• Que deviennent les salariés de Hop ! en attendant le plan de départ volontaire ? (LT.fr-3/03/21-16h10)

    Les candidats au départ volontaire ont jusqu’à août 2022 pour se déclarer, suivra une période de congé de reclassement de treize mois pour les autres salariés.Les candidats au départ volontaire ont jusqu’à août 2022 pour se déclarer, suivra une période de congé de reclassement de treize mois pour les autres salariés.

    Alors que le Plan de sauvegarde de l’emploi de Hop ! vient d’être retoqué, sur le site morlaisien, certains salariés ont déjà enclenché leur reconversion professionnelle.

    Le Plan de sauvegarde de l’emploi de la compagnie aérienne Hop ! a été retoqué par l’administration du travail le 16 février 2021. Si l’ouverture du plan de départ volontaire, initialement prévue fin janvier 2021, est en conséquence retardée, cela ne change en rien le sort de ses salariés qui quitteront l’entreprise au plus tard à la fin de l’année 2022.

    Partir maintenant ou rester jusqu’à la fin ?

    Avec pour chacun des arbitrages très personnels (critère géographique, sécurité de l’emploi, salaire…), se pose aux 276 salariés l’épineuse question : faut-il partir maintenant ou rester jusqu’à la fin ? Quel que soit leur choix, tous bénéficieront d’une prime de départ indexée sur leur ancienneté, cette prime étant d’autant plus élevée que les salariés quittent tôt l’entreprise. Alors certains jouent la carte de la prudence, préférant attendre jusqu’au bout que la conjoncture économique soit meilleure, en maintenant leur salaire. D’autres tournent la page pour se projeter au plus vite sur un nouvel emploi.

    Explorer de nouvelles voies professionnelles

    Ces derniers ont opté pour une période de disponibilité, une solution transitoire « pour permettre de ne pas louper d’opportunités de travail, car elles ne se présentent pas deux fois », explique Sébastien Grandjean, mécanicien. À la maintenance, qui compte environ 200 salariés, ils sont une vingtaine dans cette situation. Une façon pour eux d’anticiper l’après-Hop !, sans menacer leurs conditions de sortie, cette période étant « mise à profit pour tester de nouvelles pistes professionnelles ». Sans prendre de risque : « Si le salarié s’aperçoit qu’il a fait fausse route, il a la possibilité de revenir. Loin d’être un échec, une expérience dans un grand groupe agroalimentaire ou sur un chantier naval ont permis à des personnes d’écarter ce vers quoi elles n’iront pas après ».

    Des profils hautement qualifiés

    Car si quelques-uns peuvent être reclassés en interne, sur les sites Hop ! de Nantes ou Clermont-Ferrand, beaucoup devront faire une croix sur leur métier de cœur. « On aime notre métier, on l’a choisi pour exercer dans l’aérien, mais sur la région il n’y aura rien pour nous », fait savoir le mécanicien. Qui souligne cependant que « les techniciens de maintenance, aux profils hautement qualifiés, sont assez recherchés ». L’Atelier industriel aéronautique de Bretagne (AIA) a d’ailleurs annoncé mi janvier le recrutement de personnels civils en maintenance aéronautique.

    Hors aéronautique, leurs profils intéressent d’autres entreprises, dont certaines venues chez Hop ! présenter leurs métiers : c’est le cas de Naval Group (Brest et Lorient), qui prévoirait des embauches en 2021, l’équipementier visant une partie du marché du futur porte-avions à Saint-Nazaire, et de la coopérative laitière Laïta, à Landerneau. D’autres sociétés, comme Paprec (recyclage), Thalès (défense et électronique), Navtis (sous-traitant de Naval Group) ou encore Siemens (centrale à gaz de Landivisiau) se seraient également manifestées.

    Quelle reconversion sur le pays de Morlaix ?

    Reste que des reconversions vers ces entreprises se traduiront par une fuite de compétences et de pouvoir d’achat du bassin de vie morlaisien, même si localement des pistes se profilent : Veolia eaux, Claas (engins agricoles) ou l’entreprise agroalimentaire spécialiste du surgelé, Primel Gastronomie, ont d’ores et déjà donné leur chance à d’anciens salariés de la compagnie aérienne. La Sermeta (échangeurs thermiques pour chaudières) chercherait aussi à recruter. Quant à la compagnie Chalair aviation, sa récente annonce d’ouverture d’un site de support maintenance à Morlaix (une dizaine de postes), a ouvert des perspectives de reclassement local.

    En attendant, les salariés du site morlaisien ne chôment pas : deux avions sont actuellement en maintenance, dont un CRJ700 qui partira prochainement aux États-Unis rejoindre deux autres CRJ, déjà livrés outre-Atlantique.

    Sophie Guillerm

    source: https://www.letelegramme.fr/

    « Pourquoi Brest Métropole veut cartographier ses nappes souterraines ?(LT.FR- 03/03/21-17 H)Covid-19: quatre patients de PACA transférés en Bretagne (LT.fr-03/03/21-17h25) »
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