• Quimper-Covid-19 : l’inquiétude grandit chez les lycéens (LT.fr-5/11/20-18h05)

    Une dizaine d’élèves du lycée Yves-Thépot souhaitent faire entendre leurs inquiétudes sur le protocole sanitaire dans leur établissement. Une dizaine d’élèves du lycée Yves-Thépot souhaitent faire entendre leurs inquiétudes sur le protocole sanitaire dans leur établissement.

     

    Le manque de distance, en classe, dans les couloirs ou encore au self, des élèves du lycée Yves-Thépot de Quimper s’en inquiètent. Leurs enseignants aussi. Ils attendent de nouvelles mesures pour un protocole sanitaire renforcé.

    « J’ai failli ne pas revenir en cours. Ma mère est malade, elle prend un médicament qui affaiblit son système immunitaire. Elle m’a obligé à y aller ». Cet élève du lycée Yves-Thépot de Quimper témoigne de son inquiétude. Comme les 900 autres élèves de l’établissement, il a fait sa rentrée, lundi, après deux semaines de vacances. La deuxième vague de la covid-19 est arrivée et les établissements scolaires ont renforcé leur protocole sanitaire.

    Insuffisamment pour des élèves et personnels de lycées dont les voix s’élèvent.

    Quelques lycéens de Thépot ont souhaité se rassembler, ce jeudi, devant leur établissement pour protester contre ce protocole sanitaire qui ne leur convient pas. Le feu a été mis à une poubelle, par des jeunes qui n’étudient pas dans ce lycée. Avec l’arrivée de la police et des pompiers, un petit groupe de lycéens s’est rassemblé en contrebas.

    La crainte de contaminer leurs proches

    Ces élèves s’étonnent de ce nouveau protocole. « On est 1 000 dans deux couloirs. Au self, 400 personnes font la queue, affirme Raphaël. On s’attendait à ce que les tables soient espacées et le coin fumeurs fermé ». Dans leurs salles de classe, ils sont environ 35 sans pouvoir être espacés d’un mètre.

    Ce manque de distanciation, ils le ressentent tous. Ils craignent de ramener le virus chez eux, de contaminer leurs proches. Ils réclament d’eux-mêmes le dédoublement des classes avec un fonctionnement d’une semaine en présentiel et une semaine à distance. « Les cours en demi-groupe, c’est ça qui marcherait je pense », avance un élève. Ils ne craignent pas le décrochage, contrairement au premier confinement où tous les cours se faisaient à distance. « En alternance, c’est plus facile de suivre », affirme Thomas.

    C’est ce que réclament aussi désormais les syndicats. Dans certains établissements quimpérois, des réunions doivent avoir lieu d’ici la fin de la semaine pour discuter des mesures qui pourraient être prises. « Ce n’est absolument pas un bras de fer avec les chefs d’établissement. On souhaite voir ce qu’il est possible de faire pour améliorer le protocole sanitaire », explique Yves Pasquet, du syndicat Snes FSU et enseignant à Thépot.

    Dans ce lycée, une mesure vient d’être prise pour le restaurant scolaire : il fonctionnera sur deux services à partir de lundi 9 novembre. Le proviseur n’a en revanche pas souhaité communiquer.

    Rozenn Le Gall, proviseure au lycée Brizeux, elle, n’envisage pas pour le moment de mettre en place le dédoublement des classes dans son établissement. « Dédoubler les classes signifie que les professeurs travaillent à la fois en présentiel et en distanciel. Je ne sais pas si on ne perdra pas des élèves une semaine sur deux. Je ne sais pas quelle sera leur mobilisation », explique-t-elle.

    Le syndicat Sud Éducation 29, avec FSU et FO, appelle les personnels de l’Éducation nationale à faire grève mardi 10 novembre.

     

    Pauline Le Morlec

    source: https://www.letelegramme.fr/

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