• Psychiatrie. Le personnel de l’hôpital de Bohars toujours mobilisé contre les violences (LT.fr-15/10/19-11h05)

    Psychiatrie. Le personnel de l’hôpital de Bohars toujours mobilisé contre les violences (LT.fr-15/10/19-11h05)Malgré les intempéries, le syndicat CGT du CHRU Brest-Carhaix avait mobilisé ses troupes pour faire prendre conscience à tous que « la violence en psychiatrie n’est pas une fatalité »

    Une trentaine de salariés de l’hôpital psychiatrique de Bohars ont manifesté leur mécontentement, mardi matin, devant l’entrée de leur lieu de travail. Leur objectif : alerter leur direction sur l’augmentation de la violence vis-à-vis du personnel, dont le sentiment d’insécurité est réel.

     

    Ce mardi, à l’appel de La CGT Brest du CHRU Brest-Carhaix, une trentaine de salariés de l’hôpital psychiatrique de Bohars ont bravé les intempéries pour manifester leur mécontentement devant l’entrée de l’hôpital de Bohars. Cette nouvelle mobilisation faisait écho au débrayage organisé le 24 septembre dernier. Objectif de la CGT et des salariés : alerter la direction sur l’augmentation des violences vis-à-vis des salariés de l’hôpital, qui ressentent un sentiment d’insécurité à l’heure actuelle, et obtenir de la direction des mesures afin de lutter contre cette tendance.

    « Il faut des moyens en terme de personnels »

    « La violence en psychiatrie n’est pas une fatalité ! », répète Thomas Bourhis, représentant du syndicat CGT du CHRU Brest-Carhaix. « Depuis le 24 septembre, il y a eu une réunion de négociation avec la direction, qui n’a pas apporté de véritables réponses aux questions posées, si ce n’est le fait que le site ait été sécurisé par la mise en place de caméras de surveillance. C’est insuffisant, ces solutions ne doivent pas être la seule réponse de l’institution. Ce ne sont pas essentiellement les solutions matérielles qui nous intéressent. Il faut des moyens en terme de personnels, de locaux, de places d’hospitalisation. La prévention de la violence passe avant tout par l’amélioration des conditions de travail des agents et des conditions d’hospitalisation des patients. Il faut s’attaquer aux causes réelles de l’augmentation de l’insécurité et de la violence », clame le syndicaliste.

    Appel au débrayage chaque mardi matin

    Lui et ses collègues attendent diverses mesures de la part de leur direction : le versement de la prime de risque, davantage de moyens humains, l’augmentation des places d’hospitalisation et la réfection des locaux inadaptés, ou encore la mise en place de diverses activités avec les patients (médiation par le sport, relaxation, poterie, esthétique, postes du tutorat, etc).

    Initiée par les membres de la CGT, une enquête CHSCT sur les risques professionnels liés à la violence est en cours. Ce mardi soir, une réunion se tiendra pour valider la méthodologie de l’enquête.

    Le syndicat regrette le silence du professeur Walter, chef de pôle, et appelle à de nouveaux débrayages tous les mardis de 8 h 30 à 9 h 30 devant l’entrée de l’hôpital de Bohars.

    source: https://www.letelegramme.fr/

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