• Cette année 2020 nous fêterons le centenaire de la naissance du Parti communiste français en 1920, lors du Congrès de Tours qui marqua la scission avec la SFIO, l’adhésion à la Troisième Internationale du nouveau PCF et le début de toute une histoire de lutte. Certes cet évènement est devenu quasiment mythique pour les militants communistes, faisant référence à un passé lointain avant la déchéance de l’organe qui s’en veut le continuateur, particulièrement social-démocratisé. Nous, militants du PRCF et de sa commission jeunesse, portons haut et fort cette histoire, aussi bien celle du PCF que de la MJCF, et souhaitons pouvoir reconstruire un parti communiste fort et digne de ce nom pour notre pays et le prolétariat. Dans ce sens nous allons d’ailleurs organiser un évènement le 16 janvier 2021 afin de rendre un hommage de lutte au centenaire du PCF. Il nous a donc paru intéressant de se pencher à deux mains sur les raisons objectives qui nous poussent dans notre militantisme politique communiste, celles qui nous animent chaque jour dans nos actions, écrits et rencontres auprès des travailleurs dans le cadre du PRCF, mais aussi ce qui rend nécessaire le retour d’un véritable Parti communiste en France digne de ce nom.

     

     

    Pourquoi est-il nécessaire ? Nous avons vu que le bloc communiste a dans sa grande majorité été détruit et pour plusieurs raisons dans les années 90. Laissant seuls les USA comme unique super puissance mondiale, les années 90 sont apparues comme une accalmie, un temps de paix, voir même comme la fin de l’histoire. Ce qui a corrélé aussi avec le déclin dans le réformisme des partis communistes occidentaux à l’instar du PCF, abandonnant le centralisme démocratique durant cette période. Le grand frère soviétique n’étant plus là, le socialisme marxiste-léniniste semblait annoncer sa défaite.

    Les démocraties libérales étaient la fin de l’histoire, et le marché mondialisé néo-libéral, entamé dans les 80, déclaré le seul mode de production économiquement viable. Lui seul pouvant assurer une vie décente a un maximum d’êtres humains.

    A l’époque, y compris chez les trotskistes, on nous promettait un renouvellement démocratique, un avenir radieux, la paix mondiale et le maintien des droits des travailleurs gagnés pendant la période précédente.

    Les tensions militaires devaient se calmer, les USA allaient pouvoir réduire leurs dépenses militaires prévues pour faire face aux soviétiques.

    Vision d’une décennie paisible, que nombre de  d’aujourd’hui idéalisent, comme une période insouciante.

    Qu’avons-nous vu ? Pendant qu’à l’Ouest on se préparait à fêter l’an 2000, à l’est les nouveaux Etats qui succédèrent à l’URSS étaient dans un tel chaos qu’ils eurent besoin d’une aide à l’échelle du plan Marshall. L’ex-URSS a connu durant cette décennie les pires années de son histoire où la pauvreté, la criminalité et les inégalités ont tout simplement explosé, à tel point que la grande majorité regrette encore l’URSS. Une situation qui se retrouve encore chez d’autres anciennes Républiques populaires comme en Pologne et en Serbie. Le marxisme et le léninisme vont décroître tant au niveau politique qu’au niveau culturel pendant que le FMI et l’OMC ont quartier libre. Le capitalisme victorieux ne s’est pas arrêté là, ce qui lui permit d’empêcher sa chute, c’est justement l’ouverture d’une ribambelle de nouvelles parts de marché à l’Est. Dans les pays occidentaux comme en France, on constate depuis cette période une perte de vitesse du syndicalisme, qui rentre dans des luttes de protection des acquis sociaux, et où les perspectives de changement sociaux sont reléguées au second plan. Des contre-attaques terribles contre les droits des travailleurs avec peu de victoires syndicales en face. Plus de socialisme pour effrayer le bourgeois. Plus de socialisme pour protéger le travailleur.

    La contre-attaque du capital fut violente, partout sur le globe. Le patronat et les actionnaires furent grassement payés. Ce fut la revanche des riches. Les Etats-Unis ne se démilitarisent pas, pas de dividende de la paix[1]. Ils ont trouvé un nouvel ennemi, Saddam Hussein.

    “Nous avons une dette envers Saddam. Il nous a sauvés du dividende de la paix” déclara un membre de l’administration Bush.

    Au contraire, cette décennie va permettre aux USA d’accomplir le vieux rêve de tous les empereurs : l’imperium mundi. Avoir le monde dans la paume de sa main.

    Puis viendra le 11 septembre, permettant à l’impérialisme occidental de justifier sa persistance au travers de l’OTAN.

    Et enfin la crise des subprime de 2006 plongeant la plupart des pays industrialisés dans la “Grande Récession” dans laquelle nous sommes toujours actuellement. En prenant juste l’exemple français, nous pensons immédiatement aux diverses privatisations, à la réforme des retraites de Fillon, à la Loi « travail » du gouvernement Hollande, à la réforme ferroviaire de 2018, à la loi ORE[2] ou plus récemment à la loi « sécurité globale ».

    A gauche, Il n’y a plus de ligne directrice claire. Dans cette impasse, vont naître les mouvements altermondialistes, avec comme date symbolique la manifestation de Seattle en 1999.

    Ce mouvement altermondialiste va atteindre l’Europe rapidement, par le biais d’internet, et se fondre avec les groupes trotskystes, anarchistes et écologistes en plein essor.

    Il semblait que ce serait le tableau économique du XXIe siècle : des sociétés mondialisées contre un mouvement de résistance mondialisé.

    Mais faute de ligne directionnelle claire ainsi qu’une méfiance envers toute hiérarchie et organisation, cette gauche peine à faire front face à l’hydre capitaliste lui faisant face.

    La mouvance va devenir contre-culture, et à la fin des années 2000 rencontrer l’intersectionnalité. Terme popularisé par Kimberlé Williams Crenshaw, mais qui aujourd’hui a pris son indépendance.

    L’analyse matérialiste dialectique a laissé place à la critique individualiste.

    Pris dans l’hégémonie libérale actuelle, le marché du désir et ses marchandises calibrées pour chaque individualité a infusé dans la pensée de la gauche radicale.

    Une grande partie des mouvements qui se réclament de “la gauche radicale”, ont adopté une pensée centrée sur l’individu plutôt que sur le collectif.

    On ne parle plus des conditions matérielles des travailleurs mais de la liberté de chacun de pouvoir jouir des marchandises et des services libidinaux du capitalisme, dont la valeur d’usage est un gonflement égotique.

    On ne se préoccupe plus vraiment de la société à construire mais de l’affirmation de soi, qui vire parfois dans un extrême ou l’on accumule des points d’oppressé et l’on distribue des points d’oppresseur. Ces points n’ont rien à voir avec nos réalités matérielles dans la société mais avec ce que l’on se représente.

     Les crises économiques ont continué à secouer le monde. La prochaine qui arrivera à cause de la crise sanitaire risque d’être particulièrement salée. Face à ce capitalisme mondialisé exterministe et cette gauche aventuriste et désorganisée, nous militants communistes, devons remettre le marxisme léninisme à l’ordre du jour :

    Dans notre société, c’est le travail qui crée la richesse. Celui que chacun d’entre nous fait au sein de son entreprise en tant qu’ouvrier, transporteur, charpentier, médecin, pompier, etc. C’est ça qui crée la richesse économique en fonction du temps de travail moyen que nous mettons dans la production de l’objet ou du service que nous réalisons. Or la richesse créée par les travailleurs, du fait de la propriété privée des moyens de production, est accaparée par quelques personnes, les capitalistes, qui sur cette richesse produite ne rendent aux travailleurs que la part permettant à ceux-ci de renouveler leur force de travail, le salaire. La plus-value créée par le surtravail[3] est récupérée abusivement par le capitaliste, majoritairement pour sa poche et une petite partie dans l’amélioration de l’outil de production. On peut en avoir quelques exemples récents avec les dividendes versés aux actionnaires des grandes entreprises françaises alors qu’elles licencient[4].

    Le profit est donc pris à partir du travail, mais il peut être plus ou moins important selon plusieurs modalités. Tout d’abord, dans le capitalisme les profits ont tendance à baisser par suite des avancées techniques : un capitaliste qui pouvait obtenir une rentabilité grâce à l’introduction de nouveaux outils améliorant la productivité, n’aura plus la même si tous ses concurrents, par démocratisation de la nouvelle technique, en bénéficient à leur tour. Le profit récupéré tendra à baisser car le coût de production deviendra le coût moyen du marché et sans nouvelles avancées techniques, une partie de la plus-value n’ira pas dans la poche du capitaliste mais dans l’entretien de l’outil. Il est possible aux détenteurs des capitaux de retrouver ce profit en licenciant, en refusant de payer les heures supplémentaires, en faisant travailler plus au même salaire, etc. Dans cette course folle du profit à tout prix, le bourgeois détruit l’origine de celui-ci en brisant le travailleur, ce qui montre bien l’un des aspects profondément morbides du capitalisme se niant lui-même. Afin d’éviter de laisser penser au lecteur que la seule préoccupation des communistes est que l’intégralité de la richesse que les travailleurs produisent leur soit payée, clarifions les choses. L’idée est de replacer cette plus-value nécessaire à l’investissement dans le cadre du bien commun en la faisant bénéficier à toute la société, par exemple en allant dans les infrastructures ou dans l’amélioration des outils de travail. Nous voulons sortir du simulacre libéral, repenser le désir comme produit de la praxis, repenser la valeur d’usage et la valeur d’échange. Proposer une nouvelle pratique de la valeur économique qui s’inscrive dans la socialisation des moyens de production.

    En plus d’être le lieu d’une immense extorsion, la production dans un système économique capitaliste est profondément anarchique. Elle ne se fait pas en fonction des besoins des êtres humains, mais dans le but d’engranger le maximum de richesse pour quelques-uns. Cela peut entrainer des crises s’il y a trop de certains produits en circulation par rapport à la demande. Cela entraine aussi des gaspillages énormes, car des produits invendus sont détruits, comme a pu le faire Amazon, même en parfait état[5]. Outre une perte d’argent, la situation devient franchement tragique lorsqu’il s’agit de nourriture invendue malgré les nombreux nécessiteux en France comme ailleurs. Cela nécessite la prise en main par la majorité des moyens de production et une planification de celle-ci plus ou moins souple en fonction des besoins réels.

    Entre ces deux tares, l’accaparement des richesses pour quelques-uns et l’anarchie de la production, le capitalisme est un facteur de misère pour la majorité de la population, rejetant dans le dénuement les plus pauvres (si ce n’était bien sûr les conquêtes sociales gagnées de haute lutte) et créant une paupérisation grandissante dans la société. En quelques sorte, dans sa course effrénée au profit, le capitaliste entraine aussi les classes dites moyennes ou intellectuelles et les prolétarisent de plus en plus, abaissant leur salaire par la même occasion, jusqu’à ce que la distinction, si ce n’est dans la division du travail, soit infime. Si la classe moyenne est toujours hésitante entre la classe bourgeoise et la classe prolétaire, il faut bien que ses membres comprennent qu’historiquement la petite bourgeoisie intellectuelle et le prolétariat forment le bloc progressiste. Ils n’ont rien à gagner à défendre le capital car in fine la paupérisation les touchera inexorablement et le socialisme est leur meilleur allié. Le socialisme et l’éviction de la propriété privée des moyens de production, une économie planifiée en fonction des besoins, où chaque homme pourra d’abord subvenir à ses besoins, voilà la société que nous voulons.

    L’impérialisme, stade suprême du capitalisme et régime dans lequel nous vivons, pille les hommes et les ressources naturelles. Il se caractérise par la tendance du capitalisme à se nier lui-même en abaissant la concurrence libre et non faussée pour créer des monopoles capitalistes privés, faisant toujours plus de profit en étendant leur marché. Il s’agit d’un stade où la présence de la finance dans les pays développés devient prédominante sur l’industrie. Il détruit les pays qui sont sous sa prédation en les empêchant notamment de s’organiser de manière démocratique. N’est-ce pas notre situation ? L’impérialisme est un autre moyen de faire face à la baisse tendancielle du taux de profit dont nous parlions plus haut, en s’implantant dans des nouveaux territoire non exploités ou sous-exploités par le marché. Si l’on veut deux exemples concrets, il faut regarder ce qui se faisait lors de l’expansion coloniale européenne ou, plus proche de nous, à la fin de l’URSS et la main basse occidentale qu’il y a eu sur les entreprises soviétiques. Quant à notre situation économique, nous pouvons voir la désindustrialisation rapide de notre pays et la délocalisation des usines dans les pays sous-développés où les travailleurs sont particulièrement exploités. Pour garder certains pays sous sa coupe et faire main basse sur leur industrie, il faut que l’Etat d’où provient la multinationale assure les arrières de leurs entreprises soit pacifiquement soit violemment, comme on le voit avec la politique française en Afrique. En plus de cet impérialisme, nous sommes passé à un stade qu’on pourrait appeler exterministe. C’est-à-dire à un moment où la course au profit est tellement folle qu’elle se fait au détriment de l’environnement, notre biosphère, dans lequel vit l’être humain et toutes les formes de vie. Le capitalisme ayant tendance à se nier lui-même, les moyens pour obtenir le meilleur profit deviennent de plus en plus barbares et suicidaires pour notre espèce et la vie en général ! L’exterminisme va jusqu’à la destruction de certains traits culturels comme la langue (domination de l’anglais). Ainsi, et pour toutes les raisons évoquées plus haut, il apparaît de plus en plus nécessaire pour la survie de l’humanité, d’en finir radicalement avec le mode de production. Le socialisme devient aussi une porte de salut pour l’Humanité.

    Voici donc les raisons objectives qui nous poussent à militer, couplées avec notre vécu personnel à chacun et qui font les militants que nous sommes. Celles qui nous inspirent tous les jours dans notre vie quotidienne.

    Nous sommes des militants communistes, et dans notre militantisme nous savons qu’en termes d’organisation, un parti communiste est nécessaire pour les masses. Être communiste aujourd’hui c’est comprendre qu’a notre échelle, rebâtir un vrai parti communiste digne de ce nom en France est notre devoir pour un monde plus juste.

    C’est comprendre que, tous, nous allons devoir mettre la main à la pâte.

    Ce n’est pas un énième parti destiné à gagner des élections et à engranger des subventions, non, il s’agit d’un parti représentant une classe sociale déterminée – ici le prolétariat, capable d’organiser son action même spontanée, capable de représenter cette classe en tout lieu, aussi bien dans le monde du travail, dans les parlements ou les manifestations. Nous sommes bien loin de la dénonciation générale des partis que font certains comme Etienne Chouard, qui ne comprennent pas le rôle révolutionnaire que peut jouer un parti politique.

    Le Parti est aussi un formateur théorique, où la réflexion et le développement de la conscience de classe du prolétariat est poussée jusqu’au bout. De par ses directives, brochures, les discours de ses secrétaires ou plus profondément de son comité central, le parti agit aussi comme intellectuel collectif. Il donne une ligne directrice au prolétariat (en fonction du pays dans lequel il est situé) lors de ses congrès, où la parole est libre et dès que les décisions sont prises, elles sont appliquées jusqu’au prochain congrès, selon les principes du centralisme démocratique. Le Parti est aussi un formateur pour la classe prolétarienne, qui n’a pas toujours accès à toute l’éducation nécessaire, en lui enseignant, par l’intermédiaire de stages, de formations locales ou d’écoles du Parti, les bases du système capitaliste, de la philosophie, du militantisme communiste, des formations techniques, etc. Le Parti n’est ni sectaire ni réformiste. Il permet de maintenir l’élan révolutionnaire et d’atteindre une transformation radicale de la société.

    Contrairement à ce que disaient certains trotskistes, les mouvements d’obédience socialistes-communistes se sont effondrés en abandonnant dictature du prolétariat et centralisme démocratique.

    Lorsque le PCF était un parti de masse et de classe avec une vraie ligne franchement communiste marxiste-léniniste, il a connu de nombreuses conquêtes sociales :

    • Les trois semaines de congés payés avec le Front populaire, permettant enfin aux travailleurs de partir en vacances et de ne pas vivre uniquement pour le travail.
    • Le programme du Conseil National de la Résistance, organe dans lequel les communistes étaient très présents, et qui fut très influencé par le communiste Charles Tillon.
    • La création de la sécurité sociale par le ministre du travail Ambroise Croizat.
    • La création des comités d’entreprise par le même ministre.
    • La nationalisation d’électricité et de gaz de France par le ministre communiste Marcel Paul, avant que cette institution ne soit peu à peu détricotée par les ministres successifs et l’Union européenne.
    • Le statut de la fonction publique par le ministre communiste Maurice Thorez
    • La création des sections syndicales d’entreprise des lors Accords de Grenelle

    Il s’agit bien sûr d’une liste non exhaustive et il faut bien se rendre compte que l’existence d’un vrai parti de combat du prolétariat a obligé la bourgeoisie à négocier et à augmenter les salaires ou à accepter des avancées en droit du travail.

    Nous souffrons à l’heure actuelle de l’absence d’un parti communiste de combat pour la France, capable de mener la lutte pour la sortie de l’Union européenne et du capitalisme, capable de représenter partout le monde du travail, d’obtenir des conquêtes sociales, de pouvoir faire des alliances avec d’autres organisations politiques sans que celle-ci soient des compromissions amenant au désastre. Un Parti qui mène la lutte politique jusqu’au bout, en transformant l’élan spontané du peuple en véritable mouvement social, nous amenant vers de nouveaux jours heureux où nous en aurons fini de la faim, la pauvreté et de la guerre. C’est ce genre d’organisations dont nous avons besoin pour la France. C’est celle que nous voulons. C’est celle pour laquelle nous travaillons.


    [1] A la fin de la guerre Froide, les peuples nord américain et d’Europe de l’ouest attendaient une augmentation de leurs niveaux de vie grâce a l’argent militaire reversée dans le civile.

    [2] Loi relative à l’orientation et à la réussite des étudiants (loi ORE)

    [3] Friedrich Engels : « La force d e travail est, dans notre société capitaliste actuelle, une marchandise tout à fait spéciale. En effet, elle a la propriété particulière d’être une force qui crée de la valeur, une source de plus de valeur qu’elle n’en possède elle-même. »

    [4] « Covid-19 : quand les aides d’Etat aux multinationales partent en dividendes », 4 novembre 2020, Le Média.

    [5] « Amazon ou la nécessité du socialisme », 4 février 2019, Chaîne des Jeunes pour la Renaissance Communiste en France.

     

    sources:  http://jrcf.over-blog.org/    &     https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Tout au long du mois de décembre, le 25 décembre 2020 évidemment puis le 16 janvier 2021 et enfin avec un meeting ce printemps, rejoignez les militants du PRCF pour célébrer dans l’action et au présent les . Une célébration active qui a débuté au début de ce mois de décembre jusqu’à la date anniversaire du congrès de Tours par la réalisation et la diffusion d’entretiens en vidéo avec des figures et personnalités du mouvement communiste, en France et à l’Internationale, et du mouvement syndical, des intellectuels, ainsi qu’avec des dirigeants du PRCF.

     est professeur d’ politique et sociale du XXe siècle à l’université de Cergy-Pontoise et des relations sociales à l’Institut d’administration des entreprises de l’université de Nantes où il recherche et enseigne l’histoire et la sociologie du syndicalisme. C’est l’un des meilleurs spécialistes de l’histoire et de la sociologie des grèves, du syndicalisme et des relations sociales en France. À l’occasion du centenaire du Congrès de Tours, anniversaire des 100 ans de la création du , Stéphane Sirot revient sur le rôle des syndicalistes dans le Congrès de Tours et la création du Parti Communiste. Il montre comment en créant le parti communiste, les travailleurs et leur organisation syndicale construisent leur indépendance d’action, et expose ce qu’est la signification réelle de la Charte d’Amiens sur cette exigence d’indépendance instrumentalisée par la suite par les réformistes. Il analyse ensuite la question des liens entre le syndicat et le parti communiste.


    Sirot Stéphane, « SFIO, syndicalisme et luttes ouvrières (1905-1914) : des relations problématiques et volontiers distendues », Cahiers Jaurès, 2008/1-2 (N° 187-188), p. 87-96. DOI : 10.3917/cj.187.0087. URL : https://www.cairn.info/revue-cahiers-jaures-2008-1-page-87.htm

    Sirot Stéphane, « De l’unité socialiste à l’autonomie ouvrière », Nouvelles FondationS, 2006/1 (n° 1), p. 108-114. DOI : 10.3917/nf.001.0108. URL : https://www.cairn.info/revue-nouvelles-fondations-2006-1-page-108.htm


     source: https://www.initiative-communiste.fr/


     

     samedi 17 avril 2021-Nanterre

    Meeting des 100 ans du Congrès de Tours 

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  • En ces temps de ruissellement de milliards d‘euros et de dollars, on n’ose même  plus les compter, sur les banques, les entreprises, les plus grandes bien sûr et avant tout , la fable du néolibéralisme en prend un coup.

    Mais il n’y a pas que  ces monstrueux  flux d’argent, il y a aussi la circulation du public au privé des ‘élites’ dont on ne sait plus trop s’ils sont des hommes politiques ou des financiers. On avait déjà eu Lamy à l’OMC (organisation mondiale du commerce) , Draghi directement de chez Goldman Sachs à la BCE (Banque Centrale Européenne ), Lagarde  d’un des plus grands cabinet d’affaires au FMI (Fond Monétaires Internationale) puis à la BCE.

    L’archétype c’est bien sûr le modèle états-unien:  Steven Mnuchin, secrétaire d’État au Trésor,  17ans chez Goldman Sachs puis chez Dune capital, fonds d’investissement finançant les films de la propagande hollywoodienne.

    Macron confirme et nous installe dans un après  qui accentue tous les pires traits de l’avant.


     

    Louis-Charles Viossat, Monsieur , vient tout droit des sociétés pharmaceutiques états-uniennes.

    À l’heure où l’administration précipitée du vaccin Pfizer  met à nu un système uniquement assoiffé  de profits quoiqu’il en coûte de la  des travailleurs ce n’est pas une maladresse mais bien l’affirmation de la soumission pleine et entière des États aux intérêts de l’impérialisme.

    Le ‘néolibéralisme’ n’est pas un chancre purulent sur un capitalisme sain.

    Tous ces événements que la pandémie ne fait que précipiter brutalement sont l’expression d’une réalité bien vivante : celle d’un capitalisme  qui a asservi les États et ce de toutes les façons possibles, bref un Capitalisme Monopoliste d’État!

     


    SCANDALE :

    le passé du «Monsieur Vaccin» de Macron

     

    Louis-Charles Viossatle « Monsieur vaccin » choisit par Emmanuel Macron mi-octobre pour piloter la campagne de vaccination française contre le , est subitement sorti des radars. L’homme chargé par le Président de la République de représenter les intérêts français face à Big Pharma est… un ancien lobbyiste de deux laboratoires pharmaceutiques américains. Une bombe médiatique à retardement. Un nouveau scandale pour Emmanuel Macron.

    Un « Monsieur vaccin » subitement sorti des radars

    Louis-Charles Viossat. Ce nom ne vous dit sans doute pas grand-chose. C’est le « Monsieur vaccin » du gouvernement. Il a été choisi mi-octobre par l’Élysée et Matignon. Sa tâche est immense : organiser le chantier de la stratégie vaccinale contre la Covid-19. Rien que ça. « Monsieur vaccin » a reçu dès le 2 novembre les représentants des laboratoires. Objectif ? Recenser dans l’ensemble du pays les réfrigérateurs pouvant conserver les nouveaux vaccins à très basse température. Puis « Monsieur Vaccin », ce surnom rassurant et facilement identifiable dans la myriade de portefeuilles gouvernementaux, a subitement disparu. Celui qui devait être le « chef d’orchestre » de cet immense chantier que constitue la campagne de vaccination contre le coronavirus… est sorti des radars.

    Présenté à la mi-octobre comme un « barbu jovial », un « inspecteur général des affaires sociales » propulsé « grand organisateur » de cette future campagne de vaccination n’est plus aujourd’hui qu’un simple « rouage parmi d’autres » selon l’Élysée. Pourquoi ce tel revirement dans la communication gouvernementale ? Pourquoi une disparition si soudaine des radars médiatiques pour celui qui devait être le « Monsieur vaccin » de Macron ? La réponse tient en deux lettres : C.V. Le gouvernement a sans doute peur que le CV de « Monsieur vaccin » constitue une bombe médiatique à retardement. Et vous allez comprendre pourquoi.

    Un passé de… lobbyiste pour deux laboratoires pharmaceutiques travaillant aujourd’hui sur le vaccin contre le Covid-19

    Louis-Charles Viossat ou l’idéal type du haut fonctionnaire. Max Weber se serait régalé. Issu de la bourgeoisie parisienne, passé par l’École alsacienne, les prépas du lycée Louis-le-Grand et Sciences Po, Louis-Charles Viossat termine ses études à… l’ÉNA. Le suspens était proche de zéro. Un parcours on ne peut plus classique pour un haut fonctionnaire. Le jeune énarque devient ensuite conseiller technique de Jacques Barrot, ministre du Travail et des Affaires sociales au début du septennat Chirac. La suite est croustillante quand on connaît ses responsabilités actuelles.

    En septembre 2001, Louis-Charles Viossat rejoint le privé et la filiale française du laboratoire pharmaceutique américain Lilly. Laboratoire qui teste aujourd’hui… deux anticorps monoclonaux dans le traitement du Covid-19. Intéressant. Celui qui est aujourd’hui chargé de piloter la campagne de vaccination contre la Covid-19, n’était pas une petite main au sein du laboratoire américain. Louis-Charles Viossat était directeur « Corporate Affaires ». Directeur des affaires commerciales en français.

    Mais ce n’est pas le seul lien qu’entretient le « Monsieur vaccin » de Macron avec Big Pharma. Louis-Charles Viossat va en effet rejoindre un second laboratoire pharmaceutique en mai 2009. Avant cela ? Comme nombre de hauts fonctionnaires, Louis-Charles Viossat est repassé par le public. Ce qu’on appelle le « rétro-pantouflage » : le fait pour un haut fonctionnaire, après avoir servi des intérêts privés, de revenir dans le public. Vous vous rappelez du CPE ? Le fameux « Contrat Première Embauche » qui avait provoqué une immense opposition populaire dans le pays entre février et avril 2006 ? C’est Louis-Charles Viossat qui l’avait imaginé. Le retrait du CPE constitue d’ailleurs une des dernières grandes victoires du mouvement social. Contre « Monsieur vaccin » donc.

    Nouveau scandale en vu pour Emmanuel Macron ?

    Après avoir échoué avec le CPE, Louis-Charles Viossat pantoufle à nouveau et retourne donc servir un second laboratoire pharmaceutique en mai 2009AbbVie-Abbott, entreprise biopharmaceutique américaine, l’embauche comme directeur des affaires institutionnelles. Louis-Charles Viossat est chargé de superviser les lobbyistes de l’entreprise auprès des institutions européennes, des pays d’Europe de l’Ouest et du Canada. C’est ce que nous révèle sa page Linkedin.

    Voilà qui est chargé de dealer avec Pfizer et les plus grands laboratoires pharmaceutiques de la planète pour la campagne de vaccination française contre le coronavirus. Voilà qui est l’homme chargé d’assurer les intérêts français face à Big Pharma : un ancien lobbyiste des laboratoires pharmaceutiques, un des leurs. Emmanuel Macron a choisi un général qui a servi les intérêts des laboratoires américains… en train de se positionner sur le marché des vaccins contre la Covid-19. Voilà pourquoi le gouvernement met sans doute moins en avant « Monsieur vaccin », par peur que son CV soit sorti dans la presse.

    Mais comment être surpris par ce nouveau scandale qui devrait éclabousser le gouvernement Macron et révéler une fois de plus les intérêts servis par l’ancien banquier d’affaire ? La réunion où se réunit le « dolder », le lobby des lobbies, qui rassemble les quarante plus grand laboratoires pharmaceutiques du monde s’est tenu le lundi 9 juillet 2018… à l’Élysée.

     

    Par Pierre Joigneaux, le 3 décembre 2020

    https://linsoumission.fr/2020/12/03/scandale-le-passe-du-monsieur-vaccin-de-macron/

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Bulletin d'information scientifique de l'IHU - Nous avons le droit d'être intelligents ! Pr Didier Raoult, Directeur de l'IHU Méditerranée Infection
     
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  • Une remise de clés. (Photo d’illustration)Une remise de clés. (Photo d’illustration) 

    Présente dans le Finistère, l’association Consommation logement cadre de vie (CLCV) s’oppose à la hausse des loyers de 0,66 % en 2021.

    L’association Consommation logement cadre de vie (CLCV), présente dans le Finistère, s’oppose à la hausse des loyers de 0,66 % en 2021. Elle argumente :  Les locataires ont subi depuis trois ans une baisse de 5 € sur les APL (aides personnalisées au logement), qui se poursuit. Le contexte sanitaire, avec les deux confinements, exige des sacrifices qui déstabilisent le budget des locataires et engendrent des surcoûts (par exemple, achat de masques…). Le nombre de foyers bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active) devrait augmenter de 164 000 cette année, soit une croissance de 8,7 %, contre 0,4 % l’an dernier. 

    Le gel des loyers

    Et d’ajouter : « Le chômage ne cesse de progresser et, selon les associations caritatives, la crise sanitaire a fait basculer dans la pauvreté un million de Français supplémentaires. Au nom de la solidarité entre bailleurs et locataires, la CLCV a demandé à tous les conseils d’administration des organismes HLM (habitat à loyer modéré) de voter le gel des loyers. 

    L’association se dit également satisfaite de constater que  deux organismes HLM (Finistère Habitat et Armorique Habitat) ont décidé de ne pas appliquer la hausse de 0,66 % et de geler les loyers pour l’année 2021. 

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • L’Ehpad Les Bruyères à Quimper (Finistère) est sévèrement touché par l’épidémie de Covid-19.L’Ehpad Les Bruyères à Quimper (Finistère) est sévèrement touché par l’épidémie de Covid-19. 

    L’épidémie de Covid-19 touche durement l’Ehpad des Bruyères, à Quimper (Finistère) : quarante résidents ont été testés positifs et huit ont perdu la vie.

    Les mots sont prudents, mais à travers eux transparaît le drame. Celui des résidents et des familles de l’Ehpad des Bruyères, situé sur les hauteurs de Penhars, à Quimper (Finistère). Dans cet établissement public, qui dépend du centre intercommunal d’action sociale, un cluster s’est déclaré début décembre 2020.

    Les visites des familles « organisées »

    « L’Ehpad est en phase de stabilisation et projette de déconfiner et d’ouvrir les visites aux familles dans le courant de la semaine prochaine de manière progressive, peut-on lire sur le communiqué envoyé par le cabinet de la présidente de l’agglomération Quimper Bretagne Occidentale (QBO). Des bénévoles solidaires et la réserve communale viendront en appui pour permettre l’organisation des visites des familles. » Et puis ces chiffres : 40 résidents testés positifs, huit décès, 21 professionnels testés positifs. 

    Depuis le début du mois de décembre, les résidents des Bruyères sont confinés dans leur chambre. « Une résidente a reçu un appel de ses petits-enfants… Elle a pleuré tout du long », raconte une dame. Elle-même a vu sa mère, résidente de l’Ehpad également, dans un triste état. « Pourtant, ma mère, c’est une battante ! » témoigne-t-elle.

    Tests négatifs à Plogonnec

    Dans l’Ehpad du Steir, à Plogonnec, une unité (1) est également touchée par un cluster. Quatre personne sont décédées. Des tests ont été menés et, aujourd’hui, « tous reviennent négatifs pour la deuxième semaine consécutive ».

    Si la semaine prochaine, la situation est toujours la même, « l’on pourra dire qu’il n’y a plus d’épidémie ». L’Ehpad « prépare son déconfinement progressif dès cette semaine pour le secteur ouvert qui n’est pas touché par le virus avec la remise en place progressive des visites des familles sur site ».

    Le communiqué assure aussi que l’Agence régionale de santé, le centre hospitalier, les médecins et infirmiers libéraux et le laboratoire Eurofins travaillent ensemble. « Les familles sont tenues informées de la situation. »

    Troisième cluster à l’Ehpad Thérèse-Rondeau

    Enfin, un troisième cluster a été signalé à l’Ehpad Thérèse-Rondeau, à Quimper. Selon l’Agence régionale de santé, il est aujourd’hui maîtrisé.

    Flora CHAUVEAU

    (1) Le Cantou, unité protégée accueillant des résidents qui souffrent de maladie neuro-évolutive

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Gilles Servat et ses musiciens ont enregistré l'album « À cordes dépoyées » au théâtre de Morlaix.Gilles Servat et ses musiciens ont enregistré l'album « À cordes dépoyées » au théâtre de Morlaix. 

    Après avoir qualifié de « stérilisante artistiquement » la crise que nous vivons, l’artiste, fervent défenseur de la Bretagne, réaffirme sa créativité avec de beaux cadeaux dans sa hotte.

    La version CD de son album À cordes déployées, sorti en septembre 2020, connaît déjà un beau succès. Y compris auprès des moins de 35 ans. Sa parution, le 18 décembre 2020, en format double vinyle offre une vraie plus-value acoustique pour cet opus qui a été enregistré au théâtre de Morlaix (Finistère).

    « La transposition consiste en effet à enlever des basses et des aigus, détaille l’équipe technique de Coop Breizh, ce qui, mécaniquement, met en valeur les médiums, donc la tessiture de la voix humaine. » Ce double vinyle est disponible dans le commerce et sur www.coop-breizh.fr

    Un concert inédit télédiffusé le soir de Noël

    Un soir avec Gilles Servat, c’est le concert sans public que le chanteur a enregistré en vidéo à la Taverne du Roi Morvan à Lorient (Morbihan), endroit mythique pour les artistes. La première diffusion se fera sur plusieurs médias simultanément, en format de 52 minutes, le 24 décembre 2020 à 17 h, et en particulier sur la chaîne YouTube de Coop Breizh Musik.

    L’artiste y interprétera huit titres d’À cordes déployées, avec ses musiciens. « Après avoir travaillé en visio sur toute la phase post-enregistrement de son album, pendant le premier confinement, Gilles Servat se lance un nouveau défi avec ce concert à huis clos, chose qu’il n’aurait jamais pensé faire un jour. »

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

     

     
    Gilles Servat - L'Hirondelle revenue
    Album À cordes déployées / sortie septembre 2020
    Textes et musique : Gilles Servat
    Arrangements : Mathilde Chevrel et Philippe Turbin
    enregistré au Théâtre du Pays de Morlaix
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  • Le port de commerce de Kergroise, à Lorient (Morbihan).Le port de commerce de Kergroise, à Lorient (Morbihan).

    Brexit à la pêche, investissements au port de commerce, accords incertains… les salariés s’inquiètent pour l’avenir.

    La CGT du port de pêche, celle du port de commerce et celle des dockers et assimilés montent au créneau ensemble. Les trois syndicats ont interpellé la Région Bretagne (propriétaire de Keroman et Kergroise) et la mairie de Lorient (Morbihan) pour « leur demander leurs visions de nos ports ». Les salariés sont inquiets.

    « Un mélange détonnant »

    Selon la CGT, le président de la Région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard, a annoncé « la fin d’un accord qui engage l’ensemble des acteurs portuaires ». Quant au maire de Lorient et président de Lorient Agglomération, Fabrice Loher, la CGT qualifie les échanges de « respectueux », qui « tranchent radicalement avec l’ancienne équipe ». 

    Pour autant, les craintes demeurent : « Remise en cause d’accords signés, précarité, méthodes d’encadrement inacceptables et clientélisme à outrance sont notre quotidien. L’avenir de nos ports en danger ! »

    Les inquiétudes des syndicats portent sur « une réduction de l’espace portuaire malgré des perspectives de diversification de nos activités (éoliens, conteneurs…), le Brexit et son impact sur l’emploi portuaire, les installations portuaires vieillissantes, une stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée… »

    La CGT critique « des programmes d’investissement réduit à peau de chagrin et incompréhensible, aucune vision sur le développement de l’emploi portuaire » et « la situation des ouvriers dockers du secteur pêche toujours pas réglée après la liquidation de la société KSI en avril 2018 ».

    Faute de réponses, « voilà un mélange détonnant, estime la CGT des ports, qui va nous amener à nous organiser et appeler l’ensemble de nos adhérents pour évoquer les suites à donner, car l’avenir s’annonce compliqué ».

    Charles JOSSE

    source: https://www.ouest-france.fr/

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