• Quimper-« Monsieur le ministre de la santé, dites 32 » (LT.fr-30/06/20-18h34)

    Au-delà des salaires, les hospitaliers sont descendus dans la rue pour réclamer plus de moyens.Au-delà des salaires, les hospitaliers sont descendus dans la rue pour réclamer plus de moyens.

    Sur fond de « Ségur », la manifestation organisée, ce mardi, à Quimper a réuni près de 500 personnes pour la défense du système de santé. Les six milliards annoncés par le ministre de la santé ne suffisent pas.

    Avec un peu plus de 500 manifestants, la nouvelle journée de mobilisation pour l’hôpital public a rencontré un succès mesuré, ce mardi, à Quimper. Une mobilisation qui ne traduit pas l’inquiétude des personnels, selon les syndicats. Ils appelaient, unanimement, à cette journée d’action. « 40 % de grévistes au Chic, le 16 juin, c’était du jamais vu », rappelle Karine Goanec, représentante du personnel CGT, soulignant l’inquiétude des personnels du centre hospitalier de Cornouaille. Pour les manifestants du jour, la mobilisation se mesure à la tension au sein des services de l’hôpital. « On n’a presque pas le temps de se mobiliser et on hésite à descendre dans la rue par peur d’abandonner les collègues et les patients, » explique Marie, une infirmière arborant les couleurs de la CFDT.

    Le compte n’y est pas

    Des personnels et des usagers mobilisés pour réclamer davantage de moyens pour l’hôpital public. Les 6 milliards d’euros annoncés par le ministre de la Santé sont jugés, de manière unanime, insuffisants. « Il faudrait 5,5 milliards pour revaloriser les salaires de l’hôpital public. Alors 6 milliards pour la Santé, le compte n’y est pas », souligne Marie-Agnès Daniel, représentante du personnel CFDT. « Monsieur le ministre, dites 32 », lance un manifestant ! Le montant, en milliards d’euros, estimé par la CGT pour permettre « une revalorisation à 300 € pour tous ».

    « De toute manière, on est loin de la refonte de l’hôpital public », renchérit Estelle Tanguy, une aide soignante, membre du bureau de Sud santé.

    Outre les hospitaliers, le secteur médico-social et des usagers se sont joints au mouvement.Outre les hospitaliers, le secteur médico-social et des usagers se sont joints au mouvement.

    « C’est la pagaille »

    Ils le répètent pourtant depuis des mois, les personnels de l’hôpital sont épuisés. Une situation qui ne semble pas près de s’améliorer. Dans les services, le non-remplacement des congés maladie fait grincer des dents. Les recrutements pour l’été sont également impossibles, faute de candidats : les jeunes diplômés préfèrent le privé pour de meilleures conditions de travail. S’y ajoute une mobilité accrue d’un service à l’autre pour des renforts, « sans toujours prendre en considération la spécificité des actes de soins », dénoncent les manifestants. « Covid et après Covid c’est la même chose. C’est la pagaille », dénonce Joseph Boniz, pour Sud Santé.

    Dans ces conditions, les primes et les annonces du « Ségur » sont vécues comme des moyens de division des personnels. « Le problème c’est que derrière, l’hôpital public n’est pas financé », souligne Karine Goanec. La situation n’a que trop duré pour les manifestants, attachés à l’hôpital public.

    Le cortège réunissant près de 220 manifestants a quitté l'hôpital pour rejoindre la place de la Résistance.Le cortège réunissant près de 220 manifestants a quitté l’hôpital pour rejoindre la place de la Résistance. 

    Jean Le Borgne

    source: https://www.letelegramme.fr/

     

    « Quimperlé-Le personnel et les patients de l’hôpital toujours mobilisés (LT.fr-30/06/20-17h39)Brest-Défense de l’hôpital et du système de santé : un millier de manifestants malgré l’interdiction du sous-préfet (LT.fr-30/06/20-19h14) »
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :