• Quimperlé. L'éco-pâturage comme alternative aux produits (OF.fr-17/07/18-11h50)

    Laurent Bonnaïs possède des chèvres légèrement gourmandes. Une branche et tout ce petit monde rapplique.Laurent Bonnaïs possède des chèvres légèrement gourmandes. Une branche et tout ce petit monde rapplique

     

    Depuis dix jours, 29 chèvres, qui appartiennent à l'entreprise Danved & Co, arpentent les 3 000 m² de la prairie de Kersquine à Quimperlé (Finistère).

    Tondeuse et produits chimiques au placard. Place aux animaux et à l'éco-pâturage à Quimperlé (Finistère).

    « Nous n'avons plus aucun produits phytosanitaires à Quimperlé. Et heureusement. Mais cela demande plus de travail aux agents. Il faut trouver des alternatives écologiques », explique Nadine Constantino, adjointe à l'animation commerciale et touristique de la cité.

    Des chèvres profitent de l'ombre de la prairie de Kersquine depuis dix jours et arpentent le terrain escarpé. Parfois, ce mode d'entretien écologique s'impose. « Les chèvres sont adaptées à ce terrain, les machines ne le sont pas », ajoute l'adjointe.

    Développer l'éco-pâturage

    Pour entretenir les 3 000 m² de terrain, la commune a déboursé 1 764 €. « Nous avons recensé les endroits où l'homme et la machine peuvent intervenir et ceux où l'éco-pâturage est nécessaire. Globalement, sur le total à l'année, on gagnera un peu d'argent », assure Jean-Claude Pellant, le monsieur environnement de la Ville.

    Entreprises, intercommunalités et communes font appel au service de l'entreprise Danved & Co créée en 2012 et basée à Scaër.

    « Avant j'étais marin de commerce. J'en avais marre du bleu, je suis passé au vert », s'amuse Laurent Bonnaïs.

    Formé sur le tas

    Si c'est seulement avec une dizaine de chèvres qu'il commence, aujourd'hui l'entreprise compte 250 chèvres, 160 moutons et 20 vaches Highland Cattle. Une évolution qui est en adéquation avec l'engouement pour l'éco-pâturage.

    D'ailleurs, la Ville de Quimperlé souhaite le développer d'ici à 2019. « Nous travaillons depuis 2013 avec eux. On envisage de mettre un budget d'investissement l'année prochaine pour créer des clôtures pérennes », explique Jean-Claude Pellant.

    Leur travail étant quasi achevé, les chèvres devraient quitter la prairie de Kersquine pour repartir vers les bassins d'orages de Quimper. Laurent Bonnaïs explique, non sans humour : « Elles vont partir avant la fin de la semaine parce que là elles vont m'enfoncer les clôtures pour aller manger en face. »

    Justine BRICHARD

    https://www.ouest-france.fr

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