• Quimper. Un observatoire des pratiques policières bientôt créé (OF.fr-13/04/19-15h57)

    Quimper. Un observatoire des pratiques policières bientôt créé (OF.fr-13/04/19-15h57)Dans les prochaines semaines, la Ligue des droits de l’Homme lancera son observatoire des pratiques policières à Quimper. 

    Après Montpellier, Toulouse et Bordeaux… Quimper (Finistère). La section quimpéroise de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) recherche des observateurs des pratiques policières, durant les manifestations.

    Ils existent déjà à Bordeaux, Toulouse ou Montpellier. « Ils », ce sont les « observateurs » de la Ligue des droits de l’Homme (LDH). Leur mission : scruter les pratiques policières pendant les manifestations. Appareil photo ou téléphone portable en main, ils enregistrent tout. Ces prochaines semaines, la LDH va déployer ses « observateurs » à Quimper (Finistère).

    À Quimper ? « Oui, car nous avons eu pas mal de blessés suite à des débordements de quelques forces de police ces derniers mois. Et puis, il y a cette loi anti-casseurs qui est dangereuse : on craint qu’elle ne génère plus d’incidents » , détaille Dominique Brunel, de la ligue des droits de l’Homme.

    Douze observateurs

    Ce samedi 13 avril 2019, un appel à volontaires a été lancé à l’issue d’un défilé en centre-ville pour revendiquer « le droit de manifester » et contre la « loi anti-casseurs » . « On recherche douze observateurs parmi les 19 organisations associatives, syndicales et politiques qui appelaient à manifester ce samedi. Les observateurs fonctionneront par trois équipes de quatre » , détaille Dominique Brunel, de la Ligue des droits de l’Homme.

    Ces douze personnes seront, après sélection, formées par des membres de la LDH au suivi d’une manifestation. « On n’aura pas grand-chose à leur apprendre : juste à filmer lorsqu’il y a des affrontements entre forces de l’ordre et manifestants » , expose Dominique Brunel. Le membre de la LDH explique que « les observateurs seront connus des policiers. Avant les manifestations, ils iront se présenter à eux, leur expliqueront leur rôle et porteront des tenues distinctes des manifestants » .

    « Nous ne voulons pas bouffer du policier »

    Si les observateurs de la LDH assistent à des « débordements des forces de l’ordre, alors ils deviendront témoins » , poursuit Dominique Brunel. Les vidéos filmées ? « Nous les mettrons en ligne. Ça obligera le procureur de la République et l’inspection générale de la police nationale à lancer des poursuites. »

    Mais la Ligue des droits de l’Homme prévient : « Avec cet observatoire, nous ne voulons pas bouffer du policier. Ce n’est pas le message que l’on souhaite envoyer. » Non, toujours selon Dominique Brunel, il est plutôt question « d’apaiser les rapports » entre manifestants et forces de l’ordre. « Dans les villes où l’observatoire est déjà en place, les policiers s’occupent vraiment des casseurs. Les bonnes personnes sont interpellées. Et il y a moins de tensions », croit-il savoir.

    La LDH est convaincue qu’il s’agit là d’une « bonne initiative » . L’association prévoit de rencontrer police, gendarmerie, préfet et procureur de la République ces prochaines semaines pour lui en faire part.

    Basile CAILLAUD

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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