• Quimper. Au cœur de l’hôpital, les « oubliés du Ségur » crient leur colère (OF.fr-10/11/20-20h30)

    Le personnel du Centre d’action médico-sociale précoce (CAMSP) de l’hôpital de Quimper a débrayé, ce mardi 10 novembre 2020.Le personnel du Centre d’action médico-sociale précoce (CAMSP) de l’hôpital de Quimper a débrayé, ce mardi 10 novembre 2020. 

     

    Les agents du Centre d’action médico-sociale précoce (CAMSP) de l’hôpital de Quimper (Finistère) s’estiment « exclus » du Ségur de la santé et réclament une augmentation de salaire.

     

    Un bâtiment vert, au milieu du vaste site du centre hospitalier de Quimper (Finistère). Au rez-de-chaussée se trouve le Centre d’action médico-sociale précoce (CAMSP). Ici, une vingtaine de personnes exercent : elles sont médecins, psychothérapeutes, psychologues, infirmières, éducatrices… Leurs missions : accompagner et offrir de soins à des enfants (entre 0 et 6 ans) porteurs d’un handicap ou nés prématurément. Chaque année, le Centre d’action médico-sociale précoce de l’hôpital quimpérois prend en charge jusqu’à 300 enfants et accompagne autant de familles.

    Mardi 10 novembre 2020, les employées du CAMSP ont débrayé une heure durant, de 11 h à 12 h.  Nous sommes les oubliés du Ségur de la santé, justifie Caroline Rault, orthophoniste au sein du service. Nous n’avons pas le droit à la revalorisation des salaires de 183 €. 

    « On se sent exclus »

    À Quimper, le Centre d’action médico-sociale précoce est rattaché à l’hôpital, cas unique dans le Finistère. Les effectifs de la structure médico-sociale sont donc agents hospitaliers.  Pendant le premier confinement du printemps, notre service a été fermé et les agents ont été affectés dans d’autres services sous tension de l’hôpital. Certains étaient en unité Covid, d’autres au service pédiatrie ou encore en oncologie, détaille Énora Robert, orthophoniste. On a aidé. Or aujourd’hui, nous sommes le seul service du centre hospitalier à ne pas être intégré au Ségur parce qu’on dépend du secteur médico-social et non pas du secteur sanitaire.   On se sent exclus , ajoute la docteure Isabelle Manesse.

    Des demandes de mutations factices

    Jusqu’à présent, les salariés du secteur médico-social ne sont pas concernés par les augmentations de salaire décidées lors du Ségur de la santé.  Les négociations étaient en cours à Paris, mais le confinement les a interrompues , précise Marie-Agnès Daniel, de la CFDT.  Augmenter les salaires de 183 € au sein du CAMSP coûterait 27 000 € par an, une goutte d’eau dans le budget annuel de l’hôpital. La direction nous dit que ce n’est pas possible tant que les négociations nationales ne sont pas terminées. D’autres centres hospitaliers n’ont pas attendu, eux , poursuit la syndicaliste.

    Contactée, la direction de l’hôpital n’a pas souhaité réagir. Tous les agents du CAMSP, eux, ont rempli des demandes de mutations… Factices pour le moment.  Mais nous sommes prêts à sauter le pas pour nous faire entendre , font-ils savoir.

    Basile CAILLAUD

    source: https://www.ouest-france.fr/

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