• La collectivité se trouve contrainte de déléguer la production d’eau potable… La collectivité se trouve contrainte de déléguer la production d’eau potable… 

    C’est un crève-cœur pour les élus de Douarnenez communauté : faute de pouvoir recruter des électromécaniciens, ils envisagent de confier à une entreprise la production d’eau potable.

    « La pilule est dure à avaler, je n’ai aucune envie de voter ce truc-là, mais 24 heures sur 24 un habitant du pays de Douarnenez qui tourne son robinet veut voir de l’eau couler, c’est notre responsabilité ». Vice-président en charge de l’eau et l’assainissement à Douarnenez communauté, toujours prompt à défendre les services publics, Hugues Tupin en avait « gros sur la patate », jeudi soir.

    Le conseil communautaire examinait une consultation d’entreprises afin d’assurer les prestations du pôle « maintenance et production » du SPIC (service public industriel et commercial) eau et assainissement.

    « On vit dangereusement »

    Le président Philippe Audurier s’en explique : « Depuis 18 mois, de grandes difficultés ont été rencontrées pour le recrutement d’électromécaniciens afin de renouveler l’équipe historique du pôle production et maintenance du Spic composé de quatre agents ». Aujourd’hui, ils ne sont plus que deux pour assurer le bon fonctionnement constant de l’usine de Kervignac, des unités du Nankou et Kertstrat, des stations d’épuration et autres postes de relèvement. Et encore, c’est parce que l’un d’eux a accepté de décaler de deux mois son départ à la retraite. « À deux, ils sont d’astreinte 24 heures sur 24 une semaine sur deux, on vit dangereusement, en novembre il ne restera qu’un agent », précise Hugues Tupin, qui explique les difficultés à trouver des électromécaniciens. Les professionnels sont rares, la concurrence est forte, les écarts de salaire avec certaines entreprises peuvent atteindre les 600 €.

    « Le vice-président mange son chapeau »

    D’où ce recours envisagé au secteur privé, « le temps de reconstituer une équipe » assure Philippe Audurier, pour une prestation « limitée dans le temps » et estimée à 450 000 € par an. « Allons, on sait bien qu’une externalisation à une entreprise, c’est un aller sans retour », rétorque Jocelyne Poitevin. « C’est un tournant important, je suis attachée aux services publics, à un service de l’eau potable en régie, comme je le pense le vice-président (Hugues Tupin) qui va manger son chapeau », glisse la maire de Douarnenez, pas mécontente de répliquer, ainsi, après les accusations par l’opposition municipale d’« abandon » du service public dans le dossier de la poste de Tréboul. « Devoir transmettre ce secteur crucial au privé est un aveu d’échec », lance-t-elle encore, pointant comme Philippe Le Moigne et d’autres un manque d’anticipation du côté des ressources humaines.

    La délibération présentée jeudi a posé un problème à nombre d’élus : elle autorise non seulement le président à lancer le marché public, mais aussi à signer avec l’entreprise choisie. « Non, un tel sujet doit être débattu en séance plénière, c’est trop important ! », s’exclame l’élue douarneniste Isabelle Clément. Ce sera le cas, concède Philippe Audurier sans difficultés. Une séance sera dédiée à ce sujet. À moins que d’ici là, le « chasseur de têtes » mandaté ne trouve de miraculeuses recrues…

     

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  • À Lorient, une centaine de retraités sous la pluie pour une revalorisation de leur pension

    Malgré des conditions météorologiques épouvantables, une centaine de retraités se sont rassemblés devant le siège de la Sécurité sociale, à Lorient, ce vendredi. Huit organisations syndicales (CGT, CFTC, FO, CFE-CGC, Solidaires, Unsa, FSU, FGRFP) et une association (LSR) avaient appelé à ce rassemblement pour une revalorisation des pensions.

    Le défilé en direction de la sous-préfecture a, lui, été annulé pour permettre aux manifestants de se mettre plus rapidement à l’abri de la pluie.

     

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  • Face à l’IUT, rue Michel de Montaigne, une résidence étudiante de 40 logements est en construction. Le permis de construire a été déposé en avril dernier. Face à l’IUT, rue Michel de Montaigne, une résidence étudiante de 40 logements est en construction. Le permis de construire a été déposé en avril dernier. 

    Près d’un mois après la rentrée universitaire, à Vannes, la situation des étudiants sur le plan du logement semble rentrer dans l’ordre, parfois après des semaines de galère. Et après ?

    Près d’un mois après la rentrée universitaire, tant bien que mal, les étudiants auraient trouvé à se loger à Vannes. Selon la présidence de l’Université de Bretagne Sud (UBS), qui représente 5 000 personnes, soit plus de la moitié des étudiants de la ville : « La situation s’est résorbée sur Vannes ». Certains ont dû passer par des solutions provisoires, comme l’explique Hoël Rival, vice-président étudiant à l’UBS : « Il y a des étudiants qui ont dû loger chez des amis ou de la famille éloignée, certains parcourent de longues distances jusqu’à Lorient ou Quimper pour suivre les cours. Il existe aussi une ou deux situations critiques pour lesquelles nous avons dû faire appel à de la solidarité, en nous appuyant sur notre réseau et le service social de l’université. »

    Le nombre d’étudiants augmente

    Ce cap difficile franchi, faut-il s’attendre à d’autres rentrées compliquées sur le plan du logement étudiant ? Sachant que le nombre de formations augmente et de fait, les effectifs. Ils sont estimés à environ 8 000.

    À la toute fin août, la mairie avait lancé un appel à des propriétaires privés pour louer des chambres. « C’est répondre dans l’urgence à une situation qui est déjà connue depuis longtemps à Vannes », regrette Simon Uzenat, conseiller municipal d’opposition. Depuis ce mois-ci, la collocation solidaire initiée par la ville et Vannes Golfe habitat, permet de loger dix personnes. Pour Guillaume Auffret, conseiller municipal d’opposition, « cette initiative ne répond pas au problème tel qu’il se pose dans l’ordre de grandeur actuel ». Le maire, pendant sa campagne avait annoncé, qu’à terme, « on pourrait loger ainsi une quarantaine de jeunes ». Et l’élu de « Vannes pour tous » d’insister : « Il ne faudrait pas des solutions au cas par cas, mais un plan global ».

    Un projet envisagé à Tohannic

    En février dernier, le conseil municipal a voté la création d’une résidence étudiante privée de 40 logements, rue Michel de Montaigne, à côté de l’actuelle résidence étudiante publique. « Une résidence privée ne garantit pas des loyers accessibles pour les étudiants », s’inquiète Simon Uzenat. Le permis de construire a été déposé le 21 avril dernier. Le chantier est bien avancé. Ces 40 places devraient apporter un peu d’air.

    Face à l’IUT, la résidence de logements destinés aux étudiants prend forme.Face à l’IUT, la résidence de logements destinés aux étudiants prend forme. 

    Le choix de son lieu d’implantation a aussi été critiqué par Franck Poirier, de l’opposition « Ensemble libérons les énergies vannetaises » : « Il faudrait plutôt mettre une résidence près du campus de Tohannic, car c’est là aujourd’hui qu’il y a le plus d’étudiants ».

    Depuis, le maire a confié au Télégramme « travailler avec un opérateur sur la création d’une résidence étudiante dans le secteur de Tohannic ». S’il se concrétise, il faudra encore un peu de temps.

    Fanny Coconnier

    Un temps pendant lequel le marché de la location risque encore de voir des logements s’échapper vers de la location courte durée. Interrogé sur le phénomène Airbnb, lors de la campagne des municipales, le maire avait admis qu’il faut prendre des décisions : « La loi ne va pas assez loin dans les contraintes envers les propriétaires ». Mais sur le terrain, la pression s’accentue. Françoise * fait partie de ces Vannetais qui louent des chambres à des étudiants, chaque année, à « prix correct ». Dans son immeuble, elle voit « de plus en plus d’appartements loués en Airbnb ».

    *Le prénom a été modifié

     

    Fanny Coconnier

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  • Qui est donc vraiment Joe Biden, l’idole de la « gauche » établie ?  (IC.fr-29/09/21)

    Lors de l’avènement de « Joe » Biden, la gauche établie et tous les « communistes » assagis et néanmoins « identitaires », ont célébré les mérites du « nouveau Roosevelt » siégeant désormais à la Maison-Blanche. Outre qu’il y aurait beaucoup à dire sur le défunt F.D. Roosevelt, c’est un peu vite oublier que, sans doute contraint et forcé par le tournant militaire décisif de Stalingrad, celui-ci a finalement eu le mérite historique final, sinon tardif, de combattre Hitler du côte de la Russie soviétique, alors que Biden prépare ouvertement un « conflit de haute intensité » avec Moscou et Pékin en s’alliant pour cela aux pires régimes de la planète…Mais surtout, au risque de décevoir M. Fabien Roussel(velt) qui se demandait il y a peu si « Biden n’avait pas pris sa carte au PCF » (et c’est au moins autant dire sur l’évolution dudit PCF que sur celle de Biden…), il faut lire l’article ci-dessous du géopolitiste italien Manlio Dinucci.

    Il y rappelle notamment que c’est BIDEN, alors responsable de la commission des affaires extérieures du Sénat nord-américain, qui avait rédigé le véritable permis de tuer, pire – de mettre la planète à feu et à sang – qui fut alors accordé « démocratiquement » à G.W. Bush Junior. Un permis de tuer, version étrangère du fascisant « Patriot Act », qui déboucha notamment sur les millions de morts infligés par la Grande Démocratie américaine au peuple irakien. Ce qui est certain en tout cas, c’est que Biden n’adhèrera jamais au PRCF qui, d’ailleurs, ne voudrait pas de lui pour tous les dollars, abondamment teintés de sang humain, de la planète.

    Georges Gastaud, directeur politique d’I.C.


    La loi qui donne au président USA licence de tuer

    Publié par Gilles Munier sur 16 Septembre 2021, 07:34am

    Catégories : #Bidenne

    Par Manlio Dinucci (revue de  : Mondialisation.ca – 14/9/21)*

    Le 18 septembre 2001, une semaine après le 11 Septembre, le Congrès des États-Unis approuve avec un vote bi-partisan unanime la Loi Publique 107-40 qui stipule : “Le Président est autorisé à utiliser toute la force nécessaire et appropriée contre les nations, organisations ou personnes dont il considère qu’ils ont planifié, autorisé, commis ou aidé les attaques terroristes survenues le 11 septembre 2001, ou a donné refuge à ces organisations ou personnes, dans le but de prévenir tout futur acte de terrorisme international contre les États-Unis de la part de ces nations organisations ou personnes”. La loi, qui conférait au président républicain George W. Bush les pleins pouvoirs de guerre, avait été rédigée par le sénateur démocrate Joe Biden, président de la Commission pour les relations extérieures.(Voir le pdf en anglais)

    Le président Bush se trouvait ainsi autorisé par le Congrès, au nom de la “guerre à la terreur”, à utiliser la force militaire non seulement contre des organisations ou personnes mais des nations entières, dont la culpabilité était décrétée par le président même, qui émettait la sentence sans procès ni possibilité d’appel et en ordonnait l’immédiate exécution au moyen de la guerre. Les seuls qui depuis longtemps demandent l’effacement de cette loi sont deux sénateurs, le démocrate Kaine et le républicain Young, mais leur tentative n’a jusqu’à présent pas abouti. La loi du 18 septembre 2001, toujours en vigueur, a été utilisée, après le président républicain Bush, par le démocrate Obama, par le républicain Trump et par le démocrate Biden (ex- vice-président de l’Administration Obama). On calcule qu’elle a déjà été utilisée pour “légitimer”, pendant les vingt dernières années, des opérations effectuées par les forces armées étasuniennes, sur ordre présidentiel, dans 19 pays du monde, parmi lesquels Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, Yemen, Tunisie, Kenya, Mali, Nigeria, Somalie, Cameroun et Niger

    Trois semaines après l’adoption de la loi, le président Bush ordonnait d’attaquer et envahir l’Afghanistan, officiellement pour donner la chasse à Ben Laden protégé par les talibans ; trois mois après, il ordonnait l’ouverture du camp de détention de Guantanamo, où étaient secrètement déportés et torturés de présumés terroristes de différents parties du monde ; un an et demi plus tard -sollicité par une résolution bi-partisan de 77 sénateurs, menée par Joe Biden- le président Bush ordonnait d’attaquer et envahir l’Irak sous l’accusation (qui s’est ensuite révélée fausse) qu’il possédait des armes de destruction de masse. L’ordre était d’avoir un poing de fer pour écraser la résistance : confirmation en était donnée par les images des tortures dans la prison d’Abu Ghraib, mises à jour en 2004.

    Toujours sur la base de la loi de 2001 qui l’autorisait à “utiliser toute la force nécessaire et appropriée””, le président Obama, dix ans après, autorisait la CIA à mener des actions secrètes en Libye pour préparer la guerre OTAN qui allait démolir l’État libyen. Selon le même procédure “légale” -documentait le New York Times (29 mai 2012)- pendant l’Administration Obama fut instituée la “kill list”, mise à jour hebdomadairement, comprenant des personnes du entier condamnées secrètement à mort sous l’accusation de terrorisme, lesquelles, après l’approbation du Président, étaient éliminées généralement avec des drones-killer. La même procédure était suivie en janvier 2020 par le président Trump, qui ordonnait l’élimination du général iranien Soleimani, tué par un drone USA à l’aéroport de Baghdad. Des attaques analogues de drones USA ont été “légalement” autorisées en Afghanistan, Irak, Libye, Pakistan, Somalie, Syrie et Yemen.

    La plus récente d’un drone-killer est celle qui, sur la base de l’autorisation du président Biden, a frappé le 29 août à Kaboul une voiture suspectée de transporter une bombe de l’Isis. Une enquête du New York Times (10 septembre) a pu vérifier que la voiture (suivie longtemps par le pilote du drone, à des milliers de km de distance) ne transportait pas des explosifs mais des réservoirs d’eau. Contre cette voiture, dans un quartier densément habité, a été lancé un missile “Feu de l’enfer”, qui a tué dix civils, dont sept enfants.

    * Source : Mondialisation.ca

    Version original : il manifesto

    Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr

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  • Le PRCF aux côtés des retraités en lutte !   (IC.fr-29/09/21)

    Pour la Commission Luttes du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF)

    José Minard, ouvrier de la construction retraité, Jo Hernandez, technicien en retraite 

    Le 1er octobre prochain, les retraités conscients de France défileront dans nombre de villes à l’appel de neuf organisations, parmi lesquelles la CGT, FO, la CFTC, la CGC, la FSU, Solidaires et la FGR (à noter l’absence réjouissante de la CFDT, collaboratrice permanente de la casse des retraites et de la Sécu de Nicole Notat à Berger en passant par les deux Chérèque).

    Le PRCF soutient cette mobilisation même s’il est clair qu’elle ne suffira pas à enrayer la dynamique de casse des pensions, de report répété de l’âge de départ en retraite à la demande de l’UE et de recul incessant du pouvoir d’achat des salariés et des retraités.

    Il n’est cependant que trop vrai que l’augmentation des pensions de 0,4% au 1er janvier est loin de l’augmentation du coût de la vie, les prix ayant augmenté – officiellement… – de 1,6 % dans la même période, notamment les prix du gaz, de l’électricité, de l’essence et des denrées alimentaires. Tout augmente sauf les salaires et les pensions!

    En outre, un rapport gouvernemental préconise d’augmenter encore la CSG, qui frappe durement les pensionnés, en l’alignant sur celle des actifs (alors que le gouvernement a détruit l’indexation des pensions sur les salaires), de réduire l’abattement de 10% pour le calcul de l’impôt sur le revenu des retraités et de continuer à geler, ou à sous-revaloriser, les pensions de retraite.

    Plus largement, comment les retraités tant soit peu conscients de l’évolution de la société, pourraient-ils jouir sereinement de leur retraite alors que, à tout moment, les gouvernements maastrichtiens traitent le droit durement gagné à la retraite comme un « boulet » pour la société, qu’ils opposent sans cesse démagogiquement les jeunes et les anciens, qu’ils ne cessent de retarder l’âge de départ en retraite et que Macron, aidé, voire conseillé par Berger, souhaite ouvertement remplacer la retraite par répartition mise en place par le ministre communiste Croizat en 1946 par un « système à points » relevant plus de l’assurantiel que de la solidarité intergénérationnelle?

    Comment les retraités pourraient-ils vieillir sereinement alors qu’ils voient souvent leurs petits-enfants au chômage ou en précarité, qu’ils constatent que leurs enfants travaillant dans le privé vivent la hantise des délocalisations et qu’ils vivent eux-mêmes chaque jour la casse des services publics, hôpital, Education nationale, poste, EDF, SNCF qui étaient jusqu’alors le point d’appui de tous les Français, notamment de ceux qui vivent en quartier populaire ou en zone rurale?

    Sans parler des EHPAD dont les prix sont souvent prohibitifs et dont les personnels sont souvent sous-formés et payés avec un élastic!

    Comment les retraités pourraient-ils en outre sereinement « passer la main » aux jeunes générations quand ils constatent que, sur tous les plans, la nation française est en voie de délitement, qu’il s’agisse des communes diluées dans d’immenses « métropoles », du produire en France bradé au nom du moins-disant salarial, de la langue française sacrifiée au tout-anglais de l’Empire américain? Comment regarder l’avenir des enfants et de l’humanité avec confiance quand chacun vérifie chaque jour que l’euro-mondialisation capitaliste détruit la planète, qu’elle favorise les pandémies et que l’OTAN crée les conditions de ce que le nouveau chef d’état-major nommé par Macron appelle carrément un « conflit de grande intensité » (avec la Russie et la Chine, QUI NE SONT PAS NOS ENNEMIES!) ?

    C’est pourquoi les militants franchement communistes iront à ces manifs de retraités, d’une part en les appelant à construire avec les actifs, une offensive « tous ensemble en même temps » contre Macron-MEDEF, d’autre part en mettant en accusation l’UE et l’euro, ces armes de destruction massive contre les acquis populaires, enfin en stigmatisant le capitalisme, ce système à bout de souffle qui, comme le disait Marx, « ne crée la richesse qu’en épuisant ses deux sources, la Terre et le travailleur ».

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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    Macron coince artistes et lieux de culture entre le marteau et l’enclume  (IC.fr-29/09/21)

     

    L’effet de la crise sanitaire était déjà catastrophique pour les intermittents du spectacle : le niveau de salaires a baissé de plus d’un tiers et, selon un rapport officiel, seuls la moitié des artistes et les deux-tiers des techniciens sont assurés de garder leur statut. La situation est pire évidemment pour les autres artistes, notamment les plasticiens ainsi que pour les jeunes qui voulaient intégrer ces métiers.

    La fin du confinement crée donc un besoin vital d’événements générateurs de cachets. Mais l’obligation du « passe » qui n’a de sanitaire que le nom entend faire participer artistes et techniciens à logique de flicage généralisé. Comme le dit un appel d’artistes :

    Entrer dans une salle de spectacle ou aller voir un spectacle dans la rue est d’abord un élan personnel qui doit s’affranchir de toute contrainte. L’espace de la représentation n’est pas un supermarché. Cela doit rester un espace sans code barre, un espace du sensible, du possible, un espace dédié à l’imaginaire, un espace où il est possible de se rendre pour des raisons intimes, profondes, invisibles.

    Exiger le « passe sanitaire » transforme en contrôleurs des milliers de salariés de la culture qui avaient plutôt choisi l’animation et le partage. Elle crée un obstacle à l’entrée des Médiathèques, équipements au contraire conçus pour s’adresser au plus grand nombre. Cette situation est d’autant plus inacceptable que cédant aux injonctions du MEDEF davantage qu’aux jugements des tribunaux administratifs, le gouvernement Castex a décidé de mettre fin au passe sanitaire pour accéder aux grands centres commerciaux. Une fois de plus, la Macronie démontre son absence de considération absolue pour la Culture, traitée depuis des décennies – et non depuis le début de la pandémie – comme un domaine « non essentiel », susceptible d’être livré aux appétits des forces du Capital avec pour seul objectif les profits, et non l’émancipation individuelle et sociale !

    LE P.R.C.F fait part de sa solidarité aux travailleurs des médiathèques de Grenoble, en grève sur ce sujet ! Elle oblige à clôturer les lieux de spectacle de rue : un comble !

    C’est donc un dilemme cornélien pour les petits lieux culturels.

    Priver de liberté au nom de l’égalité ?

    Fermer les lieux de culture c’est priver tout le monde de ses droits culturels (artistes et public) pour ne pas  porter atteinte au libre accès de tous à la culture.

    Restaurer des libertés sous condition d’inégalités ?

    Ouvrir, c’est restaurer la liberté pour certains artistes de se produire et pour un certain public de se cultiver, mais sous condition de ségrégation, de surveillance généralisée des uns par les autres et de surveillance accrue par l’Etat.

    Mais au fond, ne serait-ce pas l’Etat macroniste, ultime avatar de l’Etat bourgeoise réactionnaire (en attendant le fascisme ?), qui nous somme de choisir entre le rien et un privilège cher payé et qui divise ainsi les citoyens ?

    Pour sortir de ce piège, le PRCF en appelle au simple mais strict respect des gestes barrière.

    Ceci nécessite deux choses :

    • L’engagement ferme des organisateurs qui doivent en faire la preuve, le recours aux sbires de Darmanin et aux vigiles devant rester une dernière extrémité.
    • Des mesures publiques de compensation lorsque les jauges doivent être réduites.

    Mettre ceci en œuvre serait restaurer l’égalité et la liberté culturelle plutôt qu’accepter de se retrouver entre le marteau et l’enclume.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Photo d’illustration. Photo d’illustration. 

    Ils pensaient apporter une aide financière anonyme au site néonazi Démocratie Participative, dont Boris Le Lay est soupçonné être l’administrateur. Les autorités ne les ont pas seulement identifiés, elles considèrent désormais ces donateurs comme des complices. 

    Le néonazi breton Boris Le Lay est encore hors de portée de la Justice française. Mais celle-ci multiplie les coups pour entraver son activité nocive. Il est certes réfugié au Japon, mais cet exil est désormais contraint, et limité dans le temps. Les autorités françaises s’attaquent aussi à ses ressources, et plus précisément à ceux qui participent au financement de ses publications numériques.

    Comment Boris Le Lay, qui a un temps travaillé, à Tokyo, à la boulangerie d’un établissement du chef étoilé Joël Robuchon, aujourd’hui décédé, finance-t-il ses sites web, dont il doit régulièrement modifier les adresses pour déjouer les blocages judiciaires ? Attirant plusieurs dizaines de milliers d’abonnés, ses blogs ont pu générer quelques profits. Pas suffisants, semble-t-il.

    Financer sa « guerre contre juifs et afro-musulmans »

    Le site dont il est soupçonné être l’administrateur, Démocratie Participative (DP), explique aux visiteurs avoir « besoin » d’eux pour mener « sa guerre contre les juifs et leurs alliés afro-musulmans », et les incite à effectuer des dons au moyen de cryptomonnaies, censées préserver l’anonymat (mais surtout utilisées pour se passer de banque et éviter/limiter les risques de gel de fonds).

    En octobre 2018, au cours d’une patrouille numérique sur le réseau chiffré TOR, les gendarmes du Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N) parviennent à identifier 26 donateurs de ce site sulfureux. L’un d’eux, titulaire d’une licence de maths et d’un master en économie, professeur de maths remplaçant à Strasbourg, est placé en garde à vue en juillet 2019.

    « Le site m’amusait »

    Alors âgé de 33 ans, il tente de minimiser son don en bitcoin d’une valeur de 118 dollars. « Je l’ai fait pour soutenir la vision parodique (…) Le site m’amusait (…) J’ai décidé de leur faire un don, comme l’achat d’un billet pour un spectacle, pour la performance stylistique, drolastique (sic) des articles », et pour « tester ce moyen de paiement (…) Je ne pensais pas financer quelque chose d’illégal (…) ». La perquisition à son domicile révélera un partage d’idées beaucoup plus explicite.

    En octobre 2020, le tribunal correctionnel de Strasbourg a estimé que le don constituait une « complicité de provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion » et l’a condamné à trois mois de prison avec sursis et 11 501 € de dommages et intérêts et frais de procédure. La cour d’appel de Colmar a confirmé cette interprétation et la peine associée (le sursis est en outre assorti d’une mise à l’épreuve, avec obligations de réparation et de stage de citoyenneté), le 13 juillet dernier.

     

    Hervé Chambonnière

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Comprendre la réforme de l’assurance-chômage en 4 points et 5 minutes (frustrationmagazine.fr-30/09/21)

    Cette semaine, un séisme social va s’abattre sur la France : la modification du mode de calcul de l’allocation chômage va mettre des centaines de milliers de personnes en grande difficulté financière. Il s’agit d’un décret d’application de la réforme de l’assurance chômage, loi votée en 2018. Pôle Emploi est parfaitement au fait de la violence de ce changement : en Île-de-France, l’organisme a passé commande de nouveaux dispositifs de sécurité pour gérer la colère des demandeurs d’emploi après cette nouvelle régression de leurs droits.

    1 – De quoi s’agit-il ? 

    41% des allocataires de l’assurance-chômage vont perdre en moyenne 13% de leurs revenus dans l’année à venir. Pourquoi ? Parce que le salaire journalier de référence, c’est-à-dire la base de calcul utilisée par Pôle emploi pour calculer le niveau de votre allocation, change.

    Jusqu’à présent, l’allocation était calculée sur la base de la moyenne des salaires perçus les 12 derniers mois, divisée par le nombre de jours travaillés.

    Le gouvernement souhaite que l’allocation soit calculée sur les 24 derniers mois, et le revenu sera divisé par le nombre de jours total, y compris les jours non travaillés. Le fait d’avoir eu des périodes de chômage, un creux entre deux CDD par exemple, sera très pénalisant.

    La réforme prévoit qu’il faille désormais avoir travaillé 6 mois pour pouvoir recharger ses droits au chômage, et non plus 4 mois comme actuellement.La contrepartie, c’est un temps d’indemnisation légèrement allongé, qui ne bénéficierait qu’à ceux qui restent au chômage jusqu’à la fin de leurs droits.

    C’est pour cela que cette réforme touche d’abord les salariés les plus précaires et les jeunes, selon une étude des députés socialistes

    Encore plus fort, la clémence du gouvernement a été orientée vers les plus aisés. Les personnes dont le salaire moyen était supérieur à 4500€ brut devaient voir leur allocation chômage baisser après 6 mois. Le dernier décret d’application de la loi, pris le 30 mars, leur a octroyé deux mois supplémentaires avant que la dégressivité ne s’applique.

    Il existe d’autres mesures dans cette loi, censées être “sociales” et “de gauche”. Pour l’indemnisation des démissions, les critères pour en bénéficier sont tellement restrictifs que seule une toute petite minorité des démissionnaires en profite réellement, et c’est Ouest France qui nous le dit.

    Autre exemple, un bonus-malus sur les cotisations patronales des entreprises, en fonction de leur taux d’utilisation des contrats courts, est mis en place. Mais cette mesure ne s’appliquera qu’en septembre 2022 et exclura les secteurs les plus utilisateurs de contrats précaires, comme l’hôtellerie-restauration. Il ne faudrait pas contrarier les patrons avant les élections.

    2 – Quelle est la logique ?

    « L’objectif de la réforme de l’assurance chômage, c’est de lutter contre la précarité de l’emploi en réduisant le recours excessif aux contrats courts. Ils ont explosé de 250% en 15 ans en France », expliquait Elizabeth Borne, ministre du travail, sur France Info le 16 juin. Sauf que c’est le gouvernement qui encourage les entreprises à utiliser ces contrats. Dans sa loi travail de 2017, il a introduit les contrats dit de « mission », qui sont des contrats qui s’arrêtent quand le salarié n’est plus utile à l’entreprise.

    Venir pleurer sur l’explosion de la précarité quand on bosse pour le président qui a participé comme ministre et chef d’Etat à la loi El Khomri, à l’ubérisation et à la “loi travail”, c’est sacrément gonflé. Mais plus aucune malhonnêteté de nous étonne de la part de ces gens.

    Cette réforme est d’abord faite pour faire faire des économies à l’assurance-chômage : plus de 2 milliards par an, selon les estimations de l’Unédic. Et ce sont les précaires, qui de toute façon ne votent pas Macron, qui vont payer, en basculant dans la grande pauvreté.

    3 – Comment en est-on arrivé là ?

    Il faut bien avoir en tête que l’assurance-chômage est depuis le début de son quinquennat la principale cible d’Emmanuel Macron. Mais toutes les évolutions clefs de cette attaque sociale sans précédent se sont passées dans l’indifférence générale.

    L’assurance-chômage telle que nous la connaissons a été créée en 1958. Gérée par un organisme paritaire (y siègent syndicats de salariés et représentants du patronat) nommé Unédic, elle indemnise les chômeurs et elle est financée par les cotisations patronales et salariales. Jusqu’à l’automne 2017. Lors de la loi de financement de la Sécurité sociale pour l’année 2018, les cotisations salariales pour l’assurance-chômage ont été supprimées, remplacées par la fameuse CSG, un impôt que tout le monde paye, y compris celles et ceux qui n’ont plus besoin d’assurance-chômage : les retraités.

    En 2018, la réforme de l’assurance chômage, dont les mesures qui s’appliquent en juillet prochain résultent, est votée l’été, dans la quasi indifférence. Elle s’appelait, sans rire, « Loi pour la Liberté de choisir son Avenir Professionnel ». Sa première mesure entrée en vigueur est la suivante : un chômeur peut maintenant se voir privé de son indemnité s’il refuse deux offres raisonnables d’emploi. Qu’est-ce qu’une offre raisonnable au juste ? Auparavant défini par des critères rationnels comme la distance, les compétences ou le niveau de salaire, une offre sera « raisonnable » quand elle sera définie comme telle par le conseiller Pôle emploi. « Allons Martine, soyez raisonnable, prenez ce temps partiel payé au SMIC à 50 bornes de chez vous. » Cette définition ne comporte plus le niveau de salaire : pas question que vous refusiez en raison de votre salaire antérieur.

    La réforme de l'assurance-chômage ne résout pas le problème de la pénurie d'emploiEn bleu, le nombre de chômeurs. La ligne jaune représente le nombre d’emplois vacants. Schéma réalisé par le compte Twitter Plans de Licenciements d’après les données du ministère du travail

    4 – Quel est le but réel de cette réforme ?

    Ces réformes ont toutes pour but de faire en sorte que ce système ne soit plus assurantiel, plus contrôlé par les syndicats, et qu’il soit de moins en moins protecteur. 

    Il l’était déjà nettement moins qu’à ses débuts. Rappelons qu’en France, les chômeurs touchent 1050 € d’indemnité mensuelle en moyenne et la moitié d’entre eux touchent moins de 970€ par mois. En outre, 40% des chômeurs ne sont pas indemnisés par Pôle emploi : ils ont épuisé leurs droits ou ont été radiés. La situation actuelle n’est donc pas la panacée, contrairement à ce qu’on entend à longueur d’antenne sur notre généreuse protection sociale. Il ne fait pas bon vivre au chômage en France, c’est d’ailleurs pour ça que 12 000 personnes meurent chaque année du fait du chômage.

    Mais notre gouvernement veut aller plus loin : le droit aux allocations chômage reste toujours un caillou dans la botte de tout capitaliste qui se respecte. Car la classe dominante a besoin du chômage, le patronat en jouit chaque jour.

    Comme en recadrant un salarié en lui disant : « J’en ai 100 comme toi qui attendent de l’autre côté de la porte ! » Ou en faisant des chantage au plan social à longueur d’année, comme dans ces usines ou des « accords de performance collectives » ont été conclus après une intimidation du type « baissez vos salaires ou on ferme ». C’est ce qui est arrivé aux salariés de Derichebourg récemment, mais aussi à ceux de Smart en Moselle en 2015,et leur usine a quand même fermé. Tout ça serait impossible s’il n’y avait pas de chômage en France.

    Mais cette situation bien confortable ne leur suffit pas : comme il y a une assurance-chômage et qu’on ne se retrouve pas immédiatement à la rue quand on perd son emploi, le patronat reste insatisfait. Notre peur n’est pas assez grande.

    Avec ce dernier décret d’application, des centaines de milliers de personnes sur le fil vont basculer dans la grande pauvreté. Ils auront beau, sous pression, accepter le pire job possible, tous n’en trouveront pas, car il y a une pénurie d’emploi en France. Ces gens iront grossir le rang de nos parents, proches, amis, connaissances, qui vivent au RSA, en proie aux contrôles administratifs et à une vie de galère. Ces gens nous feront nous souvenir que quitter ce job où l’on est maltraité est un trop gros risque, ils nous feront nous dire que ce boulot qui nous brise le dos n’est pas si mal, cette masse de gens dont la vie de misère et d’humiliations ravit la bourgeoisie car elle sèmera la terreur parmi les travailleurs qui osent encore lutter, désobéir, négocier, faire la grève.

    Avec cette réforme, la classe dominante veut nous briser les genoux. Il devient vital de lui mettre une balayette si nous ne voulons pas passer notre vie à ses pieds.


    Nicolas Framont

    source: https://www.frustrationmagazine.fr/

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  • Christophe Milin se démène pour attirer l’attention des élus locaux et de la Région sur sa demande de remise en circuit de l’arrêt de car de Trébaol.Christophe Milin se démène pour attirer l’attention des élus locaux et de la Région sur sa demande de remise en circuit de l’arrêt de car de Trébaol. 

    Fabriqué à partir de bâches habillant des balles de foins, le souriant mannequin posé près de la D38, au bord d’une aire de parking de Trébaol, entre Milizac et Saint-Renan, ne passe pas inaperçu. Ni le message (et c’est le but) peint sur son poitrail : « Un arrêt de car pour nos enfants », clament ses auteurs, Christophe et Marie-Anne Milin. Ils habitent à 50 mètres de ce bout de voirie desservi, naguère, par le réseau de transport scolaire.

    Petit bief de la D38, l’aire de Trébaol a accueilli, de 1976 jusqu’à 2017 ou 2018, un arrêt de car. Une famille riveraine aimerait sa réactivation, pour leur fille et les futurs collégiens du hameau.Petit bief de la D38, l’aire de Trébaol a accueilli, de 1976 jusqu’à 2017 ou 2018, un arrêt de car. Une famille riveraine aimerait sa réactivation, pour leur fille et les futurs collégiens du hameau. 
     

    « L’arrêt existait depuis 1976. Comme il n’y avait plus d’enfant à l’utiliser, la Région l’a supprimé ». Mais leur fille aimerait renouer avec ce service à proximité de son domicile. Inscrite en cinquième à Saint-Stanislas (Saint-Renan), la collégienne doit rejoindre une aubette située à 1,3 km pour monter à bord du car.

    « Pure folie en hiver »

    « Comme sa mère (souvent en déplacement) et moi-même (agriculteur) sommes occupés par nos métiers, nous faisons appel à l’ADMR pour la conduire jusqu’à l’arrêt. Nous allons aussi demander un devis à un taxi ». Pas question, en tout cas, de la laisser marcher le long d’une départementale dangereuse. « On nous a proposé l’arrêt de bus de Kernoble, à 800 mètres de chez nous. Il faudrait traverser la départementale en plein virage ! De la pure folie en hiver, quand il fait nuit. Nous refusons cette solution ».

    La Région, qui doit faire respecter un règlement strict pour que son réseau de transport (Breizh Go) roule avec la meilleure fluidité à l’échelle de la Bretagne, n’a pas accédé à la demande de réhabilitation de l’arrêt de Trébaol. Il obligerait le car à accomplir un détour d’1 km sur le trajet en vigueur. Pas pour une seule enfant. Mais il y aura bientôt d’autres usagers potentiels : « Notre deuxième sera au collège dans deux ans et un foyer voisin de deux enfants sera, à terme, intéressé », signale Christophe Milin.

    « Abandon du monde rural »

    Selon lui, le problème va au-delà de son cas personnel. Dans ce refus, l’agriculteur détecte « l’abandon du monde rural. Les politiques viennent nous féliciter quand on organise la fête de l’agriculture. Mais quand nous avons une demande à faire, il n’y a plus personne ». Les Milin ont commencé à fédérer, via un courriel (*) d’autres familles qui demandent la réactivation d’arrêts de car supprimés. « S’il faut aller à Quimper (siège de Breizh Go) pour nous faire entendre, nous y irons ».

    (*) Collectifsecuritransportsco.bzh@gmail.com

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Yann Le Gall

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