• L’ensemble des personnels de l’Éducation Nationale et des collectivités territoriales, titulaires et contractuels, est appelé à faire grève, ce mardi 10 novembre, et à se rassembler à 10 h 30, sur la L’ensemble des personnels de l’Éducation Nationale et des collectivités territoriales, titulaires et contractuels, est appelé à faire grève, ce mardi 10 novembre, et à se rassembler à 10 h 30, sur la Plaine, à Pontivy. 

     

    La FSU, la FNEC-FP-FO, la CGT Educ’action et des Services Publics Territoriaux et Sud Éducation appellent à un rassemblement, ce mardi, à 10 h 30 sur la Plaine. Les syndicats demandent une meilleure protection des agents de la fonction publique face à la covid-19.

    La situation sanitaire liée à la propagation de la pandémie de la covid-19 nécessite une protection totale et complète de la santé des agents publics. « Cette obligation réglementaire est de la responsabilité des employeurs publics qui doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer cette protection », rappelle dans un communiqué commun la FSU, la FNEC-FP-FO, la CGT Educ’action et des Services Publics Territoriaux, Sud Éducation,

     

    « Or, nous ne pouvons que constater et regretter que ce ne soit pas toujours le cas. Il est impératif de prendre enfin la mesure des enjeux sanitaires et sociaux, de cesser de nier la réalité, de stopper la dégradation des conditions de travail et d’assurer la protection de toutes et tous. Priorisant une stratégie communicationnelle, le ministère soumet les écoles et les établissements à des revirements incessants et à des consignes contradictoires, les désorganisant et épuisant les personnels ».

    Les syndicats estiment que la situation actuelle nécessite : « la présence massive et urgente de personnels dans les écoles, collèges et lycées. C’est pourquoi nous demandons au ministre de procéder dès à présent au recrutement de ces personnels, en particulier en ayant recours aux listes complémentaires des concours, et en réabondant les listes complémentaires lorsque cela s’avère nécessaire. Nous demandons de plus des conditions sanitaires suffisantes (…).  

    C’est pourquoi, ils appellent l’ensemble des personnels de l’Éducation Nationale et des collectivités territoriales, titulaires et contractuels, à faire grève le mardi 10 novembre et à se rassembler à 10 h 30, sur la Plaine, à Pontivy.

    Ce rassemblement sera organisé dans le respect des gestes barrières (distanciation physique d’au moins un mètre et port du masque).

    Pratique

    Rassemblement à 10 h 30, ce mardi 10 novembre, sur la Plaine, à Pontivy.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Les enseignants sont appelés à cesser le travail mardi 10 novembre. Les enseignants sont appelés à cesser le travail mardi 10 novembre.

    L’intersyndicale (FSU, FO 56, CGT Educ’action 56 et Sud Éducation 56) dénonce une situation d’alerte sanitaire à l’école et appelle à une grève sanitaire mardi 10 novembre 2020. Les syndicats demandent notamment le passage en classe à des demi-groupes, la réorganisation de la demi-pension, le recrutement d’agents pour nettoyer davantage les salles et une réflexion pour renforcer l’aération. L’intersyndicale demande un cadrage clair et national du protocole sanitaire.

    L’ensemble des personnels de l’Éducation nationale et des collectivités territoriales est ainsi appelé (dans le respect des gestes barrières) à faire grève mardi 10 novembre, à 10 h 30, à Vannes et à se rassembler devant la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale, 3 Allée du Général-Le-Troadec.

     
     
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  • Lorient. Le lycée Colbert adapte son protocole sanitaire

    Des classes en demi-groupes et une nouvelle organisation du self. À l’image du lycée Colbert, les établissements du pays de Lorient ont durci leurs protocoles sanitaires pour préserver la continuité pédagogique.

    11 h 10, ce lundi 9 novembre. Le restaurant du lycée Colbert, à Lorient, ouvre ses portes une demi-heure plus vite que d’habitude. « C’est tôt. On n’a pas encore vraiment faim, mais il faut s’habituer », témoigne un lycéen en seconde. Les horaires du restaurant ont été étendus afin de fluidifier les flux en raison de la covid-19. Autre changement, des « box d’attente », par classe, ont été installés à l’aide de barrières devant le restaurant. « Cela permet d’éviter les brassages entre les classes et les files d’attente », explique Yannick Abgrall, le proviseur adjoint. Chaque élève doit désormais venir au self à un horaire précis et manger avec les camarades de sa classe.

    Cette nouvelle organisation déstabilise quelque peu certains des 1 400 élèves du lycée. Devant le restaurant, trois amies de terminale espéraient manger ensemble. « On ne peut plus se retrouver entre potes », regrette l’une d’elles. « Lors des récréations, on peut continuer à se voir, mais pas pour manger », souligne sa voisine, qui s’interroge sur l’efficacité de la mesure. D’autres lycéens se montrent plus compréhensifs. « Avant, il y avait de longues files d’attente. Là, c’est beaucoup mieux », apprécie Stevan, élève en terminale.

    « C’est une année difficile pour tout le monde »

    Depuis ce lundi 9 novembre, les classes de plus de 26 élèves ont également été scindées en deux, soit 23 des 55 classes du lycée. Une semaine sur deux, les élèves restent ainsi confinés chez eux, mais pas sans devoirs. « Ce sont des choses qu’ils ont déjà eu l’habitude de faire lors du premier confinement. On s’est concerté avec les autres établissements publics du bassin lorientais pour avoir la même stratégie », souligne Yannick Abgrall. Cette disposition a été décidée après la latitude donnée par le ministère de l’Éducation nationale aux établissements pour qu’ils puissent s’organiser au mieux, en fonction de leurs contraintes.

    Pour éviter le brassage des élèves, le lycée Colbert à Lorient a instauré une nouvelle organisation de son service restauration ce lundi 9 novembre. Chaque lycéen doit déjeuner exclusivement avec ses...Devant le restaurant scolaire du lycée Colbert, chaque classe est séparée par des barrières avant d’être appelée pour rentrer à l’intérieur. 

    Si la mesure semble bien acceptée au lycée Colbert, elle s’ajoute au protocole sanitaire qui pèse sur les élèves et les enseignants depuis la rentrée scolaire. « C’est une année difficile pour tout le monde, mais les lycéens et les enseignants ont pris l’habitude des gestes barrières. Le port du masque est relativement bien toléré », apprécie Yannick Abgrall. « On s’est habitué à le porter, mais quand tu finis à 17 h 40, c’est long », avoue un élève de première. « C’est fatigant de l’avoir en permanence », ajoute un autre lycéen de terminale. Tous n’ont qu’une hâte, que ce virus disparaisse pour retrouver un peu plus de liberté.

    Julien BOITEL

    source: https://www.letelegramme.fr/

     

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  • Les syndicats appellent aussi les enseignants des collèges à manifester ce mardi. Ils réclament un protocole sanitaire mieux adapté et des recrutements pour pouvoir l’appliquer.

    Pour Fabrice Rabat, du Syndicat national des enseignants de second degré (SNES - FSU), il s’agit avant tout de faire passer un message. « En l’état actuel, les conditions de travail ne permettent pas d’appliquer correctement les règles sanitaires exigées et il a fallu mettre en place un protocole absolument hors-sol en une semaine », proteste cet enseignant de Ploemeur. La distanciation et la limitation du brassage sont rendues complexes par l’effectif. « Comment faire avec des classes pleines ? Dans la cour, à la cantine, dans les couloirs ? », interroge-t-il. Tandis que les lycées ont obtenu des aménagements, Fabrice Rabat réclame des classes en demi-groupes pour les collèges : « Ce qui nous importe, c’est d’assurer le présentiel, de garder le contact avec nos élèves ». Une question d’organisation avant tout : « cela doit nous permettre d’assurer le présentiel et la distance, sans pour autant faire des journées doubles ».

    « L’urgence ministérielle prend le dessus »

    Fabrice Rabat insiste sur « une nécessité de dialogue pour construire quelque chose qui permette aux élèves de ne pas décrocher », mais aussi « plus de personnel de vie scolaire pour augmenter les surveillances ». Plusieurs courriers ont été adressés aux services académiques, ainsi qu’au conseil départemental. « Ce qui reste problématique c’est que ces problèmes étaient connus et que maintenant l’urgence ministérielle prend le dessus », déplore-t-il.

    L’intersyndicale du privé rejoint le public

    Dans un communiqué, l’intersyndicale CGT-SUNDEP-FO de l’académie de Rennes appelle également à la grève sanitaire ce mardi 10 novembre. Aux côtés de leurs collègues de l’enseignement public, les syndicats du privé demandent un protocole renforcé et les moyens de le mettre en place.

    Contactés, plusieurs principaux de collèges lorientais, la direction académique des services de l’Éducation nationale (Dasen) et le rectorat de l’académie de Rennes n’ont pas souhaité s’exprimer.

    Le rassemblement est prévu ce mardi 10 novembre à 10 h 30 devant la sous-préfecture de Lorient.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Pour de nouveaux « Jours heureux », les propositions communistes du PRCF.

    • Rétablir la République souveraine et démocratique  : propositions 1 à 5 – #cliquez ici
    • Mettre l’économie au service des travailleurs : propositions 6 à 10 – #cliquez ici
    • Déposséder le grand Capital de ses ressources : propositions 11 à 15 – #cliquez ici
    • Partager le Travail et toutes les richesses : propositions 16 à 20 #cliquez ici
    • Promouvoir les Lumières Communes     : propositions 21 à 25 #5
    • Défendre la paix et la coopération internationales : propositions 25 à 30 #6

    Cher(e)s concitoyen(ne)s et camarades,

    Confronté au covid-19 qu’il avait gravement sous-estimé, E. Macron a juré qu’il allait désormais respecter les services publics, la souveraineté nationale et les acquis sociaux. Mais comment le croire ? Poursuivant et aggravant la politique de dissolution de la France dans l’ supranationale, Macron n’a cessé, après Raffarin, Sarkozy et Hollande, de dévaster les acquis de la Libération, de privatiser les services publics et de laisser le grand patronat délocaliser nos industries. Malgré le dévouement des soignants, l’hôpital public dépecé par l’austérité a été mis structurellement hors d’état d’encaisser la pandémie et des milliers de concitoyens ont péri prématurément dans des conditions épouvantables. En effet, cette crise sanitaire a révélé de manière terrible…

    Les horreurs de la  capitaliste qui, au nom de la « totale liberté de circulation » du capital, a détruit toutes les protections sociales, environnementales et sanitaires existantes.

    La nocivité de l’euro, ce clone du deutsche Mark adossé aux critères de Maastricht qui imposent l’austérité perpétuelle sur les salaires, les retraites et les services publics.

    La malfaisance de l’ qui devait, soi-disant, nous « protéger » et qui a fait de l’Europe l’épicentre de la pandémie ! Chacun a mesuré l’égoïsme de Berlin et des gouvernants de l’Europe du nord, le lâchage de l’Italie (qui a obtenu plus d’aide médicale de Cuba ou de la Chine populaire que de l’UE !). L’UE, qui se définit comme une « économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » (Traité de Maastricht), est en fait le cheval de Troie de la mondialisation capitaliste en Europe ! Quoi qu’en disent les charlatans de l’« Europe sociale », sortir de la mondialisation capitaliste implique de rompre résolument avec l’UE !

    Le caractère suicidaire du capitalisme mondial, uniquement soucieux de profit et indifférent, comme on le voit avec l’irresponsable Trump, à la paix mondiale, à l’environnement et à la santé publique.

    C’est pourquoi, à l’heure du « déconfinement » annoncé, il faut affronter Macron-MEDEF et l’UE qui nous ont conduits à la catastrophe ; nous devons exiger…

    1. Le retrait définitif de toutes les contre-réformes maastrichtiennes (code du travail, retraites, , Université, Recherche, Hôpital, SNCF, EDF, ADP), des fusions industrielles capitalistes (Renault, PSA, Alstom…), des délocalisations… Taxation des milliardaires, qui sont les grands profiteurs de l’euro-mondialisation capitaliste ! Pas un salaire diminué, pas un emploi supprimé, pas une retraite surtaxée, pas un droit amoindri au nom de la crise ! Nationalisation des firmes pharmaceutiques sans indemnités pour les gros actionnaires !

    2. La sortie, par la porte à gauche, des institutions de l’euro-mondialisation capitaliste, afin de réduire les inégalités, d’instaurer une démocratie populaire, de nationaliser les banques et les entreprises stratégiques, etc. : UE, OTAN, FMI, OMC, dehors !

    3. La lutte pour une société socialiste en marche vers le  où les travailleurs seront maîtres et possesseurs des moyens de production et d’échange pour le bénéfice de tous.

    Dans cet esprit, le PRCF soumet son programme à l’examen de tous ceux qui cherchent une issue humaine. Pour construire une République sociale, fraternelle et souveraine, il faut sortir la France de l’euro, cette austérité continentale faite monnaie, de l’UE, cette prison des peuples dominée par Berlin, de l’OTAN, cette machine de guerre au service de Washington, et du capitalisme, ce système périmé qui mène toute l’humanité vers le gouffre. Communistes, syndicalistes, républicains, débattons de ces propositions pour une rupture progressiste et tous ensemble à l’action contre ce régime pourri !

    Appel du PRCF
     
     

    Les mesures institutionnelles et politiques : Rétablir une République souveraine et démocratique 

    1) Tout en engageant le processus de sortie urgente de l’UE et de l’euro, proclamer la supériorité des lois françaises sur les directives européennes ; cesser sur le champ d’appliquer ce qui détruit la souveraineté française, la République une et indivisible, le produire en France, les services publics et la protection sociale.

    2) Rétablir l’autonomie communale, la liberté pour les communes de sortir des « métropoles » et d’adhérer ou pas aux intercommunalités de leur choix.

    3) Démocratiser la vie publique à travers l’institution de la proportionnelle à toutes les élections, la mise en place du RIC, l’engagement du processus démocratique menant à une Assemblée constituante et la liquidation du monopole des milliardaires sur l’ensemble des médias et de la presse.

    4) Eradiquer la corruption à travers la mise en place de comités citoyens, le droit de révocabilité des élu(e)s et l’interdiction des pressions politiques (notamment des grands groupes économiques).

    5) Etablir les bases régaliennes d’un Etat socialiste à travers le licenciement de tous les éléments fascisants et racistes au sein de la police et le soutien aux gardiens de la paix luttant contre toute forme de délinquance (avec une attention particulière à la délinquance en « col blanc », aux trafics en tout genre, au grand banditisme) à l’insécurité au sein des communes et quartiers populaires et aux agressions ciblées), ainsi que la refonte progressiste du système judiciaire et pénitentiaire en supprimant notamment les lois anti-travailleurs et antisyndicales et en redéfinissant le rôle des peines et sanctions de prison.

    Les mesures économiques et productives : Mettre l’économie au service des travailleurs

     

    6) Stopper toutes les contre-réformes maastrichtiennes projetées ou en cours d’exécution, ainsi que les délocalisations, les fusions industrielles transcontinentales (PSA…) et les privatisations (ADP, SNCF, EDF, etc.).

    7) Nationaliser franchement les banques et les grandes entreprises stratégiques pour reconstruire le produire en France et financer les PME avec, en contrepartie, des droits nouveaux pour leurs salariés.

    8) Reconstruire et démocratiser les services publics (hôpital, Education nationale, CNRS, Equipement, Poste, Universités…). Renationaliser EDF, la Poste, les autoroutes et GDF ; défendre résolument les fonctionnaires contre les incivilités et contre les appels à la haine des médias néolibéraux.

    9) Nationaliser la grande distribution avec participation à sa gestion des salariés, consommateurs et paysans.

    Les mesures monétaires et fiscales : Déposséder le grand Capital de ses ressources

     

    11) Résilier la « dette souveraine » soi-disant due aux marchés financiers ; reconstitution rapide des capacités de l’Etat français à emprunter à bas taux à la Banque de France ; redonner à la Banque de France le pouvoir d’émission monétaire et de gestion financière en restaurant une monnaie nationale.

    12) Contrôler les capitaux aux frontières et taxer les plus-values financières ; taxer drastiquement, voire confisquer les grandes fortunes pratiquant l’évasion fiscale.

    13) Lancer une réforme fiscale taxant sévèrement le grand capital et les milliardaires, revenir progressivement à la situation prévalant au début des années 1970 (les 2/3 de la valeur créée pour les salaires et non pour le capital) ; augmenter l’impôt sur le revenu des plus riches et diminuer la CSG et la TVA sur les produits courants.

    14) Taxer le fret routier transcontinental pour financer la reconstruction du produire en France et de la SNCF, notamment le fret ferroviaire et les lignes de train locales, régionales et nationales.

    15) Péréquer nationalement les impôts locaux pour que les communes riches aident les communes pauvres à s’équiper ; obliger les communes riches à construire des logements sociaux et à accueillir une quote-part de migrants.

    Les mesures salariales et sociales : Partager le Travail et toutes les richesses

     

    16) Augmenter les petits et moyens salaires (notamment les branches où domine largement la main-d’œuvre féminine – santé, enseignement, etc. – et les métiers de la sous-traitance), les indemnités chômage, les pensions petites et moyennes, les APL et les bourses.

    17) Viser le rétablissement du départ à la retraite à taux plein à 60 ans avec 37,5 annuités de cotisations et le retour progressif  au remboursement à 100% par la Sécurité sociale des soins médicaux.

    18) Reconfigurer le travail en France, en planifiant la titularisation des précaires dans la fonction publique, en restaurant le Code du travail national et la hiérarchie des normes, en programmant la titularisation des précaires du privé avec des CDI renforcés, en luttant contre et en réduisant progressivement la durée hebdomadaire du temps de travail à 30 heures.

    19) Etendre les droits des comités d’entreprise dans le contrôle de la gestion des entreprises grandes et moyennes, publiques et privées ; donner davantage de droit aux organisations syndicales et aux travailleurs dans les entreprises.

    20) Pour rétablir la mixité sociale des centres-villes et reconstituer le commerce de proximité, réduire et encadrer les loyers des commerçants urbains et des habitants des centres-villes, tout en interdisant progressivement la spéculation immobilière.

    Les mesures culturelles et civilisationnelles : Promouvoir les Lumières Communes

     

    21) Renforcer et appliquer strictement la loi Toubon protégeant le français contre le tout-anglais, en relançant notamment la francophonie sur des bases progressistes, ouverte sur le monde entier et dégagée de toute entreprise néocoloniale et paternaliste, et en réaffirmant le caractère international de la langue française.

    22) Abroger la contre-réforme Blanquer du lycée, « Parcoursup » et rétablir le bac national, 1er diplôme universitaire ; mettre fin à la loi d’autonomie (surtout financière) des universités.

    23) Appliquer strictement la loi sur la laïcité de 1905, en l’étendant notamment à l’Alsace et à la Moselle tout en mettant fin à l’exploitation des religions à des fins antirépublicaines et anti-laïques.

    24) Lutter contre toutes les discriminations et violences (politiques, sociales, de sexe, religieuses, ethniques, de genre…), frappant particulièrement les communes et quartiers populaires, par le biais de sanctions sévères et exemplaires, notamment à l’encontre des chefs d’entreprise et des représentants de l’autorité publique (en particulier parmi les élus et au sein de la police en cas de violence verbale et physique avérée).

    Appuyer les initiatives et les pratiques éducatives, culturelles et artistiques par le biais d’importantes subventions de l’Etats envers les institutions nationales et locales (théâtres, cinémas, bibliothèques, opéras, conservatoires, orchestres, maisons de la jeunesse et de la culture…), avec une attention spécifique aux quartiers et 21) aux communes rurales et populaires.

    Les mesures de Défense et de Relations extérieures : Défendre la paix et la coopération internationales

     

    26) Impulser une politique étrangère tournée vers la paix mondiale, la protection de l’environnement, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes : étendre les relations diplomatiques et commerciales avec tous les pays, y compris Chine, Russie, Amérique latine, riverains de la Méditerranée…

    27) Quitter l’ensemble des institutions de la mondialisation capitaliste (FMI, OMC, Banque mondiale…) et déchirer les grands « accords de libre-échange » (TAFTA, CETA, etc.) pour promouvoir une coopération internationaliste basée sur la solidarité des peuples souverains et égaux, la planification écologique, la coopération scientifique et les échanges coordonnés et maîtrisés.

    28) Refuser le blocus anti-cubain et les sanctions des Etats-Unis et de l’UE visant la Russie, le Venezuela, l’Iran, etc. ; tout en réprimant le racisme, l’antisémitisme, la haine des musulmans et le fanatisme religieux, soutenir haut et fort les revendications nationales du peuple palestinien.

    29 ) Etablir des relations égalitaires avec les pays d’Afrique dans un but de co-développement mutuellement profitable ; déconstruire toute dimension néocoloniale dans les relations entre la métropole d’une part, les DROM et les TOM d’autre part.

    30) Sortir de l’OTAN et construire une armée nouvelle amalgamant les soldats de métier à une conscription nouvelle, démocratiquement conçue et reposant sur la « nation en armes ».


    Pour reconstruire notre pays cassé par quarante années de politique maastrich-tienne, pour rouvrir à notre peuple la voie du socialisme et du communisme, nous voulons une République française…

    1)indépendante et souveraine, s’affranchissant au plus tôt de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et des autres institutions de la mondialisation capitaliste (FMI, OMC, Banque mondiale…).

    2) sociale et centrée sur le monde du travail: droits étendus pour les travailleurs, augmentation des petits et moyens salaires, gratuité des soins, réduction des inégalités, reconstruction de services publics accessibles partout, taxation des milliardaires et du grand capital, titularisation des précaires, régularisation des travailleurs sans papiers.

    3) démocratique et populaire : proportionnelle à toutes les élections, démocratie directe à tous niveaux(y compris par le RIC), élection d’une Assemblée nationale des Travailleurs ayant droit de veto et d’initiative sur tout projet socioéconomique, Constitution démocratique évinçant la monarchie déguisée qu’est la Ve«République», démocratisation des médias et des instances régaliennes.

    4) maîtresse des grands moyens de production et d’échange : nationalisation des banques et des entreprises stratégiques; con-trôle des travailleurs sur la gestion d’entre-prise; reconstruction démocratiquement planifiée, à partir du secteur industriel public reconstitué, du produire en France industriel et agricole en partenariat avec les organisations de salariés et de paysans ainsi que les PME.5)à l’initiative sur le plan culturel:en synergie avec les langues régionales, dans un constant dialogue fraternel avec les pays franco-phones,le français, langue de la République, doit reconquérir le terrain perdu devant le tout-Globish de la « mondialisation»capitaliste; relance et démocratisation des institutions culturelles publiques pour impulser le«créer» et le «chercher» en France dans un esprit d’ouverture sur le monde.

    6) écologiste : renationalisation à 100% d’EDF-GDF pour construire un mixte énergétique français soutenable et activer la transition écologique; taxation du fret routier international et reconstruction de la SNCF; relocalisation des productions, soutien aux consommations socialement soutenables et rupture avec le consumérisme (notamment alimentaire et énergétique)effréné des privilégiés; contre le tout-profit, défenseurs des droits sociaux et de l’environnement, unissons-nous !

    7) une et indivisible, offrant les mêmes lois et services sur tout le territoire, refusant le racisme, le sexisme et les replis régionalistes et intégristes ; fin des «euro-régions» et du primat des «métropoles», priorité aux communes et départements; aménagement national du territoire pour désenclaver l’habitat rural et les banlieues paupérisées tout en reconstruisant des centres-villes dynamiques pour tous.

    8) laïque et tournée vers les «lumières communes» : essor d’une Education nationale de qualité pour tous, de la Recherche publique, de l’Université; promotion de l’instruction et du savoir par les sciences, les arts, la philosophie, l’histoire, la culture économique, sociale et juridique, l’étude raisonnée des technologies, l’Education physique et sportive, mais aussi les formations et les disciplines manuelles.

    9) pacifique et internationaliste, promouvant le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes contre toute ingérence impériale ou néocoloniale ; défense de la paix mondiale, refus de toute résurgence fasciste; nouveaux traités de coopération avec les pays de tous les continents, y compris Chine, Russie, Iran, pays d’Afrique, Alternative bolivarienne des Amériques, Europe du sud, etc.

    10) clairement située dans le camp mondial du progrès contre la réaction et l’anticommunisme, du Travail contre l’exploitation, des peuples contre l’oppression (défense des droits du peuple palestinien et refus du blocus anti-cubain en particulier), de l’égalité hommes/femmes, du droit pour les peuples qui en décident ainsi de construire le socialisme chez eux sans subir l’ingérence des puissances impérialiste.

     

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Bolivie :  Luis Arce investi président de la Bolivie

    Lors d’une journée considérée comme historique, un an après le coup d’Etat contre Evo Morales, au cours d’une session solennelle de l’Assemblée Législative Plurinationale Luis Arce a été investi président de la Bolivie. Auparavant,  David Coquehuanca avait prêté serment en tant que vice-président.

    Arce a pris officiellement possession de sa charge en prêtant serment devant l’Assemblée et en recevant l’écharpe et la médaille présidentielles  des mains de Choquehuanca qui présidait le Parlement à l’occasion de l’investiture.

    A cette cérémonie ont assisté des dirigeants étrangers, des autorités élues, des représentants de l’Assemblée Législative Plurinationale entre autres mais on a noté l’absence de Jeanine Áñez, la présidente du Gouvernement de fait.

     

    source en espagnol :  https://www.telesurtv.net/news/bolivia-asuncion-luis-arce-presidente--20201108-0009.html

    source en français (traduction de Françoise Lopez) :  http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/11/bolivie-luis-arce-investi-president-de-la-bolivie.html

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  • Se encuentran en suelo boliviano el presidente de Argentina, Alberto Fernández, y el canciller de Venezuela, Jorge Arreaza.

    Différents chefs d’Etat de la région et du reste du monde arrivent en Bolivie pour assister à l’investiture de Luis Arce comme président et de David Choquehuanca comme vice-président du pays.

    Le président de l’Argentine, Alberto Fernández, et le chancelier du Venezuela, Jorge Arreaza sont déjà sur le sol bolivien. Quelques heures plus tard est arrivé le ministre des Affaires Etrangères de l’Iran, Mohammad Yavad Zarif, qui a déjà rencontré Arce et Choquehuanca. 

    Le roi Felipe VI d’Espagne accompagné du dirigeant de Podemos, Pablo Iglesias, s’est aussi déplacé à La Paz ainsi qu’une délégation des Etats-Unis dirigée par le sous-secrétaire au Trésor pour les Affaires Etrangères Brent Mclntosh.

    Selon le porte-parole de la commission de transition, Freddy Bobaryn, on attend dans les prochaines heures l’arrivée du président de la Colombie, Iván Duque, et celle de l’ex-président du Panamá, Martín Torrijos.

    Le président du Paraguay, Mario Abdo Benítez, le président du Conseil des Ministres du Pérou, Wálter Martos, le chancelier de l’Uruguay, Francisco Carlos Bustillo, et le chancelier du Chili, Andrés Allamand, devraient arriver dimanche, à lapremière heure.

    Des organisations sociales et indigènes comme la Confédération des Nationalités Indigènes de l’Equateur (CONAIE) et le `conseil Américain des Peuples Indigènes du Canada ont aussi été invitées à la cérémonie qui aura lieu au siège de l’Assemblée Législative Plurinationale et débutera à 7H00,heure locale 

    On attend également des représentants du peuple Maya K'iche de Guatemala, de Convergence Sociale-Front Large du Chili et d’autres organisations du Pérou, du Venezuela, du Panamá, du Mexique, d’Argentine, de Colombie, du Honduras et du Brésil.

    Evo rentrera lundi

    L’ex-président Evo Morales a déclaré samedi lors d’une conférence de presse qu’il rentrera en Bolivie le 9 novembre prochain et qu’il est certain que son entrée ne provoquera pas de problèmes juridiques. 

    Le dirigeant révolutionnaire a précisé qu’il passera la frontière dans la matinée, à 10 ou 11H et qu’il parcourra en caravane différents villages et différentes localités du pays pour arriver le 11 novembre à Chimoré, dans le Tropique de Cochabamba (centre), où il restera.

    Dans un message diffusé sur Twitter, Evo a remercié le président de l’Argentine, Alberto Fernández, qui l’accompagnera pour passer le frontière « pour des raisons de sécurité. »

    Evo a déclaré qu’il laissait « une partie de son cœur » en Argentine.

     

    source en espagnol :   https://www.telesurtv.net/news/bolivia-delegaciones-arriban-posesion-luis-arce-20201107-0014.html

    source en français (traduction de Françoise Lopez) :   http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/11/bolivie-arrivee-des-delegations-pour-l-investiture-de-luis-arce.html

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  • TRIBUNE : Le film Hold-Up produit par Pierre Barnérias et Christophe Cossé, sort ce mercredi 11 novembre.  Christophe Cossé est producteur de documentaires et de films avec une formation en anthropologie sociale et psychologie clinique.  

    Pourquoi j’ai produit ce film ?

    Ce qui me vient en premier à l’esprit, c’est cette phrase de Kierkegaard :

    « Il s'agit de comprendre ma destination, de voir ce que Dieu veut proprement que je fasse. Il s'agit de trouver une vérité qui soit vérité pour moi, de trouver l'idée pour laquelle je veux vivre et mourir».

    Avec cette singulière crise politique qui remet en cause bien des principes de notre humanité, et que maquille la préoccupation sanitaire, nous sommes parvenus à l’heure des choix. Dès lors, avec nos connaissances et notre conscience, à quoi sommes-nous prêts à renoncer ? Devons-nous céder à la peur, au besoin de sécurité, ou préférer embrasser la vie et la liberté ? Ma démarche, notre démarche commune tant avec mes coproducteurs qu’avec toutes celles et ceux venus témoigner, c’est avant tout d’avertir sinon d’alerter, d’interpeller, d’informer le plus grand nombre.

    L’épidémie et son traitement ont tout d’une intrigue dramatique. Cet évènement épidémique révèle en définitive une crise profonde, révélatrice de l’état actuel de notre société, de ses institutions et de sa culture. On y découvre non seulement le pouvoir de la presse, désormais inféodée au pouvoir par le jeu des actionnaires qui la détiennent, mais aussi la puissance des réseaux sociaux qui véhiculent tant le relais de cette dernière, qu’un contre-pouvoir raillé par la censure, mais ô combien salvateur pour la connaissance et la liberté d’expression ou d’information.

    L’issue de cette épidémie, somme toute habituelle et saisonnière, présente donc en quelque sorte les deux genres aristotéliciens: la tragédie de l’humanisme ou l’épopée d’un renouveau. Gageons qu’elle débouche sur le renouveau. D’autres y voient une dimension biblique.

    C’est donc une question de choix, d’élan instinctif, d’appel ce qui m’a poussé dans ce film. Et aussi parce que le scénario qui se déroule sous nos yeux mérite un témoignage. Sans prétention aucune, je me réfère à Alexis de Tocqueville : « ce qu’il y a souvent de plus difficile à apprécier et à comprendre, c’est ce qui se passe sous nos yeux.»

    C’est la base du film, nous évertuer à comprendre : les mensonges, la manipulation, l’ingénierie sociale, la corruption. Il faut bien se figurer que la privation de nos droits, de nos libertés, de nos choix est un hold-up. Nous aurions pu l’intituler « Coup d’Etat ».

    Nous sommes en fin de cycle, tout va très vite, et se radicalise. Il n’y a plus d’espace d’échange, de réflexion, de pensée. Pour Pierre et moi, comme pour Nicolas, il n’était pas envisageable de ne rien faire. Et nous prévoyons même de continuer à filmer et à suivre l’actualité, car nous pressentons un changement fondamental dans notre humanité. Notre actualité sociale et politique nous y ramène. Le président Macron a décidé de confiner derechef sa population pour six semaines.

    Nouvelle étape du scénario.

    La lecture des derniers relevés hebdomadaires de l’OMS et du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, permet clairement de constater que tous les pays ayant pratiqué le confinement ont eu les pires résultats dans le degré de résilience de leur population au COVID-19.

    Le taux de mortalité est établi à 0,15%. Plus de 98% des individus ayant contracté le virus guérissent. Le nombre de morts associés abusivement au Covid reste encore deux fois inférieur à celui des erreurs médicales ou du tabac.

    Outre que le fait de confiner toute une population saine et non malade a été et demeure une première dans l’histoire de l’humanité, toutes les études qui ont été produites depuis le premier confinement rejoignent les conclusions des précédentes, à savoir l’inefficacité de cette mesure. Serait-elle politique ?

    L’OMS vient, il y a quelques semaines à peine, de convenir de son inefficacité et de son inutilité. On se souvient pourtant de cette étude de Neil Ferguson, de l’Imperial College, qui prévoyait plus de 500 000 morts en Grande-Bretagne, et 10 millions de victimes en Afrique, dont s’inspiraient l’OMS et les dirigeants occidentaux dans leur décision de confiner alors que l’épidémie était déclarée.

    Ce même épidémiologiste, qui, dix ans auparavant, lors de l’épidémie de la grippe A (H1N1), avait également envisagé un désastre sanitaire de plus de 60 millions de victimes dans le monde. A l’époque, le rapport du Sénat (2010) avait clairement dénoncé l’irrationalité de ces analyses, la dérive de la politique sanitaire et avait surtout mis en lumière les conflits d’intérêts qui semblaient régir cette dernière.

    Malgré cela, notre gouvernement, après s’être défendu à maintes reprises de l’envisager, l’a confirmé, ce nouvel emprisonnement. Il avance même de surcroît vouloir y associer quelques autres mesures coercitives, tout en dénonçant l’irresponsabilité, sinon l’incurie, de ceux qui s’y opposent.

    Ce nouveau confinement  a été officiellement décrété en conséquence de l’importance du nombre de cas de contaminations et du nombre de malades admis en réanimation. Le seuil de 60% des lits occupés a ou aurait été franchi.

    Or, il serait bon de remettre en perspective les données sanitaires des cinq années précédentes pour constater que nos services hospitaliers sont toujours saturés à cette période de l’année, tant pour d’autres coronavirus, que pour la grippe ou des problèmes respiratoires. Il est éloquent de rappeler que notre Ministre de la Santé a lui-même participé à la faillite de notre système de santé, en soutenant la politique de réduction des lits en milieu hospitalier, ce qui provoque depuis quelques années déjà, l’engorgement des services de réanimation.

    Il serait également bienséant de préciser, dans un souci de transparence et d’honnêteté, que le nombre de patients en réanimation tient aussi compte du nombre de patients en soins intensifs dans le privé. Toutefois, dans le calcul de Monsieur Véran et de son Comité scientifique, on compte les malades du privé, mais pas le nombre de lits; simple tour de passe-passe pour permettre d’augmenter le taux d’occupation en réanimation et de justifier la peur, la panique ou la terreur. Etrange pour des médecins.

    Que dire du bilan médical des malades admis en ce début du mois de novembre en réanimation ou en soins intensifs, si ce n’est un profil type d’individus de plus de 65 ans affectés par la comorbidité, victimes de saturation de leur système immunitaire ?

    Que dire du nombre réel de victimes du Covid alors que l’on recense comme tels les décès dus aux maladies cardio-vasculaires, aux cancers, aux diabètes ?

    Que dire du nombre réel des cas de contaminations, avec un moyen de dépistage peu fiable et trompeur et dont la sensibilité vient d’être augmentée aux dépens de sa déjà faible efficacité ?

    Que dire du gouvernement, qui, après avoir constaté il y a six mois la saturation de nos services publics hospitaliers, n’a pas investi pour de nouveaux lits en réanimation ?

    Serait-il utile d’expliquer enfin pourquoi aucune autopsie n’a été diligentée ?

    Que dire de la médecine libérale, sans moyens d’agir sur la prophylaxie de la maladie, privée d’hydroxychloroquine, d’azithromycine, de macrolides ou de C3G ? En les coupant de leurs moyens, le gouvernement favorise l’orientation des soins vers l’hôpital.

    De tout cela il n’est point question. Le gouvernement semble suivre sa propre feuille de route, sur cette deuxième vague et son confinement finalement induit, annoncés depuis le mois d’avril. Alors s’ils savaient, pourquoi ne pas avoir agi ? Une fois de plus ?

    Ce choix d’un deuxième confinement n’est pas qu’un révélateur de l’échec de notre politique sanitaire. C’est la confirmation d’une grave et profonde crise institutionnelle et démocratique. L’état d’urgence sanitaire est anticonstitutionnel et illégal. Les élections municipales se sont déroulées hors du cadre constitutionnel. Le Conseil constitutionnel est en sommeil, prié par le gouvernement de se confiner également, les deux chambres sont au ralenti, les textes sont examinés par 10% des députés, l’exécutif détient les pleins pouvoirs, et nos libertés sont à nouveau restreintes comme jamais dans un cadre de paix.

    L’état d’urgence sanitaire ne respecte nullement les applications de l’article 16 et de l'article 53 de la Constitution, le rendant anticonstitutionnel et illégal.

    Au niveau des institutions, ce qui a aussi changé, dès le début de la crise, c’est que le gouvernement s’est doté d’un Conseil scientifique dont les membres sont majoritairement proches des laboratoires pharmaceutiques. Il existe pourtant des organismes réputés et sans doute plus indépendants comme l’INSERM, le CNRS, les académies de médecine, de pharmacie, ou de vétérinaires… ?

    Avec ce nouveau confinement, le gouvernement restreint une nouvelle fois nos libertés. Une nouvelle fois, elles sont bafouées et notamment, la liberté d'aller et venir, la liberté d'entreprendre et la liberté de réunion. Mais d’autres plus individuelles.

    La liberté d’aller et venir existe en pratique depuis la fin du servage en France. Elle apparaît dans les textes en 1315, sous Louis X. Le décret royal précisait :

    “ Toute créature humaine doit généralement être franche par droit naturel. Le Roi condamne avec énergie le joug et la servitude, qui est tant haineuse et fait qu’en leur vivant, les hommes sont réputés comme morts et, à la fin de leur douloureuse et chétive vie, ils ne peuvent disposer ni ordonner des biens que Dieu leurs a prêtés en ce siècle.”

    La liberté d’entreprendre est plus récente. Elle date de la Révolution française. Le décret d’Allarde de 1791 autorise tout citoyen à exercer le métier ou le négoce qu’il veut, pourvu qu’il paie ses impôts. Cela permettait d’échapper à la logique des corporations et de rang social où vous étiez plus ou moins lié par ce que faisaient vos parents avant vous. Il ne semble pas que cette liberté d’entreprendre ait connu jusqu’ici de restriction ou d’interdiction.

    Puis la liberté de réunion, comme la liberté d’expression, sont des libertés fondatrices de la IIIème République. Elles marquent le droit d’exprimer son désaccord avec le pouvoir en place. Elles ont permis la création des syndicats par exemple. 

    Les médecins sont désormais censurés lorsque leur parole publique ne fait pas écho à la politique dominante, et même sur les réseaux sociaux, la police de la pensée s’installe.

    Toutes ces libertés ont été acquises de haute lutte dans les larmes et le sang, souvent par des personnes très jeunes qui ont généreusement donné leur vie pour leurs idéaux afin que d’autres puissent en bénéficier. Et pourtant, nous demeurons contraints dans nos libertés, sans réagir, affichant par là-même notre degré de consentement.

    « Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes » écrivait Machiavel dans Le Prince.

    Enfin, une liberté très singulière et fondamentale dans le droit naturel humain a été violée, celle de la tendresse, du toucher, de l’attention. Sous la menace de la force en plus d’un décret, il a été interdit aux proches de visiter leurs parents. On a laissé mourir nos anciens, ils ont été cloisonnés, enfermés dans leurs EHPAD, interdits de sortie, de visite, de tendresse, de soins. Un premier pas vers l’euthanasie.

    Mais le pire à mes yeux est de ne pas avoir la liberté de mourir. Le deuxième pas vers l’euthanasie a été franchi ; sa légalisation a été effective par le décret du 28 mars, autorisant les médecins à utiliser le Rivotril pour « accompagner » les patients. Ce décret a été abrogé par un nouveau le 10 juillet. Le pays des droits de l’Homme ?

    Le mépris du genre humain.

    Sous le prétexte de cette épidémie dont seuls les messagers de l’idéologie sanitaire autoritaire martèlent son danger, il convient de nous surveiller, de nous diriger, de nous contraindre à une société de surveillance et de soumission. De là découlent ces délicieuses valeurs nouvelles que sont la délation, la dénonciation, le repli sur soi. Les valeurs humanistes sont menacées d’implosion, on ne parle plus d’éthique, de morale ou de respect, mais d’obéissance, de protocole, de menaces et de peurs. Un véritable cheval de Troie pour notre humanité que ce coronavirus.

    Ainsi, se profile la vaccination massive, et son corollaire, le fichage de chaque individu. En France, en Europe, mais dans le monde entier, au prétexte d’un virus pas plus offensif qu’un autre COVID saisonnier. Quelle incroyable et phénoménale entreprise de manipulation globale, au service d’une sombre idéologie, qui avant d’accomplir son dessein, distille la peur, la menace et la confusion afin que chacun perde ses repères pour mieux embrasser le pouvoir et l’autorité dans une servitude volontaire et rassurante. Je cite à nouveau Alexis de Tocqueville,

    « ce qu’il y a souvent de plus difficile à apprécier et à comprendre, c’est ce qui se passe sous nos yeux. »

    Cet état d’urgence sanitaire est une aussi une catastrophe économique et sociale qui peut déboucher sur une crise économique puis politique majeure.

    Au moins 400 000 PME ont dû fermer, soit environ 4 millions de personnes au chômage, sur les 10 ou 12 millions d’indépendants, combien vont pouvoir reprendre une activité ? Combien d’entre nous vont gonfler le nombre déjà exorbitant des personnes vivant en deçà du seuil de pauvreté, qui a été réévalué à 10 millions de personnes en France ? Combien de milliers de personnes vont rejoindre les 5 millions de Français qui ont déjà recours à l’aide alimentaire ? Combien de nos compatriotes vont être délogés, rejoignant la triste cohorte des 900 000 SDF ?

    La loi du travail, les acquis sociaux ont déjà été revisités, corrigés, étirés. Avec la crise « sanitaire », tout employé ou salarié, au lieu de réclamer une augmentation ou une amélioration de ses conditions de travail ou de ses droits, va désormais réclamer du travail ou se plier à l’effort national, quelles qu’en soient les conditions. En majorité, il est assigné à résidence en télétravail, dans des conditions pour la plupart, d’inconfort.  Dix points de PIB à rattraper…

    Ces événements actuels révèlent que l’on a glissé peu à peu vers une technocratie sanitaire, relayée par une presse qui paraît encore plus docile et inféodée au pouvoir. Ce pouvoir est lui-même de plus en plus gangréné par les conflits d’intérêts, et en particulier par le pouvoir des grands laboratoires, réputés pour leur corruption.

    Les scientifiques se font journalistes, sinon politiques, tout comme les journalistes se posent comme experts dans une émulation complice de coercition et de domination. Plus alarmant, les politiques deviennent quant à eux les communicants, souvent malgré eux, des puissances financières qui les soutiennent.

    Nos sociétés s’orientent-elles vers ce « biopouvoir » imaginé par Foucault ?

    Le philosophe voyait le pouvoir sur les hommes évoluer vers un autoritarisme de la santé. Il observait qu’après le pouvoir sur les âmes, par les ministres de l’Eglise illustré par le troupeau de brebis égarées, c’est sur l’humain que le pouvoir monarchique s’est exercé, avec le pouvoir de donner la mort. Après l’effondrement de la monarchie, il y eut toutes ces dérives autoritaires du 20ème siècle. Légitimées par le dogme visant à transformer l’humanité ou l’humain vers un monde meilleur, elles se sont illustrées dans la prise en charge de la vie, non plus des âmes, mais des hommes.

    Avec le biopouvoir, le dogme, c’est la santé ; il s’agit de prendre en charge d'un côté le corps pour le discipliner, et de l’autre la population pour la contrôler. L'élément commun au corps et à la population, c'est la norme. La norme statistique. C'est elle qui fait en sorte que ce biopouvoir s'exerce, de manière rationnelle, à la fois sur un ensemble statistique, c’est-à-dire une collectivité, et sur un individu.

    Et ce biopouvoir contrôle tous les mécanismes de la vie de l’individu dans la société : politiques, judiciaires, policiers, économiques, philosophiques.

    La question mérite d’être posée. En effet, non seulement des hommes d’affaires, des politiques et des médecins veulent imposer un type de traitement unique, la vaccination, sans passer par les règles démocratiques habituelles grâce à l’état d’urgence, mais de plus, chaque citoyen va devoir s’y soustraire au risque d’une mise au ban social. L’individu risque de perdre non seulement sa liberté, mais surtout sa souveraineté.

    Au-delà de cette sombre hypothèse, reprenons toute la terminologie, la sémantique pour ne pas dire la novlangue actuelle, en commençant par celui que nous entendons le plus : le confinement. Étymologiquement, on retrouve dans le confinement, le terme « finis » qui en latin signifie frontière, barrière, limite. Le confinement, outre sa définition médicale brandie par la gouvernance, signifie réclusion, internement.

    Enfin, employé au participe, le confiné est dit d’un espace qui manque d’oxygène, d’espace ou de nourriture.

    Il est aussi fait mention d’une « distanciation sociale » pour éviter la propagation du virus. Or il ne s’agit que de distanciation physique, mais on nous impose la notion de « social », car en effet, la barrière, la limite, la frontière imposée par ce confinement devient un mur entre nous. Tout contrevenant est sévèrement critiqué, dénoncé et voué aux sanctions administratives. La tendresse est déconseillée, sinon réprimée.

    Le port d’un masque est devenu obligatoire bien qu’il ait au préalable été déclaré inutile, et cet artifice est une autre barrière, un autre symbole d’enfermement.

    On évoque le traçage des individus, la recherche ou la poursuite des cas contacts, le passeport numérique de santé, les camps de quarantaine…

    Dans le discours ambiant, non seulement les termes sont vidés de leur sens premier, mais il ne s’agit pas de se fier à la vérité, comme le disait si subtilement Sibeth Ndiaye, mais « d’orienter la réalité pour faire accepter notre projet politique aux Français; cela ne relève pas du mensonge, mais de la désinformation positive ». Evidemment !

    Michel Onfray le rappelait dans son ouvrage « Théorie de la dictature », en rapprochant notre monde actuel de celui de 1984 :

    « On peut citer aussi l’inversion systématique du sens des mots, par exemple, la guerre c’est la paixla haine c’est l’amour… qui reformate complètement les cerveaux ».

    Car, conformément au concept de solipsisme, c’est dans le cerveau de chacun que le monde existe, “et que le réel est une construction mentale”.

    Si la pensée est donc bien formatée, on ne voit plus que ce à quoi on croit.

    Déjà dans « Surveiller et punir », en 1975, Michel Foucault expliquait comment la propagation de la peste avait permis aux Etats d’imposer au XVIIe siècle des mesures coercitives à travers leur pouvoir de normalisation :

    « Espace découpé, immobile, figé. Chacun est arrimé à sa place. Et s’il bouge, il y va de sa vie, contagion ou punition [...] Le rapport de chacun à sa maladie et à sa mort passe par les instances du pouvoir, l’enregistrement qu’elles en font, les décisions qu’elles prennent [...] Derrière les dispositifs disciplinaires, se lit la hantise des contagions, de la peste, des révoltes, des crimes, du vagabondage, des désertions, des gens qui apparaissent et disparaissent, vivent et meurent dans le désordre. »

    Et ce qui se passe sous nos yeux, c’est également un exemple parfait des expériences de Milgram. Chacun a tendance, pour se rassurer, à se dépersonnaliser pour embrasser la cause de l’autorité. Qui forcément détient la vérité, qui forcément peut rassurer, qui forcément peut conforter et protéger.

    Il est plus rassurant de croire à une illusion qui rassure qu’à une vérité qui dérange. C’est entre autres une question de champs d’information. Pour celui ou celle qui n’a pas l’accès à un champ d’information différent de celui sur lequel il s’est construit, ou celui sur lequel on l’a construit, il y a distorsion, coupure, rejet. C’est en cela qu’il est difficile de faire comprendre à nos concitoyens les véritables contours de ce script.

    C’était la triste situation de nombreux pays au XXème siècle, dont on espérait pourtant ne pas reproduire les erreurs à notre époque :

    Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n'est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien. Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut pas se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d'agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et, avec un tel peuple, vous pouvez faire ce que vous voulez”, disait Hannah Arendt.

    Par des techniques de manipulation bien connues de la PNL (programmation neuro-linguistique) comme la double contrainte, l’injonction paradoxale, l’ingénierie sociale, le saupoudrage, le discours ambiant associe manipulation, désinformation, et hypnose conversationnelle. Le piège fonctionne.

    La double injonction selon laquelle tout va bien mais en fait cela ne va pas est le pire qui soit pour tomber dans le piège de la peur et l’endoctrinement. C’était le premier stade de l’épidémie, on va quand même au théâtre ou au bureau de vote. A présent c’est l’inverse. Il ne se passe rien, mais on crie alerte. Le parfait système coercitif.

    On assiste aussi au système peur/ soulagement, bien connu sous le thème « good cop / bad cop ». Provoquer une crainte, une peur, par une mise en scène avec des dangers existants ou virtuels. Puis « en même temps », le locuteur ou son complice change de ton avec une ouverture possible. Ce n’est pas la peur qui provoque la soumission mais le soulagement. Et le soulagement, c’est la perspective du dépistage, du vaccin. Et en attendant on reste bien chez soi. Confiné. Emprisonné chez soi, en soi. Docile ?

    Car nul n’est obligé de s’y soumettre ! C’est l’heure des choix. Pour exister, un manipulateur a besoin d’un manipulé, tout comme un maître d’un esclave. Est esclave celui qui y consent. Allons nous consentir, allez vous consentir à vous soumettre ?

    « La vie vaut ce que nous sommes capables de risquer pour elle ». Il n'y a de liberté que par l'acte même de libération : celui qui ne veut pas risquer sa vie risque fort la servitude. Cependant, une fois maître, l'individu devient passif, inactif. C'est son esclave qui travaille, qui s'accomplit. Ainsi le maître devient dépendant du travail de son esclave, il devient l'esclave de son esclave, car c'est en travaillant qu'on atteint la liberté.

    Tous les pouvoirs, et de plus en plus ceux de la pensée, sont désormais attribués à la médecine et aux mains de celles et ceux qui la gouvernent, l’orientent. Faut il rappeler que c’est Rockefeller qui a racheté toutes les écoles de médecine aux Etats Unis dans les années 1920, afin d’y dispenser une médecine exclusivement allopathique afin d’écouler les produits chimiques provenant du pétrole, ce qui va constituer la base de la pétrochimie et de l’industrie pharmacologique.

    Il ne s’agit pas d’une médecine basée sur l’alimentation, pourtant premier principe d’Hippocrate, ou sur l’herboristerie, la phytothérapie, l’homéopathie, ou sur l’hypnose, la méditation ou la psychologie, la médecine chinoise ou ayurvédique, médecines traditionnelles à l’efficacité démontrée, mais il s’agit bien d’une médecine exclusivement allopathique. Une nouvelle religion qui n’en tolère pas d’autres.

    Désormais la santé n’est plus un bien, c’est devenu une valeur. Force est de constater que c’est aussi devenu un diktat.

    L’humanité doit accepter d’être soignée malgré elle, selon des codes ou des normes qui lui sont imposés. Une humanité confinée, contrainte, aux droits violés, mais protégée ! Pour appliquer un soi-disant principe de précaution, en réponse à une menace fantôme dont la virtualité ne s’inspire que de prévisions statistiques, que de calculs établis selon des modèles aux principes tronqués ou faussés, des projections qui ont été mises à mal par la réalité sanitaire. Cela n’a pas de sens. Un profond changement est en cours.

    Et pour mieux comprendre cette fin de cycle globale, qui appelle à ce bouleversement profond, quelle qu’en soit l’impulsion, faisons un retour en arrière.

    2019 était l’année de tous les dangers : risques bancaires  avec de nombreux établissements en déroute, risques sur l’euro, économies au ralenti, manifestations sociales multiples fragilisant les pouvoirs en place. Et surtout, la fin annoncée du dollar, et l’avènement des cryptomonnaies.

    La situation bancaire était critique, en particulier en Europe et aux Etats-Unis. Les milieux financiers craignaient pour la survie de la Deutsche Bank et la Commerzbank en Allemagne, de l’Intesa San Paolo en Italie, ou de la Société Générale en France. Toute faillite aurait déclenché en effet un « Bank run » partout en Europe que seule une fermeture coordonnée de toutes les banques de la zone et l’instauration d’un contrôle des capitaux aux frontières pourraient éviter.

    Quand une banque importante fermera, on peut imaginer que toutes les banques de la zone euro fermeront. Que l’on se rassure, pour ces organismes qui constituent le fondement de notre « état », tout a déjà été mis en place légalement par la Directive BRRD européenne et Loi Sapin 2 pour pouvoir « chyprioter » nos comptes sous prétexte de nous protéger…. d’une catastrophe bancaire et économique.

    À la situation bancaire critique s’ajoutait le risque de l’éclatement de la zone euro. Depuis les élections italiennes en mars 2019, la probabilité d’une sortie de l’euro de l’Italie s’était considérablement accentuée. En parade, il était prévu de faire tourner la machine à billets, ce qui aurait fait perdre toute valeur à l’euro, et la dépréciation des actifs. Aujourd’hui, certes, on risque d’en arriver au même point… avant le grand saut ?

    A ce risque s’ajoutait également celui du système monétaire instauré depuis les accords de Bretton Woods, en 1944, visant à définir les grandes lignes du système économique et financier mondial, menacé par la nouvelle monnaie chinoise.

    Un éclatement du système monétaire sous la pression d’une nouvelle monnaie chinoise. La Chine a créé une nouvelle monnaie basée et convertible en or. Or l’avantage des US de posséder la monnaie mondiale est que cela lui a permis de financer ses déficits. Le modèle économique américain repose en effet sur un abus chronique de dette qui est achetée par les pays qui cherchent à recycler leurs dollars. La Chine a lancé une alternative monétaire au dollar,  et de ce fait n’a plus besoin d’acheter des obligations américaines. Bras de fer pour le leadership !

    La guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis était aussi particulièrement lancée, à coup de taxes, de protectionnisme et d’intimidations diplomatiques.

    Enfin, le risque de crise sociale inquiétante pour les pouvoirs, tant en France que dans le monde, représentée par des mouvements populaires spontanés (Gilets jaunes...) comme par des manifestations de corporations ou de métiers, tous debout contre des réformes jugées inadaptées, injustes ou forcées au nom du marché et de ses lois.

    Ainsi, ce choc anthropologique dont parlent à l’unisson les hommes politiques du monde entier que représente le Covid est une véritable aubaine.

    Ce virus de pangolin serait-il à ce point opportuniste ?

    Afin d’entrevoir ce que nous réserve l’avenir proche, faut-il s’inspirer des travaux du Forum Economique de Davos qui prône, comme le FMI, « The Great Reset », faut-il se tourner vers les principes collectivistes et transhumanistes de Bacon ou de Moore martelés par Attali et Minc ? S’inspirer de la Chine capitaliste autoritaire ?

    Nous sommes à l’heure des choix.

    Avec ce film, c’est un engagement pour la vie, le respect du vivant, mes enfants, parents, amis. Hymne à la vie, à l’amour, à l’âme humaine.

     

    Voir aussi le debriefing de Christophe Cossé

    ndlr : xavier azalbert le directeur de la publication de FranceSoir a été interviewé dans ce documentaire

     

    Auteur(s): Christophe Cossé pour FranceSoir

     

    source: http://www.francesoir.fr/

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  • 80 personnes ont attesté d’un « besoin impérieux de manifester ».80 personnes ont attesté d’un « besoin impérieux de manifester ». 

     

    Dans l’après-midi, ce samedi 7 novembre 2020, 80 personnes de tout bord ont défilé dans le centre-ville de Brest (Finistère), « contre les mesures gouvernementales ».

    « Besoin impérieux de manifester », voilà ce qui est écrit sur leurs attestations. Ce samedi 7 novembre 2020, 80 personnes ont défilé, unies « contre les mesures gouvernementales » dans le centre-ville de Brest (Finistère) : « D’une façon ou d’une autre, nous restons, tous, vulnérables au coronavirus. »

    Samedi dernier, seulement 12 motivés avaient répondu présent : « J’ai couru les manifs avec 4 000 Gilets jaunes, confie Mireille, 71 ans. J’ai décidé de me remobiliser. Par solidarité avec les jeunes, qui subissent une nouvelle vague, oui, mais de licenciements. »

    En tête du cortège, un groupe de jeunes hommes « bien chauds » ne se lasse pas du slogan du jour : « Travaille, consomme et ferme ta gueule ». Deux d’entre eux seront verbalisés, à l’issue de la manif, pour défaut d’attestation.

    À vélo, Armelle, 42 ans, explique « à quel point il est important d’échanger des idées alors que la culture est oubliée. » À côté de jeunes femmes qui revendiquent « l’école à la maison », Lionel, 45 ans, marche, lui, « pour le personnel hospitalier qui subit les conséquences de la politique libérale »

    Fabrice, 27 ans, reste persuadé que « ce confinement aurait pu être évité ». Adeline, 23 ans, redit que « dans cette période si anxiogène, un million de personnes ont basculé dans la pauvreté. » Enfin, « face à l’état d’urgence prolongé », Karine et ses filles marchent « pour nos libertés ».

    Frédérique GUIZIOU

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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