• Entretien du 6/6/2019 avec Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d'histoire contemporaine. Elle donne son analyse du débarquement du 6 Juin 1944, et de l'importance de l'effort militaire des Etats-Unis dans la résolution du conflit de la Seconde Guerre mondiale. Pour elle, un mythe du sauveur américain s'est développé le long du XXe siècle, à la faveur de la domination économique des Etats-Unis sur le monde, occultant largement la victoire militaire de l'Union soviétique en Europe. 

    source: https://www.youtube.com/

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  • Le débarquement du #6juin, mythe et réalité : c’est l’URSS qui a libéré l’Europe du fascisme ! (IC.fr-6/06/19) Vue de la bataille de Berlin en 1945

    C’est à nouveau une débauche de propagande qui est déployée, Trump visitant ses vassaux à l’occasion du 6 juin 1944 pour ce qui n’est désormais plus uniquement la commémoration d’une bataille importante mais une entreprise visant à à effacer de l’histoire que la libération de l’Europe du fascisme est principalement le fait des sacrifices de l’Union Soviétique.

    Ce 6 juin en Normandie, la Russie et les peuples soviétiques ne sont même pas invités.

    Sans la Russie, ces chiens sanguinaires allemands auraient atteint leur but ou, en tout cas, en seraient proches. (…) Nos enfants et nous avons une énorme dette de gratitude envers le peuple russe qui a enduré tant d’immenses pertes et de souffrances”. 

    Albert Einstein

    Pertes américaines(États-Unis) durant la deuxième guerre mondiale (tous fronts confondus):
    300.000 morts.
    Pertes françaises:
    600.000 morts.
    Pertes soviétiques:
    25.000.000 morts.

    Pertes alliés (USA, Grande-Bretagne, Canada….) le 6 juin 1944:
    4.000 morts.
    Pertes soviétique à Stalingrad:
    487.000 morts.

    Ces chiffres terribles n’ont pas pour but de minimiser le sacrifice d’aucun de ceux qui sont tombés dans la lutte contre le fascisme mais de rappeler les faits qui sont volontairement cachés, déformés, masqués par l’idéologie dominante et ses médias de masse.

    Une commémoration du 75è anniversaire du débarquement totalement amnésique

    Belle cérémonie en vérité que celle prévue pour le 75ème anniversaire du débarquement ce 6 juin 2019 ! L’URSS  – devenue Fédération de Russie – a disparu de la liste de nos alliés et de celle des chefs d’Etat invités pour ces commémorations  ! Le président de la République française n’a pas jugé bon d’inviter Vladimir Poutine ! A croire que la libération du territoire français et de l’Europe n’a été que le seul fait des Américains, des Canadiens et des Britanniques… et que les Russes n’y entrent en rien, et pas davantage la Résistance française ou l’Armée française elle-même qui a porté la charge principale du Débarquement de Provence ! Quels mensonges historiques par omission !

    Nos dirigeants, dont les laquais journalistes et pseudo-historiens font l’éloge afin de grimper dans les sphères du pouvoir, ont développé une telle propagande – et ce dès la fin des années de guerre – (propagande qui a pris un incroyable essor à la chute de l’URSS en 1991) que la campagne de falsification historique a fini malheureusement par porter ses fruits ! Comble de l’horreur : leur réécriture de l’Histoire a mis aujourd’hui sur le même pied victimes (Soviétiques) et bourreaux (Nazis) ! Pratiquement plus personne en France ne semble se souvenir que presque 30 millions de Soviétiques ont payé de leur vie la victoire contre « la Bête immonde », non seulement pour la défense de leur patrie, mais pour celle de tout notre continent ! Qui se souvient encore que le front de l’Est fut le plus grand théâtre d’opérations militaires de toute la Deuxième Guerre mondiale entraînant de gigantesques massacres de populations civiles non seulement par les SS mais aussi et surtout par la Wehrmacht. Et qui sait encore que si les Alliés américains, britanniques et canadiens ont pu débarquer ce 6 juin 1944 sur les plages normandes, c’est bien parce que les 153 divisions (plus de 3 500 hommes) de l’armée allemande avaient été vaincues par l’Armée rouge à Stalingrad en février 1943 au prix d’immenses sacrifices et lors de la bataille de Koursk à l’été 43. Sans ces titanesques combats et ces incroyables victoires, point de débarquement ! Ce sont elles qui ont redonné courage à ceux qui luttaient dans l’ombre, souffraient sur le sol de France et mourraient sous les tortures et les balles nazies avec la conviction que la victoire finale était proche et que leur combat changerait ce monde.  Cette conviction se changea en certitude après ces formidables victoires.

    De toute évidence, peu de gens s’offusquent aujourd’hui de cette honteuse et douloureuse amnésie du gouvernement français ! Rappelons leur alors qu’un de leurs anciens dirigeants et non le moindre, à savoir le Général De Gaulle, disait à J. Staline le 2 décembre 1944 : « Les Français savent ce qu’a fait pour eux la Russie soviétique et ils savent que c’est elle qui a joué le rôle principal dans leur libération. »

    Quant à nous, militants franchement communistes, nous sommes fidèles à l’appel de Maurice Thorez quand il s’exclamait, en pleine Guerre froide : « le peuple français ne fera pas, ne fera jamais la guerre à l’Union soviétique ». Quel que soit son régime actuel, les Français ont une énorme dette envers le peuple russe. Que ceux qui veulent mettre en place une Armée européenne copilotée par Berlin, arrimée à l’OTAN, tournée contre la Russie, sachent bien que nous communistes et patriotes, aussi attachés à la paix mondiale qu’à l’indépendance de tous les peuples, nous redisons clairement : non au fascisme hier, aujourd’hui, demain, et pas de guerre contre le peuple russe pour le seul profit du grand capital !

    • Léon Landini, officier de la légion d’honneur, médaille de la Résistance, interné résistant, grand mutilé de guerre suite aux tortures subies lors de son arrestation, Président de l’Amicale des anciens FTP-MOI (Rhône-Alpes), décoré par l’Union soviétique, Président du Pôle de Renaissance communiste en France.
    • Pierre Pranchère, ancien FTPF, ancien député européen et vice-président du Pôle de Renaissance communiste en France et président des Relations internationales.
    • Georges Gastaud, fils de résistant, philosophe, syndicaliste et secrétaire général du Pôle de Renaissance communiste en France.
    • Jean-Pierre Hemmen, fils de brigadiste et résistant fusillé au Mont Valérien, a refusé de servir sous les ordres de Speidel (ancien nazi, commandant en chef de l’Otan de 1957 à 1963), vice-président du Pôle de Renaissance communiste en France.

    Le débarquement du 6 juin 1944 du mythe d’aujourd’hui à la réalité historique [Annie Lacroix-Riz]

    Juin - Aout 1944 opération Overlord à l'ouest, opération Bagration à l'Est Les forces en présence

    Juin – Aout 1944 opération Overlord à l’ouest, opération Bagration à l’Est
    Les forces en présence, sources wikipedia

    Notre camarade Annie Lacroix-Riz, historienne professeur d’histoire contemporaine émérite de l’Université Paris VII Diderot, nous rappelle dans un article très documenté, fort opportunément, les dimensions véritables du 6 juin 1944.


    La déferlante médiatique qui accompagne le 70e anniversaire de l’événement est à la hauteur du mensonge historique qui se met en place depuis des années sur la IIe guerre mondiale. (NDLR : Il suffit de voir la chape de plomb sur le 70e anniversaire de la bataille de Stalingrad l’année dernière totalement passée sous silence par les médias dominant, alors que la seule commémoration le 2 février 2013 à Paris de cette victoire décisive pour la libération de la France à l’initiative du PRCF a été totalement censurée.  Sur le sujet lire nos articles que vous pouvez retrouver par la fonction recherche avec le mot clé Stalingrad, notamment  :

    La criminalisation du communisme, l’ignoble équation Staline=Hitler, le silence de plomb des médias et de l’historiographie anti-communiste sur la simple réalité politique, militaire, sur le bilan humain et matériel de la guerre, le négationnisme des mêmes sur la guerre d’extermination menée par le Reich hitlérien contre l’URSS, contre le “judéo-bolchevisme”, la part congrue faite sur les sacrifices et les combats titanesques des peuples de l’Union Soviétique, tout cela ne vise en fait qu’à camoufler la vérité et ancrer dans la conscience de nos concitoyens une vison conforme aux intérêts actuels des forces sociales qui mènent de nouveau les peuples à de nouvelles catastrophes à savoir le grand capital. Le PRCF a déjà pu s’en faire l’écho encore récemment dans une déclaration lors du 8 mai dernier.


    Lisez cet article, diffusez le, faites connaître la vérité non seulement pour rendre justice au passé mais pour préparer un avenir de paix

    https://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/debarquement-du-6-juin-1944-du-mythe-daujourdhui-realite-historique/

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  • De gauche à droite : Pierre-Jérôme Rondeau, Marie Le Solliec, Claudette Pedel, Sabine Bosc et Mireille Cachereul.De gauche à droite : Pierre-Jérôme Rondeau, Marie Le Solliec, Claudette Pedel, Sabine Bosc et Mireille Cachereul

    Une émanation pont-l’abbiste des « Pisseurs involontaires de glyphosate » vient d’être créée pour examiner le taux de pesticides présent dans les urines. Entre questions personnelles et engagement écologistes, les membres du collectif veulent aller en justice pour pousser les pouvoirs publics à agir. Une réunion d’information aura lieu le 14 juin.

    Pierre et Marie habitent ensemble, vivent ensemble, mangent ensemble. Ils ont l’écologie à cœur et, depuis cinq ans, ils consomment une alimentation bio à 90 %. Dans les médias, ils suivent les débats autour du glyphosate, se posent des questions. Jusqu’à décider de se tester, il y a quelques semaines, lors d’une « pisserie » pour examiner la quantité de glyphosate présent dans leur corps. Surprise, les résultats divergent : 0,59 ?g/L pour Marie, 1,84 pour Pierre. « La seule différence entre nous, ce sont nos lieux de travail », souligne Marie. « C’est là qu’on a compris que l’environnement a beaucoup d’influence ». Elle travaille à domicile, lui est professeur dans un lycée agricole et passe ses journées dehors. Ils ont décidé de porter plainte contre l’État.

    Un collectif monté à Pont-l’Abbé

    L’acronyme est PIG, pour « Pisseurs Involontaires de Glyphosate ». Le mouvement a débuté en Arièges, une version bretonne est née en janvier pour « rechercher le taux de glyphosate dans les urines et faire prendre conscience aussi aux décideurs locaux de l’impact et des conséquences sur la santé des populations ». Des tests réalisés par un laboratoire indépendant et faits sous contrôle d’huissier pour aller ensuite jusqu’au tribunal. « Nous voulons porter plainte individuellement contre les décideurs qui ont autorisé la mise sur le marché à partir du troisième trimestre 2018 », souligne Mireille, membre de l’émanation locale qui s’est montée à Pont-l’Abbé. En clair, depuis qu’il fallut décider du renouvellement de la licence alors que, en 2015, le Centre International de Recherche contre le Cancer (IARC en anglais) déclarait le glyphosate probablement cancérigène.

    Les « pisseurs » du nouveau collectif bigouden soulignent qu’avant toute chose, ils souhaitent une réaction des pouvoirs publics. « Ils commencent à faire des études à cause de la pression de la population, mais ils auraient dû les faire par eux-mêmes ! ».

    Glyphosate, question sans réponses

    « Le lycée agricole où je travaille, à Plomelin, n’utilise plus de produits phytosanitaires depuis deux ans mais il est entouré de champs cultivés », raconte Pierre. « On habitait là-bas et on a déménagé principalement à cause de ça. Après les traitements aux fongicides près de chez nous, on avait un goût de savon dans la gorge pendant trois jours ». C’est à cet environnement qu’il attribue son taux de glyphosate plus élevé que celui de sa compagne. Problème : ces taux ne peuvent être interprétés puisqu’aucune étude à grande échelle n’a établi d’échelle, de seuil à ne pas dépasser. Le seul comparatif que le collectif possède, c’est la présence limite de pesticides dans l’eau potable (0,1 ?g/L). Sans compter qu’à l’heure actuelle, il n’existe pas de consensus scientifique autour de la dangerosité du glyphosate. Impossible donc de tirer des conclusions, ce que les membres du collectif reconnaissent : « On se pose des questions, on veut comprendre ».

    Le test contrôlé coûte 140 €

    Cette volonté de faire bouger les choses a un coût : 85 € le test, 140 € pour qu’il soit contrôlé par un huissier et puisse servir devant la justice. « On ne roule pas sur l’or, c’est deux ou trois Noël d’avance qu’on s’est faits », reconnaissent Pierre et Marie. Le collectif existe donc également pour amortir la dépense, qu’avec des dons ou en étant assez nombreux. Une réunion d’information aura donc lieu, vendredi 14 juin, pour présenter les actions et espérer mobiliser assez de participants. En particulier ceux qui, contrairement à Pierre, Marie et les autres, n’auraient pas de mode de vie « bio » et pourraient donc avoir des taux très différents.


    Pratique :
    Collectif PIG « Pisseurs Involontaires Glyphosate » du Pays bigouden, réunion d’information le 14 juin à 19 h 30 à la Maison des Associations de Pont-l’Abbé. Contact : pigbigouden@netc.fr. Plus d’informations sur https://pig.log.bzh/.
     
    Antoine TAMET
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  • Finistère. Des agents du Département tirent la sonnette d’alarme (OF.fr-6/06/19-15h)

    Plusieurs agents des Centres départementaux d’action sociale du Finistère étaient mobilisés, jeudi 6 juin, à Brest, pour réclamer de meilleures conditions de travail.

     

    Plusieurs agents des Centres départementaux d’action sociale du Finistère se sont rassemblés, jeudi 6 juin à Brest, pour dénoncer des problèmes de management.

    La polémique

    « Si cela continue, il y aura un drame humain. » Dans le quartier de Bellevue, à Brest, des agents des Centres départementaux d’action sociale (CDAS) s’étaient donné rendez-vous, jeudi 6 juin. Le but ? « On vient soutenir nos collègues, montrer qu’ils ne sont pas seuls », avance une syndicaliste. Selon les agents présents, l’ambiance de travail au sein de cette antenne du Conseil départemental serait particulièrement exécrable.

    « Cela fait sept ans que nous dénonçons les conséquences de la politique de management du Département, grince un agent, membre du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). En interne, toutes les voies légales ont été utilisées pour alerter sur cette situation. En octobre 2018, un audit faisait état que 69 % de l’effectif souffrait de mal-être. »

    La peur de s’exprimer

    Sur place, peu de salariés du centre concerné acceptent de témoigner. Certains acquiescent d’un signe de tête que la situation n’est pas simple. « Il y a une réelle peur des représailles », expliquent les syndicalistes.

    Un problème qui ne serait pas uniquement lié à cette agence brestoise. « Les CDAS de Châteauneuf-Carhaix, Landerneau ou encore Châteaulin sont aussi concernés, assure un autre syndicaliste. Le Conseil départemental, en tant qu’employeur, a l’obligation d’assurer des conditions de travail en toute sécurité physique et mentale. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas ! »

    Contacté, le Département n’a pas souhaité réagir sur ce sujet.

    Charles DROUILLY

    source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/finistere-des-agents-du-departement-tirent-la-sonnette-d-alarme-6385365

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  • PRCF-Le très riche bilan de la 5ème conférence nationale-1 & 2 Juin 2019 (4/06/2019)Reconstruction du Parti communiste de combat, syndicalisme de classe, Front antifasciste, patriotique, populaire et écologiste, Frexit progressiste, socialisme, Mouvement communiste international, renforcement du centralisme démocratique… le riche bilan de la 5e conférence nationale du PRCF tenue à Paris les 1er et 2 juin 2019

     

     

    PRCF-Le très riche bilan de la 5ème conférence nationale-1 & 2 Juin 2019 (4/06/2019)Délégués par leurs structures locales et départementales à l’issue d’un intense débat politique de sept mois, les 110 délégués élus par les ARC (organes départementaux du PRCF] et participants à la plus haute instance du PRCF, la conférence nationale, ont travaillé durant deux jours, fixé leur orientation et élu leur direction.

    Le congrès a été ouvert par une émouvante introduction de Léon Landini, président du PRCF, ancien officier des FTP-MOI, Médaille de la Résistance, décoré également par l’Union soviétique. Au nom des jeunes pour la renaissance communiste en France, Gilliatt de Staërck a rendu hommage aux camarades du PRCF décédés depuis la précédente conférence.

     

    PRCF-Le très riche bilan de la 5ème conférence nationale-1 & 2 Juin 2019 (4/06/2019)Secrétaire national sortant, Georges Gastaud a présenté le rapport politique introductif. Après avoir dressé le bilan politique des européennes, ce rapport a réfuté point par point la circulaire attaquant le PRCF que venait de diffuser l’ex-secrétaire démissionnaire du PRCF aux relations internationales. Diffusée à quelques jours de la conférence, et alors même que le secrétariat national proposait à ce militant d’être reconduit au Comité central aux mêmes conditions que tout autre dirigeant, cette circulaire qui se voulait clairement déstabilisante (dénigrement général du Pôle alors que l’auteur de ce texte est resté jusqu’au bout membre de l’exécutif !) a été désavouée par une très large majorité des délégués qui ont très largement soutenu le rapport présenté par G. Gastaud.

    Largement adoptée, la résolution politique confirme l’orientation politique du PRCF

    Intégrant de nombreux enrichissements issus du travail d’amendement mené par les différentes ARC et mis en cohérence par le rapporteur mandaté à cette fin, la résolution d’orientation politique a elle aussi été votée à une très forte majorité. Elle confirme et précise l’orientation générale du PRCF : pour briser l’étau politique antipopulaire constitué par Macron et par le RN, pour sortir la France de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme, pour combattre le capitalisme-impérialisme et rouvrir la voie du socialisme-communisme à notre peuple, pour aider à la consolidation du Mouvement communiste international sur la base du marxisme-léninisme, il faut reconstruire en France le parti communiste de combat, le syndicalisme de classe et de masse, l’union de lutte des forces patriotiques et antifascistes. Ce qui nécessite de renforcer quantitativement et qualitativement l’outil PRCF, de le tourner davantage vers les entreprises, de renforcer décisivement le centralisme démocratique dans l’organisation. Dans cet esprit, l’idée, cultivée par l’ex-dirigeant démissionnaire, de construire on ne sait quel nouveau modèle de Parti renvoyant dos à dos l’eurocommunisme (c’est-à-dire la mutation social-démocrate) et le léninisme (caricaturé sous la forme de « conception soviétique du Parti ») a été catégoriquement rejetée, le PRCF restant clairement attaché au marxisme-léninisme et s’efforçant même de le développer sur différents terrains. De même qu’ont été rejetées à une très large majorité les conceptions objectivement menchéviques visant à introduire le pluralisme idéologique dans le parti (« que cent fleurs s’épanouissent, que cent écoles rivalisent » à l’intérieur même de l’organisation communiste !). Que cela plaise ou pas, l’analyse marxiste-léniniste éprouvée des réalités contemporaines restera la boussole de notre organisation.  

    Des statuts modernisés, des bases financières saines

     La discussion sur les statuts a elle aussi été conclue à une très large majorité, même si l’on peut déplorer que quelques éléments incapables de se soumettre à la décision ultra-majoritaire aient alors quitté la conférence à l’issue du vote.

    PRCF-Le très riche bilan de la 5ème conférence nationale-1 & 2 Juin 2019 (4/06/2019)Les statuts du PRCF sont et resteront inspirés du centralisme démocratique, et tout le CC élu par la conférence veillera à ce que notre organisation en croissance soit ferme sur l’application par tous des décisions prises. C’est la garantie pour que les communistes et les travailleurs de France qui s’intéressent à lui soient certains que le PRCF, qui n’est en rien un club de discussion petit-bourgeois et qui ne porte nullement sa finalité politique en lui-même, fasse toujours tout ce qu’il dit et dise toujours tout ce qu’il fait ; ce qui nécessite de s’unir sur la base d’une seule ligne politique transparente pour le peuple et fédérant tous les adhérents et sympathisants du Pôle.

     Le bilan financier présenté par Annette Mateu-Casado, trésorière sortante, a été approuvé à l’unanimité. 

    Un comité central renouvelé

    PRCF-Le très riche bilan de la 5ème conférence nationale-1 & 2 Juin 2019 (4/06/2019)Le nouveau CC, enrichi de nouveaux membres – des femmes, des travailleurs, des jeunes, des syndicalistes, mais aussi l’historienne Annie Lacroix-Riz et l’économiste marxiste Michel Cohen – a été élu à l’unanimité moins quelques abstentions.

     

    Annie Lacroix-Riz

    Pierre Pranchère

    A la présidence du PRCF, on trouve encore Léon Landini, Pierre Pranchère, ancien Franc-Tireur et Partisan de France, ancien député, et Jean-Pierre Hemmen, réprimé pour avoir refusé de porter l’uniforme sous les ordres d’un chef d’état-major de l’OTAN qui fut ancien officier de la Wehrmacht. Georges Gastaud, réélu secrétaire national, sera assisté sur sa proposition par Fadi Kassem, 35 ans, qui n’a plus à faire ses preuves en matière d’organisation et de capacités politiques. Assistée par Alain Rondeau, Anna Persichini, syndicaliste niçoise de la Métallurgie, devient la nouvelle trésorière nationale, Annette Mateu-Casado, trésorière sortante que le PRCF remercie pour son excellente gestion, assurant la coordination de la direction du PRCF.

    Des moments forts de solidarité internationaliste

    Lors de la séance de clôture présidée par Pierre Pranchère, président de la commission internationale, et par Aymeric Monville, secrétaire par intérim de cette commission (il sera aidé dans cette tâche par Daniel Antonini, l’ancien secrétaire international du PRCF que connaissent bien les militants du Mouvement communiste international), ont été lus de nombreux messages de salutation adressés au PRCF par les Partis-frères suivants : P.C. portugais, Nouveau Parti communiste de Yougoslavie, P.C. de la Fédération de Russie (KPRF), Nouveau P.C. de Grande-Bretagne, P.C. des peuples d’Espagne, P.C. des travailleurs d’Espagne, P.C. de Grèce (KKE), P.C. de Suède, P.C. danois, Parti des travailleurs hongrois, Workers World Party (USA), P.C. libanais, Ligue ouvrière pour la reconstruction du KPD (Allemagne), P.C. de Turquie, P.C. brésilien, Mouvement pour l’autonomie populaire (Sénégal), Reconstruction communiste (Canada), P.C. de Suisse, P.C. et jeunesse communiste de Pologne, sans oublier les messages personnel de Zbigniew Wiktor, universitaire polonais, et de Joe Kaye, militant anti-impérialiste new-yorkais.

    Interventions chaleureusement applaudies d’Alessio Arena, dirigeant du Fronte popolare italien,

    de Balla Diarra, représentant du Parti SADI (MALI) en France

    et de Yurielkis Sarduy Martinez, secrétaire de l’ambassade de Cuba, qui a lu un message chaleureux du PC de Cuba.

     
    Fadi Kassem secrétaire national adjoint du PRCF

    Fadi Kassem

    Fadi Kassem, nouveau secrétaire national adjoint, tout en félicitant le travail méritoire et salutaire de toutes et tous les camarades, aussi bien les nouveaux adhérents que les plus anciens à l’origine de l’existence du PRCF, a conclu la conférence en traçant de nombreuses perspectives d’action.

     Comme il se doit, le congrès du PRCF s’est conclu aux accents de la Marseillaise et de l’Internationale.  

     Il faut tout particulièrement remercier les camarades qui, à la propagande (édition des différents matériels nécessaires au travail des délégués), à l’organisation matérielle (accueil, hébergement, restauration), à la décoration de la salle ou à l’animation des repas conviviaux, ont assuré l’organisation impeccable de cette conférence.

     Vive le PRCF, sa ligne léniniste et sa discipline révolutionnaire renforcée et entièrement tournée vers le monde du travail, notamment vers la classe ouvrière !

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Les représentants des associations ce mercredi devant la préfecture. Les représentants des associations ce mercredi devant la préfecture. 

    Les représentants d’une quinzaine d’associations humanitaires finistériennes se sont réunis, ce mercredi, devant la préfecture pour dénoncer l’exclusion des personnes étrangères sans-papiers. Une manifestation est annoncée le 12 juin.

    Une nouvelle fois, les associations de défense des droits de l’homme ont critiqué, ce mercredi, la position du préfet du Finistère vis-à-vis des étrangers sans papiers ou en cours de démarche pour être régularisés. « Nous exigeons que soit rétablit le principe de l’aide inconditionnelle à l’hébergement d’urgence pour toute personne qui en a besoin », résume Suzy, du Planning Familial 29.

     « Principe fondamental »

    « Nous ne sommes pas là pour évoquer le manque de places d’hébergement mais pour dénoncer le fait que depuis une date assez récente, c’est-à-dire depuis l’arrivée du préfet dans le Finistère, le 115 (le dispositif d’hébergement d’urgence) ne repose plus sur le principe fondamental de l’inconditionnalité, explique les associations. Ce principe veut que toute personne à la rue, sans ressources, en difficulté, puisse solliciter l’aide à l’hébergement de ce dispositif. On peut malheureusement lui répondre qu’il n’y a plus de place, mais on ne peut pas lui répondre qu’elle n’y a pas droit. Or la Direction départementale de la cohésion sociale, sous les ordres du préfet, donne consigne aux gestionnaires du 115 de ne pas résoudre les appels provenant des personnes étrangères sans-papiers ». Ce qui ne va pas sans créer un malaise chez le personnel chargé de cette mission comme l’a montré un mouvement de grève fin mai à Brest. « Dans le Finistère, cette politique est formalisée, mais oralement, précise Olivier de la Ligue des Droits de l’Homme. Il n’y a pas d’écrit ».

    Deux manifestations dans le Finistère

    « Or nous avons affaire à des personnes vulnérables, ce qui conduit à des situations humainement dramatiques », soulignent les militants. Les associations évoquent des sans-abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale, des femmes victimes de violences…

    Les associations ajoutent que la préfecture a déjà été condamnée par le tribunal administratif de Rennes. « Elle est attaquable sur ces mesures discriminatoires, ajoute une autre militante. Et que l’on ne nous sorte pas des raisons budgétaires. Nous avons eu récemment une famille azérie, qui était à Plougastel et ensuite a été déplacée à Morlaix, à Quimperlé, à Landivisiau avec à chaque fois des frais de déplacement, d’hébergement ».

    « Nous exigeons que soit rétablît le principe de l’aide inconditionnelle à l’hébergement d’urgence pour toute personne qui en a besoin », concluent les associations.

    Deux manifestations sont prévues le mercredi 12 juin à 18 h 30 à Brest, place de la Liberté, et à Quimper, place de la Résistance. 

    Les signataires : Abri côtier urgence femmes de Concarneau, Accueil des réfugiés dans le Cap, Accompagnement des jeunes isolés migrants, Cimade du Finistère, Collectif Aide aux droits des étrangers (Adé-Brest), Collectif aidons les réfugiés Brest, Collectif citoyens solidaires de Cornouaille, Fraternité Douarnenez, Ligue des droits de l’Homme du Finistère, Planning familial 29, Solidarité Côte-des-Légendes, le Temps partagé, Travesias, Zéro personne à la rue, Droit d’asile Quimper…

    Ronan LARVOR

    source: https://www.letelegramme.fr/

     

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  • Gilets jaunes. Prison avec sursis requise contre Éric Drouet (LT.fr-5/06/19-17h20)Éric Drouet, lors des manifestations des gilets jaunes à Paris en février.

    Éric Drouet, figure des gilets jaunes, risque de la prison avec sursis et une amende, selon les réquisitions du procureur ce mercredi.

    Le parquet de Paris a requis mercredi quatre mois de prison avec sursis et 500 euros d’amende à l’encontre d’Éric Drouet, figure emblématique du mouvement des gilets jaunes, pour avoir participé à une manifestation non déclarée avec une sorte de matraque dans son sac. Le jugement sera rendu le 4 septembre. Le chauffeur routier de 34 ans avait été interpellé dans l’après-midi du samedi 22 décembre, lors de l’acte 6 de ce mouvement inédit, dans le quartier parisien de la Madeleine, au milieu de quelques dizaines de manifestants bloqués dans une rue par les forces de l’ordre.

    Le procureur a demandé qu’il soit reconnu coupable de tout ce qui lui est reproché : « participation à un groupement formé en vue de violences ou de dégradations », ainsi que « port d’arme prohibé de catégorie D » -- « un bout de bois » selon la défense, « une matraque en bois » pour l’accusation. Aux yeux du magistrat, Éric Drouet « est volontairement venu avec une matraque », et « quand on vient avec une matraque on est dans une logique de violence ».

    Son avocat plaide la relaxe

    Le prévenu avait dit aux enquêteurs qu’il avait oublié ce bout de bois, « souvenir » de son père, dans le sac à dos qu’il utilise habituellement au travail. « En tant que routier on a tous quelque chose pour se défendre », a-t-il expliqué à l’audience. Le procureur a également pointé une publication sur un groupe Facebook lié à Éric Drouet, « rejoignez-nous ! Besoin d’aide », y voyant « une logique d’affrontement ». « Du début à la fin, il n’y a eu aucune violence » dans ce cortège, a au contraire souligné Éric Drouet. Une vidéo tournée par une manifestante et diffusée à l’audience montre plusieurs dizaines de gilets jaunes immobilisés dans le calme par les forces de l’ordre, jusqu’à ce que celles-ci viennent interpeller Éric Drouet parmi eux.

    Le défenseur du chauffeur routier, Khéops Lara, a plaidé la relaxe. Il a notamment contesté la qualification d’« arme » de ce « bout de bois », un simple « grigri ». Auparavant, l’avocat avait plaidé la nullité des poursuites, estimant qu’Éric Drouet « a été interpellé brutalement, sans motif légitime ni préalable, pendant une manifestation pacifique » et dénonçant « une procédure qui détourne le droit pénal » pour « empêcher les gens de manifester ». Le tribunal se prononcera sur cette requête en nullité au moment de son jugement en septembre.

    Pour l’« organisation » « sans déclaration préalable » de cette manifestation du 22 décembre, ainsi que d’une autre le 2 janvier, il a été condamné le 29 mars à Paris à 2 000 euros d’amende, dont 500 avec sursis. Contestant être un « organisateur » du mouvement et se présentant uniquement comme un « relais », il a fait appel. Cet habitant de Seine-et-Marne fut l’un des initiateurs de la première mobilisation nationale des « gilets jaunes » le 17 novembre en créant sur Facebook l’événement « Blocage national contre la hausse des carburants ». Après plus de six mois de mobilisation, le mouvement peine désormais à rassembler.

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Beurre bio, tomates ou cochons : l’agriculture finistérienne en quelques chiffres (OF.fr-5/06/19-11H27)Le département comptait près de 170 000 vaches laitières en 2015, principalement des Prim’Holstein.

    Le Finistère est un département agricole. Avec une forte proportion d’élevages – porcs et vaches laitières en tête – et une zone légumière dans le nord du département. Zoom sur quelques chiffres révélateurs du secteur.

    Les deux tiers du beurre bio sont produits en Bretagne

    La Bretagne et notamment le Finistère sont des zones de production laitière. Cinq milliards de litres de lait ont été recueillis en 2015 dans la région, dont 1,2 milliard dans le Finistère. La région a produit 94 mille tonnes de beurre en 2016, soit un quart du tonnage national. Une proportion qui grimpe à 57 % pour la production de beurre bio. Le beurre, un produit symbole du territoire, qui a même son musée à Spézet au cœur du Finistère

    Il y a 2,6 millions de porcs dans le Finistère (chiffre 2015)

    Soit plus de deux fois plus que d’habitants humains. La population finistérienne s’élevant à « seulement » 900 000 personnes. Le département est à la première place française pour la production porcine, juste devant les Cotes d’Armor, avec 20 % du cheptel national sur le territoire. Un cheptel porcin qui a cependant baissé de 13 % depuis 2000 en Bretagne.

    Le Finistère est le premier département bio breton

    Si le Finistère est connu pour son agriculture intensive, le bio s’y développe aussi à vitesse grand V. En 2018, on comptait 142 nouvelles fermes bio dans le département, portant le nombre total de fermes bio à 833 dans le Finistère. C’est le chiffre le plus important parmi les quatre départements bretons. 40 % de la production bio se fait en maraîchage, puis vient le lait de vache.

    Le département est le second producteur de tomates du pays

    Pas vraiment réputé pour son climat méditerranéen, le Finistère réalise tout de même 15 % de la production nationale de tomate. Essentiellement dans le nord du département, autour de la Sica Saint Pol et de Saveol à Plougastel-Daoulas, avec des tomates sous serres. Une production actuellement au cœur d’une polémique sur la production de tomates bio sous serres.

    Le Finistère possède encore près de 60 000 km de haies 

    Dans les années 1950, les fermes finistériennes ne s’étendaient que sur 10 hectares chacune. Aujourd’hui, elles font en moyenne 50 hectares. Le remembrement est passé par là. Et l’expansion urbaine également. Une modification des paysages importante, que l’on peut suivre sur les cartes interactives publiées sur le portail geobretagne : elles permettent de comparer les photos aériennes de 1952 à celles des années 2010 en un coup d’œil. Fascinant ! Entre 1996 et 2008, le bocage finistérien a perdu près de 1 % de sa surface chaque année. Mais il reste le plus fourni de la région.

    Aurore TOULON

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Après les européennes, quelles perspectives ? par Georges Gastaud (PRCF).Sitôt passées les européennes et leur résultat fort inquiétant, les manœuvres ont repris à gauche à l’initiative de Clémentine Autain, que Raquel Garrido elle-même, sa camarade en insoumission, a sur le champ qualifiée (interview à « Regards ») de relais « déloyal » des « bobos parisiens ». Ignorant le score faiblard de Manon Aubry et la déconfiture de Ian Brossat (PCF-PGE), C. Autain appelle en réalité à une énième resucée de la gauche plurielle qui n’a pas la moindre chance d’intéresser les travailleurs en lutte sur les ronds-points, dans les entreprises ou dans les services publics. Et si au lieu de rêver d’associer les « gauches » euro-constructives, du fédéraliste néolibéral Jadot au NPA en passant par les directions largement discréditées des confédérations euro-formatées, on partait plutôt des exigences populaires telles qu’elles émergent des luttes sociales et des besoins de la population ?

     Que veulent notamment les Gilets jaunes ? C’est clair : la justice fiscale, la relance du progrès social, la reconstruction des services publics, la souveraineté populaire assortie de démocratie directe et, de plus en plus le – qui ne peut de fait être que progressiste. Et quels symboles auront-ils fédéré lesdits GJ durant tout le mouvement ? La réponse ne fait pas de doute : ce sont drapeau tricolore et la Marseillaise rendus à leur signification insurrectionnelle initiale ; sans oublier la référence, certes insuffisante par elle-même, mais politiquement très significative, au « référendum d’initiative populaire ».

    A quoi par ailleurs les travailleurs du privé (Alsthom) ou du public se heurtent-ils objectivement, si ce n’est, respectivement, aux fusions capitalistes continentales (Siemens/Alstom, STX/Fincantieri…) ou transcontinentales (Renault/FIAT/Chrysler) et à la privatisation générale du secteur public (EDF, SNCF, Aéroports, voire, par la bande, Education nationale…) où la loi Dussopt organise la suppression des statuts de la fonction publique et la précarisation générale, telles que les impulsent Macron, Le Maire, Blanquer et Cie exécutant les feuilles de routes convergentes du MEDEF et de l’UE.

     Peut-on par ailleurs ignorer que l’écrasante majorité des électeurs ouvriers et jeunes a boycotté les européennes et que déjà, ce sont ces deux forces qui avaient assuré la victoire du Non à la constitution supranationale (29 mai 2005) ? C’est ce bloc populaire qu’il faut d’abord organiser si l’on veut construire un rassemblement populaire majoritaire susceptible de virer Macron, de barrer la route de la victoire à Le Pen et d’offrir enfin une alternative progressiste au peuple français. Alors que toute les forces euro-béates se réclamant de la gauche s’efforcent jusqu’ici de séduire avant tout, si ce n’est seulement, les milieux médiatiques et les couches moyennes des métropoles à coups de communication « new-look »… avec les échecs que chacun peut constater.

     Pour redonner aux classes populaires, et, centralement, à la classe ouvrière, son rôle dirigeant et fédérateur au sein du rassemblement populaire, le PRCF appelle à reconstruire dans l’action l’unité de combat des communistes. Avec pour objectif la reconstruction d’un parti communiste de combat dont le PCF-PGE actuel est  de plus en plus éloigné. Tout cela sur la base d’une alternative euro-critique de masse et de classe. De fait, face au régime néolibéral, euro-atlantiste et de plus en plus policier incarné par Macron (et soutenue d’une autre manière par le RN et par ce qu’il reste des LR), la mobilisation pour le FREXIT progressiste est propre à fédérer autour du monde du travail un large front antifasciste, populaire, patriotique et écologiste et, en brisant les chaînes de l’UE, à ouvrir une perspective victorieuse, véritablement internationaliste et progressiste. Car il faut bien observer que, face à la cohérence néolibérale, euro-atlantiste et de plus en plus policière incarnée par Macron, il n’est objectivement pas d’autre perspective cohérente que la ligne antifasciste, progressiste, patriotique et internationaliste fondée sur la centralité du monde du travail, sur le Frexit (incomplet ?)

     C’est pourquoi les communistes doivent interpeller ensemble les progressistes et les insoumis pour construire une France franchement insoumise à l’UE, à laquelle la campagne d’Aubry, sous l’inspiration et l’impulsion de C. Autain notamment, a tourné le dos puisque le « plan B » de sortie de l’UE a été mis en sourdine durant la campagne des européennes.

     Le programme maximal des communistes est clair : la révolution socialiste, l’abrogation de l’exploitation capitaliste par le pouvoir des travailleurs socialisant les grands moyens de production et d’échange et créant une démocratie radicalement nouvelle. Mais tous les vrais acteurs du progrès social peuvent déjà s’entendre au minimum sur un programme antimonopoliste articulant la reconstruction du produire en France (ce qui nécessite la nationalisation démocratique des banques et des entreprises stratégiques), la relance du progrès social (arrêt immédiat des privatisations, des délocalisations, des plans sociaux et des contre-« réformes », retraite à 60 ans, augmentation substantielle des petits et moyens salaires et pensions, etc.) et la souveraineté populaire ; non seulement le RIC mais une Constituante articulée au Frexit progressiste sans lequel notre pays restera enchaîné aux politiques néolibérales continentales et mondiales. Et bien sûr, la démocratisation profonde du pays et la recherche à l’international de la paix, de la coopération avec tous les continents – donc inévitablement la sortie de l’OTAN et le refus catégorique de l’Armée européenne.

     

     C’est à tout cela que travaillera le Comité central du PRCF issu de sa 5ème Conférence nationale, non seulement en s’adressant aux communistes, aux syndicalistes et à tous les progressistes, mais en menant une grande campagne tournée vers les entreprises où se trouvent les forces principales du changement social. Et pour atteindre ces objectifs, la direction élue du PRCF intensifiera l’effort pour renforcer le centralisme démocratique à l’intérieur du PRCF : c’est indispensable pour accroître l’efficacité de notre organisation au service des communistes, des travailleurs et de la nation.

    Georges GASTAUD

    Porte-parole du PRCF, le 3 juin 2919

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • INITIATIVE COMMUNISTE N°205 -JUIN 2019, EST DISPONIBLE !

    Sommaire :

    Pages 4-9 : Congrès C.G.T. : les réformistes en difficulté – Non à la loi Dussopt et à a privatisation d’A.D.P. !

    Pages 10-13 : Retour sur le Centenaire de l’Internationale Communiste – Libérez Assange ! – Le Venezuela tient toujours !

    Pages 14-17 : L’Europe politique, fin – France-Télécom : les plus coupables courent toujours !

    Pages 18-19 : C’est officiel : le R.N. roule pour le grand patronat – et un blogue « communiste » incite à voter pour lui !

    Pages 20-21 : Régions

    Page 22 : Fascisation : de Papon à Macron...

    Page 23 : La presse du capital contre le F.S.C. et le P.R.C.F.

    Pour recevoir ce numéro, trois possibilités :

     

    1) Contactez le journal

    « INITIATIVE COMMUNISTE »

    BP 30111

    62802 LIÉVIN

    2) Adressez-vous à un militant du PRCF

    3) Abonnez-vous ici 

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