• Quimper. Sans protection, le couvreur avait chuté de cinq à six mètres de haut (OF.fr-12/11/11-21h53)

    Alors qu’il travaillait en intérim pour une entreprise de Caudan, un ouvrier avait chuté de six mètres de haut. La société et son dirigeant sont poursuivis.Alors qu’il travaillait en intérim pour une entreprise de Caudan, un ouvrier avait chuté de six mètres de haut. La société et son dirigeant sont poursuivis. 

    Alors qu’il travaillait en intérim pour une entreprise bretonne, un ouvrier avait chuté de cinq à six mètres de haut. La société et son dirigeant sont poursuivis.

    Le 20 novembre 2017, les gendarmes de Pont-l’Abbé (Finistère) interviennent sur un chantier de Penmarc’h : un couvreur intérimaire vient de chuter de cinq à six mètres de haut, en faisant passer une tôle de bac acier à un collègue. Employés par une société d’étanchéité, ils refont la couverture d’un bâtiment pour Carrefour. 

    Aucune protection n’est installée sous les ouvriers. Le chef de chantier, qui travaillait dans la société depuis un mois et demi et dont la période d’essai n’a pas été prolongée, a reconnu une erreur d’appréciation, due à son manque d’expérience.

    « Il y avait 1 300 m2 de toiture à poser en six jours et demi, les délais étaient contraints », souligne la présidente du tribunal de Quimper, Amélie Kamenoff.

    Lourdes séquelles

    Pour gagner du temps, le chef de chantier demande aux ouvriers de commencer à travailler avant l’installation de la protection, pourtant présente sur place. L’intérimaire travaillait sans casque ni harnais, « et ce n’était pas la première fois avec cette société », assure-t-il à la barre.

    Grièvement blessé, il a fait l’objet d’une incapacité totale de travail (ITT) de huit semaines et de seize mois d’arrêt de travail. Il a, depuis, une prothèse au bras gauche et a été reconnu travailleur handicapé (à 20 %). « J’ai failli perdre la vie », lâche celui qui est désormais « inapte au métier d’étancheur » et a dû se reconvertir.

    Jugement en délibéréPierre FONTANIER.

    Le chef d’agence a été licencié pour faute grave et poursuivi, mais il est absent à son procès. Le procureur, Dominique Tailhardat, requiert une peine d’amende de 5 000 euros contre lui, et la même peine contre la société. Me Christophe Pech de Lacause, l’avocat de cette dernière, considère que « le défaut d’encadrement et de surveillance ne constitue pas une faute délibérée ». Pour lui, c’est une contravention, pas un délit. 

    Me Iannis Alvarez, l’avocat du chef d’agence, plaide la relaxe car il estime que son client n’a pas été poursuivi en qualité de délégataire.

    Le tribunal met son jugement en délibéré au 8 décembre 2020.

    Pierre FONTANIER.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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