• Le nouveau rassemblement contre la loi Sécurité globale a réunit une soixantaine de personnes sur le parvis des halles samedi.Le nouveau rassemblement contre la loi Sécurité globale a réunit une soixantaine de personnes sur le parvis des halles samedi. 

    Le nouveau rassemblement contre la loi Sécurité globale a réunit une soixantaine de personnes sur le parvis des halles samedi à Concarneau  (Finistère).

    ll y avait moins de monde sur le parvis des halles samedi après-midi, pour ce nouveau rassemblement organisé par la coordination locale Quimperlé-Concarneau #StopLoiSécuritéGlobale.

    Seule, une soixantaine de personnes était présente pour dire « non, une nouvelle fois, aux lois liberticides ». Le collectif, qui compte une vingtaine d’associations, syndicats et partis politiques, avait cette fois-ci centré son discours sur le projet de loi relatif au respect des principes de la République en débat au parlement.

    « Cette loi veut obliger les associations sollicitant une subvention publique à signer un contrat d’engagement républicain, explique Michèle Daloz, de la Ligue des droits de l’Homme (LDH). On ne comprend pas pourquoi. La République c’est l’État mais aussi les associations toutes ensemble. Elles ont déjà le devoir de respecter la loi. C’est inscrit dans la Chartre des engagements réciproques signée en 2014. Il n’y a rien de nouveau sauf à donner plus de pouvoir aux administrations et aux collectivités locales, qui pourraient retirer des subventions à des projets portés par des associations. »

     

    source:https://www.ouest-france.fr/

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  • Pour protester contre le texte de loi jugé liberticide, les opposants ont déclamé le célèbre poème de Paul Éluard, place Jean Jaurès à Concarneau.Pour protester contre le texte de loi jugé liberticide, les opposants ont déclamé le célèbre poème de Paul Éluard, place Jean Jaurès à Concarneau.

    Les opposants au texte de loi Sécurité globale se sont rassemblés, ce samedi, à Concarneau. En portant haut et fort leurs revendications, ils espèrent le retrait de cette loi qu’ils jugent trop sécuritaire.

    Pour la quatrième fois, la coordination locale Quimperlé Concarneau #StopLoiSecuriteGlobale s’est réunie, ce samedi, à Concarneau pour exprimer son opposition farouche au projet de loi Sécurité globale. Après avoir eu recours au théâtre de rue, il y a deux semaines, les manifestants se sont emparés du célèbre poème « Liberté » de Paul Éluard. Les vers ont été déclamés par une vingtaine d’opposants au projet de loi, sur la cinquantaine présente place Jean-Jaurès. 

    Michèle Daloz de la Ligue des droits de l’Homme a rappelé que, « malgré la suppression de l’article 20 bis, qui prévoyait de faciliter la retransmission en direct des images filmées par les caméras installées dans les halls d’immeubles, le texte adopté par le Sénat cette semaine est aussi sécuritaire que celui adopté par l’Assemblée nationale ».

    Pour exprimer sa colère face au projet de loi, Christian, animateur du comité local du Mouvement de la Paix, a revêtu cette pancarte.Pour exprimer sa colère face au projet de loi, Christian, animateur du comité local du Mouvement de la Paix, a revêtu cette pancarte. 

    Claire Toulemonde, présidente de la MJC de Trégunc, était également sur place pour exprimer ses inquiétudes sur le devenir du monde associatif. « Le contrat d’engagement républicain, que toute association qui voudra prétendre à des subventions devra signer, met en péril le tissu associatif, déjà fragile. Les responsables d’association devront se porter garants des agissements de l’ensemble de leurs membres. Une injonction contradictoire avec notre mission qui encourage l’émancipation de chacun », se désole-t-elle. La coordination #StopLoiSecuriteGlobale invite ses sympathisants à se rassembler le mardi 16 mars devant la préfecture de Quimper.

    Claire Toulemonde (à gauche), présidente de la MJC de Trégunc, a pris la parole pour exprimer ses inquiétudes quant aux répercussions du contrat d’engagement républicain sur l’avenir du monde associatClaire Toulemonde (à gauche), présidente de la MJC de Trégunc, a pris la parole pour exprimer ses inquiétudes quant aux répercussions du contrat d’engagement républicain sur l’avenir du monde associatif. 

    Gwenn Hamp

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • La petite place devant le commerce n’a pas été assez grande pour accueillir toutes les personnes qui ont dû aussi prendre place devant l’église pour manifester leur soutien au commerce.Ce samedi 6 mars 2021, environ 500 personnes se sont réunies devant l’épicerie Kesten à Penquesten, dans la commune d’Inzinzac-Lochrist (Morbihan).

    Ce samedi 6 mars 2021, environ 500 personnes se sont réunies devant l’épicerie Kesten à Penquesten, dans la commune d’Inzinzac-Lochrist (Morbihan).

    Ce samedi 6 mars 2021, environ 500 personnes se sont réunies devant l’épicerie Kesten à Penquesten, à Inzinzac-Lochrist (Morbihan). À l’initiative d’un groupe d’habitants du bourg, une opération de soutien a été organisée pour soutenir le commerce en difficulté et ne pouvant bénéficier des aides d’État.

    Des soutiens venus d’autres communes

    Venues de toute la commune, mais aussi de Languidic, Lanvaudan et même Quistinic, les personnes ont marqué leur soutien aussi à la ruralité. « C’est dommage. Nous ne devrions pas être là aujourd’hui pour demander la considération de l’État en faveur des petits commerces. Nous avons l’impression que la ruralité est oubliée des mesures gouvernementales à l’image des petits commerces de proximité qui ne correspondent à aucune case et se retrouvent en péril », déplore Lysiane, une habitante du bourg. « Ces commerces font la vie des bourgs et dans les villages ils sont bien plus qu’un simple acteur économique. Ils sont un vecteur de lien social », analyse Michel, habitant de la commune.

    Une pétition lancée

    En moins d’une demi-heure, 300 personnes avaient signé la pétition et qui sera adressée au ministre de tutelle via le député de la circonscription, Jean-Michel Jacques, qui suit le dossier.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Au cours de la manifestation, la place Paul-Bert de Lorient a été symboliquement rebaptisée « Place des femmes » à l’aide de pancartes éphémères. Le collectif d’associations milite pour que plus de noAu cours de la manifestation, la place Paul-Bert de Lorient a été symboliquement rebaptisée « Place des femmes » à l’aide de pancartes éphémères. Le collectif d’associations milite pour que plus de noms de femmes soient donnés aux rues lorientaises. 

    Plusieurs associations se sont rassemblées, ce samedi, vers 15 h, place Aristide-Briand, à Lorient, avant de défiler dans les rues du centre-ville pour dénoncer les inégalités salariales et rebaptiser symboliquement certaines rues du nom de femmes engagées.

    « Nous sommes fortes, nous sommes fières, féministes, radicales et en colère », pouvait-on entendre ce samedi après-midi dans les rues du centre-ville de Lorient, sous un soleil radieux. Un des nombreux slogans scandés par le cortège d’associations mobilisé un peu en amont de la Journée internationale de la femme prévue lundi 8 mars.

     

    « Le lundi, c’est le jour officiel, il y aura une mobilisation importante mais tout le monde ne peut pas venir car les gens bossent alors on a pris l’habitude de s’organiser comme ça », explique Alexandre Scheuer, du collectif Lanester en commun, La France Insoumise. Pour ce militant, le 8 mars est une date importante : « Il y a un vrai enjeu d’égalité homme-femme à rééquilibrer, c’est encore loin d’être gagné car à diplôme égal, les femmes sont moins bien payées ».

    Combattre les inégalités salariales

    L’inégalité salariale, une question qui revient dans toutes les bouches des manifestants ce samedi. Pour Alain, militant de la Ligue des droits de l’homme : « On sait que 30 % des femmes sont à temps partiel, et pourquoi ? Parce que dans un couple, c’est le plus gros salaire qui prend le moins de temps partiel et les hommes sont mieux payés. Même si ça évolue et que certains hommes prennent le temps partiel, il y a encore du chemin ».

    Une position défendue par les nombreuses associations participant à ce rassemblement : les Gilets jaunes de Lorient, Génération. S, l’UD-CGT, LFI ou encore le collectif Nous toutes auquel appartient Christelle Rissel.

    « C’est un premier rassemblement autour des différences en attendant la grande manifestation parisienne de lundi, on va renommer symboliquement des rues de Lorient pour rappeler qu’il faut donner plus de noms de femmes aux rues », souligne-t-elle.

    Plus de noms de femmes pour les rues

    Parti de la place Aristide-Briand, le cortège de 120 personnes a ensuite fait escale place Paul-Bert, que les militants ont rebaptisée « place des femmes » pour l’occasion à l’aide de pancartes de rues éphémères collées aux quatre coins. D’autres pancartes de rues ont été collées à différents endroits : Gisèle Halimi, Louise Michel ou encore Benoîte Groult.

    « La place de la femme dans la société doit être encore défendue, que ce soit en termes de promotion, d’études, d’orientation et même de précarité menstruelle, rappelle Christelle Rissel. On parle des étudiantes et c’est bien, des choses sont faites mais il y a aussi des salariées qui sont dans des situations très compliquées ».

    Le cortège s’est ensuite dirigé vers la mairie où les manifestants sont restés un moment avant de se disperser aux alentours de 17 h 30.

    Charles-Henri Raffin

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  • Environ 150 personnes ont défilé dans les rues de Lorient, samedi 6 mars 2021, en faveur des droits des femmes.Environ 150 personnes ont défilé dans les rues de Lorient, samedi 6 mars 2021, en faveur des droits des femmes

    Plusieurs organisations politiques et syndicales – Génération. S, la Confédération générale du Travail (CGT), la France Insoumise, le collectif #Nous toutes, les Gilets jaunes, la Ligue des droits de l’Homme, le Parti communiste français – ont appelé à manifester ce samedi 6 mars 2021, à Lorient (Morbihan), pour les droits des femmes.

    Depuis 15 h, environ 150 personnes participent à la manifestation.

    Depuis 15 h, ce samedi 6 mars 2021, à Lorient, environ 150 personnes participent à la manifestation.

    Le rôle de la femme dans la société, et plus précisément au sein de l’espace public, est au cœur du débat (dans les transports en commun, dans les rues la nuit).

    Les manifestants ont rebaptisé quelques rues lorientaises avec des noms de femmes, à l’image de la place Paul-Bert renommée le temps d’une journée la « Place des Femmes »

    Moment marquant de l’après-midi, les manifestants ont rebaptisé quelques rues lorientaises avec des noms de femmes, à l’image de la place Paul-Bert renommée le temps d’une journée la « Place des Femmes ».

    Les manifestants ont rebaptisé quelques rues lorientaises avec des noms de femmes, à l’image de la place Paul-Bert renommée le temps d’une journée la « Place des Femmes ».

     

    Un autre rassemblement est prévu à Lorient, lundi 8 mars 2021, Journée internationale des femmes.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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    – L’émission quotidienne Le Cours de l’ a succédé sur France-Culture  (https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/saison-24-08-2020-27-06-2021) à la si bien nommée* “Fabrique” de l’histoire et M. Xavier Mauduit a du même coup remplacé Emmanuel Laurentin, appelé par ses patrons à exercer ses talents de formateur idéologique sur une autre chaîne du “service public” audiovisuel. Pour autant, comme on s’en doute, l’, l’antisoviétisme rétrospectif, l’européisme béat et l’anti-jacobinisme passionnel sévissent de plus belle sur France-Culture sur fond d’idéalisme historique jamais interrogé, de “déconstruction” masochiste  du “récit national”, et avec une bonne conscience d’autant plus compacte que, jamais au grand jamais, nul historien suspect de marxisme ou refusant si peu que ce soit les légendes noires de l’URSS “totalitaire”, du PCF “stalinien” ou du “despotique” Robespierre (un “tigre altéré de sang”, comme chacun sait) ne sera jamais invité à la grande émission historique, “critique” et “scientifique” matinale de la “chaîne culturelle” hexagonale… 

    Ainsi y parlera-t-on sans fin, comme aujourd’hui dans Le Cours de l’histoire, du passionnant devenir de “La fille de Napoléon”, une certaine dame Chapuis, fruit joufflu supposé des amours ancillaires du Grand Homme, de la perception de la couleur bleu clair sous la Régence ou encore de la culture du chou rouge en Basse-Silésie dans la seconde moitié du XVIIIème siècle. Sans bien sûr omettre d’évoquer – Mme Anaïs Quien veille au grain dans cette même émission – le moindre articulet traitant de l’histoire “dé-coloniale” ou de la “construction du genre” telle qu’elle déferle en continu et à gros bouillon depuis le sacro-saint monde universitaire anglo-saxon.

    Mais jamais, n’ayez crainte amis bourgeois et ex-camarades carriéristes de la “gauche” anticommuniste bobo,M. Xavier Mauduit n’invitera Mme Annie Lacroix-Riz, historienne connue bien au-delà de nos frontières pour ses travaux novateurs et hautement professionnels portant sur la collaboration du patronat “français” avec les nazis, sur l’engagement total du Vatican aux côtés de Hitler, Franco et Mussolini, ou sur les tenants et aboutissants de classes réels de la Seconde Guerre Mondiale : “inviter sur “F-C” une historienne qui, sur la base de travaux archivistiques méticuleux et pionniers, refuse de hurler avec les loups contre l’URSS, qui ne ricane pas en prononçant – avec tout le respect dû aux martyrs de Châteaubriant, du Mont Valérien ou de la Citadelle d’Arras, – l’expression de “Parti des Fusillés”mais vous n’y pensez pas mon cher ! 

    Car les disciples de François Furet, l’homme qui, en 1989 déclarait forclose la Révolution française, voire Saint Stéphane Courtois en personne, le Grand Inquisiteur qu’encense toute l’eurodroite  parce que ce Chef de meute de l’euro-chasse aux sorcières explique chaque jour, en additionnant des parapluies à des machines à coudre, que Staline était deux fois pire que Hitler (que chacun en tire a posteriori les conclusions pratiques qui s’imposent…) téléphoneraient aussitôt au PDG de Radio-France nommé par la Macronie ! Quel désordre bien inutile jeté dans les cohortes médiatico-universitaires qui sont chargées par nos modernes Big Brother de vacciner à tout-va les jeunes générations contre les horreurs des Révolutions passées, présentes, et surtout, à venir… tout en trouvant tant d’excuses brillantes aux contre-révolutionnaires d’hier, d’aujourd’hui et de demain, fussent-ils un tout petit peu Chouans, massacreurs de Communards, voire un brin génocidaires et exterminateurs sur les bords!

    C’est donc en dehors du consensus médiatico-universitaire acritique, antiscientifique et de plus en plus grossièrement antidémocratique que continuera d’avancer sans bruit, mais avec efficacité, et sans rien attendre de France- “Culture”, une historiographie non alignée continuant d’assumer avec objectivité et méthode, sans céder à l’angélisme ni verser dans la diabolisation irrationnelle, ce “métier d’historien” célébré par Marc Bloch dont on pourra certainement dire un jour ce que Jaurès disait du courage, et qui consiste, tout bonnement, à “chercher la vérité et à la dire“.

    Floréal


    *Serions-nous seul à percevoir l’ironie involontairement autocritique de cet intitulé ? 


     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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  • Le PRCF 94 était présent le 4 mars 2021 à Sanofi pour soutenir les salariés qui manifestaient contre le plan de licenciement de près de 400 personnes en R&D. En 2021, Sanofi va verser 4 milliards d’euros à ses actionnaires, comme en 2020. De plus, le groupe a reçu plus d’un milliard d’euros d’aides publiques en 10 ans ! Malgré tout, ils continuent à licencier à tour de bras et à détruire la production industrielle française pour ne garder que les programmes de les plus rentables. Nous avons interrogé Pascal Collemine, délégué central CGT Sanofi R&D France, pour qu’il nous informe de l’actualité de la lutte engagée. Le PRCF apporte tout son soutien aux salariés de Sanofi et se battra à leur côté contre Macron, le MEDEF et l’UE, pour le maintien des industriels en France, et pour la nationalisation immédiate du groupe, sans contreparties et sous contrôle démocratique des salariés !

     

    Entretien du PRCF94  avec Pascal COLLEMINE, Délégué central CGT de SANOFI

    PRCF94 : Tout d’abord, quel est le contexte de la mobilisation d’aujourd’hui ? Pouvez-vous nous expliquer ce qu’il se passe à Sanofi et quel est l’objectif de cette mobilisation ?

    P. Collemine : Nous sommes mobilisés contre le plan de destruction d’emplois chez Sanofi qui va impacter plus de 400 chercheurs en France avec notamment la fermeture du centre de recherche de Strasbourg qui travaillait essentiellement sur l’immuno-oncologie, c’est-à-dire la recherche sur le traitement des cancers. La mobilisation d’aujourd’hui fait suite à celle du 4 février où nous avions fait le procès de Sanofi avec François Ruffin devant le siège de Sanofi, rue de la Boétie [à Paris]. Depuis le 19 janvier, tous les sites Sanofi sont mobilisés dans des mouvements de grève. On souhaite évidemment que ces différentes mobilisations convergent et qu’elles soient de plus en plus fortes. Sanofi ne peut pas licencier dans la période actuelle, surtout en pleine pandémie. D’autant, qu’ils n’ont pas trouvé de , pour des raisons évidentes qui sont notamment liées aux restructurations successives qui ont diminué les chances de succès en recherche. Sanofi vient d’annoncer 12 milliards d’euros de bénéfices net en 2020 (+340%) et 4 milliards d’euros sont déjà réservés aux actionnaires. Ça ne peut plus durer !

    Le gouvernement a donné de l’argent à Sanofi notamment pour la recherche pour le vaccin. Comment expliquez-vous que, malgré ces aides, l’entreprise souhaite licencier des travailleurs ?

    P. Collemine :C’est bien le problème. Ces aides publiques sans contreparties sont un véritable fléau pour l’emploi en France, pour la recherche et développement ainsi que pour toutes les activités du groupe car Sanofi fait à la fois de la recherche en amont comme ici à Vitry-sur-Seine, ou à Strasbourg, Chilly-Mazarin et Montpellier mais produit également des médicaments, production essentielle pour la santé publique. En fait, toutes ces aides publiques ne devraient évidemment pas être versées à une entreprise qui génère chaque année entre 4 et 10 milliards d’euros de bénéfices. Ces crédits d’impôts devraient plutôt être orientés vers l’INSERM, le CNRS, et les instituts publics qui, eux, courent après les subventions. En fait, la stratégie de Sanofi consiste à utiliser les services publics, ou en tout cas l’INSERM et le CNRS, pour trouver des médicaments et après les revendre et se faire le maximum de profit. Comme on dit, on socialise les pertes et on privatise les profits !

    Pouvez-vous nous donner les chiffres de la mobilisation, notamment le nombre de grévistes ? Quelles sont vos revendications et les actions à venir ?

    P. Collemine : Là, nous sommes autour de 200 salariés dans la mobilisation d’aujourd’hui. Nous étions environ 200 salariés le 4 février lorsque Philippe Martinez est venu sur le site pour rencontrer les chercheurs. La prochaine initiative aura lieu le 11 mars devant le Ministère de l’économie à Bercy. Nous revendiquons l’arrêt du plan de restructuration et nous voulons des embauches permettant de trouver de nouveaux médicaments.

    Au PRCF, nous revendiquons la nationalisation des grandes industries stratégique du pays. Que pensez-vous de ce mot d’ordre ?

    La CGT, comme d’autres partis progressistes, revendique un pôle public de la santé dont le médicament ferait partie. Après, une nationalisation comme nous l’avons connue sur Rhône-Poulenc dans les années 1980, je ne pense pas, mais ça doit en effet passer par une non-marchandisation de la santé parce qu’on voit très bien aujourd’hui que le profit des actionnaires passe avant les objectifs de santé publique. L’objectif final est bien sûr l’appropriation sociale des moyens de production mais en tout cas nous devons sortir de cette marchandisation à outrance, c’est évident. Et la CGT porte cette revendication, tout comme le PCF, la France Insoumise et comme bien d’autres partis progressistes.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Haïti c’est la première République noire ayant conquis son indépendance après deux siècles d’esclavagisme. Elle subit depuis plus d’un siècle l’occupation, les violences ou les ingérences de l’ américain.

    Le 28 février dernier, des manifestations gigantesques ont eu lieu pour le départ du dictateur .

    Ci-dessous un texte publié par Initiative Communiste ce jour , texte reprenant une analyse diffusée et partagée par des militants haitiens.

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    1 – CONTEXTE.

    Haïti traverse une crise mondiale, une crise structurelle depuis longtemps. Cette crise touche tous les secteurs de la vie nationale depuis de nombreuses années. Mais c’est devenu catastrophique, insupportable depuis l’arrivée du régime PHTK au pouvoir avec Joseph Martelly dans la première phase et Jovenel Moise dans une seconde. Il faut rappeler rapidement que Martelly a été classé en 4e ou 5e position lorsque l’OEA (Organisations des États américains) a exigé que le CEP mette cet homme en deuxième position pour qu’il puisse participer au second tour avec Myrlande Manigat une figure importante de l’élite intellectuelle haïtienne. Martelly n’était donc pas le choix du peuple haïtien. Il a été parachuté par la communauté internationale lors d’élections de manigances de l’OEA.

    Martelly, après avoir prêté serment, a déclaré que le pays était ouvert aux affaires. C’était une façon, à notre avis, de dire : le pays est à vendre. Il était devenu président notamment pour liquider les ressources naturelles du pays. En effet, il a déjà créé la zone franche industrielle de Caracole dans le Nord-Est ainsi que la zone franche agricole au nom de Jovenel Moise à titre de marketing politique. Le slogan de la campagne de Jovenel était : NEG BANNANN LAN (PLANTAIN MAN). A l’Ile à Vache au sud, des familles paysannes sont chassées de leurs terres pour créer une zone touristique gratuite. Il est prévu de reprendre l’Ile de la Gonâve pour créer une zone financière libre (Tax Paradise). Il y a un autre projet de zone franche industrielle à Turtle Island dans le nord-ouest. La dernière action de Jovenel est la création d’une zone franche agro-industrielle à Savane Diane. Une savane de 30 000 hectares qui s’étend sur les départements de l’Artibonite, du Centre et du Nord. Cette zone franche a été publiée au journal officiel Le Moniteur le 8 février, au lendemain de la fin du mandat de Jovenel le 7 février. Elle couvrira 14 000 hectares concédés à la famille Louis Dejoie et Andy Apaid. Apaid est le chef de file de ce projet qui produira de la Stevia spécialement pour Coca Cola.

    Martelly, avant son départ, avait signé au moins 8 accords avec des sociétés minières aurifères des États-Unis et du Canada. Un groupe de sénateurs a bloqué la ratification au Parlement. Mais Jovenel vient de négocier un accord scandaleux avec Washington pour rester au pouvoir. Il s’agit d’un accord secret avec VCS Mining Company qui recevra des concessions minières qui pourraient rapporter au pays 190 milliards de dollars en 25 ans. Jovenel est en train de conclure un accord pour la misérable somme de 500 millions de dollars en 3 ans. Le PHTK est en train de vendre le pays.

    Jovenel, dont le mandat a pris fin le 7 février 2021 conformément à la constitution amendée dans son article 194-2 et au décret de loi électorale du 2 mars 2015. Mais il bénéficie de la protection de l’administration Trump qui l’a utilisé comme une marionnette. Il apparaît pour des actions anti-démocratiques contre le Venezuela et d’autres pays de la région. Tous les secteurs de la vie nationale en Haïti se sont prononcés très clairement sur la fin du mandat de Jovenel le 7 février 2021. Les lois sont claires mais Jovenel s’accroche au pouvoir grâce au soutien intéressé de certains secteurs de la communauté internationale contre la volonté de la Peuple haïtien.

    2 – POURQUOI JOVENEL DOIT PARTIR ?

    Jovenel doit quitter le pouvoir pour les raisons suivantes :

    a) Son mandat prend fin le 7 février 2021 conformément à la constitution et au décret-loi électorale en vertu duquel il a été élu. Ce sont les outils juridiques qu’il a utilisés sur Twitter pour limoger un tiers du Sénat en janvier 2020. La loi est une pour tous. La constitution doit être respectée. Tous les secteurs de la vie nationale exigent le respect de la constitution et de la loi électorale.

    b) Depuis janvier 2020, le pays est dirigé par un seul homme qui a publié 41 décrets et 120 aretes en 2020 alors que la constitution n’autorise pas la direction par décret.

    c) Pour créer un climat de peur parmi les masses populaires, des massacres ont été perpétrés par des fonctionnaires du gouvernement de Jovenel dans plusieurs quartiers populaires de la capitale. Il s’agit de bloquer les mobilisations populaires contre les actes criminels du pouvoir du PHTK.

    d) Le pouvoir de Jovenel utilise des bandes armées pour établir son pouvoir dictatorial. Il a fait quelque chose sans précédent dans l’histoire du pays en créant officiellement un réseau de gangs appelé G9. Ces gangs sont dirigés par un ancien policier appelé Jimmy Cherizier alias barbecue. Ces gangs tuent, pillent tout sur leur passage. Le nom de Barbecue apparaît dans tous les rapports des organisations de défense des droits de l’homme, y compris le rapport de l’ONU. Mais il circule librement à Port-au-Prince, il organise la production de cartes électorales pour le pouvoir.

    e) L’enlèvement est devenu une forme de gestion pour maintenir la population dans une peur constante. Dans le passé, les couches riches de la population ont été supprimées. Désormais, les enfants et les jeunes des quartiers populaires ne sont pas épargnés. Les familles qui ne peuvent pas payer les rançons requises trouvent les cadavres de leurs enfants dans des tas de détritus. La semaine dernière, une enfant de 5 ans d’un vendeur d’arachides grillées a été étouffée et jetée dans la rue parce que sa mère ne pouvait pas payer la rançon demandée par le gang.

    f) La Constitution de 1987 prévoit le processus de son amendement. L’article 284.3 de la constitution se lit comme suit : Toute consultation populaire visant à modifier la constitution par référendum est strictement interdite. Jovenel, avec le soutien des Nations Unies, est en train de préparer une constitution qu’elle entend faire ratifier par référendum en juin.

    g) La constitution prévoyait les secteurs qui doivent désigner leurs représentants pour constituer un conseil électoral provisoire. Jovenel a mis en place un conseil électoral provisoire avec des secteurs qu’il a lui-même créés. La cour de cassation n’a pas accepté le serment constitutionnel de ce CEP illégal et illégitime mais Jovenel a décidé de l’installer afin d’organiser des élections en faveur du PHTK qui veut à tout prix rester au pouvoir pour bloquer les procès des différents crimes financiers et crimes de sang commis par le régime PHTK.

    h) Jovenel a créé une Agence nationale de renseignement qui rappelle étrangement le corps des escadrons de la mort créé par François Duvalier pour arrêter, jeter en prison et détruire les opposants au régime. Ces agents n’ont pas à respecter les droits de l’homme. Ils peuvent violer la résidence des citoyens comme ils le souhaitent.

    i) L’opposition a cité les noms de 3 juges de la Cour suprême, dont l’un serait choisi comme président pour diriger la transition. Un coup d’État imaginaire a été organisé par les autorités pour arrêter l’un de ces juges Ivikel Dabresil. Il a été arrêté à son domicile le 7 février à 2 heures du matin en tant que coupable sans aucune preuve. Légalement, la police n’est pas autorisée à entrer dans le domicile d’un citoyen avant 6 heures du matin. Mais lorsqu’il s’agit d’un juge de cassation, personne n’a le droit de l’arrêter. Aucun tribunal ordinaire ne peut le juger. Seule la Haute Cour de justice peut juger un juge de la cour de cassation. Le juge a été menotté et jeté illégalement en prison. L’ensemble de la société s’est levé pour faire libérer le juge.

    j) Les juges de la cour de cassation sont inamovibles pendant toute la durée de leur mandat. Ils ne peuvent être ni licenciés ni mis à la retraite. Jovenel a décidé de retirer les 3 juges en violation flagrante de la constitution.

    k) Le PHTK a démantelé toutes les institutions du pays. Le Parlement n’existe plus, le pouvoir judiciaire est sous la domination de l’exécutif. La police nationale est devenue une police politique. L’indépendance de la Cour suprême des comptes est réduite. Le pays est sous un régime totalitaire.

    l) La situation socio-économique de la population est catastrophique. Les gens sont devenus 3 fois plus pauvres au cours des 10 dernières années. Plus de 500 000 Haïtiens sont contraints de quitter le pays pour se rendre au Chili, au Brésil et dans d’autres pays. Le pays ne produit plus rien.

    m) Les paysans ne peuvent plus produire leur nourriture. Ils sont laissés à eux-mêmes. L’environnement est totalement dégradé. Le pays dépend de plus en plus de la République dominicaine et des États-Unis pour sa nourriture. Environ 70% de la nourriture consommée par le pays provient de ces deux pays alors que le pays était complètement autosuffisant pour sa nourriture jusqu’en 1986. Nous ne pouvons accepter qu’un président hors-la-loi continue d’appauvrir le pays.

    3 – LA SITUATION DU PAYS EST INSOUTENABLE.

    Le pays est plongé dans une insécurité chronique. La peur envahit tous les secteurs de la vie nationale. La majorité de la population est au chômage. La majorité de la population souffre de la faim. Les soins de santé sont pratiquement inexistants pour les masses populaires. Les ressources financières de l’État sont pillées. Le régime PHTK continue de vendre le pays. Les jeunes sont désespérés. De nombreuses personnes sont forcées d’abandonner leurs maisons, situées dans des quartiers contrôlés par des gangs. Il y a actuellement de nombreux réfugiés internes en Haïti. La vie des gens est dure. Des gens sont arrêtés, jetés en prison pour s’être mobilisés contre les dictatures. Des gens sont tués quotidiennement dans les quartiers populaires. Les enlèvements se multiplient dans tous les secteurs. Vivre en Haïti est de plus en plus difficile. C’est inacceptable.

    La communauté internationale, contre toute logique, soutient la dictature de Jovenel Moise en l’aidant à violer la constitution et les lois du pays. Elle refuse de reconnaître la fin du mandat de Jovenel. Elle soutient le projet d’une nouvelle constitution. Il soutient l’organisation de nouvelles élections qui pousseraient le pays plus loin dans la crise mondiale. Les pays dits amis d’Haïti défendent leurs propres intérêts. Ils ne défendent pas les intérêts du pays. 

    Le peuple haïtien doit s’unir pour lui faire comprendre qu’Haïti est un pays indépendant. Le peuple a le droit à l’autodétermination. Ce sont les Haïtiens qui doivent défendre les intérêts du pays.

    L’opposition politique, malgré la création de nombreux regroupements, malgré la convergence de toutes les propositions pour sortir de la crise, ne peut pas encore s’entendre pleinement sur la manière de travailler ensemble pour évincer Jovenel du pouvoir qu’il continue de détenir de manière inconstitutionnelle. Il est urgent que l’opposition parvienne à mettre en place une équipe pour mener les négociations qui devraient conduire au départ de Jovenel du Palais national et installer un gouvernement de transition qui doit mener les activités suivantes :

    • Une conférence nationale souveraine pour établir un plan d’action pour le développement du pays pour les 25 prochaines années.

    • Lutter contre l’insécurité, en particulier les gangs, les enlèvements.

    • Les procès contre les gaspilleurs de fonds publics, contre les auteurs de massacres dans les quartiers populaires, contre les criminels.

    • Apportez les modifications nécessaires à la constitution.

    • Mettre en place un processus électoral crédible pour réaliser de véritables élections dans un délai de deux à trois ans.

    • Adopter des mesures socio-économiques urgentes pour soulager la population.

    • Adopter des mesures urgentes pour la protection de l’environnement et la relance de la production nationale.

    4 – EN CONCLUSION.

    Le peuple haïtien est condamné à combattre la dictature de Jovenel. Il est condamné à mettre fin au régime criminel PHTK qui met en danger l’avenir du pays, l’avenir de la démocratie. Pour y arriver, il doit continuer :

    • Discussions entre la société civile et la société politique pour parvenir à un accord politique pour mettre fin à la crise. Cet accord doit inclure la formation d’une équipe pour mener les négociations avec tous les acteurs impliqués dans la crise, notamment les États-Unis.

    • Renforcer les structures organisées pour travailler sur des stratégies contre la dictature, aider les victimes de la dictature de Jovenel, défendre les prisonniers politiques.

    • Mobilisation pacifique permanente pour bloquer l’avancement de la dictature de Jovenel par référendum ou élections frauduleuses. Aucune élection n’est possible avec le PHTK qui a refusé d’organiser les élections à temps.

    5 – SOLIDARITÉ INTERNATIONALE.

    Dans la situation actuelle, le pays a besoin de la solidarité des autres peuples pour :

    • Diffuser des informations réelles sur la crise haïtienne à l’étranger.

    • Faire pression sur les gouvernements étrangers, dont les États-Unis, le Canada et la France, pour qu’ils suspendent leur soutien à la dictature en Haïti.

    • Aider les organisations en Haïti dans les activités de mobilisation contre la dictature et l’aide aux victimes du régime PHTK.

    Veuillez noter. Nous écrivons au nom du Front patriotique populaire (FPP), qui regroupe plus de 40 organisations sociales et politiques comprenant des paysans, des ouvriers, des femmes, des étudiants, des quartiers populaires, etc.

    traduction PG pour la commission internationale du PRCF et www.initiative-communiste.fr

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • En 1940, une colonne motorisée arrêtée rue du Docteur Salaün-Penquer, à l’arrière-plan le monument américain, à Brest (Finistère).En 1940, une colonne motorisée arrêtée rue du Docteur Salaün-Penquer, à l’arrière-plan le monument américain, à Brest (Finistère). 

    Les Cahiers de l’Iroise, revue réalisée par la Société d’études de Brest (Finistère) et du Léon, consacrent leur numéro 235 aux Mémoires de la Seconde Guerre mondiale entre 1940 et 1941. Dans un Brest sacrifié.

    Parmi la dizaine d’auteurs ayant contribué à cette édition des Cahiers de l’Iroise, à Brest (Finistère), l’historien Olivier Polard. Il signe à lui seul trois articles qui se lisent comme des récits d’aventures : Le jour où Brest tomba, La destruction de l’hospice civil de Brest et Biographie de Joël Branellec.

    « J’avais des photos inédites, un lot qu’on m’avait confié, de cette période-là, prises par Joël Branellec dont j’ai fait la biographie, révèle-t-il. Je me suis dit que c’était intéressant de les illustrer par le texte. Je suis donc parti des photos et non l’inverse. »

    Les thèmes qu’il a choisi d’aborder concernent principalement l’arrivée des Allemands à Brest et le bombardement de l’hôpital, appelé hospice civil à l’époque. Des faits visuellement marquants et spectaculaires.

    Le jour où Brest tomba

    En fin de journée du 18 juin 1940, les Allemands entrent dans Brest. Dès le lendemain, c’est la parade et la ville devient officiellement allemande. La population est en état de sidération.

    « Il faut imaginer des dizaines de personnes convergeant vers Brest, l’armée anglaise en déroute qui abandonne tout son équipement. Et, sur la rade, une grosse armada attend le signal du départ. »

    Dix mille hommes envahissent la cité du Ponant. La question de leur logement s’avère vite épineuse. Olivier Polard remonte le fil de l’histoire à partir des témoignages visuels dont il dispose. « Le lendemain, le drapeau à croix gammées orne désormais les principaux édifices et les pendules ont été avancées d’une heure, comme en Europe centrale, note l’historien. En centre-ville, les feldgendarmes ont remplacé les policiers français aux principaux carrefours.

    Reste aussi le problème des prisonniers. Le principal lieu de détention est la caserne du château de Brest.

    « Au début d’été 1940, chacun sait que l’occupation risque de durer mais personne ne se doute que les pires heures restent à venir… »

    La destruction de l’hospice civil

    « En fait, quand l’hospice civil a été détruit, l’hôpital Morvan était déjà en construction, dans le cadre d’une modernisation de l’établissement, détaille Olivier Polard. Il n’en reste pas moins que ce drame, avec ses 80 morts, a été un moment clé dans l’histoire de Brest. »

    C’est à ce moment-là qu’une partie de la population a été évacuée du centre-ville à cause du danger des bombardements. Tout le monde a fui.

    « La seule explication plausible est qu’un avion anglais en détresse a dû lâcher ses bombes au-dessus de la ville pour reprendre de l’altitude et échapper au feu ennemi », a-t-on d’abord pensé.

    15 avril 1941, 4 h 45, l’hospice civil de Brest (Finistère) est touché. « Les dégâts sont considérables, le bilan humain catastrophique, écrit Olivier Polard. L’hospice civil abritant plus de deux cents patients et 25 enfants de l’Assistance publique, sans compter les membres du personnel, médecins, religieuses, infirmiers, sages-femmes et gardes. » On dénombre 80 morts. | ARCHIVES MUNICIPALES DE BREST

    Mais en 1982, plusieurs témoignages, dont celui du docteur Alexis Corre, ont mis à mal cette théorie. « Ce serait un avion allemand, un Heinkel, reconnaissable au bruit de son moteur très différent des appareils de la RAF (Royal air force), qui aurait survolé la ville. »

    On ne saura jamais. « Qui, des Anglais ou des Allemands, doit endosser la responsabilité de cette tragédie qui marqua si profondément les esprits ? » conclut l’historien. Olivier Polard évoque encore deux grandes zones d’ombre, à savoir le sort des prisonniers coloniaux et, en 1946, celui des Allemands venus nettoyer et déblayer les ruines à Brest. Avis aux intéressés.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

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