C’est la rupture, puisque la collaboration avec nos adversaires politiques semble être pour eux un pacte avec le diable, à fortiori avec un président issu du PALIKA (diabolisé depuis toujours, comme les marxistes/communistes), et un renoncement à une Calédonie au sein de la France.

    Par ailleurs sur le plan sociétal et politique, cette arrivée au pouvoir nourrit beaucoup d’espoir de la part des populations discriminées, laissées pour compte, marginalisés, etc…Mais le peuple est souvent impatient, et le changement est attendu dans les délais très court.

    Enfin, c’est un Kanak qui est président de la plus haute institution de ce Pays, c’est quelque chose qui est au-delà de la symbolique et c’est pour nous, à la sortie de l’accord de Nouméa, à la veille de la 3ème et ultime consultation, tout simplement le sens de l’histoire.

     

    JRCF : Vous devez aussi affronter depuis un peu plus de deux mois une grave crise du coronavirus, après une longue période où le virus était absent de l’archipel. La Kanaky-Nouvelle-Calédonie a prise diverses mesures pour contrer l’avancer du virus, y compris l’obligation vaccinale. Pouvez-vous nous en dire plus ? Avez-vous eu des contestations par rapport à l’obligation vaccinale ?

    CNJP : La Nouvelle-Calédonie est entrée en confinement strict au 6 septembre 2021 suite à une propagation du virus et une contamination exponentielle de la population calédonienne. À la vue d’une situation sanitaire dramatiquement dégradée, la Nouvelle-Calédonie,  le président du GNC, en coordination avec le Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, ont demandé la mise sous « état d’urgence » de la Nouvelle-Calédonie, afin de pouvoir bénéficier de la solidarité nationale, plus précisément de la réserve sanitaire de l’État.

    A titre d’information, c’est également au nom de cette solidarité nationale que dès janvier 2021, en période « COVID-FREE », la NC a bénéficié d’un convoi exceptionnel de 14 000 doses.

    Par ailleurs, après échanges avec le conseil d’état, l’application de l’obligation vaccinale aux entrant en NC, ne pouvait être réalisé à condition que les calédoniens eux même y soit assujettis au préalable. C’est ainsi et dans des conditions d’urgences que le GNC a délibéré et mis en place l’obligation vaccinale et l’instauration du PASS sanitaire (pour le dé-confinement) à partir du 31 octobre 2021. Cette date a été repoussé, suite aux différents débats entre les organisations civiles et sociales et le GNC, au 31 décembre 2021.

    A ce jour, beaucoup de manifestations « ANTI-TOUT » prennent lieux dans tout le pays sans être représentatif, mais contribuent à ralentir la progression de la vaccination (57,56% de vaccination) et retarde l’objectif d’immunité collective, repoussée finalement au mois de mars 2022 désormais.

    Notre analyse est que beaucoup d’informations arrivent de partout (réseaux sociaux, journaux TV, etc..) et touchent l’ensemble des calédoniens, qui ont en définitive une mauvaise appréciation de la situation et sont moins enclins à suivre les instructions de nos institutions. Cette forte influence des réseaux nourrit également la défiance vis-à-vis des institutions, du corps politique soi-disant « corrompu, » à la botte de l’industrie pharmaceutiques, etc.

    Une vague de turbulence qui parcourt ce pays à la veille de la dernière consultation, et dans un pays économiquement en crise (finances publiques, et climat des affaires en dégradation)

    Cela donne le contexte et permet de mieux apprécier les conditions et les enjeux, des réformes à mener par un gouvernement indépendantiste.

    Entretien d’actualité avec le Conseil national des jeunes du Palika

    JRCF : Un rapport de l’IRSEM pointe la « menace » chinoise sur la Nouvelle-Calédonie en cas d’indépendance. Certaines personnes du FLNKS ont critiqué cette partie du rapport sur Twitter. Qu’en pensez-vous ?

    CNJP : Le CNJP remarque tout d’abord que c’est un rapport réalisé par un organisme français « Théodule », qui sort tout juste avant l’ultime consultation, la 3ème, comme un énième épouvantail pour influencer le choix des calédoniens. Quid de la neutralité de l’État dans le dossier Calédonien ?

    Plus inquiétant, non seulement il n’y a pas de soutien de la Chine ou du parti communiste au niveau des partis indépendantistes (nous le PALIKA on le saurait), mais est-ce que de telles assertions basées sur des suspicions ne sont-elles pas mises en avant pour justifier une stratégie militaire hostile envers la Chine avec pour terrain de jeu, le PACIFIQUE ? Qu’est-ce que nous, KANAKY NC aurait-on à gagner ? Ce sujet ouvre encore le débat de la stratégie Française dans le PACIFQUE mis à part l’axe INDO-PACIFIQUE annoncé en grande pompe par le président MACRON et dont on comprend maintenant qu’il s’agit de contenir la Chine au nom des « valeurs démocratiques ».

    En tout état de cause, le mouvement de libération de KANAKY NC et de son peuple s’est très tôt (année 80) inscrit dans le cadre de l’indépendance des Pays du Sud et en dehors de la logique d’affrontement Est-Ouest. C’est ainsi que nous avons, via le FLNKS, été soutenu par le mouvement des pays non-alignés, notamment pour la réinscription de la NC sur la liste des territoires non-autonomes de l’ONU et pour la reconnaissance du droit inaliénable du peuple de la Nouvelle-Calédonie à l’autodétermination et à l’indépendance.

    Ainsi, pour l’heure notre pays et notre combat, ne fait l’objet d’aucun soutien, ni de menace et encore moins d’ingérence provenant de la République Populaire de Chine ou du Parti Communiste Chinois. Notre pays n’a pas d’ennemi et nous n’en voulons pas.

     

    JRCF : Enfin, normalement le dernier référendum sur l’indépendance doit avoir lieu après décision du gouvernement français le 12 décembre prochain. Cependant le FLNKS a décidé d’appeler au boycott car les conditions pour qu’il puisse se dérouler normalement ne sont pas présentes. Pouvez-vous nous expliquer cette position ?

    CNJP : Comme le prévoit l’accord de Nouméa et la loi organique, les groupes politiques indépendantistes au congrès de la NC (sorte d’assemblée nationale) à l’instar de 2018 et 2020, ont demandé que se tienne la 3ème consultation. Pour rappel, à l’issue du 19ème comité des signataires le 1er ministre E. PHILIPPE a déclaré qu’il était préférable de distinguer les échéances électorales nationales et locales à l’avenir en NC. Le PALIKA avait également insisté lors de son congrès annuel en novembre 2020, qu’il n’était pas opportun de tenir cette consultation, afin que le dossier calédonien ne soit instrumentalisé pendant les présidentielles nationales.

    D’autre part l’État a transmis aux calédoniens, un document relatif aux conséquences juridique et financier du « OUI » ou du « NON » en fin 2020. Un document à charge contre le « OUI », dont ne nous nous sommes pas imprégnés suffisamment pour battre la campagne auprès des populations.

    Par ailleurs, le gouvernement MACRON souhaite que le dialogue sur l’avenir institutionnel du pays se tienne au lendemain de la consultation. Le PALIKA a toujours insisté qu’il a toujours été dans l’esprit de dialogue a défendu à juste titre une consultation au 2ème semestre 2022 au plus tard pour disposer d’un temps plus grand, nécessaire à la discussion.

    A tout cela, vient se rajouter depuis le 6 septembre 2021,  une crise sanitaire grave et dramatique pour la population calédonienne et particulièrement la communauté Kanak, car fortement touchés.

    C’est pourquoi la demande de report est motivée par :

    -Une campagne biaisée (nouveau document de l’État, délai court avec la crise covid-19 ;

    -Un contexte sanitaire qui ne permet d’organiser dans les meilleures conditions, la campagne pour le « OUI » et la consultation

    -Un dossier calédonien comme enjeu des présidentielles (on le voit déjà avec les récents sujets : axe Indopacifique ; les « menaces » chinoises, la diplomatie française dans le Pacifique etc…

    -La tenue apaisée de la consultation avec tous les acteurs, dans les meilleures conditions : 2nd semestre 2022 ;

    -La possibilité de donner du temps à la discussion ;

    Rappelons encore une fois la parole donnée de l’État, au travers du premier ministre d’alors M. Édouard PHILIPPE à la sortie du 19ème comité des signataires.

    Toutefois, si la date était maintenue, le Front de Libération Kanak et Socialiste, a déjà appelé à la NON PARTICIPATION (et ce n’est pas un BOYCOTT), et cela pour les mêmes raisons évoquées précédemment.

    Dans cette situation et pour la suite, les discussions bilatérales souhaitées par l’État semblent à l’heure, très mal engagées.

    Source : https://www.initiative-communiste.fr

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  • Voici la courte vidéo de l’entretien de Laurent Dauré avec Alain Chêne du site « Pour le cinéma » à propos de la sortie en salle de cinéma ce 17 novembre 2021 du documentaire Hacking Justice consacré à l’affaire Assange :

    Il y aura des projections-débats tous les soirs – du lundi au vendredi – au cinéma l’Espace Saint-Michel (Paris 5e) avec des intervenants d’horizons divers. La première aura eu lieu le 17/11 à 20h avec Clara López Rubio (coréalisatrice du film) et Maryse Artiguelong (vice-présidente de la LDH).

    Des projections-débats auront également lieu dans plusieurs villes de province. Pour le programme détaillé, voir le site dédié (qui est régulièrement actualisé) :

    https://lesmutins.org/hacking-justice?tab=projections

    toutes les séances sur Allo Ciné : https://www.allocine.fr/seance/film-256854/pres-de-121535/

    #Cinéma : Hacking Justice, le combat pour la liberté d’informer #LibertépourAssange #FreeAssange. ( IC.fr - 19/11/21 )

    Source : https://www.initiative-communiste.fr

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  • Cette escalade de l’impérialisme américain, appuyé par ses alliés de l’Union Européenne et du Japon, contre la Chine, pourrait bien, au regard des forces militaires, précipiter la planète dans une guerre mondiale.


    Les Etats-Unis doivent honorer leur promesse et agir avec prudence sur la question taïwanaise


    En attendant l’article des JRCF sur les troubles géopolitiques autour de l’île de Taïwan, nous vous partageons cet article paru le samedi 30 octobre dans la version anglophone du Quotidien du Peuple, le journal du Parti Communiste Chinois. Après que les offensives politiques des puissances impérialistes sur les frontières occidentales (régions autonomes du Tibet et du Xinjiang) de la République Populaire de Chine ont été avortées, l’OTAN, l’Union Européenne et les États-Unis ont désormais changé leur fusil d’épaule et contestent le principe d’une seule Chine, pourtant voté par eux à l’ONU en 1992. La propagande anti-communiste et antichinoise déployée dans la presse et la télévision française vise avant tout la jeunesse, avec des arguments droits-de-l’hommistes qui manipulent la réalité des faits et veulent la pousser à soutenir une guerre impérialiste. Les JRCF engagent la jeunesse française à faire preuve d’esprit critique et à ne pas se laisser prendre au piège par la propagande belliciste d’États impérialistes dont ils seraient, si une guerre devait éclater, immanquablement la chair à canon.

    Les États-Unis doivent savoir que la question de Taïwan est une affaire purement interne à la Chine, qui ne tolère aucune ingérence extérieure. Personne ne doit sous-estimer la détermination, la volonté et la capacité du peuple chinois à défendre sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale.

    Récemment, certains politiciens américains n’ont cessé de vanter la participation de Taïwan aux Nations unies (ONU) et à d’autres organisations internationales et, au mépris total des faits, ont faussement accusé la Chine de menacer la paix et la stabilité régionales.

    Les remarques et actes pertinents des États-Unis ont gravement violé le principe d’une seule Chine et les dispositions des trois communiqués conjoints Chine-États-Unis, ont manqué à leurs propres promesses et ont trahi les normes fondamentales régissant les relations internationales.

    En agissant de la sorte, les États-Unis envoient des signaux gravement erronés aux forces indépendantistes de Taiwan et poussent les relations sino-américaines vers la confrontation.

    Tout en affirmant qu’ils soutiennent la politique d’une seule Chine, certains politiciens américains ont tenté de déguiser leur contestation déraisonnable de cette politique en une question de valeurs et un problème pratique en déformant les concepts et en semant la confusion dans l’esprit du public.

    Bien que ces politiciens se soient creusé les méninges pour choisir les mots, ils n’ont pas pu changer et dissimuler la nature du problème et leurs véritables motivations.

    L’autorité du Parti démocratique progressiste (DPP) de Taïwan réclame depuis longtemps, de manière ridicule, la soi-disant « représentation » de Taïwan dans les organisations internationales et dans « l’espace international », ce qui revient, en substance, à rechercher « l’indépendance de Taïwan ».

    En soutenant Taïwan à cet égard, la partie américaine a envoyé des signaux gravement erronés aux forces « indépendantistes » de Taïwan.

    La participation de la région de Taiwan aux activités des organisations internationales doit être traitée conformément au principe d’une seule Chine.

    La résolution 2758 adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) a résolu une fois pour toutes la question de la représentation de la République populaire de Chine (RPC) aux Nations unies en termes politiques, juridiques et procéduraux. Le système, les agences et le Secrétariat de l’ONU doivent respecter le principe d’une seule Chine et la résolution 2758 de l’AGNU lorsqu’ils traitent des affaires liées à Taïwan.

    Au total, 180 pays dans le monde, dont les États-Unis, ont établi des relations diplomatiques avec la Chine sur la base du principe d’une seule Chine. En tant que consensus mondial et norme de base universellement reconnue régissant les relations internationales, le principe d’une seule Chine ne peut être remis en question ou déformé unilatéralement par les États-Unis.

    Il y a cinquante ans, la tentative des États-Unis de créer « une Chine, une Taïwan » ou « deux Chines » à l’ONU a échoué. Aujourd’hui, le pays colporte à nouveau la soi-disant « participation de Taïwan au système des Nations unies », essayant de faire tourner en arrière la roue de l’histoire. Toutefois, en se plaçant à l’opposé de la grande majorité des pays du monde, les États-Unis sont condamnés à essuyer un nouvel échec.

    La question de Taïwan, qui concerne la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine et d’autres intérêts fondamentaux, est la question la plus critique et la plus sensible des relations entre la Chine et les États-Unis. Le principe d’une seule Chine est le fondement politique des relations sino-américaines.

    La partie américaine a été claire quant à la position ferme de la Chine sur la question de Taïwan et a fait des promesses sur cette question. Dans les trois communiqués conjoints Chine-États-Unis, les États-Unis reconnaissent sans équivoque que le gouvernement de la RPC est le seul gouvernement légal de la Chine, reconnaissent la position chinoise selon laquelle il n’y a qu’une seule Chine et que Taïwan fait partie de la Chine et conviennent que, dans ce contexte, le peuple des États-Unis maintiendra des relations culturelles, commerciales et autres relations non officielles avec le peuple de Taïwan.

    Le gouvernement américain a affirmé à plusieurs reprises qu’il « ne croit pas que Taïwan doive être membre d’une quelconque organisation pour laquelle le statut d’État est une exigence ». Récemment, les responsables américains ont également indiqué clairement que la partie américaine n’avait pas l’intention de modifier la politique d’une seule Chine et la situation actuelle du détroit de Taïwan.

    Cependant, la réalité est que les États-Unis provoquent fréquemment des troubles dans le détroit de Taiwan. Qu’il s’agisse de l’intensification des échanges officiels et des contacts militaires avec Taïwan, de l’incitation de certains pays à faire des provocations sur la question de Taïwan ou de la promotion fréquente de l’idée de la « participation de Taïwan au système des Nations unies », les États-Unis n’ont pas tenu leurs promesses.

    La Chine a apporté des réponses fermes et nécessaires aux remarques erronées de la partie américaine sur la question de Taiwan et aux actes pertinents.

    À l’heure actuelle, la politique adoptée par les États-Unis à l’égard de la Chine a plongé les relations sino-américaines dans de profondes difficultés. Pour ramener les relations entre les deux pays sur la bonne voie, les États-Unis doivent faire les bons choix et adopter une politique chinoise raisonnable et pratique

    La question de Taïwan est au cœur même des relations entre la Chine et les États-Unis. Si les États-Unis continuent à jouer la « carte de Taïwan », ils ne feront pas seulement obstacle à l’apaisement des tensions entre les deux pays, mais ils feront aussi inévitablement peser des risques sismiques sur les relations sino-américaines, compromettront sérieusement la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan et nuiront gravement aux intérêts des États-Unis eux-mêmes.

     

    La tendance du monde va de l’avant. Ceux qui suivent cette tendance prospéreront, et ceux qui vont à l’encontre de celle-ci périront. Réaliser une réunification nationale complète est une tendance de l’histoire et une aspiration commune de tous les Chinois.

    Nous nous opposons fermement à l' »indépendance de Taiwan » et à l’intervention extérieure et nous sauvegarderons résolument notre souveraineté nationale et notre intégrité territoriale. Nous avertissons sévèrement les États-Unis qu’ils doivent tenir leurs promesses sur la question de Taïwan, agir avec prudence, adhérer pratiquement au principe d’une seule Chine et aux trois communiqués conjoints, et se conformer à la résolution 2758 de l’Assemblée générale des Nations unies.

    En outre, ils doivent cesser de faire des remarques irresponsables et erronées, cesser d’aider Taïwan à étendre le soi-disant « espace international », éviter d’envoyer des signaux erronés aux forces « indépendantistes » de Taïwan, et sauvegarder le fondement politique des relations sino-américaines par des actions concrètes.

    Source : http://en.people.cn

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  • Ce vendredi 19 novembre à 19h aura lieu la première conférence de formation du cycle 1, le marxisme-léninisme et la question nationale, intitulée « Patriotisme et internationalisme » et animée par Fadi Kassem, secrétaire national du PRCF et professeur agrégé d’histoire. Cette conférence débat se tiendra en visio conférence. Inscription auprès de la commission formation du PRCF.

    Le lendemain, les militants du PRCF et des JRCF d’Île de France poursuivent la tenue des conférences débats publics des Cafés Marxistes. Au programme de la prochaine session, avec pour invité le professeur de philosophie Victor Sarkis, l’analyse d’une escroquerie intellectuelle nommé » totalitarisme », au cœur de la propagande et de la terreur intellectuelles anticommunistes.

    Source : https://www.initiative-communiste.fr

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  • CONFÉRENCE de Aymeric MONVILLE

    La collaboration tactique entre Trotsky et les nazis, présentation de l’ouvrage Le vol de Piatokov de D.Burgio, M.Leoni et R.Sidoli, publié aux éditions Delga et traduit par A. Monville

    Sorbonne-Université, campus P. et M. Curie, place Jussieu 75005

    tour 65/66, 5ème étage, salle 504 (Métro Jussieu).

    Source : https://www.initiative-communiste.fr

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  • Pendant deux jours et demi, les 12, 13 et 14 novembre, une centaine de militants et d’amis du PRCF ont débattu dans un climat fraternel à Dourdan, dans l’Essonne, dans l’ancien siège national de l’association VVF, devenue Domaine du Normont, à quelques kilomètres du Moulin Saint-Arnoult où reposent Aragon et Elsa Triolet. 

    Cette première nationale, marquée par la présence dynamique de la jeunesse, par la qualité des intervenants membres et non-membres du PRCF, était indispensable après deux années de difficultés à réunir l’organisation en présentiel du fait de la situation sanitaire. Mais surtout, il s’agissait de prolonger idéologiquement l’offensive politique du Pôle qu’a déjà signifiée la campagne politique menée depuis l’été autour de l’Alternative rouge et tricolore.

    Directeur d’Initiative Communiste, Georges Gastaud a ouvert l’Université le vendredi soir en présence d’une délégation cubaine conduite par Giselle Perez Gomez, secrétaire politique à l’Ambassade de Cuba et de deux autres personnalités cubaines. Dans une ambiance de solidarité fraternelle, la jeune diplomate et membre du PCC a dénoncé le durcissement du blocus yanqui et les scandaleuses manœuvres des contras de Miami cherchant à créer de l’extérieur des incidents artificiels permettant de « justifier » l’aggravation du blocus, voire une intervention étatsunienne contre Cuba. Giselle a conclu sur l’idée que nul ne pourrait briser l’unité du peuple et du PC de Cuba : on l’a déjà vu en juillet dernier où le peuple cubain est massivement descendu dans la rue pour condamner les manœuvres de la contra.

    Le message de solidarité délivré à l’Université Populaire du PRCF a été relayé par le ministère des affaires étrangères de Cuba

    Nos amis cubains ont vivement apprécié la déclaration commune de solidarité politique avec Cuba socialiste signée par le PRCF, la JRCF, l’ANC, le PCRF, le CISC et le RC (lire ici) pour contribuer à la riposte internationaliste à la journée provocatrice prévue par l’impérialisme US et ses relais de Miami le lundi 15 novembre 2021. Dans cet esprit de fraternité anti-impérialiste, les participants à l’UP auront ponctué les temps forts de l’Université populaire en chantant à pleine voix « On est là, on est là / Avec Cuba socialiste, on est là / Pour l’honneur des travailleurs et pour un monde meilleur, / Avec Cuba socialiste, on est là ! ».

     

    Au fil des deux jours de débat et d’ateliers suivis de retrouvailles en plénière, toute une série de débats sur 

    •  l’internationalisme et l’anti-impérialisme (interventions distancielles de Tamara Kunanayakam et Jean-Pierre Page, ancien secrétaire international de la CGT, et la présence de militants allemands de la FDJ, ou celle de Bruno Guigue, en direct de La Réunion),
    •  féminisme et communisme, avec les interventions des cheminotes de la CGT de Versailles Melissa Dolo et Suzy Lemoine ;
    •  la lutte contre l’euro-fascisation (en présence de François Boulo, jeune avocat et figure de proue nationale des Gilets jaunes),
    •  la reconstruction du syndicalisme de lutte (avec Habib Hamdoud, militant CGT de Tourcoing, et Stéphane Sirot, historien du mouvement social),
    •  la Santé (avec Christophe Prudhomme, porte-parole des médecins urgentistes et militant CGT),
    •  l’école (avec Jean-François Dejours, professeur de philosophie et Pierre-Aimé Agnel, professeur de mathématiques et syndicaliste du SNES),
    •  la culture (avec le musicologue Dominique Pagani et le comédien Roger Leroy),
    •  l’économie politique, avec les éminents critiques de l’économie politique que sont Antoine Vatan et Frédéric Farah,
    •  les sciences sociales (participation de Jacques Pauwels, écrivain marxiste venu du Canada, et de Bruno Guigue),
    •  l’environnement (avec Guillaume Suing, chercheur en biologie et militant du RC),
    •  la jeunesse (avec la participation de Yannis Dumont, responsable du Syndicat des étudiants, lycéens et apprentis (SELA)),
    •  la résistance linguistique (avec Matthieu Varnier, secrétaire général de CO.U.R.R.I.E.L.).
    •  la défense de la République (avec Sacha Mokritzky, fondateur de la revue Reconstruire, et Gwenaëla Caprani, du Collectif Citoyens Souverains),

    et bien entendu, les animateurs des commissions nationales de travail du PRCF et des JRCF (qui nous pardonneront de ne pas tous les citer : priorité aux hôtes !), ont montré à la fois la capacité du PRCF à dialoguer et leur aptitude à proposer leurs solutions originales sur la plupart des sujets.

    Impossible ici de détailler ces riches débats: des vidéos réalisées sur la plupart des sujets et un certain nombre de textes seront prochainement mis à la disposition de ceux que ces questions intéressent. A signaler notamment les interventions très applaudies des cheminotes syndicalistes, dont l’une a d’ailleurs adhéré au PRCF durant la manifestation.

    Par ailleurs, le samedi soir, la comédienne Rafaële Arditti a fait plier de rire les spectateurs avec son « Offshore Circus, l’évasion fiscale pour les nuls », ridiculisant le « business globish » de la mondialisation capitaliste.

    En permanence furent aussi proposés les livres des éditions Delga et toute la panoplie impressionnante de tracts, d’autocollants, d’affiches et de revues édités par le PRCF, les JRCF et le Comité internationaliste pour la solidarité de classe.

    Les participants espèrent ardemment se retrouver l’an prochain avec une Université populaire encore plus riche et en prise sur les luttes nationales et internationales.

    Ils ont ovationné par ailleurs Léon Landini, le président du PRCF, qui les a salués par visioconférence, et ont salué debout les responsables de l’organisation, au premier rang desquels nos camarades Mylène, Damien et Didier.

    Hommage était par ailleurs rendu au fil des évènements à nos vétérans Pierre Pranchère et Jean-Pierre Hemmen, ainsi qu’à nos grands disparus Henri Alleg, Simone Vachon, Désiré Marle et Bernard Parquet, ancien directeur de l’école centrale du PCF, qui fut longtemps l’animateur des stages nationaux du PRCF.

    Nouveau secrétaire national du PRCF, Fadi Kassem a conclu cette première UP en rappelant le primat absolu du travail de terrain et en invitant les participants à privilégier la diffusion large d’I.C. nouvelle formule. Les travaux se sont achevés comme il se doit par une vibrante Marseillaise suivie de l’Internationale.

    A aussi été projeté aux participants l’émouvant film de Mourad Lafitte, Henri Krasucki, une jeunesse parisienne en Résistance.

    Un vrai succès qui ne saurait constituer une exception et qui en appellera d’autres !

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  • Notre camarade Aymeric Monville, auteur du livre « Julian Assange en danger de mort », a pu débattre samedi 13 novembre avec John Shipton, père de Julian Assange, et Juan Pancorbo, auteur du documentaire « Hacking Justice », lors de la 6e rencontre des lanceurs d’alerte à Saint-Denis (voir la vidéo ci-dessous).Notre camarade a notamment rappelé que le grand canton de Genève a voté l’année dernière à une écrasante majorité pour accorder un visa humanitaire à Julian Assange et que cette décision a été réitérée par un appel solennel le 4 juin dernier, même s’il faut savoir aussi saluer les récentes avancées en France (38 parlementaires mobilisés pour le droit d’asile pour le moment).Toutes les avancées sont bienvenues pour que cesse ce scandale absolu qu’est la persécution d’un journaliste multiprimé ayant commis le seul crime d’avoir dénoncé les sales guerres de l’Empire.Ce mardi 16 novembre, John Shipton était reçu à l’Assemblée nationale.

    Source : https://www.initiative-communiste.fr

     

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  • SOLIDARITÉ AVEC LE PEUPLE RÉVOLUTIONNAIRE ET LE PARTI COMMUNISTE DE CUBA ! #CubaVive #CubaNoEstaSola #UnblockCuba

    Cela ne suffit plus à l’impérialisme nord-américain et à la mafia contre-révolutionnaire de Miami d’assiéger comme jamais Cuba socialiste en tentant, en pleine pandémie, de soumettre le peuple cubain par le blocus de pro-duits alimentaires et même de médicaments. Voilà maintenant que la « contra » de Miami, soutenue à la fois par Trump et par Biden, prétend organiser par-tout à Cuba des manifestations contre-révolutionnaires le 15 novembre prochain de manière à provoquer des incidents « justifiant » l’ingérence, voire l’invasion de Cuba par l’US Army.
    Bien entendu, le peuple cubain saura riposter comme il l’a fait cet été en descendant massivement dans la rue à l’appel du Parti communiste de cuba et en proclamant « les rues appartiennent aux révolutionnaires ». Mais c’est le devoir et l’intérêt bien compris des progressistes du monde entier d’être activement aux côtés des révolutionnaires cubains à cette occasion. En effet, défendre la Révolution cubaine agressée par l’impérialisme, c’est défendre partout le droit des peuples à s’autodéterminer sans ingérence impérialiste, y compris en choisissant la voie du socialisme s’ils en décident ainsi.
    De toutes les manières possibles, manifestons notre soutien citoyen et internationaliste au peuple cubain ce 15 novembre 2021 : car en défendant le peuple cubain contre la subversion impérialiste, c’est le droit de tous les peuples à la souveraineté et à la transformation sociale que nous dé-fendrons.

    SOLIDARITÉ AVEC LE PEUPLE RÉVOLUTIONNAIRE ET LE PARTI COMMUNISTE DE CUBA ! #CubaVive #CubaNoEstaSola #UnblockCuba

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    211111-Solidarité avec Cuba

    Source : https://www.initiative-communiste.fr

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  • « Le comité de sécurité, dirigé par son chef, a effectué un coup d’État militaire le 25 octobre 2021, maillon d’une série de coups d’État militaires qui ont commencé avec le coup d’État du palais le 11 avril 2019. L’objectif est le même, qui est de bloquer la poursuite du mouvement de masse pour atteindre les objectifs et les slogans de la glorieuse Révolution de Décembre.

    – Les tentatives du Comité de sécurité et des forces politiques des restes du régime et de certains mouvements armés pour brandir le mot d’ordre de la Révolution, dans la liberté, la paix et la justice, ne trompent personne, et le mensonge ne va nul part. Ce qui s’est passé le 25 octobre est une tentative misérable d’imposer et de mettre en œuvre le plan des ennemis de la révolution visant à faire avorter complètement la Révolution de décembre et à élargir la base sociale d’un régime qui adopte et met en œuvre le projet « Soft Landing ».

    – La mise en œuvre du coup d’État du 25 octobre a été précédée par l’introduction d’amendements continus au document constitutionnel, car ses dispositions les plus importantes ont été totalement violées et déchirées par les amendements proposés par la déclaration du coup d’État, l’accord de Juba vicié, et la mise en place du Conseil des partenaires qui a ouvert la voie à l’assaut contre la révolution.

    – Nous, au Parti communiste, condamnons le coup d’État du 25 octobre et les arrestations de civils qui en ont résulté, l’usurpation des droits politiques et démocratiques et le tir à balles réelles sur les masses lors de leurs marches pacifiques. Nous condamnons également la déclaration de l’état d’urgence et exigeons la libération du Premier ministre et de tous les détenus politiques qui ont été arrêtés après le coup d’État, l’abolition de toutes les décisions et la mise en jugement des putschistes. Ce coup d’État ouvre la voie à un virage politique de droite vers le sommet du pouvoir et contribue à reproduire le régime extrémiste obscurantiste et à nous ramener à l’ère des « Maisons Fantômes » (centres secrets de détention et de torture) et de l’élimination de la démocratie et des droits.

    – Notre peuple et ses forces patriotiques et démocratiques ont remporté de nombreuses victoires, et avec leur conscience et leur courage ils ont vaincu leurs ennemis et protégé leur Révolution au cours des deux dernières années. Les épopées des manifestations de masse par millions les 30 juin 2019 et 21 octobre 2021 ont été les traits les plus marquants de la résistance audacieuse de notre peuple face aux ennemis de la Révolution.

    – Sur la base des expériences de notre peuple et de ses antécédents de lutte, nous, au Parti communiste, travaillons avec toutes les forces pertinentes pour former le front le plus large pour résister et vaincre le coup d’État. Dans ce contexte, nous appelons les Comités de Résistance, les Comités de Direction, les Comités de Revendications, toutes les organisations de masse, l’Association des Professionnels et les forces civiles à s’unir pour défendre la révolution, vaincre le coup d’État et continuer sur la voie d’un changement radical. pour atteindre les objectifs de la Révolution de décembre.

    – La réponse au coup d’État, et aux tentatives en cours pour former un gouvernement civil sous la tutelle du Comité de sécurité et de ses alliés, passe par la construction et l’établissement d’une unité militante et persévérante pour amener la Révolution à ses objectifs de liberté, de paix et justice.

    – Cela se fait avec unité, mobilisation, organisation et soutien à un programme révolutionnaire qui nécessite la mise en œuvre d’une politique économique visant à résoudre les difficultés économiques en rejetant les diktats du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, et en transférant les entreprises contrôlées par les forces armées au ministère des Finances. Cela nécessite également d’accélérer l’élimination des vestiges de l’ancien régime, de dissoudre toutes les milices, de restructurer les forces armées, de construire une paix populaire globale comme alternative aux quotas de l’Accord de Juba, d’obtenir justice et châtiment pour tous les martyrs de la Révolution et remettre le dictateur déchu à la Cour pénale internationale. En outre, une politique étrangère doit être adoptée qui exprime les objectifs de la Révolution de décembre,

    – Le Parti communiste apprécie les positions des peuples, des partis communistes et progressistes, des gouvernements et des organisations régionales et internationales, condamnant le coup d’État et soutenant les désirs et les aspirations des masses de notre peuple.

    – Pour atteindre ces objectifs, le Parti communiste souligne l’importance d’intensifier l’activité de masse sous diverses formes, y compris des processions pacifiques, des déclarations, des grèves et des veillées de protestation, et d’assiéger le coup d’État dans le pays et à l’étranger par la poursuite du mouvement populaire généralisé et persistant, et affûter et utiliser les armes des masses dans la grève politique générale et la désobéissance civile.

    Les cortèges du 30 octobre 2021 sont les cortèges des masses qui se soulèvent pour vaincre le coup d’État et établir une pleine autorité civile démocratique dans le pays.

    Secrétariat du Comité central du Parti communiste soudanais

    29 octobre 2021
     
    Source : https://www.initiative-communiste.fr
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  •  

    Cette recherche d’immunité de troupeau, entrecoupées de violentes phases de confinements à répétition lorsque la pression épidémique en lien avec l’euro démolition  austéritaire de l’hopital public menace les hôpitaux d’un effondrement complet, explique également pourquoi  le régime Macron ne fait désormais reposer sa gestion de la pandémie de covid que sur une campagne de vaccination, avec toujours un déni de l’enjeu du dépistage et de la prise en charge rapide par le soin médical sans attendre que survienne les formes graves  et une négation – au delà des décès et des hospitalisations – des conséquences importantes que représentent le covid long. Initiative Communiste publie ci dessous pour alimenter le débat une tribune d’un jeune camarade qui analyse les raisons de ce déni du covid long et de ses racines idéologiques et de classe.


    Covid Long: Une offensive lancée contre les malades depuis la France

    Dans un précédent article, nous avons montré que l’état français bourgeois a eu sa place au podium de la mortalité covid la plus élevée durant la première vague au moins [1]. Ceci s’expliquait alors par une politique de laisser-faire de l’expansion du virus (ouverture des frontières, interdiction de vente des masques en pharmacie, travailleurs devant retourner sans protection sur leur lieu de travail) et par une interdiction étatique de traiter (décret du 25 mars 2020 interdisant l’hydroxychloroquine pour le covid et surtout poursuites de l’ordre des médecins contre les médecins prescrivant des antibiotiques ou de l’hydroxychloroquine) [2]. De la même manière, il semble désormais que ces exploits soient en passe d’être reproduits dans le domaine de la maltraitance des covid longs, eux-même victimes du virus et bien souvent de son non-traitement. [3]

    L’intérêt financier à faire passer le covid long pour une maladie psychosomatique

    Il y a un intérêt financier pour faire passer le covid long pour une maladie psychosomatique:

    – Les assureurs publics ou privés peuvent économiser en refusant les arrêts maladie

    – Les employeurs n’ont pas à aménager les postes pour les malades qui travaillent quand même et ils peuvent les renvoyer plus facilement

    – Les consultations psychologiques et psychiatriques coûtent beaucoup moins cher que des examens approfondis

    – Les politiciens et hauts fonctionnaires décisionnaires n’ont pas à être mis face à leurs responsabilités

    Un syndrome d’une telle ampleur qu’il en impacte l’économie

    Pour cela, nous mentionnerons la bien peu bolchévique source CNN [4] qui titre:

    « Les covids longs luttent pour travailler au milieu d’une pénurie de main d’oeuvre »

    Le docteur Greg Vanichkachorn y mentionne que 40 % de ses patients ne retournent pas au travail des mois après l’infection et que à l’époque de l’article (Novembre 2021), 1.3 millions de résidents US n’ont pas pu retourner au travail à cause du covid long.

    Ainsi Mark Zandi, économiste en chef de l’institution financière Moody’s analytics confirme ces propos: « C’est entièrement plausible »  » Beaucoup de ces emplois [non pourvus] ne le sont pas en raison du covid long »

    Encore pire, toujours dans le même article, le bureau national des statistiques américains estime que 3.7 millions d’américains ne travaillent pas, soit parce qu’ils sont malades eux-mêmes du covid long, soit parce qu’ils doivent s’occupper de quelqu’un qui a le covid long.

    Notons de plus qu’il ne s’agit là que des formes les plus sévères du covid long, dont le spectre de sévérité s’étend d’un état grabataire jusqu’aux formes les plus bénignes.

    En effet, comme le mentionne le même article de CNN en raison des défaillances de la couverture sociale américaine, beaucoup d’américains souffrant du covid long sont obligés de retourner au travail malgré des états nécessitant le repos (ce qui empêche d’ailleurs leur guérison). Le chiffre noir est donc beaucoup plus élevé au point que l’impact sur la productivité économique en est probablement considérable.

    Qu’en est-il en France? On constate que même les USA sont battus en matière d’opacité

    par la France. En effet, la bien peu bolchévique « Gazette des communes » s’alarme de la fréquence du covid long chez les agents territoriaux [5]. Surtout et de manière encore plus significative, il y est écrit:

    « Mais les ministères de la Santé, de la Transformation et de la fonction publiques ainsi que du Travail, l’­Inserm­, l’enquête statistique ­Epicov (« épidémiologie et conditions de vie sous le Covid-19 »), Santé publique France et l’Assurance maladie ont adressé à « La ­Gazette » une fin de non-recevoir concernant notre demande de données sur le Covid long dans la territoriale. Les syndicats, qui réclament des chiffres, n’ont pas non plus eu gain de cause. En l’état, aucun chiffre public n’est disponible. »

    On ne sera donc pas surpris dans ce contexte que le grand capital cherche à nier le covid long dont il est lui-même responsable, afin de se débarasser du poids financier que les travailleurs malades représent pour ses profits. Pour cela, la bourgeoisie a besoin de s’appuyer sur des « études scientifiques » véreuses à partir desquelles une offensive médiatique va être lancée.

    Une « étude scientifique” véreuse lancée depuis la France contre les covid longs.

    Non sans surprise [6], c’est depuis la France qu’a été lancée une étude scientifique véreuse mais influente visant à faire passer le covid long pour une maladie psychosomatique. Il s’agit de l’étude JAMA international medicine de Novembre 2021 par Cédric Lemogne et al. [7]. Cette étude contredit ainsi un très grand nombre [8] de publications expertes qui, contrairement à l’étude JAMA sont basées sur des analyses biologiques incontestables (PET-scan cérébraux par l’IHU de Marseille avec Jérôme Guedj, études sur les autoanticorps par l’université de Erlangen pour n’en citer que quelques unes).

    Elle a également des erreurs méthodologiques majeures, par exemple lorsqu’elle nie la réalité d’une convalescence covid pour les patients qui n’ont pas été testés positifs aux antigènes du covid [9]. Il n’est donc pas surprenant que des spécialistes français comme Jérôme Larché [10] comme des spécialistes de renommée mondiale tels que le Pr Putrino [9] ou bien Dr Nisreen Alwan [11] critiquent cette étude dans les termes les plus sévères.

    La base d’une offensive médiatique nationale et internationale contre les covid longs

    Il s’agit donc d’une étude discréditée facilement dès sa publication par la quasi-totalité de la communauté scientifique qui étudie sérieusement le covid long. Toutefois, et de manière non surprenante, cette étude a été l’appui d’une offensive médiatique contre les covid long de la part des médias du grand capital. Celle-ci a commencé de manière habituelle par un article du Monde [12] qui a ensuite donné le signal pour les autres médias du grand capital d’abord en France, puis à l’international ([14] NTV en Allemagne etc…). Cette étude discréditée à été également diffusée par des bulletins d’information médicale tels que le Quotidien du Médecin en France [15] ou Deutsches Ärzteblatt en Allemagne [16]. Ceci ajoutera encore plus à la violence médicale déjà exercée par de nombreux médecins en France contre leurs patients Covid Long, augmentant encore plus la détresse de ces derniers.

    Un lobby prouvé des assureurs pour psychologiser les maladies chroniques

    L’existence de lobbys ayant un intérêt à psychologiser les maladies chroniques mal comprises est un fait avéré. En effet, il y a un précédent britannique avec le lobby des assureurs pour le syndrome de fatigue chronique, dont les symptômes sont souvent les mêmes que ceux du covid long. Ainsi le journal d’investigation The Canary [17] a montré qu’une étude frauduleuse concernant le syndrome de fatigue chronique a été faite par des universitaires en conflits d’intérêt avec des sociétés d’assurance.

    Cette étude a prétendu que le syndrome de fatigue chronique était une maladie dont les causes étaient psychosomatiques ainsi qu’un déconditionnement. Cette étude prétendait de manière mensongère que les entretiens psychologiques et la reprise graduée de l’exercice pouvaient guérir la maladie. Or comme pour le covid long, le syndrome de fatigue chronique est une maladie aux origines physiologiques avérées qui ne peut pas être guérie par la reprise graduée de l’exercice ni par les entretiens psychologiques. En effet, l’exercice physique au delà d’un certain seuil dégrade même la condition des malades.

    Cette étude frauduleuse a conduit le NHS (le système de santé public britannique) à ordonner des traitements nuisibles par la reprise de l’exercice ce qui représente un scandale sanitaire énorme. Non seulement cela, mais lorsque le caractère nuisible de ces recommandations est devenu difficile à dissimuler et que le NHS a proposé de nouvelles recommandations corrigées, le lobbye de médecins craignant des poursuites judiciaires a tout fait pour empêcher la publication des nouvelles recommandations corrigées du NHS.

    Le covid long, une maladie particulièrement négligée en France

    Le covid long est une maladie négligée partout dans les pays occidentaux, mais plus particulièrement en France. En effet, même si cela a mis un temps trop long, même des pays comme les USA (1 milliards de dollars) et la Grande-Bretagne (50 millions d’euros) ont décidé d’allouer des fonds non négligeables à la recherche sur cette maladie [18]. Cependant, même la bien peu dissidente chaîne de télévision franco-allemande Arte [18] a déploré que le financement de la recherche du covid long en France n’était que de 2.2 millions d’euros.

    Dans cette même émission d’Arte, des malades se plaignent à juste titre de leur abandon et de la négation de leur condition par de nombreux médecins tandis que le Pr Jérôme Larché, spécialiste du covid long, dénonce lui même le fait que gouvernement ne fasse rien pour protéger ses citoyens.

    Quand Macron ajoute l’insulte à la détresse dont il est responsable

    Alors que pour une des très rares fois depuis bientôt deux ans de crise, en Novembre 2021; Macron évoque brièvement le covid long dans un de ses nombreux discours [19], c’est pour le faire d’une façon sournoise qui minimise sa responsabilité tout en insultant les malades.

    En effet, le chiffre évoqué de « plusieurs dizaines de milliers de malades » n’a strictement rien à voir avec les proportions évoquées par la Grande Bretagne [20] et les USA [4] alors que la gestion française n’a pas du tout été meilleure.

    On notera cependant encore la petite touche caractéristique de Macron, dans laquelle, passant sous silence de nombreux symptomes invalidants, il insiste sur « la dégradation de la santé mentale » des malades (par ailleurs maltraités), ce qui va de pair avec les intérêts financiers qu’il défend. Ceci a évidemment pour effet d’invalider les discours de souffrance des malades, souffrances objectivées par des analyses biologiques issues de la recherche. Quant à la prise en charge spécifique, quand elle a existé, elle a été tardive et isolée à une poignée de centres alors que la plupart des malades n’en ont jamais vu la couleur.

    Conclusion

    Le grand capital lance en France une offensive simultanée de son état, de ses médias et de ses relais universitaires afin de nier des covid longs dont il est lui-même la cause par sa gestion criminelle de la crise sanitaire du covid. Il n’est pas surprenant que cette offensive soit lancée depuis la France, où même en comparaison d’ autres pays occidentaux, la gestion de la crise sanitaire a été d’une cruauté particulière. Ceci fait penser aux analyses du sociologue Emmanuel Todd dans « Les Luttes des classes en France au vingt-et-unième siècle ». Dans cet ouvrage, E.Todd mentionne en effet combien l’oligarchie française déclinante ajoute à la froide défense de ses intérêts un acharnement particulier de nature sadique contre son propre peuple.

    [1] La France de Macron championne du monde de la létalité du #COVID-19 ?

     

    La France de Macron championne du monde de la létalité du #COVID-19 ?

    [2] Didier Raoult, carnets de guerre

    [3] UPGCS La maltraitance médicale, une interview UPGCS du Docteur Stéphane Gayet, infectiologue et de Claude Escarguel, microbiologiste

    https://www.upgcs.org/2021/05/26/la-maltraitance-m%C3%A9dicale-une-interview-upgcs-du-docteur-st%C3%A9phane-gayet-infectiologue-et-de-claude-escarguel-microbiologiste/

    [4] https://edition.cnn.com/2021/11/04/economy/covid-long-haulers-return-to-work/index.html

    [5] https://www.lagazettedescommunes.com/771213/covid-long%E2%80%89-des-agents-a-bout-de-souffle/

    [6] La France avec l’INSERM en la personne de Dominique Costagliola aurait déjà été

    en pointe pour faire du lobbying auprès de l’OMS pour faire interdire l’ivermectine

    https://www.laurent-mucchielli.org/index.php?post/2021/03/17/Traitements-contre-la-Covid-Ivermectine-les-masques-tombent

    [7] https://jamanetwork.com/journals/jamainternalmedicine/fullarticle/2785832

    JAMA international medicine

    November 8, 2021

    « Association of Self-reported COVID-19 Infection and SARS-CoV-2 Serology Test Results With Persistent Physical Symptoms Among French Adults During the COVID-19 Pandemic »

    Joane Matta, PhD1; Emmanuel Wiernik, PhD1; Olivier Robineau, MD, PhD2,3; Fabrice Carrat, MD, PhD3; Mathilde Touvier, PhD4; Gianluca Severi, PhD5,6; Xavier de Lamballerie, MD, PhD7; Hélène Blanché, PhD8; Jean-François Deleuze, PhD8; Clément Gouraud, MD, MSc9; Nicolas Hoertel, MD, PhD10; Brigitte Ranque, MD, PhD11; Marcel Goldberg, MD, PhD1; Marie Zins, MD, PhD1; Cédric Lemogne, MD, PhD12; for the Santé, Pratiques, Relations et Inégalités Sociales en Population Générale Pendant la Crise COVID-19–Sérologie (SAPRIS-SERO) Study Group

    [8] https://www.apresj20.fr/veille-scientifique

    [9] https://twitter.com/PutrinoLab/status/1458070959613792260

    « I’m not going to share *that* recent French @JAMA_current

    #LongCovid paper because it is trash, it will do harm and doesn’t deserve clicks. However in their model, the authors failed to control for the ~40% of patients who don’t seroconvert, invalidating the findings. Do better. »

    [10] https://twitter.com/Jerome_Larche/status/1458940870925983755

    [11] https://twitter.com/Dr2NisreenAlwan/status/1457817716467843079

    « I’d also like to critique the damaging framing here since we’re talking about ‘belief’. Why is a low accuracy lab test in relation to what it’s trying to assess believed more than peoples’ testimonties about their own lived experience?

    And I want to ask a wider question: 4/5″

    [12] Les manifestations du « Covid long » ne seraient pas forcément liées à l’infection par le SARS-CoV-2

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/11/les-manifestations-du-covid-long-ne-sont-pas-forcement-liees-a-l-infection-par-le-sars-cov-2_6101765_3244.html

    [13] « Le Covid long, surtout dans la tête ? Une étude fait polémique »

    https://www.sudouest.fr/sante/le-covid-long-surtout-dans-la-tete-une-etude-fait-polemique-6914467.php

    [14] Donnerstag, 11. November 2021

    Studie untersucht Beschwerden Long-Covid-Symptome auch ohne Infektion?

    https://www.n-tv.de/wissen/Long-Covid-Symptome-auch-ohne-Infektion-article22925009.html

    [15] Covid long : une étude française invite à ne pas conclure trop vite au diagnostic

    Par Elsa Bellanger – Publié le 08/11/2021

    https://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/infectiologie/covid-long-une-etude-francaise-invite-ne-pas-conclure-trop-vite-au-diagnostic

    [16] Long COVID: Nicht alle Patienten mit Langzeitsymptomen waren mit SARS-CoV-2 infiziert

    Mittwoch, 10. November 2021

    https://www.aerzteblatt.de/nachrichten/128947/Long-COVID-Nicht-alle-Patienten-mit-Langzeitsymptomen-waren-mit-SARS-CoV-2-infiziert

    [17] « The leak of NICE’s finalised ME guidelines exposes the ‘psych lobby’ scandal »

    [18] « Covid long : la France à la traîne dans la recherche » Émission du 18/10/2021

    https://www.arte.tv/fr/videos/106150-000-A/covid-long-la-france-a-la-traine-dans-la-recherche/

    [19] https://twitter.com/lilystbarth/status/1458325099963105282

    [20] « Over two million people in England could have long COVID »

    https://www.ukri.org/our-work/tackling-the-impact-of-covid-19/understanding-coronavirus-covid-19-and-epidemics/over-two-million-people-in-england-could-have-long-covid/


    Quelques réactions de la communauté scientifique à l’article du JAMA niant les formes longues du covid-19

    par le docteur Larche

     

    par trois médecins britanniques pour le science media centre

    expert reaction to study looking at the association of self-reported COVID-19 infection and SARS-CoV-2 serology test results with persistent physical symptoms

    sur les causes médicales de certains symptômes du covid long

     

    quelques explications statistiques
    https://methodsmanmd.medium.com/is-long-covid-even-real-704bb74ab619

    Source : https://www.initiative-communiste.fr

     

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  • Photo d’illustrationPhoto d’illustration (Photo François Destoc)

    La cour administrative d’appel de Nantes a donné raison à un octogénaire de Kerlouan (29), en condamnant le ministère des Armées à lui verser une pension d’invalidité suite aux problèmes de santé qu’il avait eus après avoir été exposé à l’amiante dans la Marine nationale.

    Le tribunal administratif de Rennes avait à vrai dire déjà donné raison en février 2020 au Finistérien, en annulant le refus que lui avait opposé l’administration en décembre 2015. Mais, en appel, le ministère des Armées maintenait que ce jugement de première instance était entaché d’une « erreur manifeste d’appréciation » : les « plaques pleurales calcifiées » de l’ancien matelot avaient en effet été diagnostiquées par son pneumologue en 2003, soit « 25 ans après » son départ à la retraite en 1988. Il n’y avait donc « pas de relation directe, certaine et déterminante » entre cette pathologie et son service dans la Marine nationale, en déduisait l’administration. Tout au plus était-elle disposée à l’indemniser pour les quinze mois de service qu’il avait effectués, en début de carrière, à bord des navires militaires Elan et Maillé-Brézé, c’est-à-dire entre 1955 et 1957.

    Des combinaisons et des gants « amiantes »

    « Sur les navires de la Marine nationale construits jusqu’à la fin des années 1970, l’amiante était utilisé de façon courante comme isolant », rappelle d’abord la cour administrative d’appel de Nantes dans son arrêt, en date du 21 septembre 2021 et qui vient d’être rendu public. « Ces matériaux ont tendance à se déliter du fait des contraintes physiques (…), de la chaleur, du vieillissement du calorifugeage ou de travaux d’entretien », explique-t-elle. « En conséquence, les marins servant sur les bâtiments de la Marine nationale (…) sont susceptibles d’avoir été exposés à l’inhalation de poussières d’amiante. »

    En l’occurrence, le ministère des Armées « ne conteste pas » que la plaignant a été « particulièrement exposé » à ce « risque » quand il était à bord de l’Elan et du Maillé-Brézé, entre 1955 et 1957, mais il « se prévaut de la circonstance qu’il a accompli la majeure partie de sa carrière militaire (…) à la direction des ports de Brest ». Or, l’administration « admet » aussi qu’elle est « dans l’impossibilité de détailler les fonctions occupées » par le requérant jusqu’à son départ à la retraite en 1988.

    De son côté, l’ancien matelot avait lui produit ses états de service, selon lesquels il était considéré comme « embarqué ». Il a aussi indiqué à la justice avoir « utilisé des combinaisons et gants amiantés » et « exercé tout au long de sa carrière les fonctions de manœuvrier ». « En attestent les témoignages de collègues qu’il produit et qui précisent l’avoir côtoyé professionnellement sur des remorqueurs », prend soin de souligner la cour administrative d’appel de Nantes dans cet arrêt.

    Le cancer peut apparaître « parfois vingt à trente ans après l’exposition » à l’amiante

    Dans ces conditions, la durée qui s’est écoulée entre le départ à la retraite et l’apparition de la pathologie est sans importance. « Il est admis, sur le plan scientifique, que l’inhalation, sur une durée longue, peut, à plus ou moins long terme, et parfois vingt à trente ans après l’exposition, être la cause de cancers bronchiques mortels », rappelle la cour.

    Le pneumologue qui a examiné l’octogénaire kerlouanais avait d’ailleurs précisé que son patient « ne fumait pas » et « ne présentait aucun état antérieur sur le plan respiratoire » avant l’apparition de ces « multiples » plaques pleurales bilatérales. Elles étaient donc « imputables à une exposition (…) professionnelle prolongée », en avait conclu le médecin.

    « Le plaignant apporte des éléments concordants précis attestant d’une probabilité suffisante, en l’absence d’autres facteurs, que la pathologie qui l’affecte soit en rapport avec son activité professionnelle », en déduisent les juges nantais.

    Outre une pension d’invalidité correspondant à 30 % de sa rémunération - avec les arriérés qui courent depuis 2013 - l’État devra verser 1 500 € supplémentaires à son ancien matelot pour ses frais de justice.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • C’est un raccourci qui est propagé comme un lieu commun, dans un contexte permanent de propagande pro Union Européenne : l’extrême droite serait, de part sa xénophobie et ses conceptions idéologiques nationalistes, un défenseur de la Nation. Pourtant ce raccourci, comme la plupart des idées reçues, doit être mis en question et battu en brèche.

    L’extrême droite, anti patriote, destructrice de la Nation, roule contre la France pour l’Union Européenne du Capital. ( IC.fr - 10/11/21 )                 

    De fait, il suffit de rappeler que ni Le Pen, ni Zemmour ne sont pour la souveraineté nationale, eux qui sont pour rester dans l’Union Européenne et dans l’Euro, institution privant factuellement la France de souveraineté politique et monétaire.

    Et de rappeler que l’extrême droite, de la collaboration munichoise puis vichyste en remontant à celle de Thiers et des bonapartistes contre la Commune, ou en remontant à ses origines de l’ancienne régime et la fuite du roi à Varennes, n’a eu de cesse que de livrer la Nation aux occupations des armées étrangères.  Bref, l’extrême droite dans l’histoire comme dans ses revendications politiques actuelles n’est ni patriote, ni défenseur de la Nation. En réalité, elle ne sert qu’un seul maitre, la classe capitaliste, qu’un seul projet politique, la perpétuation par la violence de l’exploitation capitaliste des travailleurs.

    Dans une analyse circonstanciée, le jeune camarade Ambroise, des JRCF, démontre cela, une réflexion très clair et des arguments à lire et à faire lire largement.

    L’EXTRÊME-DROITE VEUT-ELLE DÉFENDRE LA NATION ?

    D’après les journaux, une partie de la jeunesse française serait attirée par le Rassemblement National[1]. C’est ce qu’on dit aussi d’un certain Eric Zemmour. Même si nous devons regarder ces informations d’un œil circonspect, vu le nombre de jeunes qui s’abstiennent par dégoût de la politique et à cause de la capacité à faire dire ce qu’on veut aux sondages, faisons comme-ci ces informations étaient vraies et voyons si la première chose que l’extrême-droite avance est juste, c’est-à-dire que celle-ci est la grande défenseuse de la France.

    Les mouvements d’extrême-droite nous disent à grand renfort de propagande médiatique qu’ils sont les protecteurs de la France, de sa grandeur, face à un ennemi barbare qui prend tantôt la forme d’un juif tantôt celle d’un musulman, et qu’eux sont toujours là pour défendre la terre meurtrie. Ah bon ? Pourtant dans ces mouvements nombreux sont ceux qui se revendiquent de la monarchie ou du bienfait du système féodal, ceux dont les représentants quittèrent la France révolutionnaire de 1789 pour partir en croisade contre son peuple frondeur avec l’aide des puissances étrangères, même au risque de voir le territoire occupé. Les mêmes qui fusillèrent avec l’aide de la Prusse la Commune de Paris dont la population voulait combattre ce même envahisseur. Un certain nombre de ces groupes trouvent leurs origines organisationnelles et théoriques dans des mouvements fascistes français des années 30, époque où ils étaient financés par l’Allemagne, l’Italie et le grand patronat français. Des groupes qui dans 99% des cas vont collaborer avec le régime de Vichy, c.à.d. le gouvernement défaitiste honteux mis en place par l’envahisseur nazi. Les mêmes groupes qui prennent des positions pro-OTAN et aussi pro-UE dans la majorité des cas (comme le père Le Pen). En termes de défenseur de la Patrie, on a vu mieux !

    Chez les marxistes, la Nation a été pensée par plusieurs auteurs. Nous avons par exemple Joseph Staline qui la définissait comme le résultat matériel d’un processus socio-historique incluant: une langue partagée, un intérêt économique commun et une culture commune. Le philosophe français Georges Politzer dénonçait le racisme qui fragilisait l’unité nationale par des mesures antisociales. Il disait :

    « La sincérité même du sentiment national doit avoir pour conséquence l’union avec le peuple. En se séparant du peuple, en se dressant contre lui, c’est de la nation qu’on se sépare et c’est contre elle qu’on se dresse, et il ne saurait y avoir de redressement national sans la classe ouvrière et contre elle, mais seulement avec elle. Précisément parce que la nation est peuple, une politique vraiment nationale ne saurait avoir pour condition des mesures antisociales. C’est contre la nation elle-même qu’une politique antisociale est dirigée et c’est elle qu’une telle politique affaiblit. La contradiction n’est pas entre la justice sociale et la défense nationale, mais entre la défense nationale et la réaction sociale. »[2]

    Voilà donc pour ce que disait certains grands auteurs ! Nous voyons la différence entre la vision de Politzer et celle de l’extrême-droite qui est prompte à fragiliser le pays en pointant du doigt une partie de nos concitoyens.

    Les mouvements d’extrême-droite parlent d’un grand remplacement fantasmé des musulmans supposément dirigé contre les blancs, mais sont aveugles à l’imposition du modèle nord-américain en France et son corolaire le globish, comme ils ne voient pas la marginalisation du peuple Kanak par la France en Nouvelle-Calédonie grâce à l’immigration. Ils parlent des immigrés mais aussi des assistés « français » comme responsables de la casse du pays mais ne voient pas les grandes fortunes françaises se proclamant européennes et qui veulent à terme un démantèlement du territoire national au profit de l’UE, car le socle national et la République sont devenus des éléments contraignants pour leurs profits.

    Enfin, qu’est-ce qui fait la grandeur de la France ? Est-ce que ce serait la magnificence de la monarchie absolue ? Est-ce les conquêtes napoléoniennes ? Est-ce les « aspects positifs » de la colonisation ? Ce qui fait le charme de l’histoire française pour les peuples étrangers, même chez ceux luttant pour se libérer du joug de l’impérialisme français, ce sont les Lumières, ce gigantesque monument de la bourgeoisie détruisant les vieilles croyances et soumettant toutes les institutions à un examen critique de fond en comble, mettant la raison comme critère fondamental d’un esprit libre. C’est la révolution française qui, même dans ses limites bourgeoises, proclama la devise « liberté-égalité-fraternité », détruisit la monarchie absolue, mit en place des droits démocratiques, abolit une première fois l’esclavage et décida d’aller jusqu’au bout des idées des Lumières. Comme le chantait Ferrat, la France répond toujours au nom de Robespierre ! C’est la Commune de Paris, première révolution prolétarienne et démocratie directe des travailleurs, qui inspira par la suite la Révolution russe et tant de peuples en lutte. Notre grandeur c’est aussi le Conseil National de la Résistance (CNR) et son programme émancipateur d’après-guerre qui créa notre modèle social.

    Est-ce que ce sont des éléments que défends l’extrême-droite ? Absolument pas. Elle pense que la grandeur de la France ce n’est pas une relation rénovée d’un pays non-impérialiste avec le reste du monde, y compris les territoires sous sa coupe, mais plutôt le passé colonisateur, le pillage des ressources, les guerres impérialistes sous des prétextes fallacieux y compris la prochaine guerre mondiale avec la Chine et la Russie. Leur idée de grandeur c’est forcer les enfants d’immigrés à changer de nom, c’est revenir sur les droits démocratiques gagnés de hautes luttes, de barrer la route aux Lumières afin de masquer l’irrationalité des théories qu’ils invoquent, c’est un pays où le patronat à tout pouvoir pour exploiter les travailleurs peu importe leur couleur de peau. Leur défense de la nation, c’est la honte et le déshonneur dans les faits !

    L’auteur de ces lignes, en tant que militant JRCF et du PRCF, souhaite l’arrêt des campagnes de stigmatisation envers nos compatriotes musulmans. Si l’on veut sincèrement défendre le pays, il faut renouer avec le monde du travail et le mettre au centre de la vie nationale. Ce qui impose d’en finir avec la répression des travailleurs, lancer la réindustrialisation de notre pays et de reprendre un syndicalisme de classe et de masse. Et parce qu’un pays qui en exploitant un autre ne saurait être libre, il faut à tout jamais mettre fin à l’impérialisme de nos élites en Afrique et ailleurs.

     

    Ambroise-JRCF

     

    [1] « Comment le Rassemblement national est devenu le premier parti de la génération des 25-34 ans », Le Monde, 05/04/2021.

    [2] Extrait de son texte « Race, Nation, Peuple ».

    Source : https://www.initiative-communiste.fr

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  • Réflexions du PRCF sur le devenir de la Nouvelle Calédonie. ( IC.fr - 11/11/21 )                Un ultime référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, alias Kanaky, est prévu en décembre 2021 au terme d’un processus que l’ONU qualifie officiellement de « décolonisation ». Cette date, choisie de manière antidémocratique sans l’accord des organisations indépendantistes kanakes, est cependant contestée par le FLNKS qui demande à la reporter pour cause d’impossibilité d’exercice normal de la démocratie. Le mot d’ordre de boycott du référendum a d’ailleurs été lancé.

    Le PRCF, dont les fondateurs furent les initiateurs d’une Lettre au CC du PCF émanant de la cellule Eloi Machoro de Lens (du nom d’une figure de la gauche indépendantiste kanak assassinée sur l’ordre de Mitterrand), ne peuvent que regarder avec sympathie la marche de la Nouvelle Calédonie vers la pleine souveraineté, y compris vers l’indépendance complète si le suffrage en décide ainsi, au titre du droit universel des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce processus émancipateur concerne non seulement la Nouvelle Calédonie en général et le peuple kanak en particulier, mais le peuple français dans son ensemble étant donné que, comme le disait Engels : « un peuple qui en opprime d’autres ne saurait être libre ». Sur le plan des principes, ce processus historique de décolonisation concerne aussi les autres DROM – même si les réalités diffèrent pour chacun des DROM, nécessitant une analyse spécifique –, étant entendu que le PRCF n’a aucunement, en tant qu’organisation du pays historiquement dominant, à se substituer aux populations intéressées dans leur demande, ou pas, d’une indépendance politique complète.

    Si le Oui à l’indépendance l’emporte à Nouméa en décembre 2021, il importe que le processus de décolonisation aille à son terme et que l’indépendance ne soit pas qu’un nouveau mot pour masquer une néo-colonisation, qu’elle s’opère sous l’égide du grand capital métropolitain ou sous les auspices des puissances impérialistes voisines de la Nouvelle-Calédonie devenue formellement indépendante. C’est pourquoi il convient de soutenir en Nouvelle-Calédonie les forces de la gauche patriotique qui militent pour une « indépendance kanak et socialiste » donnant au peuple, et spécialement à la classe ouvrière de Nouvelle-Calédonie, la maîtrise plénière du sol et de l’industrie du nickel. Bien entendu, il faudra faire en sorte que soient respectés les personnes et les droits de l’ensemble des habitants du territoire : Kanaks bien entendu, mais aussi Calédoniens d’origines européenne, vietnamienne ou malgache, et que différents clans liés à des intérêts impérialistes « français » ou « océaniens » (Corée du Sud, Australie, Nouvelle Zélande…) ne l’emportent pas sur les intérêts populaires, notamment sur ceux de la classe ouvrière plurinationale qui extrait, traite et transporte le nickel calédonien. Il nous faut aussi dénoncer certains secteurs des forces loyalistes (anti-indépendantistes) issues de la colonisation française, qui pointent du doigt un possible retour aux « événements », soit à la quasi-guerre civile des années 1980.

    Si le Non l’emporte, les mêmes exigences de décolonisation doivent l’emporter pour que l’ensemble du territoire bénéficie en toute occurrence de l’autodétermination, du progrès social et du développement.

    Par ailleurs, dans l’état de délitement où le processus d’euro-dislocation maastrichtienne de la France a plongé notre pays, il faudra d’emblée être en garde contre l’exploitation du référendum calédonien par les forces « girondines » de France qui ne manqueront pas d’instrumenter un vote pour l’indépendance au profit des menées euro-séparatistes qui fissurent d’ores et déjà le territoire national avec la complicité de l’Elysée. Il revient aux communistes, et plus largement aux syndicalistes de classe et aux patriotes républicains sincères, de faire en sorte que le processus de décolonisation de ce qui subsiste de l’empire français ne soit pas exploité par les forces anti-ouvrières, anti-laïques, anti-langue française et anti-républicaines de la métropole pour accélérer l’euro-dislocation galopante du territoire métropolitain (Collectivité unique de Corse, marche à la « Collectivité unique » de Bretagne, « Collectivité européenne d’Alsace », « euro-département de Moselle », « Catalogne Nord », « Euro-région » Nord, « Communauté de communes de Genève », « Charte européenne des langues régionales et minoritaires », « Loi Molac » désétablissant le français en tant que langue commune de l’école, etc.) sur fond de fédéralisation à l’allemande de l’ex-République française indivisible et de balkanisation sournoise de l’Europe, hormis le pays-centre. Ce processus d’euro-balkanisation, contre lequel le PRCF met en garde depuis plus de dix ans, vise en effet à démanteler les Etats  nationaux (France, Italie) ou multinationaux (Tchécoslovaquie, Yougoslavie, partie occidentale de l’URSS, mais aussi Belgique, voire Italie et Espagne…) alors qu’à l’inverse, la RFA (République Fédérale d’Allemage) s’est « réunifiée » sur des bases impérialistes (1990) après l’annexion sous influence de la RDA, et que l’UE se transforme de manière précipitée (« saut fédéral européen ») en un Empire du grand capital piloté depuis Berlin et supervisé par Washington avec la collaboration empressée du grand capital « français » et des euro-gouvernements successifs.

    Pas plus que le danger d’euro-dislocation de la France métropolitaine ne doit servir d’objection social-impérialiste à notre soutien à la décolonisation des outremers, quelle qu’en soit la forme (indépendance ou autonomie dans le cadre de la République française) choisie par les peuples concernés, pas davantage la décolonisation des outremers, y compris la marche aux indépendances et aux souverainetés, ne doit servir de prétexte à précipiter l’euro-délitement de l’Hexagone. Car ce sont en définitive les mêmes forces impérialistes qui inspirent le néocolonialisme dans les outremers et qui détruisent méthodiquement la nation française ; et à l’inverse, c’est une seule force sociale, le prolétariat, qui peut à la fois mener à bon port la décolonisation totale des outremers et la reconstruction en métropole d’une République sociale et souveraine en marche vers le socialisme. 

    En outre, le PRCF, militant en faveur de la paix, dénonce les campagnes calomnieuses et bellicistes à l’encontre de la Chine populaire, accusée de tenter de faire main basse sur la Kanaky dans le fameux rapport de plus de 600 pages de l’IRSEM, au risque de faire de l’archipel un théâtre ne serait-ce que diplomatique de la guerre que l’impérialisme états-unien et ses valets veut mener contre la Chine.

    Les commissions « Corpol » et « Cominter » du PRCF sont chargées de dialoguer sur ces bases avec les forces communistes et/ou patriotiques de gauche dans les outremers.

    Source : https://www.initiative-communiste.fr

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  • Par G. Gastaud, directeur politique d’Initiative Communiste (11 novembre 2021)

    NICARAGUA : VICTOIRE TRES LARGE DU CANDIDAT SANDINISTE

    N’en déplaise aux médias français, presque tous acquis aux campagnes incessantes orchestrées par les Etats-Unis contre les pays de l’ALBA, qu’il s’agisse de Cuba, du Venezuela, de la Bolivie ou du Nicaragua, le candidat du Front Sandiniste de Libération Nationale (FSLN), Daniel Ortega, l’un des dirigeants historiques de la révolution populaire victorieuse de la dictature gorille de Somoza, vient de remporter haut la main la présidentielle nicaraguayenne. Et contrairement à ce qu’annonçaient les mêmes médias, véritables perroquets de l’Oncle Sam, Ortega ne s’est pas contenté d’obtenir plus de trois quarts des bulletins exprimés : il a pu compter sur un taux de participation de plus de 65% des Nicaraguayens qui ont bravé les consignes de boycott de l’opposition de droite et se sont rendus aux urnes. Tout cela malgré une politique de blocus qui ne dit pas son nom, le Nicaragua étant la cible d’innombrables « sanctions » des Etats-Unis, ce grand Etat « démocratique » qui se croit au-dessus des autres nations et de la Charte de l’ONU…

    Même si l’avènement de Joseph Biden – dont un Fabien Roussel se demandait récemment s’il ne pourrait pas adhérér au PCF tant sa politique sociale paraît « progressiste » (sans commentaires) – n’a pas coïncidé avec une atténuation mais, au contraire, avec une nouvelle aggravation du véritable siège inavoué infligé par Trump aux pays de l’Alternative bolivarienne des Amériques, l’offensive impérialiste contre la gauche latino-américaine marque le pas et il faut s’en réjouir.

    Malgré des contradictions qui ne laissent pas d’inquiéter, le Venezuela bolivarien harcelé par les Etats-Unis tient bon. Et il serait encore en meilleure posture si, de manière très préoccupante et contre-productive, le pouvoir de Nicolas Maduro ne harcelait pas le PC du Venezuela et qu’il écoutât davantage ses propositions constructives pour neutraliser la contra vénézuélienne, le grand patronat et aussi ce que les Vénézuéliens de gauche appellent la « boli-bourgeoisie ».

    Contre offensive populaire et progressiste en Amérique Latine

    Au Pérou, c’est le candidat progressiste qui a gagné la présidentielle.

    Au Brésil, les affaires politiques du président fasciste Bolsonaro, qui a conduit son pays à la catastrophe sanitaire en choisissant le laisser-faire total face au virus, vont fort mal, nombre de Brésiliens prenant conscience de l’irresponsabilité sanitaire, sociale et environnementale proprement criminelle du pouvoir de Brasilia.

    En Bolivie, les putschistes sanglants soutenus par Washington se sont effondrés, leur cheffe de file est en prison et la gauche populaire proche de Morales, l’ex-président renversé avec l’aide de Washington, est revenue au pouvoir.

    Au Chili, les communistes sont la force dirigeante de l’insurrection populaire qui a déjà obtenu le renversement de la constitution héritée de Pinochet et ils font partie d’une alliance de gauche qui peut gagner la future présidentielle.

    A Cuba, le Parti communiste soutenu par la masse de la population a réagi avec beaucoup de maturité aux manifestations soi-disant « spontanées » organisées par les médias proches de la mafia contre-révolutionnaire de Miami. Les Cubains patriotes ont occupé pacifiquement les rues en répondant au mot d’ordre du Parti « las calles son de los revolucionarios ! » (les rues appartiennent aux révolutionnaires). Certes, Washington et ses marionettes locales vont tenter de récidiver ce 15 novembre pour tenter de provoquer des incidents, justifier le durcissement du blocus (en pleine pandémie : admirons l’humanisme des Etats-Unis !) et si possible, légitimer en apparence ce dont rêvent depuis soixante ans les Yankees revanchards : une nouvelle tentative, d’avance vouée à l’échec, d’invasion de l’île révolutionnaire pour imposer du dehors une « révolution de couleur », c’est-à-dire la mise en place d’un régime favorable à l’impérialisme yankee. Inutile de dire que le PC cubain et tous ses amis en France et dans le monde sont en alerte maximale par rapport à cette nouvelle tentative d’ingérence de cet Oncle Sam que les peuples latino-américains, qui ont une longue expérience de sa cruauté multiséculaire, appellent « Tonton Crocodile », « Tio Caiman »…

    Contrer l’impérialisme, ennemi principal des peuples

    Décidément, l’impérialisme est l’ennemi principal des peuples et ceux qui opposent les « droits de l’homme » à la lutte pour le socialisme sont de dangereux manipulateurs. C’est pourquoi le PRCF réaffirme sa solidarité totale avec les combattants anti-impérialistes d’Amérique latine, du Nicaragua sandiniste à Cuba socialiste.

    L’impérialisme états-unien décadent, qui sent que son hégémonie mondiale est menacée par la montée des pays émergents, Chine populaire en tête, n’en est que plus agressif. Dès lors, la solidarité avec tous ceux qui résistent en associant la bataille pour le socialisme et la défense de la souveraineté nationale, n’est pas une option : c’est une nécessité vitale pour tous ceux qui gardent au coeur la défense de la paix mondiale, les droits de l’homme travailleur et exploité, le droit de tous les peuples à disposer d’eux-mêmes sans ingérence impérialiste.

    Source : https://www.initiative-communiste.fr

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  • L’allocution présidentielle du 10 novembre n’apporte rien d’autre qu’une confirmation et qu’une aggravation des choix politiques d’un chef de l’Etat surtout préoccupé de mener sa campagne électorale (alors qu’il n’est toujours pas candidat déclaré…) et de prendre de droite les candidats LR (lesquels courent eux-mêmes derrière Zemmour et Le Pen).

    Sur le plan sanitaire, aucune annonce forte pour l’hôpital, dont les personnels sont à bout de force et dont certains agents démissionnent, certains en raison de l’obligation vaccinale, les autres pour cause de salaires médiocres et de conditions de travail éprouvantes. Pendant ce temps, les suppressions de lit continuent, des personnes décèdent à domicile faute de place à l’hôpital rural du coin, de plus en plus rares et éloignés et Macron continue à présenter la « construction » européenne alors que, criminellement, la commission de Bruxelles a multiplié les sommations adressées à la France de diminuer ses dépenses de santé pour rentrer dans les clous du sacro-saint euro.

    Par ailleurs, l’homélie culpabilisante de Macron sur la « valeur-travail » (ce candidat « ni de droite ni de gauche » est-il autre chose qu’un clone formellement plus lisse de Sarkozy ?) est insupportable alors que des millions de gens qui travaillent dur ont des salaires minables, non seulement dans les métiers ouvriers et employés, mais dans les services publics où, par exemple, les enseignants sont à la ramasse depuis des années (là encore, que signifie la « reconnaissance de la valeur-travail » quand le point d’indice des fonctionnaires est bloqué depuis 2010 ?) – ce qui n’empêche pas le sinistre Blanquer de renoncer à utiliser tout le budget dont il dispose pour l’année 2021… L’attaque est brutale et frontale contre les chômeurs, qui viennent juste de prendre dans la figure une contre-réforme diminuant fortement leurs indemnités – réforme ordonnée par l’Union Européenne dans le cadre du Semestre Européen, et auxquels on annonce arrogamment que l’Etat sucrera leurs indemnités s’ils n’acceptent pas n’importe quel « emploi » sous-qualifié, sous-payé et situé n’importe où. Plus facile que d’augmenter les salaires et d’affronter la pingrerie des grands actionnaires, le souci de l’ex-fondé de pouvoir de Rothschild étant surtout, en fliquant toujours davantage les chômeurs, de diminuer la pression salariale sur le patronat qui résulte toujours des périodes de reprise, fussent-elles provisoires et fragiles, quand les patrons risquent d’être forcés de payer plus pour recruter la force de travail nécessaire.

    Et voici aussi que Macron repasse les plats de la contre-réforme des retraites que les salariés français, très majoritaires dans ce pays, refusaient avec force (sauf le syndicaliste jaunâtre qu’est le chouchou des médias Laurent Berger) lors de l’annonce d’un nouveau recul de l’âge de départ : l’ex-Premier ministre LR de Macron, Edouard Philippe, vend la mèche en se prononçant pour la retraite à 67 ans, c’est-à-dire pour la suppression finale du droit effectif à la retraite car les gens finiront pas mourir au travail. Avant 1945, époque à laquelle le ministre communiste Ambroise Croizat institua les retraites par répartition, les ouvriers parlaient ironiquement de la « retraite des morts » ; du reste, les statistiques officielles montrent que l’âge moyen de la longévité en bonne santé BAISSE en France.

    La lutte pour le « plein emploi » telle que la conçoit Macron, c’est encore et toujours le recul des droits sociaux, la stagnation des salaires, de nouvelles baisses de cotisations patronales aggravant le déficit de la Sécurité sociale, la casse des statuts et du code du travail, l’aggravation de la précarité : bref, des cadeaux pour le patronat… et pour les travailleurs, le droit de se tuer en heures sup (souvent impayées !) pour joindre les deux bouts, de courir les pourboires, de cumuler les emplois informels ; en un mot, d’avoir cette « vie de merde » dont se plaignent légitimement des millions de salariés, précaires, mais aussi de plus en plus « statutaires ».

    Pas d’autre issue, donc, pour notre pays, que la construction du tous ensemble pour renverser le rapport des forces et remettre le monde du travail au coeur de la vie nationale. Pour la France, pour les travailleurs… sans et contre Macron. Il y a urgence.

    Par Georges Gastaud, directeur politique d’I.C. (11 novembre 2021)

    Source : https://www.initiative-communiste.fr

     

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