• Un rassemblement se tient actuellement devant la préfecture de Vannes (Morbihan), ce mardi 24 novembre 2020, contre la loi de sécurité globale. Environ 200 personnes ont répondu à l’appel des syndicats.Un rassemblement se tient actuellement devant la préfecture de Vannes (Morbihan), ce mardi 24 novembre 2020, contre la loi de sécurité globale. Environ 200 personnes ont répondu à l’appel des syndicats.

    Un rassemblement se tient actuellement devant la préfecture de Vannes (Morbihan), ce mardi 24 novembre 2020, contre la loi de sécurité globale.

    Un rassemblement se tient actuellement devant la préfecture de Vannes (Morbihan), ce mardi 24 novembre 2020, contre la loi de sécurité globale. Environ 200 personnes ont répondu à l’appel des syndicats. 

    Environ 200 personnes ont répondu à l’appel des syndicats, tels que l’union locale de FO de Vannes, l’Union locale de la CGT du pays de Vannes, FSU 56, la ligue des droits de l’homme, Solidaires 56, Gilets Jaunes du Pays de Vannes, groupe libertaire René Lochu… Sur place, beaucoup de drapeaux de syndicats, et le tout en musique.

    Un rassemblement se tient actuellement devant la préfecture de Vannes (Morbihan), ce mardi 24 novembre 2020, contre la loi de sécurité globale. Environ 200 personnes ont répondu à l’appel des syndicats.

    Renaud Vibert, représentant syndical de la CGT, explique : « Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de la mobilisation nationale. Il s’agit de dénoncer la loi de sécurité globale, on voit qu’il peut y avoir des dérives sécuritaires, d’où l’importance de se mobiliser. Un policier qui fait bien son travail n’a pas honte d’être filmé ».

    Les manifestants protestent contre cette loi qu’il juge « liberticide. Nous défendons la liberté́ d’information et celle de manifester ! Bien que le gouvernement ait délibérément maintenu ces débats parlementaires en pleine période de confinement, nous refusons d’être bâillonnés ».

    Ils dénoncent notamment l’article 24 de cette loi qui vise à empêcher à la population et aux journalistes de diffuser des images du visage de fonctionnaire de police ou de gendarmerie : « Le seul effet d’une telle disposition sera d’accroître le sentiment d’impunité́ des policiers violents et, ainsi, de multiplier les violences commises illégalement contre les manifestants ».

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les soignants ont manifesté pour la troisième fois devant l’EPSM de Saint-Avé (Morbihan).Les soignants ont manifesté pour la troisième fois devant l’EPSM de Saint-Avé (Morbihan)

    Y aurait-il deux poids deux mesures dans le personnel soignant de l’EPSM (Établissement public de santé mentale) de Saint-Avé (Morbihan) ? C’est ce qu’affirment des soignants qui ont manifesté ce mardi 24 novembre 2020. Une opération  escargot  a été organisée au départ de Theix-Noyalo vers Saint-Avé, en passant par la voie express. Une manifestation encadrée par les gendarmes.

     

    183 € de prime

    En arrivant à l’EPSM, la cinquantaine de voitures qui a pris part au cortège a bruyamment fait le tour de l’établissement, en klaxonnant. Ils réclament une revalorisation de leur salaire et affirment ne pas percevoir une prime de 183 €.  Seuls ceux qui sont employés sur le site de l’EPSM perçoivent cette prime de 183 €, dénonce Gaétane, soignante à Monterblanc, au foyer d’accueil médicalisé. Ce sont d’anciens patients de l’EPSM qui sont à Monterblanc. Nous avons le même employeur, nous avons les mêmes diplômes et nous faisons le même travail. 

    Isabelle JÉGOUZO

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Le Congrès espagnol rejette la condamnation du communisme

    La Commission constitutionnelle du Congrès des député.e.s a rejeté la proposition de loi déposée par le Parti Populaire visant à condamner le communisme et à faire adhérer l'Espagne à la résolution du Parlement européen de septembre 2019 qui amalgame le nazisme et le communisme.

    "Par trois fois la droite espagnole a interdit le Parti communiste, et maintenant elle veut évidemment préparer le terrain pour la quatrième interdiction".

    Article et traduction Nico Maury


    Par 20 voix contre (parmi lesquelles PSOE, Izquierda Unida, Podemos, indépendantistes basques & catalans) et 16 pour, la proposition de loi a été rejetée.

    Le porte-parole adjoint d'Unidas Podemos au Congrès et Secrétaire général du Parti Communiste d'Espagne, Enrique Santiago, a rappelé à ses détracteurs et aux anticommunistes que "assimiler le nazisme à toute autre idéologie, c'est banaliser le mal et les crimes commis contre l'humanité par Hitler et Mussolini".


    "Le seul régime politique qui a planifié et exécuté l'élimination industrielle systématique de collectifs et des peuples entiers est le nazisme" déclare Santiago.

    Il a accusé le PP de "tomber très bas", "d'avoir toujours refusé de condamner le franquisme" et d'être "complice des crimes contre l'humanité". Le dirigeant communiste ajoute que "le Parti populaire a été fondé par des franquistes qui ont accepté la peine de mort contre les militant.e.s du PCE parce qu'ils s'opposaient à une dictature. Maintenant, ils essayent d'assimiler les victimes et les bourreaux pour les rendre responsable des crimes contre l'humanité". Il ajoute que "trois fois en cent ans, la droite espagnole a interdit le Parti communiste, et maintenant elle veut évidemment préparer le terrain pour la quatrième interdiction".

    On rappel les noms des eurodéputés français qui ont voté cette résolution en septembre 2019
    On rappelle les noms des eurodéputés français qui ont voté cette résolution en septembre 2019
     
    Cette initiative législative de la droite espagnole demandait que le Congrès exige de l'exécutif gouvernemental (PSOE-Podemos-Izquierda Unida) de suivre les recommandations de la résolution du Parlement européen de Septembre 2019.

    Ce texte, approuvé par 535 eurodéputé.e.s (66 contre et 52 abstentions), place le nazisme et le communisme sur un pied d'égalité et permet la criminalisation des Partis communistes. La droite espagnole demande "d'adopter des mesures conformes aux déclarations contenues dans la résolution du Parlement européen".

    Le 19 septembre 2019, le Parlement européen votait une résolution anticommuniste et qui réécrivait l'histoire.

    Le texte promeut les conceptions et les falsifications les plus réactionnaires de l'histoire contemporaine dans une tentative déplorable d'assimiler fascisme et communisme, minimisant et justifiant les crimes du nazisme-fascisme et réduisant au silence les responsabilités des grandes puissances capitalistes - telles que le Royaume-Uni ou la France.

    La résolution adoptée par la majorité du PE non seulement efface la collusion des grands monopoles allemands avec Hitler, mais cherche également à effacer la contribution décisive des communistes et de l'Union soviétique à la défaite du fascisme nazi et à la libération des peuples du pouvoir colonial après la Seconde Guerre mondiale.
     
     

     

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  • Communiqué commun des Jeunes pour la Renaissance Communiste en France et de la Commission Éducation du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF) – 21.11.2020

     

    : UN “ÉDUCATEUR DE LA NATION” ou un FRANC CORRUPTEUR DE LA JEUNESSE?

    L’enquête menée par Médiapart et Libération établit que, sur fonds d’État, le ministre Blanquer a créé de toutes pièces et financé sans compter sur fonds d’État un syndicat jaune appelé “Avenir lycéen”. Si cette information s’avère exacte, l’ensemble des organisations progressistes de jeunesse, des syndicats enseignants,  et ouvriers qu’humilient  et tentent de discréditer de semblables méthodes, doivent réclamer la démission immédiate de Blanquer dont l’attitude corruptrice à l’égard de la jeunesse soulève l’écœurement tant elle est  indigne des fonctions qui lui sont confiées.

    À CONTRE-RÉFORMES DESTRUCTIVES, MÉTHODES MALHONNÊTES!

    Le fond de l’affaire n’est pas seulement éthique, il est aussi politique: chargé par Macron d’aligner l’Éducation nationale sur les normes régressives de la RFA (où le  national n’existe pas et où l’apprentissage patronal domine dans le second degré) et sur celles du monde anglo-saxon (où l’entrée à l’université se fait sur dossier et sur la base de droits d’inscription exorbitants écartant les jeunes de milieu populaire), Blanquer a littéralement cassé le lycée à la française en cassant le groupe classe, en démantelant et en privant de sens l’enseignement des disciplines, en affaiblissant les concours de l’enseignement public, en précarisant comme jamais les professeurs et leur statut, en liquidant le bac national anonyme premier grade universitaire et en laissant Parcoursup – c’est-à-dire en fait, les présidences d’université – organiser à leur guise le tri scolaire et social entre les candidats à l’inscription sur la base d’un pseudo-bac délivré localement, inégalitaire et socialement dévalué. 

    Tout cela a été entrepris avec le plein concours de la ministre LREM des universités dont les réformes néolibérales et liberticides sont en train de liquider ce qui subsistait de l’Université et de la Recherche publique à la française tout en tentant de rendre de facto illégales les luttes étudiantes (énormes sanctions prévues contre les étudiants en lutte occupant un amphi: NOS GOUVERNANTS ONT PEUR D’UN NOUVEAU 1968!). 

    Le but final de ces contre-réformes d’orientation maastrichtienne et clairement anti-républicaine est de substituer à l’Éducation nationale transformée en garderie un système éducatif totalement éclaté, ne délivrant plus des diplômes de valeur nationale à durée indéterminée, mais des “compétences” rechargeables et payantes: ce qui permettrait au patronat de dynamiter les qualifications nationales et à travers elles, les grilles salariales de branche de dizaines de millions de travailleurs.

    LA GESTION BLANQUER DE L’ÉCOLE, OU LE MÉPRIS DE FER pour la SANTÉ et pour la DIGNITÉ DES MAÎTRES et des ÉLÈVES

    Par ailleurs comment tolérer encore la présence au ministère de l’Éducation nationale d’un personnage qui a si mal et si IRRESPONSABLEMENT géré la crise sanitaire en laissant les professeurs et les  affronter l’épidémie dans des conditions désastreuses pour la santé et pour l’enseignement lui-même? 

    Comment laisser rue de Grenelle un ministre (…) qui par ailleurs, a tout fait pour réduire à rien l’hommage à Samuel Paty, l’enseignant qu’avait d’abord odieusement sermonné sa hiérarchie (scandaleusement, l’institution a initialement préféré “dialoguer” avec des fanatiques!) et qui, de manière très générale, ne manifeste que mépris envers les enseignants et pour le climat scolaire général au risque que ne s’installe un décrochage lycéen de masse nuisible à l’immense majorité des lycéens désireux de travailler dans des conditions décentes, d’apprendre, de s’ouvrir aux “lumières” et de réussir leurs études?

    BLANQUER DÉMISSION ! ENSEMBLE BALAYONS LES CONTRE-RÉFORMES SCOLAIRES et toutes celles et ceux qui les orchestrent !

    Certes, la démission de Blanquer ne réglerait rien par elle-même, tant est grand le nombre d’arrivistes malfaisants dont disposent Macron et l’oligarchie capitaliste pour dissoudre l’Éducation nationale et l’université à la française dans l’acide d’une “construction” européenne entièrement tournée vers le profit capitaliste. Mais du moins l’exigence unitaire montant de partout, écoles, collèges et lycées, facs, parents d’élèves, syndicats ouvriers, lycéens et enseignants,  BLANQUER DÉMISSION, BLANQUER AU CHOMEDU !, s’accompagnant des mots d’ordre “RETRAIT TOTAL DES CONTRE-RÉFORMES DU LYCÉE, DU BAC et de l’UNIVERSITÉ”, RETRAIT DES LOIS LIBERTICIDES!, montrerait que le monde enseignant et le monde lycéen sont prêts, bravant la répression et le découragement, à exiger avec le monde ouvrier une ÉDUCATION NATIONALE DE QUALITÉ POUR TOUS!


    L’affaire en 8 questions :

    • L’ensemble des organisations lycéennes est opposé à la  détruisant le diplôme national. Des actions très suivies sont organisées partout en France, des centaines de lycées sont bloqués par les lycéens.
    • le ministre Blanquer enrage d’avoir la totalité des corps intermédiaires représentant l’Éducation Nationale, syndicats lycéens et principaux syndicats enseignants, principales fédérations de parents d’élèves, opposés à cette réforme, issue des directives de l’Union Européenne.
    • le 22 décembre 2018, regroupant une dizaine de lycéens, est créé avenir lycéen, une organisation dirigée par un jeune homme qui est aujourd’hui encore un cadre des “jeunes avec Macron.
    • cette organisation affiche sa proximité avec le gouvernement, ses membres posant même avec le ministre Blanquer.
    • Médiapart révèle que le ministère Blanquer lui a attribué une subvention de 65 000 euros, somme qui aurait été dépensée “en bouteilles de champagne, chambres d’hôtel à 300 euros et autres régalades”. Une rallonge de 30 000 € leur a été attribuée en 2020
    • Libération révèle que l’organisation a germé rue de Grenelle” (là où se situent les bureaux du ministère de l’Éducation), “dans l’entourage proche de Jean-Michel Blanquer, pour servir la communication du ministre et surtout rompre tout dialogue avec les syndicats lycéens”. “Sachant que les syndicats comme l’UNL et le MNL prenaient de plus en plus d’influence dans les médias (contre la réforme du bac, NDLR), forcément pour le ministère c’était embêtant”, témoigne l’ancien porte-parole d'”Avenir lycéen” auprès de France Bleu Orléans.
    • Des anciens élus au CAVL témoignent à Libération comment des communiqués ont été complètement réécrits par les rectorats pour appeler à la levée des blocus devant les lycées, lors des mobilisations contre la réforme du Bac.
    • En guise de défense, l’organisation “Avenir lycéen” publie un communiqué argumentant ainsi : “Nous laisserons le ministère agir dans les prochains jours (nous l’espérons” pour pouvoir démentir…”)

    #BlanquerGate : Sur les réseaux sociaux avec le PRCF

           Lire suite sur https://www.initiative-communiste.fr/

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  •  Solidarité contre le fascisme, et unité pour lutter contre l’euro-criminalisation du communisme ! 

    Communiqué du Pôle de Renaissance communiste en France -21/11/2020

    Le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) tient à exprimer sa solidarité totale et entière avec la fédération du Rhône du Parti communiste français () et sa vive indignation, après que les camarades lyonnais ont été la cible de la haine de l’extrême droite fasciste qui a envoyé une menace de mort à destination du local. Cette nouvelle agression inacceptable s’ajoute à d’autres attaques du même acabit, visant toujours des communistes : tags antisémites en Bretagne, « collabos » inscrit sur le mur de la fédération PCF du Rhône, lettre rédigée par l’Action française à l’adresse de Darmanin pour exiger la dissolution du PCF accusé d’être le parti des « 75.000 collaborateurs », etc.

    Ces agressions abjectes et infâmantes s’inscrivent dans un contexte de fascisation croissante, alimentée par des médias dominants qui ne cessent de laisser les éditocrates et « journalistes » faire l’apologie du prétendu « Rassemblement national » et déverser leur billevesée à l’encontre des « islamo-gauchistes », des immigrés, des musulmans, des syndicalistes de combat, des gilets jaunes, des travailleurs en lutte, etc., au nom des « valeurs de la République » que ne cessent pourtant de détruire jour après jour ces descendants des Déat, Brasillach, Céline, Drieu la Rochelle, Maurras, Luchaire, etc., tous traîtres à la patrie et collaborateurs patentés avec l’Allemagne nazie.

    Il ne se passe plus un jour sans que le négationnisme historique de l’ réactionnaire et fascisante se déchaîne et se traduise par une réécriture totalement mensongère et ignoble de l’Histoire, en faisant passer les authentiques fascistes pour des résistants au nazisme et les vrais et principaux résistants, à savoir les communistes, pour des collaborateurs de l’Allemagne nazie. Ces diffamations et calomnies en tout genre se traduisent désormais à des appels au meurtre démultipliés : cela doit cesser à tout prix !

    Pour cela, il est indispensable de se rassembler pour combattre tous les facteurs contribuant à la criminalisation du communisme, à commencer par l’extrême droite (et notamment le RN) et les éditocrates accaparant les « chaînes d’information en continu » pour cracher leur venin quotidien. Mais il faut également en finir avec tous les carburants de la fascisation, à commencer par le macronisme et les faux « Républicains » qui ne constituent nullement un « rempart contre le fascisme », mais bien un véritable tapis brun pour le RN en ne cessant d’araser les liberté publiques – à l’image projet de loi nommée « Sécurité globale », qui ouvre un boulevard à la répression aveugle, féroce et arbitraire des forces de police dont certaines sont de plus en plus gangrenées par les idées nauséabondes de l’extrême droite.

    Il est également indispensable d’en finir définitivement avec la mortifère Union européenne, qui laisse défiler les descendants des Waffen-SS en Lettonie, qui laisse prospérer les néonazis en Suède, qui laisse le gouvernement polonais délégaliser le Parti communiste polonais, qui laisse les nostalgiques du franquisme condamner le « totalitarisme communiste » en Espagne, etc. Pis : l’UE elle-même, anticommuniste par essence, criminalise le communisme en le transformant en équivalent du nazisme, comme l’a honteusement fait le Parlement européen le 19 septembre 2019 en adoptant une résolution approuvée par les soi-disant « socialistes » et « écologistes », qui n’ont eu aucun mal à voter comme la droite fascisante et réactionnaires et les macronistes.

    Plus que jamais, le PRCF appelle à combattre l’euro-criminalisation du communisme et l’euro-fascisation galopante qui débouchent sur le confusionnisme et le négationnisme les plus abjects, et qui favorisent une « chasse aux sorcières » contre les communistes, de plus en plus les cibles de violences et de menaces de morts. En cette année du centenaire du congrès de Tours et de la naissance de la Section française de l’Internationale communiste (SFIC), l’heure n’est pas à l’autophobie amenant à reléguer la faucille et le marteau aux poubelles de l’histoire – après avoir totalement dévoyé les fondamentaux du marxisme-léninisme au nom d’un calamiteux « eurocommunisme » –, mais bel et bien à la reconstruction unitaire d’un Parti franchement communiste, appliquant les préceptes du marxisme-léninisme et seul à même de combattre la « peste brune », cette « bête immonde » qui prospère au sein de l’ordre capitaliste piloté par Bruxelles, Berlin et Washington.Le PRCF continuera de proposer toute initiative unitaire en ce sens, afin d’en finir avec tous les réactionnaires et fascistes et leurs complices politiques, institutionnels et médiatiques. Il continuera également de porter le seul projet politique en mesure d’éradiquer la « peste brune », à savoir la sortie de l’euro, de l’UE, de l’OTAN – machine de guerre anticommuniste qui sert de bras armé à l’UE contre la Russie et aux guerres impérialistes – et du capitalisme exterministe. Si les communistes ne veulent pas « y rester », ils doivent réaliser le Frexit progressiste !

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  • Le mardi 10 novembre 2020 avait lieu partout en France une grève dite sanitaire dans les lycées et collèges de France, contre les demi-mesures prises pour assurer le protocole sanitaire, voire l’absence de mesures dans certains cas[1]. Cet appel plutôt bien suivi donna lieu à des blocages de lycées, dont certains participants furent chargés et gazés par la police. Elle donna lieu aussi à des manifestations, notamment à Paris avec les organisations syndicales de l’éducation. Ces mêmes organisations syndicales appellent à ne pas fermer les écoles, mais à engager plus de personnels dans tous les domaines, y compris de la propreté pour pouvoir faire véritablement respecter les mesures sanitaires et éviter un foyer de contagion[2]. Cette grève, outre qu’elle dénote un amateurisme du gouvernement, témoigne du mépris de la santé et de l’avenir de notre jeunesse par les tenants du pouvoir, que ce soit au niveau de l’éducation, qu’au niveau du travail.

    Avec le Bac Blanquer, ce qui pointe (et a déjà été mis partiellement en place), c’est un diplôme non plus national mais local, avec des épreuves qui ne sont plus les mêmes pour tous mais faites au cas par cas en fonction des établissements. C’est en quelque sorte une précarisation du savoir pour rendre les futurs travailleurs plus malléables et moins revendicatifs, les diplômes devenant locaux et ne valant plus rien, alors que ceux-ci servent à certifier le niveau d’étude et donc le salaire. À côté de cette politique plus globale mise en place depuis le début du quinquennat, il y a les particularités dues à la crise sanitaire. Lors de la grève du 10 novembre, des enseignants d’un collège à Saint-Denis donnaient des exemples concrets de faits récurrents dans divers établissements français : devoir gérer plusieurs élèves dans un même établissement (600 dans le collège de Saint-Denis) rendant difficile l’application des gestes barrières par tous en l’absence d’assez de surveillants, de gel hydroalcoolique, sans compter les familles ne pouvant pas acheter assez de masques ou encore le nombre trop important d’élèves par classe rendant impossible une mise en place sérieuse du protocole sanitaire[3].

    Au niveau de l’emploi, les choses ne semblent pas meilleures : dans l’Union européenne, le chômage des jeunes (18 à 25 ans) est passé de 14,9% en 2018 à 17,6% en 2020. 12% des jeunes d’après le sondage d’un organisme de l’Union européenne, Eurofound, pensent qu’ils ont des chances de perdre leur emploi dans les trois prochains mois[4]. Cette situation européenne s’ajoute à une situation de grande précarité existant déjà en France comme le notait le directeur de l’Observatoire des inégalités Louis Maurin[5] :

    « On sait que 10% des 18-24 ans qui ne vivent pas chez leurs parents, soit 130000 jeunes, disposent de moins de 365 euros mensuels pour vivre, en comptant l’aide de leurs parents. Ce à quoi il faut ajouter les jeunes contraints de vivre chez leurs parents ou chez des amis. L’Insee estime que 10% des jeunes qui vivent chez leurs parents, soit 410000, ont des « ressources monétaires » inférieures à 180 euros mensuels mais une partie de leurs dépenses sont prise en charge par leur famille. Au total, le nombre de jeunes autonomes ou vivant chez leurs parents de façon contrainte avec un niveau de vie inférieur au RSA n’est pas publié, mais il dépasse de très loin les 200000. »

    Face à la montée du chômage, le Conseil de l’Union européenne[6] a revu sa garantie pour la jeunesse le 30 octobre 2020, censé permettre d’offrir aux jeunes (désormais aussi ceux de 25 à 29 ans) un emploi, une formation continue, un apprentissage ou un stage, dans les 4 mois suivants la fin de leurs études ou de leur perte d’emploi, avec certaines recommandations (donc sans force contraignante) pour mettre en place ce programme[7]. Outre qu’il faut encore que la France retranscrive en droit français ces recommandations pour sa propre Garantie Jeune, il ne faut pas trop en attendre car les notions énumérées sont assez floues et permettront sans aucun doute par une habile rhétorique de simplement mieux « flexibiliser » le marché du travail et la main d’œuvre, allant toujours vers moins de droits et un travail dégradé à bas salaire.

    L’avenir semble morose et ce n’est pas du gouvernement ni de l’Union européenne et de ses politiques, principaux fauteurs de régression, que la jeunesse trouvera une aide à son développement et à sa survie. Son avenir, elle doit se battre pour l’avoir et obtenir de nouveaux droits, puis les faire respecter par le grand capital, aussi bien durant la scolarité qu’au travail. Le mépris de la politique ou son désintérêt doivent être proscrits : maintenant nous devons pour notre futur à tous discuter, faire des recherches, apprendre et s’engager politiquement, dans la lutte concrète contre les politiques antisociales, pas simplement dans un engagement associatif faussement salvateur, au mieux sympathique dans l’aide de courte-durée qu’il peut apporter, au pire dépolitisant et véritable entrée vers le réformisme le plus stupide. Malgré le désamour mérité pour le syndicalisme étudiant et certains syndicats de salariés, il faut renouer avec la culture populaire du syndicalisme et de lutte des classes, véritable tradition ouvrière de notre pays que chantait naguère Jean Ferrat dans Ma France. Il est aussi temps de prendre conscience de la fascisation rampante de notre pays, impactant aussi le militantisme étudiant, comme on le voit avec une récente loi scélérate sur la recherche cherchant à menacer de peine de prison les personnes participant à un blocage de faculté[8] ! Face à la répression, nous devons retrouver le goût de l’entraide et dénoncer chaque abus contre les mouvements sociaux.

    Jeunes, vous ne devez pas avoir peur de lutter pour vos droits ! Le 8 novembre 2019, le jeune étudiant Anas s’immolait devant un Crous à Lyon, dénonçant la précarité étudiante et ses tenants que sont « Sarkozy, Hollande, Macron, le MEDEF et l’Union européenne ». Un an après, il recommence à parler et à écrire. Malgré la dureté de ce qu’il vit en ce moment suite à ses nombreuses opérations, son message est clair : « ce n’est pas dans la passivité qu’on arrive à défendre, et encore moins à gagner, des bonnes conditions de vie »[9].

    Ambroise-.

     


    [1] « Education : un mouvement de grève pour réclamer un nouveau protocole sanitaire », France info, 11/11/2020.

    [2] «  : « le meilleur des gestes barrières est le recrutement ! », Zoomdici.fr, 10/11/2020.

    [3] « Grève sanitaire : Que fait l’Education national ? », Libération, 10/11/2020.

    [4] « La jeunesse particulièrement frappée par la pandémie : 11% des 18-29 ans ont perdu leur emploi en Europe », La Dépêche, 23/10/2020.

    [5] « Revenu minimum pour les jeunes : les raisons d’un refus », Observatoire des inégalités, 27/10/2020.

    [6] Pour en savoir plus sur cette institution, je vous invite à lire l’article « 15 ans de trop dans l’Union européenne : Les institutions de l’Union européenne », blog JRCF, 17/05/2020.

    [7] « La garantie européenne pour la jeunesse étendue aux jeunes jusqu’à 29 ans. Et pour la Garantie Jeunes française ? », Alternative économiques, 06/11/2020.

    [8] « La loi de programmation de la recherche prévoit un délit d’entrave, passible de trois ans de prison », France culture, 11/11/2020.

    [9] « Etudiant immolé à Lyon : après 48 opérations et des amputations, Anas sort de son silence », La Dépêche, 08/11/2020.

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  • Des colis triés dans un centre de La Poste dans le grand Ouest. (Photo d’illustration)Des colis triés dans un centre de La Poste dans le grand Ouest. (Photo d’illustration) 

    Pour faire face à l’afflux de colis et du courrier en cette fin d’année 2020, La Poste recrute. Insuffisant pour la CGT FAPT du Finistère sud qui réclame davantage d’embauches et de formations.

    La Poste a annoncé 9 000 embauches au niveau national pour faciliter la distribution des colis en cette fin d’année 2020.  Dans les faits, ce serait réellement 6 000 CDD sur deux mois pour la distribution, dont 320 pour la Bretagne, ce qui ne correspond même pas à un emploi par site. De plus, ces renforts ne sont que peu ou pas formés. Nous sommes donc loin du compte en termes d’embauches , pointe la CGT FAPT du Finistère sud.

    Le syndicat rappelle  qu’en mars 2020, à la suite de la crise sanitaire, pas moins de 15 000 emplois ont disparu, La Poste ne renouvelant pas les contrats CDD et intérimaires . Il poursuit :  Il y a toujours eu une très forte augmentation du trafic en fin d’année (colis et courrier) ; même si 2020 est une année particulière, nous dénonçons depuis des années des moyens humains insuffisants et un manque d’anticipation en termes de recrutement. Les délais d’acheminement ne sont plus respectés à cause, principalement, des suppressions d’emplois et de la fermeture des centres de tri départementaux. 

    Le syndicat réclame  des embauches en CDI en nombre suffisant et correctement formées afin de garantir aux usagers un service public postal de qualité avec des délais de distribution (courrier et colis) qui soient véritablement respectés, et ce, six jours sur sept .

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les membres de la Ligue des droits de l’Homme, à Quimper (Finistère).Les membres de la Ligue des droits de l’Homme, à Quimper (Finistère). 

    La Ligue des droits de l’Homme, section de Quimper (Finistère), appelle à se rassembler, jeudi 26 novembre 2020, pour contester la loi sécurité globale.

     Cette loi est inquiétante , clament d’entrée les membres de la section quimpéroise de la Ligue des droits de l’Homme (LDH). Jeudi 26 novembre 2020, à 18 h, ils appellent les citoyens à se rassembler, place Saint-Corentin, pour dénoncer « la loi sécurité globale et notamment les dispositions contenues dans son article 24 , résume Dominique Brunel, président de la LDH. 

    « Des risques immédiats sur le respect de la vie privée »

    Outre  l’interdiction de diffuser des images de policiers , les membres de la LDH quimpéroise critiquent également la possibilité donnée par ce texte à une  utilisation des drones pour la surveillance de la population, faisant peser des risques immédiats sur le respect de la vie privée et sur la liberté de manifester. Le drone peut s’apparenter à un outil d’intimidation. 

    Pour  dire non à cette loi  et pour appeler  les citoyens à intervenir auprès des parlementaires pour que ce texte soit rejeté , la LDH, section de Quimper, appelle donc à se rassembler, jeudi.

    Jeudi 26 novembre 2020, à 18 h, place Saint-Corentin à Quimper (Finistère).

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  • Restaurateurs, cafetiers et commerçants se sont rassemblés place de la Résistance à Quimper (Finistère) pour manifester leur colère face à la fermeture de leurs établissements.Restaurateurs, cafetiers et commerçants se sont rassemblés place de la Résistance à Quimper (Finistère) pour manifester leur colère face à la fermeture de leurs établissements. 

    Ce lundi 23 novembre 2020, vers 15 h, restaurateurs, cafetiers et commerçants se sont rassemblés place de la Résistance à Quimper (Finistère) pour manifester leur colère face à la fermeture de leurs établissements. 

    « Qui peut imaginer Noël et réveillons sans bars, restaurants, discothèques… » Sur la place de la Résistance, à Quimper (Finistère), vers 15 h ce lundi 23 novembre 2020, environ 350 restaurateurs, cafetiers et commerçants en colère – 250 selon la police – ont brandi leurs affiches en face du mont Frugy. Fermés depuis le 30 octobre 2020 en raison du deuxième confinement, ils dénoncent une situation intenable et des aides insuffisantes.

    Une délégation reçue en préfecture

    Une délégation menée par Hubert Jan, président de l’Umih 29, a été reçue à la préfecture sur les coups de 15 h 30. Bilan de cette rencontre : « Nos revendications seront portées, elles étaient déjà connues peu ou prou », explique Hubert Jan aux manifestants présents à l’issue de l’entrevue. 

    « J’attends aussi de la part du gouvernement qu’ils aient des messages clairs, et qu’ils viennent surtout payer nos charges fixes dès lors qu’ils nous ferment administrativement. Ça c’est fondamental, nous ne lâcherons rien là-dessus », assure-t-il.

    Léa ESMERY.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Un sexagénaire, qui a travaillé pendant vingt-cinq ans à la Fondation Massé-Trévidy, était prévenu de vol de documents confidentiels et de leur utilisation pour se défendre aux prud’hommes après son licenciement. Ici, Me Yann Le Roux, avocat de la partie civile.Un sexagénaire, qui a travaillé pendant vingt-cinq ans à la Fondation Massé-Trévidy, était prévenu de vol de documents confidentiels et de leur utilisation pour se défendre aux prud’hommes après son licenciement. Ici, Me Yann Le Roux, avocat de la partie civile. | FABRICE LE HENANFF

    Après trente-trois ans dans le social, dont vingt-cinq à la Fondation Massé-Trévidy, il était prévenu de vol de documents confidentiels et de leur utilisation pour se défendre aux prud’hommes après son licenciement.

    À la barre du tribunal de Quimper (Finistère), ce lundi 23 novembre 2020, un sexagénaire poursuivi pour vol et violation du secret professionnel. Aujourd’hui sans emploi, il a travaillé trente-trois ans dans le social, dont vingt-cinq ans à la Fondation Massé-Trévidy. Éducateur, puis cadre. Cette structure quimpéroise « œuvre depuis cent cinquante ans dans le social et emploie 850 salariés dans le Finistère », résume son directeur général adjoint.

    « J’ai été licencié pour faute grave à mon retour de vacances après les dires d’une jeune fille, Clara, prise en charge depuis dix mois à la fondation après onze familles d’accueil, raconte le prévenu. Un vendredi soir, le veilleur de nuit m’appelle pour me dire qu’elle se serait coincé une main dans une porte. SOS médecins et les pompiers n’ont pas jugé urgent de se déplacer. J’ai conduit Clara aux urgences à 1 h 30, mais en voyant les 33 autres personnes qui attendaient, j’ai pris la décision, après discussion avec Clara et pour éviter la fugue, de partir. »

    En 2015, sous l’œil de sa directrice, d’une secrétaire et d’un témoin, il récupère dans son bureau, après son licenciement, des photocopies de documents : « Je ne les ai pas volés ! » se défend-il à la barre. Il les a utilisés pour se défendre aux prud’hommes.

    Secret professionnel

    « La fillette nous a confié qu’il lui avait demandé, contre une sucette, de dire qu’elle avait été examinée aux urgences », contre-attaque le directeur adjoint de la fondation. « Qu’est-ce que vous connaissez du secret professionnel ? » demande la présidente au prévenu. « C’est un élément fondateur dans l’éthique de l’éducatif. »

    C’est le délégué syndical qui le défendait aux prud’hommes qui a produit ces documents, sans son aval : « Je n’étais pas très content et je n’aurais jamais fait ça. Et je n’ai volontairement jamais cité l’identité de la jeune fille, ce qu’a fait l’avocate de la fondation pour me déstabiliser et m’attaquer sur le terrain du secret professionnel. »

    Pour Me Yann Le Roux, avocat de la partie civile, le prévenu « a bafoué la confiance accordée par la fondation et les enfants placés », d’où le dépôt de plainte de la fondation. Le procureur Dominique Tailhardat requiert six mois de prison avec sursis.

    Pour Me Dominique Le Guillou Rodrigues, l’avocate de la défense, « la Fondation Massé-Trévidy veut instrumentaliser la justice pénale au profit des prud’hommes ». Il est possible de débattre à l’aide de documents confidentiels « en rendant le contenu anonyme ». Elle plaide la relaxe et l’obtient.

    Pierre FONTANIER

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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