• Quimper. Refus de prélèvements ADN : les faucheurs OGM refusent leur peine (OF.fr-24/05/2018-15h33)

    Quimper. Refus de prélèvements ADN : les faucheurs OGM refusent leur peine (OF.fr-24/05/2018-15h33)

    Deux faucheurs volontaires étaient convoqués au tribunal de Quimper, ce jeudi 24 mai. En octobre 2015, ils avaient été interpellés pour avoir recouvert de tags un mur du port de Lorient. Interpellation lors de laquelle ils n'avaient pas voulu donner leur ADN et leurs empreintes. Ce jeudi, ils ont refusé la sanction proposée par le procureur de la République de Quimper et seront jugés en septembre prochain.

    Deux mois de prison avec sursis, six mois de stage de citoyenneté et 200 € d’amende chacun : c’est la peine, proposée ce jeudi 24 mai par le procureur de la République de Quimper (Finistère) aux deux militants anti-OGM, qui faisaient l’objet d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), procédure aussi appelée plaider-coupable.

    Dans le cadre de cette procédure, le procureur de la République propose à une personne soupçonnée d’un délit d’exécuter une ou plusieurs peines si elle reconnaît les faits. À la personne soupçonnée de choisir si elle accepte ou non cette peine.

    La peine refusée

    Dans le cas des deux faucheurs OGM, la réponse à la proposition du procureur a été négative. Le duo est poursuivi après avoir refusé le prélèvement de leur ADN. Cette demande des forces de l’ordre faisait suite à l’interpellation des deux hommes, en octobre 2015.

    À Lorient (Morbihan), au port de Kergroise, ils avaient recouvert un mur de tags contre le soja OGM. « Nous voulions dénoncer la dangerosité des OGM. Le port de commerce de Lorient est une des entrées principales du soja transgénique en France. Environ 550 000 tonnes, importées du Brésil et d’Argentine, y sont stockées, chaque année. Et ce soja est destiné à nourrir les animaux des élevages bretons », expose l’un des deux Finistériens.

    Jugement en septembre

    « Nous refusons la peine du procureur car, ailleurs en France, des militants ont été relaxés pour avoir refusé de donner leur ADN ou leurs empreintes », réagit l’un des prévenus, ce jeudi après-midi. 

    Suite à cette décision, le procureur de Quimper a donc saisi le tribunal correctionnel. Les deux hommes feront l’objet d’un procès classique, le 20 septembre prochain. « Nous misons toujours sur une relaxe », précise l’un des deux hommes.

    Basile CAILLAUD

    source: https://www.ouest-france.fr

     

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