• Quimper (29)-Sud Santé alerte sur un été compliqué à l’hôpital (LT.fr-23/06/20-17h11)

    Caroline Guyader, Pascal Jacq, Estelle Tanguy, Catherine Ferrant, Joseph Bonis et Yann Bourriche du bureau Sud Santé du centre hospitalier de Cornouaille. Caroline Guyader, Pascal Jacq, Estelle Tanguy, Catherine Ferrant, Joseph Bonis et Yann Bourriche du bureau Sud Santé du centre hospitalier de Cornouaille. 

    Au centre hospitalier de Cornouaille (Quimper-Concarneau), Sud Santé tire la sonnette d’alarme au début d’un été que le syndicat entrevoit « compliqué » pour les personnels.

    « Nous avons vécu cette période du Covid dans un esprit cohérent d’équipe. Aujourd’hui, nous repartons dans nos travers ». Pour les représentants Sud Santé du centre hospitalier de Cornouaille (Quimper-Concarneau), cet été s’annonce encore plus tendu que les précédents « car les équipes sont épuisées et les problèmes d’organisation et de remplacement refont surface ».

    Joseph Boniz, secrétaire du syndicat Sud, qui travaille aux urgences de nuit à Quimper, illustre la situation avec son propre vécu. « Il y a une dizaine de jours, le vendredi soir il n’y avait plus de lit disponible alors que le samedi et le dimanche sont toujours plus chargés. On recommence comme avant. Il y a un manque cruel de lits et des conditions de prise en charge aberrantes ». Et l’aide soignant estime que la zone d’attente pour 12 patients aménagée aux urgences ne peut pas fonctionner sans personnel soignant dédié.

    « Nous repartons sans pause vers un été très lourd »

    Pour Sud, le manque de moyens humains, dénoncée depuis des années, est toujours d’actualité. « Cet été il y aura peut-être moins de touristes dans la région, ce qui limitera le nombre des patients de ce côté, mais il y aura aussi une activité soutenue suite au report de nombreuses interventions pendant la pandémie », souligne Catherine Ferrant qui travaille en ehpad.

    « Le personnel est épuisé après cette période, continue Pascale Jacq. Il doit aussi faire face à des tensions, plus d’agressivité chez les patients, les familles. Dans les ehpad, la charge de travail est plus élevée avec des résidents qui ont un parfois un syndrome de glissement alors que l’on est revenu à des effectifs normaux. Or la direction ne raisonne qu’en termes mathématiques. Nous avons supporté le stress de la pandémie, et nous repartons sans pause vers un été très lourd. Et nous savons que, comme chaque été, il sera difficile au personnel de prendre plus de 15 jours de congé consécutifs ».

    Les syndicalistes rappellent que la direction avait évoqué une légère augmentation du déficit en début d’année. Ils craignent que la situation, dégradée par la perte d’activité due à la crise, aboutisse à une augmentation des non-remplacements des absences et une dégradation des conditions de travail.

    Ronan LARVOR

    source: https://www.letelegramme.fr/

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