• Au Ménez-Hom, une montée de la Paix, mardi, à la mémoire d’Hiroshima (OF.fr-04/08/19-14h31)Les explosions à Hiroshima et à Nagasaki ont eu lieu les 6 et 9 août 1945.

     

    L’humanité va célébrer, cette semaine, les anniversaires tragiques des premiers bombardements atomiques des 6 et 9 août 1945, qui ont détruit les villes japonsaises d’Hiroshima puis de Nagasaki, provoquant des centaines de milliers de morts et accélérant la capitulation du Japon, et ouvrant la voie à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

    « Mardi 6 août, est le jour anniversaire du bombardement d’Hiroshima [le 6 août 1945, NDLR], rappelle Roland de Penanros, pour le Collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires (Cian 29). Avec celui de Nagasaki trois jours plus tard, le bombardement de cette ville japonaise [ayant causé la mort de 140 000 personnes] a fait la preuve de la barbarie de l’usage des bombes atomiques. »

    Plus jamais une seule bombe nucléaire !

    Initié par le mouvement de la Paix de Cornouaille et l’Université européenne de la Paix, le Cian 29 regroupe une quinzaine d’associations et organisations syndicales et politiques du département du Finistère. Le collectif pacifiste et anti-nucléaire invite à une montée de la paix du Menez-Hom, mardi 6 août.

    « Ni en presqu’île de Crozon, ni en rade de Brest, ni ailleurs, [n’acceptons] plus une seule bombe nucléaire, martèle le collectif. Exigeons que la France signe le traité d’interdiction des armes nucléaires voté le 7 juillet 2017 à l’Organisation des Nations Unies (Onu). Tels sont les messages que clameront à son sommet les marcheurs pour la paix du Menez Hom. » 

    Rendez-vous est donné à 10 h, mardi 6 août, à la stèle de la Résistance face à la chapelle de Sainte-Marie du Menez-Hom, pour le départ de la montée de la Paix. À 11 h, rassemblement et prise de paroles au sommet. À 12 h 30, pique-nique partagé, animations, etc.

    Au Ménez-Hom, une montée de la Paix, mardi, à la mémoire d’Hiroshima (OF.fr-04/08/19-14h31)La chapelle Sainte-Marie du Menez-Hom.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • « Nous sommes des témoins directs de l’attentat contre le président Maduro »  

    Le 4 août 2018, un attentat a été déjoué à Caracas lors d’un défilé militaire. L’objectif des terroristes était d’assassiner les représentants  des pouvoirs publics dont le propre président vénézuélien Nicolas Maduro. Ce jour là, les services de sécurité de la République Bolivarienne du Venezuela ont abattu  deux drones chargés d’explosifs, avant que ceux-ci n’atteignent leur cible. 

    Cette tentative de magnicide aurait du soulevé un tollé et une réprobation internationale. Cependant, le système médiatique a immédiatement jeté le doute sur la véracité des faits, qui se sont déroulés ce jour là sur l’avenue Bolivar de Caracas. 

    Pour parler de l'attentat, la plupart des médias et agences de presses internationales utilisèrent le conditionnel, comme si cela relevait d´une invention du gouvernement bolivarien. Il mirent le mot « attentat » entre guillemets afin de tourner en dérision un fait pourtant gravissime. Les médias les plus radicaux et les plus militants parlèrent même d’un « auto attentat », rejetant l’organisation de l’acte terroriste sur les victimes elles-mêmes. Huit mois après ce sinistre évènement, le 14 mars 2019, la chaine CÑN a dévoilé de nouvelles preuves irréfutables sur la planification de la tentative de magnicide. Une révélation qui est plus un produit d’une bataille politique interne aux Etats-Unis qu’un soucis éclair de la vérité. Curieux scoop qui s’annonce avec tant de retard sur la date de l’événement. Imagine-t-on un journaliste sportif annoncer avec 8 mois de retard la victoire de l’équipe de France à la coupe du monde de football ?

    Pourtant des témoins, il y en avait. Pourtant des images il y en avait. Nous sommes allés rencontrés Mariela Lopez et Marcos Salgado. La première est caméraman, le second est photographe. Ils étaient les seuls journalistes internationaux présents sur les lieux à avoir capter des images de l’attentat. Les photos et vidéos que vous avez pu voir les jours suivants, ce sont eux qui les ont réalisés. 

    Ces deux témoins capitaux nous livrent en exclusivité la chronologie des évènements du 4 août 2018, mais aussi leur vision du journalisme, et analysent notre rapport à l’information. 

    « Nous sommes des témoins directs de l’attentat contre le président Maduro » entretien avec Romain MIGUS (4/08/19)Marcos Salgado et Mariela López 

     

    On va commencer par les présentations. Qui êtes vous? Quelle est votre trajectoire professionnelle? 

    Mariela López: Je m’appelle Mariela Lopéz. Je suis caméraman freelance. Je travaille pour plusieurs médias et agences de presse. Notamment pour la chaine iranienne HispanTV et l’agence chinoise Xinhua. Je couvre les thèmes politiques et la situation au Venezuela. 

    Marcos Salgado: Je m’appelle Marcos Salgado, je suis le correspondant de la chaine HispanTV depuis 7 ans. Au Venezuela, j’ai travaillé pour Telesur, pour VTV, et pour la Radio del Sur. Mon expérience professionnel a commencé il y a 30 ans, lorsque j’ai rejoint l’équipe de la Radio Nationale d’Argentine. Je suis aussi le photographe pour l’agence de presse Xinhua et d’autres médias 

    Vous êtes iraniens?

    Mariela López: Non. Je suis vénézuélienne (rires)

    Marcos Salgado: Je suis argentin. 

    Vous êtes musulmans?

    (Ensemble) Non

    Vous êtes déjà allés en Iran? 

    (Ensemble) Non

    Je vous demande cela parce que la majorité des citoyens en Europe pensent que les journalistes de HispanTV sont des mollahs avec le Coran dans une main et la caméra dans l’autre. Et du coup, les stéréotypes qu’ils ont sur l’Iran décrédibilisent l’information offerte par cette chaine. 

    Marcos Salgado: HispanTV a le mérite d’avoir une ligne éditoriale claire. Cette clarté éditoriale me donne une grande tranquillité au moment de faire mon travail. La plupart des médias occidentaux masquent leurs lignes éditoriales derrière une prétendue objectivité ou une impartialité. Ce n’est pas vrai. Les médias occidentaux hégémoniques ont aussi une ligne éditoriale très concrète mais ils la cachent. Au contraire, HispanTV ne cachent pas sa ligne éditoriale. Ils veulent briser le vague de désinformation sur ce qui ce passe en Iran et veulent offrir la vision iranienne des évènements dans le monde. Celui qui regarde HispanTV sait le type d’information qu’il va y trouver. Entre autre, une information qu’il ne verra jamais dans les médias occidentaux. Nous, les journalistes, nous savons que tous les médias possèdent une ligne éditoriale, même si certaines médias ne sont pas clairs avec leur journalistes. HispanTV s’attache à expliquer le processus politique au Venezuela. Par exemple, nous couvrons aussi les activités de l’opposition. La chaine ne va jamais ignorer ce que fait l’opposition mais elle le remplace dans un certain contexte. 

    Le 23 février 2019, lors des évènements liés à la fameuse « aide humanitaire », HispanTV, Ruptly et Xinhua avaient des correspondants des deux cotés de la frontière colombo-vénézuélienne. Ce qui marque une grande différence avec tous les autres médias internationaux qui se sont bornés à accompagner l’opposition vénézuélienne du côté colombien. Autrement dit, seuls les russes, les chinois et les iraniens ainsi que Telesur ont fait un travail honnête en couvrant le point de vue des deux parties. C’est assez révélateur non ?

    Marcos Salgado: Les médias occidentaux ignorent systématiquement les sources gouvernementales vénézuéliennes. Ils commettent, selon moi, une grave erreur car ils ne comprennent pas ce qui se passe au Venezuela. Ils ignorent et méprisent le Peuple vénézuélien. Du coup, ils n’ont pas vu ce que nous avons pu voir ce jour là sur le pont Simon Bolivar. Le Peuple et la Garde nationale ont défendu, ensemble, ce pont afin d’empêcher une agression externe. Ils ne veulent pas montrer ça. Il ne s’agit pas d’être impartial, tous les média ont leur ligne éditoriale, mais il s’agit de montrer vraiment ce qui est en train de se passer.  

    Mariela, tu es caméraman pour plusieurs agences de presse et pour divers médias. Existe-t-il aussi une différence dans le traitement de l’image ?

    Mariela López: Absolument. Le traitement de l’image est différent. Il y a plusieurs styles et différentes manières de présenter l’information. Lorsque je filme un événement, je dois faire des vidéos différentes pour chaque agence de presse et pour chaque média car ils ont tous une manière propre de présenter l’information. 

    Vous avez, tous les deux, été des témoins privilégiés de la tentative d’attentat contre les pouvoirs publics vénézuéliens le 4 août 2018. Mariela, racontes nous ce qui s’est passé ce jour là. 

    Mariela López: C’était un samedi. Le matin, nous avons reçu une invitation pour assister au 81èmeanniversaire de la Garde Nationale Bolivarienne. Ça avait lieu sur l’avenue Bolivar, dans le centre de Caracas. Le président Nicolas Maduro allait être présent. Nous sommes donc allés travailler comme n’importe quel autre jour. Nous nous sommes accrédités auprès des autorités, comme tous les autres médias internationaux et nationaux. La cérémonie a commencé par un joli défilé militaire. Du point de vue de l’image, c’était très réussi. Lorsque la commémoration prenait fin, il a commencé à pleuvoir. Du coup, la plupart des médias ont commencé à s’en aller, surtout ceux qui avaient des appareils comme les caméramans et les photographes. A ce moment là, ils avaient déjà suffisamment d’images en stock. Ils n’avaient pas à prendre le risque de mouiller leurs appareils. 

    Marcos Salgado: Dans le protocole lié aux défilés militaires, le président inaugure l’événement, ensuite vient le défilé, et enfin le président reprend la parole. Rappelles toi que la grande majorité des médias étaient présents pour capter la réflexion du président sur l’installation de l’Assemblée Nationale Constituante qui avait eu lieu un an auparavant. Le président Maduro a évoqué ce thème au début de son discours. Quand il a commencé à pleuvoir, les photographes avaient déjà leurs photos, les agences de presse avaient leurs vidéos du président parlant de la Constituante, et ils ont commencé à partir. 

    Et donc, vous êtes restés seuls ?

    Mariela López: Oui. Sur la scène réservée à la presse qui faisait face à l’estrade présidentielle, j’étais toute seule car Marcos en était descendu pour aller faire des photos des militaires. J’étais toute seule et j’ai continué à filmer. 

    Marcos Salgado: À ce moment précis, il n’y avait plus aucun média international. 

    Mariela López: Et c’est là qu’il a commencé à se passer des choses bizarres. J’étais seule et j’ai entendu un bruit au dessus de moi. J’ai levé les yeux et j’ai vu un drone, à 10 mètres au dessus de ma tête. Je me suis dit : « ça doit faire partie de la cérémonie ». J’ai pensé que c’était un drone avec une caméra. C’était un très grand drone blanc, avec des lumières rouges qui clignotaient. Cinq minutes après, j’ai entendu la première détonation. Ça a été un moment de grande confusion. J’ai regardé Marcos qui était en contrebas comme pour lui demander « qu’est-ce qu’il se passe ? ». A ce moment, les services de sécurité sont passés à l’action. Et ma caméra était face à eux et a tout filmé. Quand enfin, on prend conscience de la situation, les gardes du président sont en train de le protéger et de le faire sortir. C’est à ce moment là que nous avons entendu une seconde détonation. Depuis l’estrade où je me trouvais, j’ai vu que l’on donnait l’ordre aux aspirants militaires de rompre les rangs. J’ai donc décidé de descendre avec ma caméra. Ça a été un moment de confusion totale. Je n’ai pas eu peur. La peur, elle vient après. J’ai commencé à avoir peur après coup, lorsque je suis rentrée chez moi et que j’ai revisionné les vidéos que j’avais réalisé. On savait alors qu’il s’agissait d’un attentat avec des drones chargés d’explosifs. J’ai pensé : « ce drone bourré de C4 est passé juste au dessus de moi même pas cinq minutes avant ». C’est dans un moment comme ça que tu te dis que si tu es encore vivante, c’est parce que la mort n’avait pas décidé de t’emporter à ce moment là.

    Les images que tu as filmé, ce sont celles que nous avons pu voir dans le monde entier ? 

    Mariela López: Ce sont les seules images disponibles, et en quelques heures elles ont fait le tour du monde. 

    Waouh, je me sens très honoré d’être à tes cotés. 

    Mariela López: (Rires)

    Le premier drone explose

    Qu’est ce qu’il se passait en contrebas ? Qu’est ce que tu as vu Marcos ?

    Marcos Salgado: Il faut d’abord souligner que le départ de nos collègues est quelque chose d’habituel. Si je ne le fais pas, cela va générer de la suspicion sur notre présence à ce moment précis. C’était normal qu’à ce moment là, les agences de presse et surtout les photographes soient partis. Ils avaient l’information qu’ils étaient venus chercher, ainsi que les images du président. Il fallait qu’ils rentrent pour envoyer les images et transmettre rapidement l’information. Nous, nous sommes restés parce que nous voulions une information supplémentaire. Le président avait déjà parlé de la Constituante mais il n’avait pas encore parlé d’économie. Or, nous étions à quelques jours du lancement d’un nouveau plan de relance de l’économie. Le président avait esquissé le thème lors de sa première intervention avant que ne commence le défilé militaire. Nous sommes restés pour obtenir plus de déclarations du président sur les thèmes économiques. Donc, Mariela s’est mis un poncho et a couvert sa caméra avec un plastique. Moi j’ai fait de même avec mon appareil photo. Quand la pluie a été moins forte, je suis descendu pour faire des plans serrés sur les visages des aspirants militaires présents sur le devant du défilé. C’est à ce moment là qu’a explosé le premier appareil. Ça a été une sensation très forte, mes jambes en ont tremblé. On s’est regardé avec Mariela. Et là, les gardes ont protégé le président. J’ai levé mon appareil photo et j’ai fait une rafale de photos. J’ai du prendre plus de vingt photos de cet instant. 

    Les photos que l’on a pu voir dans tous les médias, c’étaient les tiennes ? 

    Marcos Salgado: Oui, c’est moi qui les ai prises. 

    Je suis une fois de plus très honoré d’être à vos cotés. 

    (Rires)

    Blague à part, j’insiste sur ce point parce que vous avez été des témoins privilégiés. Cet attentat a été l’objet de railleries dans les médias internationaux. Le mot attentat était systématiquement mis entre guillemets dans la presse pour jeter un doute sur ce qui s’est réellement passé. Les médias les plus radicaux ont même évoqué un « auto-attentat ». Le public occidental a dû attendre plusieurs mois qu’un reportage de CÑN valide la thèse de l’attentat pour commencer à y croire. Pourquoi on ne vous a pas cru tout de suite ? Pourquoi le public occidental n’a pas cru les informations diffusées ce jour là par HispanTV et Xinhua ? 

    Mariela López: Après un bref moment de confusion, nous savions qu’il s’agissait d’un attentat. Il y a eu beaucoup de spéculations sur les réseaux sociaux mais nous insistions pour dire qu’il s’agissait d’une tentative de magnicide. Nous l’avons vu, entendu, nous l’avons senti dans notre propre chair, et nous avons été témoins de l’activation du dispositif de sécurité. La thèse de l’auto-attentat est impossible et mensongère. Les images que j’ai filmé du président parlent par elle-même. Ça se voit qu’il ne comprend pas ce qu’il se passe. Et pas seulement Nicolas Maduro, toutes les autorités ainsi que les civils qui étaient sur l’estrade présidentielle ont réagi de la même façon.    

    Marcos Salgado: Il y a une phrase qui dit que le journalisme, ce n’est pas donner la parole à celui qui soutient qu’il pleut et à celui qui dit qu’il ne pleut pas. Le journalisme consiste à ouvrir la fenêtre et regarder s’il pleut. Ça s’applique aussi aux audiences et aux publics. Après cet attentat, il y a eu une campagne de stigmatisation pour dire « pourquoi ces deux là étaient-ils encore présents ? » « Savaient-ils quelque chose ?» Cette campagne avait pour but de jeter le doute sur la véracité de ce qui s’était déroulé. Ce jour là, tout le monde a fait son travail. La sécurité du président l’a protégé, ceux qui se trouvaient dans le deuxième cercle ont sécurisé le périmètre. Et nous, nous avons filmé et photographié. Parfois, je me demande : « Qu’est-ce qu’il se serait passé si l’attentat avait eu lieu quelque instant plus tôt lorsque toute la presse internationale était encore présente ? » Ils auraient douté ? Probablement. Mais là, ils ont eu la possibilité de dire « si les seules images viennent de Xinhua et HispanTV, c’est louche ». Spéculer, c’est gratuit. Les gens le font avec beaucoup de facilité et en toute impunité. Nous, nous avons offert un témoignage audiovisuel. Nous avons fait notre travail. 

    Extrait de notre rencontre avec Mariela López y Marcos Salgado

     

     Romain MIGUS

    source: https://www.romainmigus.info/

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  • Pour le 38e samedi consécutif et au cœur de l’été, la mobilisation est forte dans de nombreuses villes de France avec des cortèges rassemblant ensemble  ou non avec un même mot d’ordre: “Stop aux  et ”. “Justice pour Zyneb, justice pour toute les victimes des violences et de la répression policière.”

    Rappelons qu’au delà des milliers d’arrestations et de procès politiques, la répression du peuple de France par le régime Macron entre Novembre 2018 et Juin 2019 d’après le décompte du journaliste indépendant David Dufresne ce sont près de 900 cas documentés de violences policière, 2 décès, 315 blessures à la tête, 24 éborgné·es, 5 mains arrachées.

    #Acte38 des manifestations contre les #violencespolicières du régime Macron. #JusticePourSteve (IC.fr-4/08/19)

    Nantes Steve : la version des secouristes accable la police 

    par  Yan Gauchard  ( https://www.presseocean.fr/  - 03/08/2019 - 07:30 )

    #Acte38 des manifestations contre les #violencespolicières du régime Macron. #JusticePourSteve (IC.fr-4/08/19)

    Mobilisés quai Wilson, à Nantes, la nuit de la Fête de la musique, des agents de la Protection civile livrent leurs vérités sur l’intervention de la police, qu’ils jugent « totalement disproportionnée ».

    Témoins clés de la nuit de la Fête de la musique, ils ont transmis leurs témoignages à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), ainsi qu’il leur a été demandé. Mais ces secouristes de la Protection civile ont le sentiment que leurs observations critiques ont été passées sous silence. Et ce, soulignent-ils, alors que leur « discernement » était « total. O n n’a évidemment rien bu et pas pris de stupéfiants. » D’où le sentiment de colère qui jaillit et « le besoin de parler »« Cette nuit-là, il s’est produit une injustice, il y a un truc qui s’est passé qui n’est pas normal », décoche, posément, ce secouriste dont l’équipe de quatre personnes a été « déclenchée à 4 h 13 pour intervenir auprès d’une personne ayant fait un malaise à moins de 100 mètres du bunker » du quai Wilson, ce site où un mixeur a remis le son qui a déclenché l’opération de police.

    « On était dans la norme festive  »

    Pas question de laisser dire qu’il n’y a pas eu de mouvement de foule, ainsi que l’énonce pourtant la police des polices dans son enquête administrative, avant de conclure à l’absence de lien entre l’opération de police diligentée quai Wilson, la nuit du 21 juin, et la disparition de Steve Maia Caniço, jeune homme retrouvé dans la Loire après plus de 5 semaines de recherches le 30 juillet. « Je ne sais pas quelle est la définition du mouvement de foule de l’IGPN mais j’aimerais comprendre, fustige le secouriste. Si c’est un grand nombre de personnes qui fuient rapidement un nuage de gaz lacrymogène, alors oui, il y en a eu un. »

    Lui assure qu’à 4 h 13, à son arrivée au chevet de la victime, la situation était « très calme. Il y avait des gens alcoolisés et sans doute certains avaient-ils pris des substances mais rien d’effarant par rapport à ce que l’on a l’habitude de voir dans les festivals. Disons que l’on était dans la norme festive. Le son n’était pas à un niveau incroyable car entre secouristes, on se parlait sans crier. On n’a pas vu de policiers à ce moment. Et puis il y a eu les premières odeurs de lacrymo qui ont picoté le nez. On a fait le bilan de la victime à 4 h 25. Soudain, une deuxième salve a été tirée. Le nuage était très très impressionnant. Et on a perdu en visibilité. Comme lorsque cela pète sur les grosses manifs dans le centre-ville de Nantes. »

    « Opération inappropriée, intervention disproportionnée »

    Un collègue évoque « un mouvement de panique impressionnant » et assure : « On entendait des explosions. Des gens criaient et couraient désorientés. Des voix ont dit qu’il y avait des gens à l’eau. Certains d’entre nous se sont approchés du quai et ont aperçu des gens dériver. » L’un des secouristes raconte : « J’ai vu passer deux formes flotter. On a appelé les secours immédiatement. J’ai tenté de les suivre mais le courant était tel qu’ils sont sortis du faisceau de ma torche. Je ne sais pas ce qu’ils sont devenus. »

    « Voir des corps livrés à eux-mêmes, exposés à un danger de mort et ne pouvoir qu’appeler les secours adaptés, c’est terrible, confie un collègue. Ça ne me quitte pas. » « Je suis le dernier à cracher sur les policiers, ils font un job qui n’est pas facile, reprend un équipier. Mais selon moi, l’opération n’était pas appropriée. L’intervention me paraît totalement disproportionnée. Un tel déploiement de grenades juste pour de la musique, dans un secteur sans habitation, me paraît incroyable. D’autant que les autres années, les sound system continuaient après 5 heures du matin. »

    « J’ai cru que la voiture explosait »

    Ces secouristes disent n’avoir vu les policiers qu’en évacuant leur blessé dans leur ambulance, garée en face de la rue de Guyane. « Ce qui ressemble à une grenade de désencerclement a explosé sous la voiture, rapportent-ils. Je m’en souviendrai toute ma vie, j’ai cru que la voiture explosait. »

    Contactée, la direction centrale de la police nationale se borne à cette réponse, via son service de communication : « Tous les rapports transmis par la Protection civile figurent dans l’enquête administrative et le Premier ministre en a pris acte. Si ces personnes veulent apporter un complément, elles pourront le faire dans le cadre de l’enquête judiciaire. »

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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  • ARTE
    Ajoutée le 17 juil. 2019

     

    [Disponible jusqu'au 13 août 2019]
    Dédiée au leader de l’ANC Nelson Mandela, à l’époque emprisonné depuis 24 ans, "Asimbonanga" est une de ces rares chansons qui font l’histoire. Portrait de son auteur et chanteur récemment décédé, Johnny Clegg, qui fit de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud un combat. Les chansons qui font l’histoire sont rares. "Asimbonanga" en fait partie. Elle a propulsé Savuka, le groupe du chanteur et danseur Johnny Clegg, en tête des ventes de disques en 1987, avant de s'imposer en hymne de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud. Dédiée au leader de l’ANC Nelson Mandela, à l’époque emprisonné depuis vingt-quatre ans, la chanson du "Zoulou blanc" marque un jalon dans la trajectoire d’un artiste qui a passé sa jeunesse à braver la censure. Confession intime Alors qu’il avait jusqu’ici refusé tout projet de documentaire sur sa vie, Johnny Clegg a accepté de se laisser filmer par Amine Mestari, chez lui à Johannesburg. Âgé de 65 ans et se sachant condamné à brève échéance par un cancer incurable, la star a souhaité revenir sur son enfance, sa jeunesse et sa carrière. Particulièrement émouvant, ce portrait entremêle confessions intimes d’un homme affaibli mais au regard toujours pétillant, témoignages de ses compagnons de route, à l’instar de Sipho Mchunu, avec lequel il fonda son premier groupe, Juluka, images de la vie quotidienne sous l’apartheid et extraits de concerts d’un artiste engagé, dont on sait moins qu’il est aussi anthropologue et grand spécialiste... des Zoulous.
     
    Johnny Clegg, le Zoulou blanc Documentaire d'Amine Mestari (France, 2018, 53mn)

     

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  • CHARTRES - Découvrez Jean Moulin autrement au musée des Beaux-Arts (Radio Intensité 19/06/19)

    Un hommage rendu à Jean Moulin à Chartres dans le cadre de la commémoration du 120ème anniversaire de sa naissance et du 80ème anniversaire de sa nomination préfet d’Eure-et-Loir en 1939. Le musée des Beaux-Arts nous fait découvrir le côté artistique du célèbre résistant à travers des dessins patriotiques de sa jeunesse ou encore des caricatures. C'est à voir jusqu’au 25 août, l'entrée est gratuite.Ecoutez Isabelle Vincent, adjointe au maire de Chartres en charge de la culture qui était notre invitée ce mercredi matin sur Intensité.

    Ecoutez Isabelle Vincent, adjointe au maire de Chartres en charge de la culture
     
     
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  • Ajoutée le 14 oct. 2018
     La prochaine crise du capitalisme, comme les précédentes, sera sûrement, comme l’a prédit Karl marx une crise sociale et systémique du capitalisme en tant que système de production, mais elle sera sans doute aussi une grave crise écologique. La privatisation du service public forestier en France, sous les ordres de Nicolas Hulot et Emmanuel Macron est un exemple parfait des conséquences graves de la folie capitaliste sur les ressources naturelles et l’environnement. Mais cette privatisation n’est pas qu’une affaire d’écologie, c’est aussi une affaire politique : détruire les constructions communistes et ouvrières de 1945, car jusqu’à maintenant, les forêts publiques françaises étaient placé sous la gestion et la protection des fonctionnaires d’Etat assermentés, mais demain, après l’éviction de ceux-ci, que deviendront-elles ? Frédéric Hanzo, Garde forestier fonctionnaire ONF dans les Vosges, syndicaliste Sud-Solidaires, adhérent au PRCF, pour le Café d’histoire critique et d’études marxistes.
     
    Café d'Histoire Critique et d'Etudes Marxisteshttps://www.facebook.com/etudesmarxistes/
     
     
    QUELQUES CORRECTIONS DE LA PART DE L’INTERVENANT : - L'ONF ne gère pas 16% du territoire métropolitain, les forêts dites "publiques" représentes environ 16% du territoire totale de la France avec les DOM-TOM, l'ONF gère ces forêts, c'est donc 16% du territoire français contre environ 8% du territoire métropolitain. - L'intervenant, à propos de l'année 2002, a annoncé qu'il y avait 12000 fonctionnaires. En réalité il y avait 9000 fonctionnaires et 3000 travailleurs contactuel de droit public et ouvriers forestiers. -L'intersyndicale date seulement d'un an et non deux (elle fut créée en septembre 2017). - L'entreprise SIAT embauche 330 salariés en tout environ et non 25. Quand l'intervenant parle de 25 salariés, il désigne ceux qui sont affectés à l'intervention de sciage uniquement, c'est-à-dire les opérateurs de la machine de sciage.
     
     
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  • Brest-Armes nucléaires. Action de sensibilisation avant le Bout du monde (LT.fr-02/08/19-15h50)Comme l’an dernier, les membres du Cian 29 ont interpellé les festivaliers en partance pour le Bout du Monde au port de commerce.

    Une dizaine de membres du Collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires (Cian 29) ont mené une action d’information et de sensibilisation, ce vendredi, auprès des festivaliers embarquant pour le festival du Bout du monde.

    L’occasion était « trop belle » pour les membres du collectif. Toute la journée de ce vendredi, au gré des navettes embarquant ceux des festivaliers du festival du Bout du monde ayant fait le choix de rallier la Presqu’île en bateau au départ du port de Brest, les militants du Cian 29 ont mené une opération de sensibilisation et d’information comme ils en ont l’habitude. Mais comme aux Vieilles Charrues, c’est un public jeune qui était ici ciblé. « Les Français sont massivement favorables à l’interdiction et l’élimination complète des armes nucléaires, comme l’a montré un sondage de l’Ifop (1) », rappellent Christian Colimard et Rolland Penanros, « et les jeunes peut-être encore plus, mais ils ont aussi besoin qu’on les informe ».

    Anniversaire du bombardement d’Hiroshima et G7 à Brest

    Et c’est bien la concomitance entre la tenue du festival et la présence proche de l’Île-Longue que visait le Cian 29, collectif regroupant une quinzaine d’associations et d’organisations syndicales ou politiques, constitué en janvier 2018. Une date qui ne doit rien au hasard. « Fin 2017, le prix Nobel de la Paix a été attribué à ICAN, campagne internationale pour abolir les armes nucléaires », resituent les deux hommes. « Celle-là même qui avait permis la ratification, quelques mois plus tôt, d’un traité d’interdiction des armes nucléaires par 122 des pays membres de l’ONU ».

    Un traité (le TIAN) que « n’ont bien sûr pas signé la France et tous les autres pays détenteurs de l’arme nucléaire (2) siégeant à l’ONU », poursuit Rolland Penanros. Autant de nations qui s’étaient, pourtant, engagées pour la non-prolifération de l’arme nucléaire et qui sont donc « dans l’illégalité », selon le Cian 29, qui annonce déjà deux autres actions : ce mardi, au sommet du Menez-Hom, à l’occasion de l’anniversaire du bombardement d’Hiroshima, et début septembre, à Brest, à l’occasion du G7 des parlementaires.

    1. Un sondage datant de 2015 a établi que trois quarts des Français (74 %) se déclarent en faveur de la négociation et de la ratification par la France d’un traité d’interdiction et d’élimination complète des armes nucléaires.

    2. Officiellement : la France, le Royaume-Uni, les États-Unis, la Russie, la Chine ; non-officiellement : l’Inde, le Pakistan, Israël et la Corée du nord.

    source: https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/armes-nucleaires-action-de-sensibilisation-avant-le-bout-du-monde-02-08-2019-12353003.php

     

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  • source: Jean Sirven  31 juillet, 15:36

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    Une vingtaine de "gilets jaunes", représentants d'associations et personnels soignants, se sont mobilisés ce jeudi 1er août sur la plage du Petit-Travers afin de protester contre l'usage des LBD et tenter de sensibiliser l'opinion grâce, notamment à une banderole dans le ciel du littoral montpelliérain.

    Une simple question de dignité... Un collectif de “gilets jaunes” mais aussi de soignants et d’associations s’est mobilisé ce jeudi 1er août sur la plage du Petit-Travers, à Carnon.

    Le but de cette action ? Dire stop aux blessures et mutilations des citoyens et manifestants générées par les lanceurs de balles de défense (LBD40) et les grenades lacrymogènes explosives (Gli-F4) ou de désencerclement (GMD). Et rendre un hommage appuyé aux personnes blessées et mutilées.

    "Des armes indignes de notre pays"

    "On organise cet événement pour que le gouvernement et le Conseil d’État (*) interdisent ces armes, qui sont tout de même classifiées armes de guerre et sont indignes du pays des Droits de l’homme, assène le Pr Laurent Thinès, neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon, auteur d'une pétition sur change.org.

    "En tant que médecin, je suis extrêmement choqué par les dégâts provoqués par ces armes, reprend le praticien, et par le nombre de personnes touchées depuis le début du mouvement des GJ”.

    Blessures physiques mais aussi psychologiques

    Rappelant encore que "nous sommes l’un des seuls pays en Europe à utiliser le LBD40" dans le cadre du maintien de l’ordre et qu’un "problème social se résout par des mesures politiques" et non par l’utilisation d’armes non létales.

    Pour Hamida, du collectif Article 35 des droits de l’homme, et ses compagnons du jour : "Il y a les blessures physiques, les mutilations, mais aussi les séquelles psychologiques, avec des syndrômes de stress post-traumatiques".

    "On a peur désormais à chaque manifestation, reprend Cathy Jurado, enseignante. On continue quand même parce qu'il ne faut pas céder face à ces tentatives de baillonner les revendications des plus pauvres ou des plus fragiles. Face à ces tentatives de déshumaniser les opposants en les présentant comme violents, laids ou vulgaires et en sous-entendant que finalement, ce n'est pas si grave ce qui leur arrive".

    Un avion et sa banderole pour alerter l'opinion

    Après le passage d’un avion, affrété par le collectif, et de sa banderole dénonçant l’usage des flash-ball dans le ciel du littoral héraultais, le collectif a tenu à rendre hommage à tous les blessés, notamment Montpelliérains, avec remise de "médailles du courage et de la dignité" à la clé.

    Un moment intense, où les larmes n’étaient pas loin de brûler les yeux, tandis que les mots et la musique de Grand Corps malade distillaient la mélancolie de "Nos absents" : "À plusieurs, on est plus forts, mais on n'est pas moins tristes".

    Seule fausse note : malgré l'auvent de toile décoré de ballons jaunes, malgré les micros et l'accueil chaleureux des personnes présentes, les estivants sur la palge n'ont pas semblé franchement concernés. Seule un poignée d'entre eux s'est levée de sa serviette pour écouter hommages et dénonciations.

    Rassemblement devant l'ONU, à Genève, le 31 août

    Tant pis, soignants, associations et “gilets jaunes” appellent désormais à manifester contre les armes non létales utilisées par les forces de l’ordre françaises le samedi 31 août, à Genève, devant le siège de l’ONU.

    (*) Le Conseil d'État a avalisé l'utilisation des LBD lors des manifestations des gilets jaunes, le 1er février dernier, quand le Défenseur des droits, Jacques Toubon, demandait leur suspension.
     
    Diane Petitmangin
     
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  • La préparation du stand du PRCF à la fête de l’Huma 2019, c’est parti !

     

    C’est l’été et pour certains c’est les vacances. Mais c’est en ce moment que les camarades du PRCF et des JRCF s’activent d’arrache-pied pour préparer, comme chaque année, un stand du PRCF à la fête de l’Huma 2019 où vous serez les bienvenus.

    • Bienvenus pour faire porter une voix franchement communiste, pour et par les travailleurs
    • Bienvenus pour participer à des échanges, des débats, des conférences durant trois jours en soutien aux luttes populaires et pour l’action syndicale, pour la solidarité internationale et antifasciste et pour construire des propositions politiques afin de faire gagner la classe des travailleurs
    • Bienvenus aussi tout simplement pour faire la fête, et lancer la rentrée sociale qui s’annonce active et décisive, dans la joie et la fraternité.

    Rendez-vous du 13 au 15 septembre 2019 au parc de la Courneuve. Et pour tous ceux qui veulent donner un coup de main ou tout simplement préparer leur visite sur le stand du PRCF, n’hésitez pas à prendre contact avec les militants du PRCF de votre département. Ils sauront notamment vous permettre d’acheter les bons de soutien, indispensables au financement de la trésorerie de la fête de l’Huma, en tarif réduit par rapport aux ventes en ligne.

    Restez connectés, nous vous informerons du programme détaillé du stand du PRCF à la fête de l’Huma 2019

    JBC

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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