• Les syndicats Sud santé sociaux et la CGT réclament des effectifs et des moyens supplémentaires pour faire face à l’épidémie de covid-19. Les syndicats Sud santé sociaux et la CGT réclament des effectifs et des moyens supplémentaires pour faire face à l’épidémie de covid-19.

    Sud santé sociaux et la CGT appellent à un rassemblement, jeudi 15 octobre, devant le GHBS pour réclamer des moyens supplémentaires.

    Des effectifs et des moyens supplémentaires pour faire face à l’épidémie de la covid-19. Voilà les mots d’ordre du rassemblement organisé, ce jeudi 15 octobre, à partir de 12 h, par les syndicats Sud santé sociaux et la CGT devant le Groupement hospitalier Bretagne-Sud (GHBS).

    « Sept mois plus tard, nous devons faire face à la deuxième vague de la covid-19 sans aucun moyen supplémentaire », dénoncent les deux syndicats qui appellent tous les salariés des secteurs de la santé, du social et du médico-social à se mettre en grève et à se réunir devant l’hôpital du Scorff à Lorient.

    Une revalorisation salariale portée à 300 €

    Les syndicats Sud et CGT dénoncent aussi l’absence de recrutements supplémentaires à l’hôpital et dans les Ehpad, où « les personnels sont toujours dans la même situation de sous-effectifs chroniques. Nous dénonçons également le Ségur de la santé. Des secteurs entiers ont été oubliés ».

    Autre grief : les syndicats demandent « que l’ensemble du personnel des services bénéficie de toutes les mesures de revalorisations salariales. Ces revalorisations doivent être portées à 300 € mensuels ».

     

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  • Des étudiants de l’UBO ont manifesté leurs inquiétudes sur la place de la Liberté, mardi midi. Des étudiants de l’UBO ont manifesté leurs inquiétudes sur la place de la Liberté, mardi midi.

    Depuis le 1er octobre 2020, l’antenne brestoise des archives départementales n’est ouverte au public qu’un jour par semaine, le mercredi. Une situation qui inquiète des étudiants en master de recherche à l’UBO, pour qui cette ressource documentaire est importante.

    Il s’agit du cœur de leur formation. Le nez dans des documents parfois très anciens, les étudiants en master de recherche à l’Université de Bretagne occidentale (UBO) ont fait, depuis longtemps, des archives départementales un réservoir primordial d’informations. À raison de plusieurs heures par semaine, ils sont des dizaines à fréquenter la salle de lecture de l’antenne brestoise des archives départementales, installée en plein cœur de l’UBO, en face de la présidence. « La réalisation du mémoire, c’est le but même de notre master de recherche. C’est le coefficient le plus important, c’est là-dessus qu’on met le plus d’énergie », témoigne Ewen Danielou, étudiant en master 1.

    Mobilisation et pétition

    Jusqu’alors ouverte trois jours par semaine à Brest, la salle de lecture des archives départementales n’est plus ouverte qu’un jour par semaine au public (le mercredi, de 9 h à 17 h) depuis le 1er octobre. Une situation qui a fait bondir les étudiants de ce master, qui comptent énormément sur la ressource documentaire des archives. Une pétition a circulé ces derniers jours dans les amphithéâtres de la faculté, mais aussi dans les mains de personnes extérieures, souvent âgées, qui fréquentent les archives. Ce mardi midi, quelques dizaines d’étudiants, accompagnés de plusieurs professeurs, ont manifesté leur mécontentement sur la place de la Liberté. « Avant, on allait aux archives départementales les trois jours, ou tout du moins au maximum en dehors de nos cours, explique Morgane Pernot-Goarvot, étudiante en master 1. On trouve des documents qui ne sont pas numérisés. Et même s’ils sont accessibles en numérique, ce sont souvent des écrits anciens, qui sont difficiles à lire sur un écran. Nous en avons besoin pour nos études ».

    Morgane Pernot-Goarvot et Ewen Danielou sont étudiants en Master 1 Recherche, option histoire, à l'UBO.Morgane Pernot-Goarvot et Ewen Danielou sont étudiants en master 1 Recherche, option histoire, à l'UBO.

    « Pas question de fermer les archives départementales »

    Leur crainte, à la vue de la réduction horaire, est de voir leur formation dévaluée. « Avec un seul jour d’ouverture, ce n’est plus du travail documentaire qu’on fait, mais de la collecte. On prend le plus de photos possible de documents qui pourraient nous servir, explique Ewen Danielou. L’autre problème qui se pose, c’est que le mercredi, jour d’ouverture des archives, est aussi celui où l’on a tous nos cours. Nous sommes inquiets, même à plus long terme, de voir disparaître carrément l’antenne de Brest des archives départementales ».

    De son côté, le conseil départemental se veut rassurant. « Il n’est pas question de fermer les archives départementales à Brest, explique le Département. La raison de ramener à un seul jour d’ouverture par semaine est une question de disponibilité des agents. Pour ce qui est du jour d’ouverture, il est possible de trouver un terrain d’entente avec l’UBO. Il faut en discuter autour d’une table. Il n’est aucunement question d’empêcher les étudiants de mener à bien leurs recherches ».

    Rémy Quéméner

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  • Le Marmouset III, chalutier de la Scopale, à Boulogne-sur-Mer, lors d’une pêche en Manche.Le Marmouset III, chalutier de la Scopale, à Boulogne-sur-Mer, lors d’une pêche en Manche.

    Que peut-il se passer pour les pêcheurs français, belges, hollandais… si leurs zones de pêche habituelle dans les eaux anglaises venaient purement et simplement à disparaître par l’effet d’un « no deal » entre Londres et Bruxelles ? Où iraient-ils pêcher ? Quelles seraient les nouvelles concurrences ?

    Il n’y a pas que les pêcheurs français à s’inquiéter des effets du Brexit. Les Belges aussi. « Notre flotte a une longue tradition de pêche dans les eaux britanniques. Aussi petite qu’elle soit (65 navires professionnels), elle tire 50 % de ses revenus de la zone économique exclusive et de la zone des 12 miles (ndlr : côtière) », explique la vice-ministre présidente de la région flamande, Hilde Krevits.

    La pêche au maquereau dans le Cotentin s’annonce complexe

    Par exemple, dans la zone maritime, à moitié britannique, qui va du Cotentin à Zeebrugge, l’Union européenne a autorisé, en 2020, la capture de 40 000 tonnes de maquereau. Sur ce total, les Belges s’en sont vus alloués environ 20 % ; les Français, 25 % ; les Néerlandais ; 40 % ; et les Britanniques, 10 %. Le problème posé par la revendication de « souveraineté » de Londres, au mépris des droits de pêche historiques, se pose, de façon plus ou moins aiguë, dans chacune des quelque dix zones de pêche concernées, littéralement traversées par la limite de la zone économique exclusive britannique.

    En Manche Est, des 2 800 tonnes de sole que les pêcheurs européens étaient autorisés à débarquer en 2020, 20 % revenaient aux Britanniques, le reste aux Belges (pour un tiers) et aux Français (pour deux tiers). Tout comme les Français, les Belges disposent d’importants quotas de plie, de sole, de cabillaud en Manche et en mer celtique.

    Les stocks de poissons seront mis sous pression

    Que se passera-t-il si les Britanniques ferment carrément leurs eaux, comme ils menacent de le faire en cas de « No deal », ou revendiquent simplement un quota plus important pour eux ? Hans Polet, chercheur à l’ILVO, l’Ifremer belge, anticipe d’ores et déjà le risque que « la pression sur les stocks de poissons augmente » mécaniquement dans les eaux européennes. « Pêcher dans d’autres eaux n’est pas aussi simple que de juste envoyer les bateaux dans une autre direction », note Hilde Krevits.

    Hans Polet prévoit toutefois que les conséquences du Brexit soient globalement moins lourdes pour les armements néerlandais, dont « 95 % des quotas » sont en mer du Nord. Leurs navires pourraient toutefois se rabattre, dans la Manche, sur les espèces hors quotas, comme le mulet, le grondin ou la limande. Cela se fera « au détriment de l’habitat et des écosystèmes « et « ne veut pas dire que les bateaux resteront profitables pour autant », dit-il.

    Les Belges n’excluent pas une action en justice

    L’économiste Chris Williams, auteur d’une étude sur la distribution des quotas entre pêcheries européennes, rappelle que renégocier des quotas dans l’urgence est une gageure. « Il a fallu sept ans » après les adhésions britannique et irlandaise à la Communauté économique européenne, « pour s’entendre sur les droits historiques », rappelle-t-il.

    La semaine dernière, Hilde Krevits a adressé au négociateur Michel Barnier une charte datant de 1666 par laquelle le roi Charles II a accordé aux pêcheurs de Bruges des droits « éternels » de pêche dans les eaux britanniques. C’est « un privilège bilatéral auquel nous recourrons s’il apparaît que l’accès… pour la flotte belge est sérieusement compromis », explique le gouvernement flamand, quitte à aller devant les tribunaux.

    Florence Autret, correspondante du télégramme à Bruxelles

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  • La CGT, syndicat majoritaire, a validé le plan de rupture conventionnelle collective proposé par la direction d’Hutchinson. 56 suppressions de poste sont programmées à Saint-Brieuc. La CGT, syndicat majoritaire, a validé le plan de rupture conventionnelle collective proposé par la direction d’Hutchinson. 56 suppressions de poste sont programmées à Saint-Brieuc.

    La CGT a accepté de signer, vendredi 9 octobre, le plan de rupture conventionnelle collective renégocié avec la direction d’Hutchinson. À Saint-Brieuc, 56 postes pourraient être supprimés.

    Alors que les choses étaient au point mort depuis le 16 septembre, jour d’une deuxième réunion de négociation qui n’avait pas abouti, la CGT a finalement validé, vendredi 9 octobre, l’accord de rupture conventionnelle collective proposé par la direction d’Hutchinson.

    Pas d’évolution sur les suppressions de poste

    « Nous avons eu de nouvelles réunions avec le PDG la semaine dernière », détaille Bruno Heme, le délégué CGT d’Hutchinson, à Saint-Brieuc. Deux réunions pendant lesquelles trois points ont été abordés, dont le nombre de suppression de postes. « La direction a opposé une fin de non-recevoir sur le sujet », avance Bruno Heme, alors que le site briochin, qui compte 362 salariés en CDI, est concerné par 56 suppressions.

    « Nous avons obtenu deux réunions de point d’étape, début janvier et début avril », détaille le délégué syndical. L’occasion d’effectuer un point sur la situation de chaque site et, espère le syndicaliste, « recalibrer, au besoin, le nombre de départs prévus ».

    Un engagement jusqu’à décembre 2022

    Deux autres points du plan de départ ont fait l’objet d’âpres négociations. Concernant les mesures d’âge, d’abord. Un accord a finalement été trouvé pour permettre aux gens à trois ans de la retraite de profiter des mesures d’âge après une année de travail supplémentaire.

    Enfin, alors que la direction du groupe s’engageait à ne pas procéder à des licenciements économiques ou à des fermetures de site d’ici à décembre 2021, la CGT a obtenu que la promesse tienne jusqu’à décembre 2022.

    Julien Molla

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  • Le bateau Petit Navire à Douarnenez prend-il l’eau ? Les syndicats sont en tout cas inquiets. La direction a annoncé vouloir licencier sept personnes du service comptabilité pour raisons économiques.

    L’annonce a été une surprise sur le site Petit Navire de Douarnenez, vendredi dernier. Les comptes de Thai Union, le groupe thaïlandais propriétaires de Petit Navire, sont positifs, et il n’y a pas eu de plan de départs volontaires depuis plus de 10 ans sur le site. La direction a annoncé vouloir licencier 7 personnes sur les 11 du service comptabilité. À l’issue de cette annonce, les responsables du CSE craignent un démantèlement progressif de l’entreprise spécialisée dans le thon en boîte. Le site de Douarnenez crée en 1932 emploie pour l’instant 179 personnes.

    Les syndicats doivent rencontrer la direction ce mercredi matin. David Gueguen, secrétaire du CSE Petit Navire a répondu aux questions de Julie Sicot pour Tébéo-Tébésud.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Cela fait maintenant des années que les militants du PRCF alertent et mobilisent contre l’euro privatisation et l’euro démantèlement d’, le  national de électricité. Une privatisation qui se fait sous la contrainte des directives européennes. Dans l’ombre de la crise du COVID, alors même que par centaines les électriciens d’-Enedis se batte pour rétablir le courant dans les vallées sinistrées de la Roya et de la Vésubie, l’ et ses complices du régime Macron accélèrent le démantèlement d’EDF, pour en préparer la privatisation finale à la découpe. Au nom du PRCF, Jo Hernandez, syndicaliste de l’ et secrétaire de la commission lutte du PRCF appelle à l’action, et à choisir entre sauver EDF et le service public de l’Electricité ou l’.

     

    MAINTIEN D’ELECTRICITE DE FRANCE OU “CONSTRUCTION” EUROPEENNE, IL FAUT CHOISIR,  ET VITE! 

     

    Initiative Communiste publie un nouveau document accablant. Il prouve que – comme nous l’avons toujours dit au PRCF – la “gentille” Union Européenne, que les états-majors euro-formatés des syndicats affiliés à la Confédération Européenne des Syndicats (CES) ont toujours présentée comme “réformable du dedans”, “réorientable de l’intérieur”, capable de produire un “service public européen” et autres billevesées  destinées à désarmer les travailleurs, veut le démantelement complet et rapide d’EDF (Electricité de France), le grand service public de l’électricité construit par le ministre communiste et résistant MARCEL PAUL en 1945/47. 

    Il est bien évident qu’en cas de démantèlement complet, faisant suite au départ-privatisation de GDF et à l’entrée en bourse d’EDF, et malgré les boniments des “syndicalistes” arrangeants qui juraient de sauver le statut de l’électricien et les oeuvres sociales EDF en échange d’un changement de statut de la boîte, il arrivera alors aux agents EDF ce qui est en train d’arriver à ceux d’ENGIE, ce qui arrive aux cheminots et aux fonctionnaires de plus en plus précarisés et ce qui est arrivé, avec les conséquences qu’on sait, aux agents de feu France-Télécom: la précarisation complète accompagnée d’humiliation sans fin pour les titulaires et pour les syndicalistes de lutte.

    Cette affaire concerne tous les travailleurs, car EDF nationalisé est le dernier bastion du secteur public nationalisé et le coeur d’un “produire en France” à reconstruire de A à Z, car déjà dévasté par les euro-délocalisations et les euro-privatisations. Si EDF disparaît, le socle de la reconstruction industrielle disparaîtra aussi.

    C’est au pied du mur qu’on voit le maçon: durant des décennies, des dirigeants syndicaux bonimenteurs nous ont raconté qu’on pourrait “concilier” la “construction” européenne et le maintien des conquêtes de 1945. Tout cela pour conserver les bonnes grâces de la Confédération européenne des syndicats, cette courroie de transmission de la Commission européenne, pour ménager la direction jaune de la CFDT (ça s’appelle en nom de code le “syndicalisme rassemblé”) et pour ne pas avoir à engager de bras de fer social généralisé, ménager le gouvernement Jospin-Voynet-Buffet, bref, reléguer aux oubliettes les méthodes éprouvées du syndicalisme de classe et de masse.

    Pendant ce temps, le PS, mais aussi ses satellites “euro-constructifs” soi-disant écolos ou communistes, promettaient en quelque sorte de “remettre la construction européenne sur les rails de l’intérêt général”… Alors que l’UE a été conçue de A à Z pour démonter ces “rails” et les flanquer à la ferraille. Tout ce qui nous arrive était d’ailleurs écrit noir sur blanc dans le Traité de Maastricht, honte à ceux qui ont ensuite caché la vérité: l’Union européenne est une dictature capitaliste irréformable, une prison des peuples, un broyeur sans précédent d’acquis sociaux, une machine à démolir les résultats politiques et sociaux de la Résistance et de la Libération ! Alors, assez de mensonges, assez de boniments!

    Déjà, courageusement, des syndicalistes CGT, notamment en RP, ont repris les méthodes de lutte qui étaient celles de Marcel Paul, de Croizat, de Sémard, de Timbaud, de Frachon, de Krazucki. Déjà des dirigeants CGT franciliens dénoncent frontalement l’UE et se solidarisent avec les syndicalistes de lutte qui bravent la direction liquidatrice de la boîte. 

    Lénine avertissait déjà en 1916 que, “en régime capitaliste, des Etats-Unis d’Europe ne sauraient être qu’utopiques ou réactionnaires“.

    On le voit aujourd’hui: notre “petit” PRCF si calomnié et censuré n’a jamais menti, il est franchement communiste et communiste franchement, cela veut dire qu’il se souvient, comme Jaurès, que “le courage, c’est de chercher la vérité et la dire”, et comme Gramsci, que “la vérité est révolutionnaire”. Tant pis si cela déplait aux liquidateurs de France et à ceux qui leur font des courbettes sous prétexte de “modernité”. 

    Camarades électriciens, gaziers, cheminots, camarades du privé, mais aussi vous tous les antifascistes qui ne voulez pas que l’UE démantèle les derniers acquis de la Résistance (ohé les camarades de Renault!), et vous tous les patriotes républicains qui comprenez que le demantélement final d’EDF porterait le coup de grâce au ‘produire en France”, donc à la France elle-même, DENONCONS ENSEMBLE LA MALFAISANTE “CONSTRUCTION” EUROPEENNE DU CAPITAL, osons débattre du  PROGRESSISTE dans les ateliers, osons reparler du SOCIALISME aux camarades de travail, osons nous préparer aux bras de fer inévitables pendant que les outils, les syndicats et les statuts sont encore en place, et préparons à l’interpro le TOUS ENSEMBLE EN MEME TEMPS sans lequel ils nous auront successivement et séparément si nous ne faisons pas le nécessaire pour l’emporter SIMULTANEMENT ET SOLIDAIREMENT!

    Jo HERNANDEZ, 

    ancien ouvrier dans une centrale thermique d’EDF, 
    ancien syndicaliste et délégué CGT, 
    secrétaire de la Commission Luttes du PÔLE DE RENAISSANCE COMMUNISTE EN FRANCE


    les révélations de nos confères de Reporterre.

    Exclusif — Le projet fou de Bruxelles pour démanteler EDF

    La Commission européenne, selon un document obtenu par Reporterre, entend imposer à l’État français la désintégration du groupe EDF au nom du respect des règles de la concurrence. La «réforme» de Bruxelles va encore plus loin que le projet gouvernemental Hercule, qui veut démembrer EDF.

    Lancée quasiment depuis l’entrée en fonction d’Emmanuel Macron à l’Élysée, la réorganisation d’EDF serait sur le point d’aboutir. Début octobre, l’agence Reuters annonçait ainsi la finalisation du projet baptisé «Hercule» dans les prochaines semaines ou mois selon des sources informées.

    Durant l’été 2020, plusieurs étapes essentielles ont ainsi été franchies. La Commission de régulation de l’énergie (CRE), le «gendarme» du secteur, a publié, fin juillet, un rapport favorable à la réforme de l’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique), qui règle le tarif d’accès au nucléaire historique d’EDF. Ce tarif permet aux concurrents de pouvoir acheter jusqu’à 100 terawatts-heures (TWh) par an à un tarif bloqué de 42 euros par mégawatt-heure (MWh). Début septembre, le site d’informations Contexte dévoilait un rapport non publié de la CRE sur le coût de production du nucléaire historique : 48 euros par MWh, alors qu’EDF aurait indiqué au cours d’une réunion un chiffre de 53 euros par MWh. Selon nos informations, la CRE a programmé, le 14 octobre, une réunion avec les fournisseurs alternatifs d’électricité pour leur présenter le futur système qui remplacera l’Arenh.

    Faire porter le secteur le plus déficitaire — le nucléaire — à l’Etat, donc au contribuable 

    La refonte de l’Arenh est considérée par EDF comme un préalable à sa réorganisation et à la mise en œuvre du plan Hercule. Ce plan prévoit la scission du groupe en plusieurs parties : une société baptisée Bleue pour le nucléaire historique, détenue à 100% par l’État; Bleue serait actionnaire à 100% d’une société Azur, qui récupérerait les barrages hydroélectriques, ce qui permettrait d’échapper à la mise en concurrence des concessions échues; enfin, une société Verte, détenue à 65% par l’État, dans laquelle seraient logées les énergies renouvelables, la commercialisation, la distribution et les autres activités en concurrence comme Dalkia. Cette réforme risque fort de faire porter le secteur le plus déficitaire — le nucléaire — à l’Etat, donc au contribuable, tandis que les activités plus rentables — renouvelables et distribution — seraient privatisées. Face à l’opposition des syndicats, EDF et l’État ont promis que ce projet ne remettrait pas en cause l’intégrité du groupe.

    C’était sans compter avec la puissante Direction générale de la concurrence de la Commission européenne, qui veille au strict respect du dogme de la concurrence pure et parfaite. Bien obligé de venir au secours d’un EDF surendetté (il traîne une dette financière brute de 61 milliards d’euros à fin 2019) alors que le groupe est face à un mur d’investissements, notamment pour maintenir ses vieilles centrales nucléaires et renouveler son appareil de production, l’État doit en effet faire valider le plan de sauvetage de l’électricien par Bruxelles. Et on ne peut pas dire que les services de la Commission soient laxistes.

    Dans un document rédigé en mai dernier à l’issue de discussions avec la direction générale de la concurrence, que Reporterre a obtenu (lire ci-dessous), l’Agence des participations de l’État, qui porte la participation publique (83%) au capital d’EDF, a expliqué au pouvoir politique les exigences de l’Europe. Et elles sont ahurissantes.



     «Sauvegarder un simulacre de concurrence, en ignorant les enjeux techniques, économiques, écologiques et industriels dus secteur»

    Les titres des deux premiers paragraphes donnent le ton de la position extrémiste de la Direction générale de la concurrence. «La position de la Commission européenne consiste à privilégier une holding sans rôle opérationnel ni contrôle sur ses filiales et une indépendance entre celles-ci […] Cette position entraînerait l’impossibilité de maintenir un groupe intégré et irait au-delà des exigences posées par les textes européens»!

    Selon l’auteur de la note, la Direction générale de la concurrence justifierait la désintégration juridique, financière, comptable et opérationnelle du groupe par «l’ampleur de l’aide qui serait octroyée à EDF du fait du SIEG (service d’intérêt économique général, le service public dans le jargon bruxellois) […] afin d’éviter que le soutien au nucléaire régulé ne profite d’une quelconque manière aux autres entités du groupe». En définitive, si les demandes de l’Europe étaient acceptées par la France, il s’agirait d’un démantèlement pur et simple d’EDF.

    Selon nos sources, la position de la Commission européenne n’aurait pas bougé de cette ligne depuis cette date. Contactée par Reporterre, la Direction générale de la concurrence a refusé de répondre à nos questions, tout en précisant que les négociations continuaient avec la France à propos de la réforme de l’accès régulé au nucléaire. L’Agence des participations de l’État a refusé, elle aussi, de nous répondre.

    Mais ce document confirme les craintes des syndicats de l’électricien qui depuis plusieurs mois dénoncent le plan Hercule et ses conséquences (un démantèlement) pour l’entreprise. «L’avenir du secteur électrique, et donc de la transition énergétique, se négocie dans l’ombre à Bruxelles avec un seul crédo : sauvegarder un simulacre de concurrence, en ignorant les enjeux techniques, économiques, écologiques et industriels de ce secteur et malgré le bilan indéfendable de cette politique», déplore ainsi Anne Debregeas, la porte-parole du syndicat Sud Énergie, qui souligne que cette «désoptimisation» forcée du système électrique français se traduira forcément par une hausse des factures d’électricité pour les abonnés. La concurrence est déjà la responsable des dernières hausses du tarif grand public d’EDF.


    Le communiqué de la CGT FNME

    20201009-EDF-hercule-FNME-CGT

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  •      Entretien d'Initiative Communiste avec Georges Gastaud,        co-secrétaire national du PRCF

     

    Alors que les armes ne se taisent toujours pas dans les montagnes du , co-secrétaire national du PRCF a accepté de répondre aux question d‘Initiative Communiste.

     

    INITIATIVE COMMUNISTE : – Que pensez-vous du conflit entre l’Arménie et l’, deux ex-Républiques fédérées de l’, à propos de l’enclave du Haut-Karabakh?

    GEORGES GASTAUD :  De nombreux Français d’origine arménienne vivent dans l’angoisse à ce sujet, et la manière dont le gouvernement de Bakou, surarmé et surexcité par Erdogan, frappe sans répit la population civile de Stepanakert est à la fois illégale et inhumaine. On ne peut que s’inquiéter du rôle de fauteur de  international que joue le régime fascisant d’Erdogan, oppresseur de la classe ouvrière et des minorités de Turquie, destructeur de la république laïque turque construite par Atatürk, exportateur et financeur de djihadistes sanguinaires de la Syrie au Sahel en passant par la Libye, occupant illégal de Chypre depuis des dizaines d’années, provocateur de conflits navals à répétition dans tout l’Est méditerranéen. Incapable et irresponsable est la grande presse française qui a longtemps présenté Erdogan, ce nostalgique du sultanat ottoman, comme un “musulman modéré”. Rappelons en outre qu’aucun gouvernement turc n’a jamais consenti depuis 1915 à prononcer la moindre autocritique à propos du génocide anti-arménien perpétré en 1915. On comprend donc l’angoisse de la population arménienne et franco-arménienne qui a l’impression d’être brutalement reportée 105 ans en arrière!

    INITIATIVE COMMUNISTE : Durant des décennies Arméniens et Azéris ont vécu en bonne entente au sein du même pays, l’URSS. Cette Union soviétique qui d’ailleurs garantissait l’autonomie aux Arméniens de l’Artsak au sein de la RSSA. Vous qui avez pu voyager dans la région au début des années 1980, quelle est votre analyse sur ceux qui voudraient imputer à l’URSS les causes du conflit actuel ?

    GEORGES GASTAUD : – 
    Effectivement je connais un peu cette région de l’Union Soviétique où j’ai eu l’occasion de voyager au début des années 1980. ….

     
    On ne peut pas à la fois dire que l’URSS était une “prison des peuples” et ajouter que c’est encore par sa faute, a posteriori et trente ans après son démantèlement par Eltsine, si deux Républiques caucasiennes qui ont rejeté l’U.R.S.S. en faisant alors l’une et l’autre assaut d’anti-communisme et de russophobie, s’entretuent présentement. Sauf à croire aux revenants, il est illogique que ceux qui ont contribué à tuer quelqu’un accusent ensuite le défunt de les persécuter ici et maintenant ! En clair, on ne peut pas dire à la fois, quand on refuse de payer ses dettes: “je ne te rendrai pas ce que tu m’as prêté” et “tu ne m’as jamais rien prêté du tout”!

    À 75% les Azerbaïdjanais s’étaient prononcés
    pour le maintient de l’URSS, le référendum n’avait pas été organisé en Arménie

    En réalité, si ce n’est à l’époque, déjà plus qu’indolente sinon déjà décadente, de Brejnev (lequel a  laissé les fractures nationales entre peuples soviétiques s’aggraver à la fin des années 1980 tout en abandonnant l’Azerbaïdjan à ce que les Soviétiques appelaient déjà la “mafia d’Aliev”), et plus encore à l’époque de cette décomposition organisée de l’URSS qui s’est auto-proclamée “perestroïka”, les Soviétiques des quinze Républiques vivaient en paix dans le cadre de la Fédération multinationale qu’était l’URSS et un haut niveau d’emploi, d’études, de sécurité, de paix civile et de protection sanitaire leur était garanti. L’implosion contre-révolutionnaire de l’URSS a ravivé les haines nationales recuites que le socialisme avait circonscrites, sinon éteintes tout-à-fait; car fort mauvais lecteur de Marx et de Lénine, voire de Staline, serait l’individu qui s’imaginerait que la question nationale n’est qu’une illusion et que la révolution socialiste peut en faire table rase en un tournemain!

    En tout cas, il suffit de regarder un planisphère pour constater que la situation géopolitique de l’Arménie ne lui permet pas, sans risques suicidaires, d’entretenir des sentiments violemment anti-russes. Ceux-ci étaient pourtant largement partagés dans les profondeurs du peuple arménien (j’en en ai été personnellement témoin à Erevan lors d’un match de football entre Ararat Erevan et Dynamo de Moscou en 1982), et le nationalisme droitier de la diaspora arménienne ne cessait de souffler sur la braise par passion anticommuniste. La réalité est qu’aujourd’hui encore, le pouvoir d’Erevan, sur lequel plane l’atroce souvenir du génocide turc de 1915, ne peut se payer le luxe de se fâcher avec la , héritière juridique, sinon politique, de l’URSS. Vladimir Poutine, – qui n’en est pas moins un contre-révolutionnaire et un anticommuniste impénitent -, avait raison de dire au début des années 1990 que, du point de vue des intérêts généraux de la paix et de l’humanité, la destruction de l’URSS était, tous défauts pris en compte, une catastrophe historique pour l’humanité et a fortiori, pour les peuples de l’ex-fédération soviétique ! 

    Initiative Communiste : On ne cesse de rebattre en France la propagande selon laquelle l’Union Européenne et l’OTAN ce serait la garantie de la paix. Pourtant il n’y a jamais eu autant de guerre depuis que l’URSS a disparu et que l’OTAN et l’UE se sont renforcées. UE qui est un partenaire privilégié du régime Erdogan, qui, membre de l’OTAN est le principal soutien militaire de Aliev. Quel est le rôle de l’OTAN ? A contrario que faudrait-il faire pour ramener la paix ?

    Georges Gastaud : Démonstration est faite derechef que l’OTAN ne sert à rien d’autre qu’à défendre les intérêts impérialistes de l’Oncle Sam dans le monde en général et aux confins de l’Europe en particulier. Alors que la Turquie est membre de l’OTAN, elle ne cesse d’agresser d’autres États membres de la même alliance, notamment la Grèce, de semer le chaos et la mort en Syrie et de rêver d’une restauration de l’Empire ottoman démembré en 1918. 
    Ajoutons qu’Erdogan est un usurpateur de la cause arabo-musulmane: en réalité, le régime d’Ankara est “cul et chemise” avec le régime colonialiste anti-arabe de Tel-Aviv, lui aussi pourvoyeur d’armes de l’Azerbaïdjan.

    En réalité, l’OTAN ne sert qu’à préparer une guerre de revanche de l’Occident, sous la conduite des USA et de l’impérialisme germain résurgent, contre le peuple russe et c’est à cet objectif, potentiellement pandestructeur de l’humanité, que les maîtres de l’Alliance atlantique soumettent tout le reste de leur politique. Or, s’agissant de ce qu’il appelait “la Russie soviétique”, le général De Gaulle lui-même reconnaissait en 1944, lors d’une visite d’État à Moscou, que les Français lui devaient rien moins que “le rôle principal” dans la défaite de Hitler! 
    Alors, sortons de cet asservissement à l’OTAN qui, d’ailleurs, ne fait qu’un avec l’Union européenne, son “partenaire stratégique” (les forces semi-insoumises qui prétendent qu’on doit sortir de l’OTAN mais pas de l’UE, ou seulement au terme de nébuleuses et imprécises négociations, manifestent en l’espèce une inconséquence coupable: nul n’ignore notamment qu’un pays souhaitant entrer dans l’UE doit d’abord s’affilier à l’OTAN! Donc on ne sort pas de l’OTAN sans sortir de l’UE, et qui pense le contraire trompe son monde ou ne connaît pas le sujet: C.Q.F.D.!

    En attendant, il faut soutenir toutes les manifestations exigeant la paix au Haut-Karabakh. Aucune confiance à l’égard, ni de l’OTAN, ni de Macron, qui reproche surtout à Erdogan de piétiner les plates-bandes de l’empire néo-colonial français en capilotade et qui n’était pas si regardant quand Erdogan finançait les “révolutionnaires syriens” (le futur Daesh) en leur achetant le pétrole volé au peuple d’Irak!

    Il faut au contraire exiger une intervention pacificatrice forte de la seule puissance ayant mandat pour s’interposer entre belligérants, l’Organisation des Nations-Unies, cette O.N.U. qu’essaie précisément de torpiller Donald Trump (en ne cessant de lui infliger des coupes budgétaires énormes!). 

    Sur cette base, le PRCF travaillera à établir des liens avec le Parti communiste d’Arménie, à intensifier la lutte pour que la France sorte de l’UE-OTAN, et à tendre la main aux organisations communistes, ouvrières, laïques et progressistes qui sont l’honneur du peuple turc.

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  • , résistante FTP des maquis de Corrèze est décédée mardi 6 octobre 2020. Ses obsèques ont eu lieu jeudi 8 octobre. Le PRCF s’associe à l’hommage rendu par le .

    Elise Pranchère Mazenoux, communiste, est toujours restée fidèle et engagée aux valeurs du parti de la  : Fadi Kassem et Georges Gastaud, secrétaires nationaux du PRCF saluent la mémoire de notre camarade résistante communiste et témoigne des condoléances auprès de Pierre Pranchère son frère, vice président du PRCF ; résistante de toujours elle était l’une des signataires de plusieurs des appels pétitions initiés par le PRCF ces dernières années. Elise Pranchère, ton combat pour les valeurs de la résistance continue.

    Le Collectif Maquis de Corrèze rend hommage à la résistante communiste Elise Pranchère

    Les obsèques d’Élise Pranchère, épouse Mazenoux ont eu lieu jeudi 8 octobre 2020 au cimetière de Saint-Merd-de-Lapleau, accompagnée par de très nombreux proches et amis.

    Élise Pranchère, que l’on a toujours appelée Lisette, est née à Brive-la-Gaillarde, fille de Martial et Henriette Pranchère, militants communistes et antifascistes. Elle résidait à Marcillac-la-Croisille, mais elle passa sa jeunesse et toute la période de la Résistance à Saint-Merd-de-Lapleau, berceau de la famille Pranchère.

    Tout début 1943, à 16 ans, Lisette s’engagea dans la Résistance, aux côtés de sa famille.

    Le témoignage de ses chefs FTPF, Francs-tireurs et partisans français, organisation de la lutte armée constituée par le Parti communiste clandestin est explicite.

    « Au début de mars 1943 elle aide à l’implantation du camp FTPF de la Vedrenne puis à son ravitaillement. » À cette période, Martial Pranchère, son père, membre du parti communiste clandestin, en compagnie de Germain Maureille, père du futur chef responsable de secteur FTPF, fait une opération de récupération de grain réquisitionné par les autorités de Vichy. « Par mesure de sécurité, vers la fin de mars, Lisette s’installe dans une vieille grange près du hameau du Graulier. Toute sa famille est engagée dans la Résistance et leur maison sert de boîte à lettres, de point de chute et d’hébergement. C’est à ce moment-là qu’elle devint agent de liaison du Lieutenant Jean Maureille, responsable du secteur. Après un accrochage entre un détachement AS-FTP contre les GMR (Gardes Mobiles Républicains), elle conduit les maquisards dans un lieu inaccessible et pendant une longue période leur ravitaillement fut assuré par sa famille et c’est elle qui leur porte les victuailles. Elle transporte les explosifs et les accessoires nécessaires sur les lieux des sabotages des voies ferrées, lignes haute tension et téléphoniques, souvent accompagnée par d’autres femmes du secteur. Elle prend part, souvent de nuit, à de nombreux transports d’armes, munitions, explosifs, notamment après l’attaque des camps du Bousquet, des Dillanges, du Graulier et de la Vedrenne (commune de Saint-Merd-de-Lapleau) par les GMR puis par les Allemands. 

    D’octobre 1943 à fin février 1944, elle prend part au moins à une dizaine de sabotages ; au début mai 1944 au parachutage à Noailles et à l’enlèvement et la mise en sécurité du matériel.

    Après le 15 mai, alors à la 23/46ème compagnie, agent de liaison du commandant Lucien Fieyre, Séverin, elle suit son unité en campagne sur Tulle et surtout sur Égletons, tenue par les Allemands. Elle prend part avec sa compagnie à la plupart des opérations et au parachutage régional de St. Julien-aux-Bois. De la fin juillet au 21 août 1944, elle participe aux combats d’Égletons et de ses environs, elle effectue les liaisons, les ravitaillements des unités de combat, les soins aux blessés et leur évacuation. »

    La famille Pranchère, communiste, comptait parmi la quinzaine de familles dénoncées par un collaborateur-délateur et qui ont été sauvées in extremis par le facteur patriote qui, systématiquement, subtilisait sur le trajet du service postal ferroviaire les courriers adressés à la Kommandantur. Cet individu, en dépit de ses actions, a poursuivi une carrière militaire en Indochine et en Algérie jusqu’au grade de capitaine.

    Sur le plan personnel, Lisette épousa Joannès Mazenoux en 1956 et mit sept enfants au monde.

    Elle était estimée pour son intelligence et son grand cœur, ses rebellions contre toutes les injustices.

    La Résistance passée a accompagné tout au long de leur existence ceux qui ont refusé la trahison de Pétain, l’occupation par les troupes hitlériennes et la collaboration. Tous, en fonction de leurs moyens ont transmis cette mémoire aux jeunes générations, tous ou presque ont été membres d’associations d’anciens résistants. Lisette était avec son frère Pierre Pranchère, dit Benjo, qui en est secrétaire général, membre du Collectif Maquis de Corrèze. Le Collectif a largement contribué à la sauvegarde de la mémoire de cette période et au maintien de la vigilance face aux inquiétantes résurgences des idéologies nazies et fascistes avec les cinq publications du livre Maquis de Corrèze.

    En 2014, Lisette, Paulette et Pierre Pranchère, fratrie résistante, participèrent au film sur la Résistance en Limousin réalisé par Jan Vasak. En conclusion de l’interview, devant la maison de sa sœur Paulette située dans le bourg de Saint Merd, elle déclara « si c’était à refaire, je le referai ».

    En 2018, Philippe Mallet, journaliste à FR3 Limousin réalisa une interview de la photographe du maquis. Lisette avait, au mépris de toutes les règles de prudence et des interdits, réalisé quelques mémorables photos de cette période.

    Tous ceux qui ont eu le privilège de la connaître garderont d’elle le souvenir d’une femme droite, ferme dans ses convictions, d’une extraordinaire lucidité, attachée au bien public, comme elle l’a démontré au cours de son mandat de conseillère municipale, de 1977 à 1983, dans sa commune de Marcillac-la-Croisille, mais aussi d’un immense courage dans les nombreuses épreuves de sa vie.

    Elle était une parmi les nombreuses résistantes, trop peu reconnues, qui ont fait l’honneur de la France aux côtés de leurs camarades hommes.

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  • Quel sera l’impact sur la faune marine, les oiseaux marins ? Plusieurs études ont été présentées ce lundi soir.Quel sera l’impact sur la faune marine, les oiseaux marins ? Plusieurs études ont été présentées ce lundi soir.

    Depuis la rentrée, les réunions dans le cadre de l’enquête publique sur le projet de parc d’éoliennes flottantes entre Groix et Belle-Ile se succèdent. Ce lundi soir, la première des deux réunions consacrées à l’impact environnementale a réuni près de cent personnes au palais des congrès de Lorient (Morbihan).

    Les éoliennes et un poste

    La zone d’implantation reste à préciser et le débat sur l’impact environnemental doit permettre d’affiner le tracé qui, pour l’instant, se situe entre Groix et Belle-Ile. Deux fermes flottantes sont prévues : l’une pour produire 250 mégawatts, l’autre 500. Un seul corridor de raccordement à la terre est prévu, avec trois câbles. Ils partiront d’un poste, qui lui sera posé. « Il fera 65 m sur 35 m et 20 m de haut pour 5 000 tonnes », précise Olivier Brisset, chargé de concertation pour RTE France. Resteront 10 kilomètres à parcourir pour relier le tout à la terre.

    Faune sous-marine, oiseaux marins…

    Ifremer, Bretagne vivante, TBE environnement, Ademe… de nombreux experts ou cabinets d’étude ont nourri la présentation des risques d’impact. Avec pour principe dans ce projet de chercher à le limiter tout en garantissant la volonté d’inscrire la Bretagne dans cette démarche de transition écologique. Deux temps ont été observés dans ces études d’impact : celui des travaux et de l’installation du parc et l’exploitation. Mise en suspension des sédiments, émission de champ électro magnétique, effets sur le récif… tout est passé au peigne fin. Avec des zones grises, faute de recul.

    Et dans 25 ans ?

    Parmi les questions du public, celle sur l’après, une fois que la ferme ne produira plus. Le représentant du ministère de la Transition écologique rassure : « Il est bien inscrit dans l’appel à projet que le lauréat doit consigner une somme pour financer le démantèlement des deux fermes éoliennes. »

    Mardi 20 octobre, à 18 h, l’impact sur l’environnement marin, 2e partie. Contact : eolbretsud.debatpublic.fr

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Dans une vidéo que nous relayons, le Professeur Laurent Thines, neurochirurgien à l'hôpital de Besançon et qui a notamment dénoncé à plusieurs reprises les dégâts du maintien de l'ordre à la française dans le cadre du mouvement des Gilets jaunes, s'alarme de la récente mesure annoncée par le gouvernement Macron consistant à faire payer un forfait pour l'accès aux urgences, lorsque celui-ci n'aboutit pas à une hospitalisation. Au delà d'une situation hospitalière catastrophique suite aux politiques de démantèlement de l'État social menées par les gouvernements successifs, menant sur un manque criant de moyens et d'effectifs là où le président ne voit qu'un "problème d'organisation", Laurent Thines dénonce une mesure qui viendra toucher de plein fouet les populations les plus précaires qui subissent, en banlieue comme en campagne, la désertification de l'accès aux soins médicaux. Alors que la crise sanitaire se poursuit, le gouvernement n'a clairement pas pris acte des critiques et revendications formulées par le milieu médical, voire pire, s'acharne dans un cynisme qui vise à transformer l'hôpital public en institution privatisée, financée par les cotisants aux mutuelles afin de dégager toujours plus de bénéfices pour les entreprises et le milieu financier, au prix de vies humaines.

     
     
     
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