• Quimperlé. Droits de l’homme : la Ligue répond à Alain Kerhervé (OF.fr-30/09/20-19h39)

    Stéphane Le Labourier, Denis Cordier et Michèle Daloz, membres de la Ligue des droits de l’Homme.Stéphane Le Labourier, Denis Cordier et Michèle Daloz, membres de la Ligue des droits de l’Homme. 

    La Ligue des droits de l’homme répond à Alain Kerhervé. Le conseiller d’opposition de Quimperlé (Finistère) avait fait part de ses réticences au sujet de la présence de la LDH dans une commission extra-municipale.

    Alain Kerhervé s’inquiète de la présence de la Ligue des droits de l’homme au sein de la commission du temps long qui vient de se mettre en place et dont l’objectif principal sera de veiller à la tenue des engagements pris par la municipalité (voir Ouest-France du samedi 26 septembre). La ligue des droits de l’homme fait partie des 60 associations qui ont rédigé ce pacte pour la transition.

    L’élu indique que la présence de la LDH serait un risque plus qu’un atout. Il craint que cela laisse entrevoir une non-application du droit. Or, ajoute-t-il, la qualité d’élu républicain oblige au respect du droit.

    Les craintes de l’élu semblent porter sur le point 26 du pacte, qui vise à assurer un accueil digne aux personnes étrangères quel que soit leur statut.

    « Les immigrés, un souci constant »

    La LDH ne comprend pas ces craintes. La LDH est une association généraliste qui a pour objet de défendre les droits, tous les droits. Elle est républicaine, libre, laïque et indépendante de tout parti politique.

    La LDH ne peut pas être confondue avec un lobby, parce qu’elle ne mène pas une lutte d’influence au nom d’intérêts particuliers. C’est bien une association politique, qui s’est engagée, depuis sa création tous les grands combats républicains.

    Et le responsable, Stéphane Le Labourier de citer : la création de la LDH, au lendemain de la Première guerre mondiale, pour maintenir le dialogue pour préserver la paix ; la lutte contre le fascisme dans les années 30 ; mais aussi, la décolonisation, la défense des libertés dans l’armée, le droit à l’avortement, l’abolition de la peine de mort constituent les principaux engagements des années 70, etc.

    La situation des immigrés devient un souci constant pour la LDH, au même titre que le droit au logement et l’émergence de nouvelles formes de pauvreté.

    L’urgence des préoccupations environnementales a conduit la LDH, lors d’une récente université d’automne à évoquer l’écologie, la justice et les droits fondamentaux.

    Plus récemment, nous avons dénoncé avec d’autres les violences policières ou l’arrêté préfectoral interdisant les distributions alimentaires associatives auprès des exilés présents à Calais.

    Plus localement, la section LDH avec d’autres associations (Emmaüs Rédéné, la Cimade, le CEAS, etc.) est à l’origine de la création du collectif Cent pour un toit, dont un des objectifs principaux est d’accompagner les personnes accueillies vers un accès au droit commun.

    Conclusion : Nous n’agissons pas en coulisses, mais au grand jour, publiquement et au nom des principes de la Déclaration universelle des droits de l’homme.source

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

    « Pontivy. Rencontre avec Denez Prigent à la médiathèque le 3 octobre (OF.fr-30/09/20-11h34)Bretagne : la justice rouvre les salles de sport pour préserver l’activité économique (OF.fr-1/10/20-9h57) »
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    Tags Tags :
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :