• Quimper (29). Une cinquantaine de salariés en débrayage chez Eurosérum, ce jeudi (OF.fr-1er/04/21-15h20)

    Une cinquantaine de salariés d’Eurosérum (ex-Entremont) ont cessé le travail ce jeudi 1er avril 2021 pour dénoncer les conditions de travail au sein du site situé rue Philippe-Lebon, à Quimper (Finistère).Une cinquantaine de salariés d’Eurosérum (ex-Entremont) ont cessé le travail ce jeudi 1er avril 2021 pour dénoncer les conditions de travail au sein du site situé rue Philippe-Lebon, à Quimper (Finistère).

    Une cinquantaine de salariés d’Eurosérum (ex-Entremont) ont débrayé ce jeudi 1er avril 2021. Ils se sont rassemblés devant l’entrée de l’entreprise, rue Philippe-Lebon, à Quimper (Finistère), dénonçant « des suppressions de postes à venir. »

    Des salariés de l’entreprise Eurosérum (ex-Entremont) située à Quimper (Finistère) ont cessé le travail ce jeudi 1er avril 2021, répondant à l’appel de la CGT. Ils étaient une cinquantaine à dénoncer les conditions de travail. Dans leur viseur : « Les suppressions d’emplois que va générer la réorganisation de plusieurs ateliers », estime David Letemple, délégué CGT du personnel.

    Cette « fusion » dénoncée par les salariés présents lors du débrayage concerne pour l’heure deux « ateliers où les ouvriers travaillent en binôme, à savoir les services microfiltration et déminéralisation. »

    « Un surcroît de travail »

    Avec, pour conséquence, « un surcroît de travail. On va se retrouver seuls à gérer dix installations », estime un salarié du service déminéralisation. Au cœur du mécontentement, également, « la baisse de rémunération de 50 à 70 € à venir », détaille Samy Brahimi, délégué CFDT. Une perte générée, selon les représentants du personnel présents devant l’usine, « par une suppression des variables ».

    « Une rupture du dialogue social »

    Pour les salariés ayant cessé le travail ce jeudi, il s’agit aussi d’un problème de méthode : « ce qui me gêne le plus, c’est le contournement du dialogue social », affirme Oirda Reguig, déléguée syndicale CGT. Ils dénoncent notamment des « changements de trames horaires prises sans concertation avec le CSE ces trois derniers mois. » Et lancent un appel à la direction : « Nous aimerions qu’elle fasse une pause, et que l’on discute. »

    Contactée, la direction affirme « entendre » et « comprendre » le mécontentement des salariés. « Ne les ayant pas informés de ce planning « pilote », nous avons en effet commis une maladresse, que nous avons rapidement rectifiée en proposant un moment d’échanges avec l’ensemble des syndicats, explique-t-elle avant d’ajouter : en aucun cas leur rémunération fixe n’a été modifiée. » Les dirigeants regrettent par ailleurs « qu’aucun élu n’ait répondu favorablement au CSE extraordinaire organisé le 31 mars 2021 » et se disent « ouverts » quant à l’organisation « d’une nouvelle session ».

     

     

    Léa ESMERY

    source: https://www.ouest-france.fr/

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