• Quimperlé. Bigard : la CGT sur le rond-point des luttes et dans les rues (OF.fr-17/12/20-14h50)

    Lors de sa prise de parole, Michel Le Goff a évoqué l’installation de pointeuses sur le site Bigard de Quimperlé.Lors de sa prise de parole, Michel Le Goff a évoqué l’installation de pointeuses sur le site Bigard de Quimperlé. 

    Ce jeudi 17 décembre, la CGT-Bigard a invité nombre de militants venus de différentes régions de France,  sur le rond-point des luttes  à Kergostiou, devant le siège du leader de la viande. Pour répondre à l’appel national sur la gestion des temps et activités du travail.

    Une centaine de personnes a répondu à l’appel : des locaux, des salariés de Bigard, mais aussi des syndicalistes venus d’Alsace, de Provence-Alpes-Côte-d’Azur, du Nord-Pas-de-Calais, des Pays de Loire, de Rhône-Alpes. Tous sont venus en soutien aux Quimperlois.

    « Le syndicat CGT Bigard est dans une mobilisation particulière depuis le 16 mars, début du bras de fer contre la direction », annonce Michel Le Goff, délégué du syndicat, lors de sa prise de parole devant l’entrée du site. En ligne de mire du syndicat, l’installation de pointeuses.

     Actuellement, elles sont installées à l’entrée des ateliers et nous, nous exigeons qu’elles le soient à la sortie des vestiaires , explique Michel Le Goff. Pour la CGT-Bigard,  les temps de trajet aller-retour entre les vestiaires et les postes de travail dans les ateliers doivent être considérés comme du temps de travail. Ainsi que le temps que nous passons à la mise des équipements de protection individuelle. 

    Du temps de travail 

    Petits-pains et café le matin, barbecue à midi, les manifestants étaient groupés à Kergostiou. | 

    Il décline les gestes qui se suivent : se laver et sécher les mains, s’équiper, mettre les protections individuelles comme le gant et le tablier en maille, le gant kevlar, les gants en latex, les manchettes.  Autant d’obligations imposées par l’employeur au nom de l’hygiène, de la sécurité sanitaire, de la sécurité alimentaire, de la sécurité au nom de la protection individuelle. 

     Nous maintenons la pression. Nous sommes déterminés à faire plier la direction qui a des obligations légales , assène Michel Le Goff, qui revient sur l’année 1996, marquée dans l’entreprise par un mouvement de grève pour les pauses pipi.

    Gérard Le Bourhis, pilier de la CGT quimperloise, a pris la parole devant l’Union locale du syndicat, rue Mellac. 

    À sa suite pour la CGT, Jean-Luc Bindel, le secrétaire général de la fédération agroalimentaire et forestière, apporte sa  solidarité à la CGT Bigard.  Dans sa prise de parole sur des thèmes nationaux, il redoute que  la pandémie de Covid serve de laboratoire au patronat. 

    Il souligne que les employés de la filière viande sont aussi des  premiers de cordée  et rappelle l’alerte que sa fédération a envoyée au ministère.

    Selon lui, le plan de relance des abattoirs, avec mise en place de caméras, augmentation des cadences, remise en cause du droit syndical et explosion de cas Covid, ne contribue pas au bien-être des salariés. Il chiffre à une centaine, les appels à la grève hier, dans tous les secteurs en France.

    Beatrice GRIESINGER

    source : https://www.ouest-france.fr

    « À Quimperlé, les salariés de Bigard réunis au « rond-point de la lutte » (LT.fr-17/12/20-11h57)Brest. Quatre lycéens identifiés après les dégradations sur le commissariat (OF.fr-17/12/20-17h37) »
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