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  • Près de quatre-vingts personnes ont bravé la pluie pour défendre le monde du spectacle et de la musique, jeudi 3 décembre 2020 à QuimperPrès de quatre-vingts personnes ont bravé la pluie pour défendre le monde du spectacle et de la musique, jeudi 3 décembre 2020 à Quimper

    Après l’appel de la CGT spectacle, environ quatre-vingts personnes se sont réunies sur la place Saint-Corentin à Quimper (Finistère), jeudi 3 décembre 2020. Ils veulent alerter sur la situation des artistes du spectacle vivant.

    La pluie ne les aura pas découragés. Jeudi 3 décembre 2020, environ quatre-vingts personnes se sont rassemblées devant la mairie de Quimper (Finistère) pour manifester leur mécontentement concernant les difficultés que rencontre le monde du spectacle. Ils étaient présents pour répondre à l’appel lancé par la CGT spectacle. Leur cri de ralliement :  La culture en danger.

    « On ne veut pas être les oubliés de cette crise »

    « 2020 a été une année blanche pour beaucoup d’entre nous », soupire Loïc. 

    Loïc, musicien, est bien reconnaissable dans la foule avec ses deux drapeaux et ses écriteaux rouges sur le bonnet. Il tenait à être présent : Les salles sont fermées, les bars où on peut se produire également… Nous voulons bosser, recommencer à répéter dans les salles. On voit que certains d’entre nous commencent à glisser vers les angoisses, la dépression. On ne veut pas être les oubliés de cette crise.

    Quelques mètres plus loin, Zoya et Charlotte, lycéennes en option cinéma, n’ont pas hésité à rejoindre ce rassemblement : On s’inquiète pour notre futur. On se demande si plus tard, on aura encore des opportunités pour s’épanouir dans le milieu artistique.

     

    Des notes de jazz jouées par des manifestants viennent clore le rassemblement, apportant un peu de gaieté sous le ciel gris.

    Jean VENTOUILLAC

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Une vingtaine de salariés ont débrayé à l’appel de la CGT.Une vingtaine de salariés ont débrayé à l’appel de la CGT. 

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  • Alors que d’un côté, le gouvernement continue sa course effrénée vers l’autoritarisme avec sa loi « sécurité globale » et les nouveaux dispositifs répressif contre les occupations d’universités , de l’autre, les meurent en silence. La preuve en est la découverte du corps sans vie d’un étudiant de l’ESMA à Montpellier qui s’est défenestré du deuxième étage.
    Le gouvernement en place est responsable. Responsable non pas par son inaction, mais bien par ses multiples actions contre les étudiants. Notamment la baisse des APL, avec la réforme mise en place à la rentrée, c’est plus d’un million de personnes, dont de très nombreux étudiants et étudiantes qui ont vu leurs APL diminuées.


             Cet acte désespéré est la triste conséquence d’un gouvernement sans pitié. Le 18 octobre, Castex annonce une prime exceptionnelle de 150 euros pour les étudiants boursiers. Exceptionnellement ridicule ! Comment cette somme peut venir combler la perte d’un salaire perdu à cause du couvre-feu en vigueur au même moment ? Tout aussi ridicule que ce confinement aberrant qui privilégie les grandes enseignes au détriment des petits commerçants qui, eux, ne font pas de millions de bénéfices à l’année. Ils contre-argumenteront en disant que les APL ont été revalorisées. C’est exact, mais de 0,3 % ! Soit 30 centimes de plus par centaine d’euros. Ce n’est même pas le prix d’un paquet de pâtes.


             Macron et ses sbires démontrent une nouvelle fois leur déconnexion la plus totale avec la réalité, celle des travailleurs, des étudiants précaires, du prolétariat. Tout comme lors de sa campagne de 2017 où notre cher président déclarait comprendre les étudiants, car il avait lui aussi connu les « fins de mois difficile » avec 1000 euros par mois. Rares sont les étudiants vivant avec 1000 euros par mois !
    Depuis quelques années des résidences privées pour étudiants fleurissent un peu partout en France avec des loyers de plus en plus chers. L’étudiant retrouvé mort le 18 novembre vivait dans une de ces résidences. L’État préfère laisser ses amis les grands groupes privés se faire de l’argent sur le dos des étudiants en construisant des cages à lapins et en les louant à des prix révoltants plutôt que de construire de nouveaux bâtiments gérés par le CROUS. C’est encore la privatisation aux profits des ultras riches qui est choisi par nos dirigeants.


             Le plus grave, c’est qu’on va même jusqu’à nous interdire ce qui nous restent de plus légitime à faire : protester, faire entendre nos voix si rarement écoutées. La loi de Programmation et de Recherche qui a été votée à l’Assemblé rend illégale l’occupation des facs. Ce sont toutes les luttes étudiantes à venir qui sont menacées alors que ce type d’actions est ce que nous avons de plus légitime à faire à l’heure actuelle.
     

             Les et le PRCF appellent tous les étudiants et toutes les étudiantes à agir, protester, se révolter contre ce régime de plus en plus fascisant, car l’action révolutionnaire prolétarienne n’est que de l’auto-défense né du fruit d’une exploitation séculaire par les plus riches sur le peuple.


    https://www.facebook.com/anas.kournif/posts/3484146431676718?__cft__[0]=AZUNpLdNv85bzu5d5wYTr0e0tDv6G6Llhlz0rOCBodeuN6s5i3klHiI5B8pPKosWuAn95Lox6FSyWdt0yp_Fd_lDr6nVz935dorQf1-0hddRvQQdBjQjUzglbDJxFw7oyAA&__tn__=%2CO%2CP-R

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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    L’ex-président Valéry Giscard d’Estaing vient de mourir à un âge avancé. Quoi qu’il en soit de l’homme, que nous n’avons pas à juger comme tel, ou de la douleur de ses proches, que nous respectons, les militants franchement communistes et progressistes que nous sommes ne peuvent porter qu’un jugement très sévère sur son bilan politique.

    UNE OBSESSION DES LES ANNEES 1960 : COMPRIMER LES SALAIRES, CORSETER LES DEPENSES DE SANTE

    Né à Coblence – tout un symbole ! – et héritier d’une dynastie de grands bourgeois qui, c’est un euphémisme, ne s’est guère illustrée par un patriotisme flamboyant*, VGE fut, en tant que ministre des l’Economie et des Finances du Général de Gaulle, un artisan majeur de ce que l’on ne nommait pas encore austérité mais “plan de stabilisation” : en clair, la compression des petits et des moyens salaires et le maintien de millions de Français, ouvriers et employés mais aussi petits et moyens fonctionnaires, artisans, paysans et petits commerçants, aux marges de la gêne et de la misère. En effet, l’explosion sociale de Mai-Juin 1968, qu’avaient précédée de nombreuses grèves de masse organisées à l’initiative de la CGT (ces grèves exigeaient la hausse du SMIG, l’abrogation des ordonnances contre la Sécu et la retraite à 60 ans), n’est nullement née des gesticulations sur-médiatisées d’un étudiant anarchiste bouffi de mépris de classe et d’anticommunisme, mais d’un élan général de la classe ouvrière et de la jeunesse populaire contre une politique durement inégalitaire : celle qu’incarnaient alors solidairement Giscard et Pompidou, l’ex-fondé de pouvoir de la Banque Rothschild qui fut premier ministre du général de Gaulle avant de devenir le second président de la Vème République.

    AUX SOURCES DU CONFLIT ENTRE GAULLISME ET EURO-ATLANTISME DEBRIDE

    S’il n’y avait que cela à dire de celui qui se faisait appeler “VGE”, la présente nécrologie serait fort courte tant la politique de réduction des salaires, d’asphyxie des services publics et de destruction des acquis sociaux hérités des ministres communistes de 1945 est une constante de l’histoire bourgeoise française contemporaine. Outre ce “fonds commun” à toute l’oligarchie capitaliste, le chef de file des “Républicains indépendants” qu’était Valéry Giscard d’Estaing s’est toujours signalé par son atlantisme déclaré et par son attachement à la “construction” d’une Europe supranationale supervisée par Washington et de plus en plus dominée par BerlinDe ce point de vue, les tensions n’ont cessé de s’aggraver entre VGE et le général de Gaulle qui incarnait une politique extérieure, de classe et anticommuniste certes, mais indépendante à l’égard des Etats-Unis, de l’OTAN et de cette “Europe des Six” qui deviendra l’Union européenne. A la fin des années 1960, on faisait en effet de moins en moins mystère dans les milieux oligarchiques, notamment « centristes », « libéraux » et giscardiens, de l’exaspération que provoquaient les initiatives gaulliennes de dialogue avec l’URSS, de reconnaissance de la Chine populaire, de critique de la politique annexionniste israélienne, de soutien au souverainisme québécois, de désaveu de la politique américaine en Indochine (Discours de Phnom Penh), de refus de laisser l’Angleterre entrer dans la CEE, de rupture de la France avec la direction intégrée de l’OTAN ; sans parler de la “politique de la chaise vide” menée par de Gaulle à Bruxelles dans le but de préserver la France des ingérences permanentes de l’Europe supranationale. Circonstance aggravante aux yeux de cette oligarchie financière et capitaliste que représentait Giscard, cette volonté gaullienne de mener une politique internationale française non alignée sur Washington obtenait alors le soutien public du PCF dont on sait qu’il avait déjà soutenu de Gaulle, pour des raisons analogues (lutte contre l’Occupant allemand, mais refus non moins catégorique de laisser s’instaurer après guerre une tutelle anglo-saxonne directe sur la France), durant la Seconde Guerre Mondiale. Ce qui n’empêchait nullement les communistes de combattre durement la politique antisociale et antidémocratique du régime gaulliste et de travailler à mettre en place une alternative populaire orientée vers le socialisme. 

    1974, ELECTION DE GISCARD ET VIRAGE DE CLASSE CONFIRME VERS L’EURO-ATLANTISME

    Ces tensions latentes devinrent manifestes lorsque l’affrontement de classes se durcit en France au point de jeter près de dix millions de travailleurs dans la grève illimitée. Giscard resta prudemment sur la réserve, mais la tendance bourgeoise “centriste”, alors extérieure au gouvernement gaulliste, celle de Jean Lecanuet (maire de Rouen et euro-atlantiste enragé), soutenue par Jean-Jacques Servan-Schreiber et son journal L’Express, se détacha de plus en plus ostensiblement du mouvement gaulliste auquel elle finit par refuser la confiance à l’Assemblée nationale (mai 1968), au risque de voter avec une opposition de gauche alors dominée par le PCF. Après la reprise en main du pays par de Gaulle (31 mai 1968) et surtout par Pompidou, alors même que le parti gaulliste UDR disposait d’une écrasante majorité à l’Assemblée nationale, Charles de Gaulle voulut restaurer son autorité ébranlée par la grève de masse et par les frictions dans son propre camp. Il décida d’un référendum sur la régionalisation, sur la “participation” (c’est-à-dire la vieille lune de la collaboration capital-travail) et sur la transformation du Sénat en une sorte de chambre corporatiste. Le chef de l’Etat pensait qu’une réponse positive des Français lui permettrait de refaire l’unité du camp bourgeois derrière lui en triomphant du Non attendu de la gauche communiste et non communiste. Durant la campagne référendaire, Georges Pompidou se fit des plus discrets : il espérait notoirement un “destin national” (= l’accès à l’Elysée) en cas de victoire du Non et de démission du Général. Quant à Giscard d’Estaing, il appela carrément à voter Non, ce qui devait permettre au Non de l’emporter, provoquant la démission de de Gaulle et induisant un recentrage euro-atlantique de la Vème République. Le calcul de Giscard devait se révéler exact : la victoire du Non (1969) provoqua la démission de de Gaulle et permit dans la foulée – le PS-SFIO ayant tout fait pour diviser la gauche et pour empêcher le communiste Jacques Duclos de parvenir au second tour de la présidentielle – de faire élire Pompidou, Giscard redevenant ministre des Finances et la tendance euro-atlantiste Lecanuet-Duhamel entrant en force dans le nouveau gouvernement néo-gaullistes/centristes dirigé par Jacques Chaban-Delmas. L’oligarchie financière française, qui avait parachevé la concentration capitaliste et les fusions monopolistes en France (mise en place de géants nationaux comme Péchiney-Ugine-Kühlmann, Schneider-Creusot-Loire, BNP-Paribas, Roussel-Uclaf, BSN/Gervais-Danone, etc.) tenait son “tournant” euro-atlantiste et pouvait se lancer dans ce que, ultérieurement, le MEDEF appellerait son “Besoin d’aire”: il faut entendre par là

    une forme de Monopoly transnational régi par les nouvelles règles libre-échangistes débridées de l’  « économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » (Traité de Maastricht). Rompant avec la politique gaulliste, Pompidou avait déjà fait entrer la Grande-Bretagne et le Commonwealth dans le Marché commun. Quand survint la mort prématurée de Pompidou, la droite oligarchique marqua nettement la fin de l’ère gaulliste : au premier tour de la présidentielle de 1974, les beaux quartiers préférèrent très logiquement Giscard, ce fils de collaborateur patenté, et son programme « libéral, centriste et européen » comme il l’avait lui-même défini, au Compagnon de la Libération Jacques Chaban-Delmas pour battre François Mitterrand, dont le principal tort était de s’être allié à un PCF qui, à l’époque, était encore prédominant à gauche**. 

    GISCARD PRESIDENT : DES ANNEES DE BASCULE POLITIQUE, TANT POUR LA CLASSE DOMINANTE QUE POUR LA CLASSE DOMINEE

    Giscard d’Estaing l’emporta au second tour de la présidentielle de 1974, avec quatre objectifs stratégiques de classe affichés :

     – en finir avec la politique gaulliste d’indépendance relative à l’égard de l’Europe supranationale et de l’OTAN ;

     – prendre un virage, au nom de l’efficacité, vers une énorme casse du “produire en France”, une casse que n’avait pas encore engagée aussi franchement Pompidou. Ce fut notamment la mise à mort de la sidérurgie française par l’application du plan européen Davignon (héritier de la tristement fameuse CECA) et la ruine du vignoble français méditerranéen par l’entrée dans l’UE – pour leur plus grand malheur ultérieur – de la Grèce, de l’Espagne et du Portugal. Pour mater la rébellion des sidérurgistes ou celle des mineurs du Gard, le sinistre Poniatowski, bras droit de VGE et ministre de l’Intérieur, n’hésitait pas à user des pires provocations policières, suscitant la rage croissante de la classe ouvrière ;

     – « moderniser » en surface la politique française, c’est-à-dire rompre avec les rêves de “grandeur” de l’impérialisme français décadent, courtiser la jeune génération (instauration d’un vote à 18 ans depuis longtemps demandé par la gauche ; mais en réalité, casse de l’école républicaine avec la désastreuse réforme Haby), prendre appui paradoxalement sur les députés PCF et PS pour faire passer la loi Veil sur l’IVG. L’objectif était clair : donner une coloration moderniste trompeuse à la politique profondément réactionnaire du pouvoir giscardien sur les terrains international et social, tout en faisant la part du feu à certaines réformes sociétales qui devenaient objectivement inévitables si la gauche parvenait au pouvoir ;

     – refouler et démolir le Parti communiste français et la CGT en lançant contre eux des campagnes répétées (y compris sur le front culturel) en s’alliant avec la fausse gauche “modernisatrice” (secteur droit du PS emmené par l’eurocrate Delors, direction rocardienne du PSU, appareil de la CFDT, milieux ex-maoïstes recyclés dans l’antisoviétisme: les July, Glucksmann, etc.). On vit alors fleurir les campagnes anticommunistes, antisoviétiques et anti-vietnamiennes, ou encore émerger médiatiquement la pseudo “nouvelle philosophie” dite « antitotalitaire » de Bernard-Henri Lévy et Cie, quand ce n’étaient pas les campagnes de promotion du slavophile Soljenitsyne, ce grand admirateur des Chouans. Malheureusement, ces campagnes commençaient à trouver un relais actif au sein du PCF dans lequel émergeait une aile ouvertement antisoviétique autour, successivement, des “rénovateurs” Henri Fiszbin, Jean Elleinstein et Pierre Juquin. Tout ce battage antimarxiste, antisoviétique, européiste et anticommuniste fut d’ailleurs ponctué d’intenses campagnes de déstabilisation du camp socialiste, particulièrement de la Pologne populaire où la droite et toute la fausse « gauche », mollement contrées, hélas, par la direction du PCF, prenaient fait et cause pour Lech Walesa, le “syndicaliste” anticommuniste préféré de la C.I.A. et du nouveau Pape polonais.

    DOUBLE FRACTURE POLITIQUE EN GESTATION : les années GISCARD

    Cette politique de classe ne put produire immédiatement tous ces effets, notamment parce que le PCF du début des années 1970 disposait encore d’une solide assise de classe (cellules d’entreprise, liens fraternels avec la C.G.T.), parce qu’il soutint impartialement les quelques réformes sociétales (initialement demandées par lui d’ailleurs !) engagées par Giscard, et surtout parce que la direction du P.C.F. d’alors, si dérivante qu’elle fût déjà sur le terrain idéologique, n’en continuait pas moins de combattre sur son principe même la funeste “construction” euro-atlantique du pouvoir. Le ver était cependant dans le fruit : dérives théorico-idéologiques “floutant” l’identité communiste (“abandon” de la dictature du prolétariat, du marxisme-léninisme et de l’internationalisme prolétarien sur le plan doctrinal, tout cela de 1976 à 1979), défense inconséquente du produire en France (juste sur le principe, cette défense fut menée sur des bases ambiguës, Georges Marchais ne distinguant pas entre “produire en France” et “produire français”), développement de l’ “eurocommunisme” (sous la houlette des révisionnistes italien et espagnol Berlinguer et Carrillo), concessions de plus en plus graves à l’antisoviétisme, etc. ; tout cela creusait le lit du social-européiste et atlantiste flamboyant Mitterrand au sein de l’alliance de plus en plus instable entre le P.C.F. et le P.S. Par ailleurs, au sein de la droite gouvernementale, la “fracture européenne” devenait de plus en plus béante : le Premier ministre néogaulliste puis ex-premier ministre démissionnaire de Giscard, Jacques Chirac, ne tardait pas à faire dissidence en feignant d’adopter une ligne d’indépendance nationale (Appel de Cochin ciblant les giscardiens, implicitement qualifiés de « parti de l’étranger ») distincte de celle, très ouvertement atlantiste et européiste, du chef de l’Etat. 

    De GISCARD à MITTERRAND : RUPTURE OU EURO-CONTINUITE ANTICOMMUNISTE ET ANTI-NATIONALE ? 

    Comme on sait, Mitterrand fut élu en mai 1981 et la défaite de Giscard ne fut pas seulement acquise par la prétendue “vague rose” : il y fallut, au second tour de la présidentielle, la défection tonitruante de Chirac qui refusa d’appeler ses électeurs à rallier Giscard pour battre Mitterrand. La suite, on la connaît : l’élection de Mitterrand au prix de l’affaissement préalable du P.C.F. (perte d’un million de voix en mai 1981 par G. Marchais, puis entrée du P.C.F. au gouvernement Mauroy en position subalterne et humiliée !), le semblant de politique de gauche des années 1981-1983 n’ayant d’autre but que de parachever le discrédit du P.C.F. dans la classe ouvrière tout en paralysant la C.G.T. au nom du prétendu “état de grâce”. Une fois ces conditions sociopolitiques enfin réunies et solidement établies, Mitterrand put montrer son vrai visage et reprendre sereinement, tout en l’aggravant considérablement, la politique de classe de Giscard, notamment la ligne de dissolution de la France dans l’Europe supranationale dominée par Berlin, le passage à la monnaie unique (c’est-à-dire l’arrimage, désastreux pour la France, du franc sur le deutsche Mark), l’alignement total de notre pays – par l’inamovible Yves Le Drian interposé – sur les menées bellicistes antisoviétiques de Washington. Tout ce qui, en un mot, a mené notre pays dans l’impasse tragique qui est désormais la sienne : casse des services publics, écroulement de l’Education nationale, dévastation de l’industrie française (en particulier de l’industrie lourde), érosion rapide de la protection sociale, déclassement de millions de jeunes issus des mondes ouvrier et paysan, endettement massif auprès des marchés financiers (puisque la France importe la plupart des biens industriels – médicaments compris ! – et n’exporte plus grand chose), abandon croissant de la langue française au profit du tout-anglais (rappelons que le premier discours de V.G.E. après l’annonce de sa victoire électorale de 1974 fut prononcé en anglais à l’adresse de la presse internationale : à l’époque, de tels manquements dont Macron fait son ordinaire faisaient encore un peu scandale !), etc.

    APRES LA DEFAITE GISCARDIENNE DE 1974 V.G.E., OU LE PREMIER PRESIDENT MANQUé de l’ETAT FEDERAL EUROPEEN

    Après sa défaite devant Mitterrand, Giscard tenta de revenir sur le devant de la scène politique en prenant la direction de la Région Auvergne, et surtout, en tentant de devenir le premier président élu de l’Union européenne : on sait qu’il inspira, voire qu’il rédigea le « traité constitutionnel européen » qu’allait bientôt rejeter le peuple français. Ce traité instituait rien moins qu’un Etat fédéral doté d’un hymne, d’un drapeau… et d’une présidence ! A l’époque, V.G.E. se définissait, à toutes fins utiles, comme un “Européen de sensibilité française“, ce qui montre les limites étroites de son patriotisme français… De ce point de vue, Mitterrand ne valait du reste pas plus cher que Giscard, lui qui ringardisait la France en déclarant que “la France est notre patrie, l’Europe notre avenir“, et qui cédait en tout au nouvel expansionnisme américano-allemand : prétendue “réunification” allemande par absorption pure et simple de la R.D.A., démantèlement “doux” de la Tchécoslovaquie suivi de l’écartèlement violent de la Yougoslavie (bombardée puis occupée par l’O.T.A.N.), satellisation des ex-Républiques soviétiques de la Baltique et des ex-pays socialistes est-européens annexés à l’U.E., stationnement des troupes de l’O.T.A.N. tout au long des frontières Ouest de la Russie postsoviétique, etc. On voit ainsi clairement de quel côté va le curseur géopolitique d’une oligarchie maastrichtienne qui n’a eu de cesse de se dégager de la “menace” que fait peser sur elle le prolétariat toujours frondeur de notre pays dont l’imaginaire porte encore, on l’a vu avec la crise des Gilets Jaunes, l’imaginaire révolutionnaire des Sans-Culotte, si ce n’est celui des Communards. En réalité, peu importe à « notre » oligarchie capitaliste que disparaisse la France, que dépérisse sa langue (y compris sur le sol national), que se réduisent drastiquement les libertés civiles et que se « tiers-mondise » une large partie de sa population laborieuse : l’essentiel au yeux de cette caste sans âme est que perdure la quête du profit maximal à l’échelle mondiale et surtout, que les pécunes des milliardaires « français » soient définitivement placées sous la haute protection de Berlin (pardon, de la “gendarmerie européenne”) et de l’OTAN en cas de nouveau soulèvement du peuple française, type Commune de Paris, Front populaire, Mai 68, grèves de décembre 1995, fronde anti-CPE des jeunes ou mouvement des gilets jaunes.

    MACRON: UN GISCARDISME SANS GISCARD

    Par conséquent, même si nous respectons le deuil qu’impose toujours à ses proches la perte d’un être cher, nous ferions tristement figures d’hypocrites si nous, militants franchement communistes, amis du monde du travail et patriotes républicains, déclarions regretter en quoi que ce soit la politique giscardienne. C’est d’ailleurs celle que mène, avec plus de brutalité encore, E. Macron, après ses prédécesseurs maastrichtiens les Chirac, Sarkozy et autre Hollande. Réactionnaire, impérialiste, antinational, antidémocratique et anti-ouvrier, le giscardisme sans Giscard continue.

    Quant à la politique de Frexit progressiste menant au socialisme que prône le PRCF, elle n’est au fond que le prolongement actualisé de l’opposition radicale au giscardisme que conduisit vaillamment le P.C.F. à la fois patriote et internationaliste des années 1960/70 avant que ce parti ne s’enlisât irréversiblement, hélas, dans le marécage de l’eurocommunisme, du révisionnisme anti-léniniste, de l’anti-soviétisme de confort et de la socialo-dépendance en oubliant la devise que devrait faire vivre tout militant de l’émancipation sociale : “la France des travailleurs est notre patrie, l’humanité affranchie de toute exploitation de l’homme par l’homme est notre avenir“.

     

    Georges GASTAUD  & Fadi KASSEM, secrétaires nationaux du PRCF

     


     

    * V.G.E. descendait en ligne directe d’un membre du conseil national mis en place par Vichy.

    ** Rappelons qu’aux législatives de 1967, le PCF en nette progression obtenait 22,7% des voix, loin devant la Fédération de la Gauche Démocratique et Socialiste présidée par Mitterrand.


    UNE du journal l’HUMANITÉ du samedi 22 novembre 1975

     

    source :  https://www.initiative-communiste.fr/

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    dans le viseur de Twitter !

     

    Cela fait maintenant plusieurs mois que a attribué à Ruptures le label mensonger « Média affilié à un État, Russie ». Le réseau social n’a pas répondu à aucune des demandes d’explications de la rédaction de ce média indépendant. Plus grave mais tragiquement sans surprise : aucun média français n’a rendu compte de cette affaire. Et à la seule demande d’explication d’un journal des chaines d’infos continu (Raphaël Grably, chef du service technologie de BFM TV), la firme américaine a répondu par le silence. Outre le caractère insultant de cette mention pour un journal indépendant, il semble que cette mention soit associée à un traitement qui invisibilise les publications dans les fils twitter des utilisateurs.

    A IC, nous savons également ce que signifie cette , nous qui avons vu brutalement la visibilité de nos publications sur Facebook s’effondrer. Et nous savons que cette censure peut même aller jusqu’à l’interdiction de publier, comme nous l’avons dénoncé encore récemment en solidarité avec Michel Aymerich.

    La rédaction de interpelle les observateurs soucieux de la liberté d’expression et de la neutralité de traitement sur les réseaux sociaux. Quelles que soient les divergences ou différences que nous avons avec Ruptures, on ne peut que souscrire à cette appel à la vigilance et à la réaction de chacun. Car c’est bien la liberté d’expression qui est en cause ici.

    Il faut noter que cette censure qui ne dit pas son nom indigne aux USA, comme en témoigne le message d’alerte sur twitter justement du journaliste Aaron Maté de The Grayzone

    Face au silence de la multinationale américaine, la rédaction de Ruptures a demandé des explications par lettre recommandée.

    Ruptures vient d’envoyer une deuxième lettre recommandée à Twitter France – qui n’a pas répondu à la première – pour exiger le retrait du label mensonger que le réseau social nous a attribué le 7 septembre 2020, moins d’une heure après la publication de cet article.

    Comme la couverture médiatique de l’affaire est très réduite, y compris du côté des médias dits « indépendants » ou « alternatifs », nous encourageons ceux qui s’inquiètent des avancées de la censure politique et du néo-maccarthysme en ligne à faire connaître les pratiques arbitraires de la firme californienne.

     

    https://ruptures-presse.fr/actu/censure-lettre-twitter-retrait-label-russie/

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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  • Près de 4 000 personnes ont répondu, samedi dernier à Brest, à l’appel à manifester contre la loi « Sécurité globale ».Près de 4 000 personnes ont répondu, samedi dernier à Brest, à l’appel à manifester contre la loi « Sécurité globale ». 

    27 organisations brestoises appellent à un nouveau rassemblement contre la loi « Sécurité globale », ce vendredi à 18 h, place de la Liberté.

    Ils étaient 1 500 le 21 novembre, puis 4 000 le 28 novembre. Depuis 15 jours, à Brest comme partout en France, des milliers de citoyennes et de citoyens ont exprimé leur attachement profond aux libertés de manifester, d’informer, d’être informé et, plus globalement, leur opposition aux politiques sécuritaires. Ils ont massivement dénoncé « les violences policières, dont les populations racisées et les mouvements sociaux sont les premières victimes ».

    Alors que le projet de loi dit de « Sécurité globale » a été adopté à l’Assemblée nationale, le gouvernement dit répondre à ce mouvement de contestation en évoquant une éventuelle réécriture de l’article 24. « Ce sera insuffisant pour nous donner des garanties sur la liberté de la presse de pouvoir diffuser des images, en particulier celles des violences policières », estiment, à Brest, 27 organisations (*) qui appellent de nouveau à un rassemblement ce vendredi 4 décembre, à 18 h, place de la Liberté.

    * Appellent à manifester, les associations AFPS, ATTAC, Club de la Presse Bretagne, LDH, MRAP, UEP, les syndicats Alternative pour l’UBO, CGT Brest, CNT, FO Brest, FSU, SUD-Solidaires, Visa et les organisations politiques BNC, Douar ha Frankiz, EELV, Ensemble, FI, Génération.s, Jeunes insoumis, LRDG, MJCF, PCF, Poid, PS, UCL, UDB.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

     

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  • Samedi 21 novembre 2020 (notre photo), lors de la première manifestation contre le projet de loi sur la Sécurité globale, plus d’un millier de personnes s’étaient réunies place de la Liberté. Ouest-FranceSamedi 21 novembre 2020 (notre photo), lors de la première manifestation contre le projet de loi sur la Sécurité globale, plus d’un millier de personnes s’étaient réunies place de la Liberté. 

    Le gouvernement a prévu une réécriture de l’article 24 qui fait polémique. Mais ce n’est pas suffisant selon ses opposants qui veulent le retrait total du projet de loi. Un collectif emmené par la Ligue des droits de l’Homme organise un « acte 3 », le 4 décembre 2020, à 18 h, à Brest.

    « Contre la loi « Sécurité globale », l’acte 3 ! » Vendredi 4 décembre 2020, à 18 h, place de la Liberté, à Brest, un collectif de 27 organisations brestoises emmené par la Ligue des droits de l’Homme (*) appelle à manifester une troisième fois contre le projet de loi sur la Sécurité globale. « Le gouvernement prétend répondre à ce mouvement massif de contestation en évoquant une éventuelle réécriture de l’article 24. Ce sera insuffisant pour nous donner des garanties sur la liberté de la presse de pouvoir diffuser des images, en particulier celles des violences policières, exprime le collectif qui demande le retrait total du projet de loi. Or, l’actualité nous prouve plus que jamais que sans images diffusées par la société civile ou la presse, ces violences resteront impunies. »

    Le 21 novembre 2020, le premier rassemblement brestois avait réuni plus d’un millier de personnes. Le 28 novembre 2020, elles étaient entre 3000 et 4 000.

    (1)Dans le collectif, il y a des associations, AFPS, ATTAC, Club de la Presse Bretagne, LDH, MRAP, UEP ; des syndicats, Alternative pour l’UBO, CGT, CNT, FO, FSU, SUD-Solidaires, Visa ; et des organisations politiques : BNC, Douar ha Frankiz, EELV, Ensemble, FI, Génération-s, Jeunes insoumis, LRDG, MJCF, PCF, Poid, PS, UCL, UDB.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • « Le gouvernement du  a été, est et sera républicain.  Il doit être basé sur la souveraineté du peuple, la séparation des pouvoirs, la liberté civile, l’abolition de l’esclavage, la proscription de la monarchie et la suppression des privilèges ».   – 15 février 1819

    Vous le savez, le Venezuela va procéder à des élections générales parlementaires le 6 décembre 2020, conformément au calendrier électoral et en conformité avec sa Constitution.

    Ces élections font cependant l’objet de polémiques indignes encouragées  par les États-Unis, relayées honteusement par l’Union Européenne.

    Nous, Citoyens Français, déclarons notre total soutien au grand peuple vénézuélien dans l’organisation de ses propres élections dans le respect strict de sa pleine souveraineté, c’est-à-dire sans ingérence de puissances étrangères.

    Nous, Citoyens Français, déclarons que ces élections témoignent précisément de la vitalité de la vie politique vénézuélienne, de la force de ce peuple ami attaché à sa liberté.

    Comment d’ailleurs ignorer les leçons données au monde par le régime politique bolivarien qui par deux fois au moins vit l’exécutif s’incliner devant le vote populaire, en 2007, lors du référendum rejetant la réforme proposée et en 2015, portant majoritairement l’opposition  au Parlement ?

    Comment ignorer que la Constitution vénézuélienne impose le contrôle du processus électoral par un conseil national électoral (1) totalement indépendant de l’exécutif, processus bien plus démocratique que celui de nos vieilles démocraties européennes où le rôle du ministère de l’Intérieur reste frappé d’ambivalence du fait de ses liens incestueux avec l’exécutif ?

    Comment ignorer que le processus électoral vénézuélien a été qualifié – par la Fondation de  (2)  – de processus « le meilleur au monde » ?

    Nous, Citoyens Français, exprimons notre volonté que la France recouvre d’urgence une véritable diplomatie indépendante en Amérique latine, cesse de s’aligner maladivement sur la diplomatie de l’OTAN, exprimée par la voix de l’Union Européenne.

    Nous, Citoyens Français, demandons au gouvernement français de soutenir ce peuple ami, victime de sanctions internationales insupportables et injustes dictées sans raison par les États-Unis.

    Nous, Citoyens Français, demandons le respect de la pleine souveraineté du peuple vénézuélien et des principes qui régissent la  (3), à savoir « le principe de l’égalité des droits  des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes ».

    Le 18 novembre 2020

     

    SIGNATAIRES

    Comité français de soutien au peuple vénézuélien (CFSPVénézuélien)*

     

    POUR SOUTENIR CE MANIFESTE

    Adressez un courriel à 

    cfspvenezuelien@gmail.com

    ou

    signez  la pétition

     CLIQUEZ ICI


    (*) Le Comité Français de soutien au peuple Vénézuélien (CFSPVenezuelien) est une coordination d’organisations politiques et sociales françaises au soutien du peuple Venezuelien qui se bat pour le respect de sa propre souveraineté. Le CFSPVenezuelien a été créé en 2019 et a déjà lancé plusieurs actions nationales dont “L’APPEL DE PARIS” du 15 février 2019.

     


     

    (1) Chapitre V – Article 292 et suiv. de la  – https://mjp.univ-perp.fr/constit/ve1999.pdf 

    (2) Jimmy CARTER affirme : « Le processus électoral au Venezuela est le meilleur au monde ». S’il décline un exemple lié au vote électronique, il n’hésite pas – en comparaison – à dénoncer le système électoral étatsunien comme le plus corrompu au monde.- The Carter Center – intervention vidéo – 44’00/ 49’12 –

     

    (3) Charte des Nations-Unies – article 1er §2 – https://www.un.org/fr/sections/un-charter/chapter-i/index.html 


    Source http://: http://www.politique-actu.com/actualite/manifeste-soutien-peuple-venezuelien-processus-electoral-decembre-2020-csfpvenezuelien/1797113/

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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