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Jean Maurice a été maire pendant 43 ans de Lanester (1953/1996)
Nous avons appris, lundi en début de soirée, le décès de Jean Maurice, qui fut maire communiste de Lanester de 1953 à 1996. Il avait quitté la scène politique en 2001 mais restait pour les Lanestériens l’ayant connu le maire qui a façonné la ville, détruite à 75 % pendant la Seconde Guerre mondiale.
Né le 3 août 1925 rue Capitaine-de-Mauduit, Jean Maurice a rejoint à 18 ans les maquis FTP de la Marseillaise, puis de Saint-Marcel, avant de participer en 1945 aux combats de la libération de la poche de Lorient. En 1953, dessinateur modeleur à l’Arsenal, il est révoqué avec quelques autres collègues pour avoir suivi une minute de grève contre la guerre d’Indochine. En 1953, le militant communiste est élu maire de la ville qui compte alors 11.000 habitants. C’est lui qui la reconstruira, en pensant en priorité aux logements sociaux et aux écoles.
En 1996, Jean Maurice a cédé son écharpe tricolore de maire à Jean-Pierre-Anfré et a achevé son mandat de conseiller général en 1998 après avoir passé 30 ans à l’assemblée départementale.
Jusqu’il y a encore quelques semaines, il était présent aux grands rassemblements locaux, en qualité de maire honoraire. Il avait été victime d’un AVC le 25 janvier dernier.
En 48 années de mandat, Jean Maurice avait participé à 33 élections dont douze législatives.
source: https://www.letelegramme.fr/
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Appel de l'Assemblée des assemblées de Commercy
Les représentants de nombreuses assemblées de Gilets jaunes se sont réunis à Commercy dans la Meuse, les 26 et 27 janvier, en Assemblée des assemblées. Tu y étais en tant qu'observateur. Peux-tu nous en parler ?
Patrick Farbiaz : Commercy était formidablement bien organisé par les gens sur place. Certains étaient d'anciens militants, d'autres se sont révélés sur les ronds-points, beaucoup sont chômeurs, retraités, précaires: Ils ont mis toute leur énergie dans l'organisation pratique de « l'Assemblée des assemblées ».Preuve que quand le mouvement populaire veut s'organiser, il n’a besoin d'aucun mentor. C'est la première fois depuis le 17 novembre qu'il y a une véritable tentative d'organisation démocratique de construction et la perspective d'une coordination (si on peut l'appeler comme ça) des GJ puisque deux personnes, un homme-une femme par rond- point ou assemblée locale, étaient envoyées en tant que délégués mandatés.
Il y avait 75 délégations mandatées plus 20 à 25 délégations non mandatées, ce qui faisait quand même une centaine de·délégations venant de toute la France.
Donc, tout le territoire était couvert. Ce qui veut dire aussi qu'il y a encore énormément de ronds-points où de gens qui ne sont pas venus, ça c'est clair.Ceux qui étaient là estimaient qu'il y en avait assez des gens autoproclamés qui passent-sur les chaînes de télévision 'ou sur Facebook. Il fallait franchir une étape, pas contre eux d'ailleurs, mais déjà se compter faire un état des lieux.
« Les gens ont été unanimement d'accord pour dire que, le 5 février, une convergence était possible et souhaitable entre le mouvement syndical et les GJ. »
Il y a eu un gros débat sur « faut- il faire un appel ou non? », parce que les délégués présents n’étaient pas mandatés pour faire un appel, mais pour dire ce qui se fait sur leur rond-point 'ou dans leur assemblée locale et rendre compte des actions envisagées.Mais l'immense majorité des gens participants a dit qu'elle ne pouvait pas repartir sans un appel clair pour dire un certain nombre de choses.
Il y avait des gens qui étaient plus ou moins pour le RIC, d'autres plus ou moins contre, c'était des questions qui étaient en débat et qui ont été citées quand même. Et puis l'autre question, c'était de refuser I’arnaque, « la mascarade » , c'est le nom qu'a donné l'appel de Commercy au grand débat national,organisé par Macron.
Enfin, le but était de tracer des perspectives. Parmi ces perspectives, les gens ont été unanimement d'accord pour dire que, le 5 février, Une convergence était possible et souhaitable entre le mouvement syndical et les GJ et qu'il ne fallait pas non plus faire des comités GJ dans les entreprises mais des comités pour que les gens s'organisent à la base pour que leurs actions ne soient pas confisquées pard'autres. Il y avait une exigence de contrôle du mandat et de révocabilité de la personne élue si elle ne le respectait pas ( ... )
L’appel s'est conclu sur les deux mots d'ordre:« Macron dérnission» et « Pour le pouvoir au peuple, pour le peuple et par le peuple».
(I) Patrick Farbiaz est aussi l'auteur du livre Les Gilets jaunes.documents et textes, paru aux éditions du Croquant.
source: informations ouvrières n°539
semaine du 7 au 13 février 2019
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Les soignants français pour un Moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales.(pétition en ligne)
Chers collègues, chers citoyens,
Je m’appelle Laurent Thines. Je suis neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon. Soignant comme vous, j’ai été particulièrement choqué par les photos prises et les lésions observées chez les personnes blessées lors des mouvements de manifestation. Beaucoup, très jeunes (potentiellement nos enfants), ont été mutilés alors qu’ils ne représentaient aucune menace pour les forces de l’ordre.
Un projectile de type LBD4O, par exemple, lancé à plus de 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme si on vous lâchait un parpaing de 20kg sur le visage d’une hauteur de 1m !
C'est très destructeur comme en témoigne les blessures de nombreux manifestants: sur ces 2 photos de scanner 3D, vous pouvez par vous même constater les dégâts internes provoqués par un LBD avec enfoncement du crâne (embarrure) sur la photo de gauche (fournie par un gilet jaune blessé en province qui souhaite rester anonyme) et comparé à un impact d’accident de la route grave sur la photo de droite. Le même type de lésions !!!
Je crois qu’il est de notre devoir, en tant que soignants d’alerter sur la dangerosité extrême de ces armes, dites sub-létales et c’est pourquoi je viens de lancer cette pétition "Les soignants français pour un Moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales ». Je souhaiterais savoir si vous voudriez participer en signant ce communiqué pour porter notre voix et en diffusant cette pétition auprès de vos contacts médicaux et paramédicaux:
"Les différents mouvements de revendication qui ont eu lieu ces dernières années dans notre pays (manifestations de lycéens, écologistes, travailleurs, gilets jaunes) ont montré que de nombreux concitoyens ont été gravement blessés par l’utilisation de lanceurs de balle de défense (flash-ball, LBD40) ou de grenades (de type lacrymogène, assourdissante GLI-F4 ou de désencerclement).
Ces armes ont les caractéristiques de véritables armes de guerre. Un LBD40 délivre une balle en caoutchouc dur de 40mm à une vitesse de 90 m/s (>300 km/h) avec une force d’impact de 200 joules à quelques mètres (un gros parpaing lâché d’une hauteur d’1 mètre), 122 joules à 10m et 84 joules à 40m (10 boules de pétanque lâchées d’une hauteur d’1 m) et une force de pénétration accrue par le diamètre réduit du projectile. La précision du tir est théoriquement améliorée par l’usage d’un D.O.E (Dispositif d’Objectif Electronique à visée laser) avec un degré d’erreur de 14cm à 25m et 23cm à 40m, ce qui permet normalement de cibler spécifiquement le thorax et les membres afin d’éviter les zones vitales, comme cela est recommandé expressément par le fabricant (Brügger & Thomet ©) et la direction de la police nationale.
Les grenades (Alsetex ©) quant à elles contiennent une charge de 25 g de Tolite (TNT) dont l’explosion projette des fragments métalliques et/ou 18 palets de 10g de caoutchouc dur (80 joules unitaire = 10 boules de pétanque par palet) sur 30m de circonférence avec un effet de blast blessant (arrêt cardiaque, dilacération de membre, visage, œil) et assourdissant (165 décibels = réacteur d’avion au décollage).Les récents événements ont permis de rapporter à ce jour plus de 90 blessés graves parmi les manifestants en relation avec le mésusage de ces armes (personnels non formés, non respect du règlement ou des conditions d’utilisation, ciblage volontaire de l’extrémité cervico-céphalique). Les mutilations constatées et prises en charge par Nous, personnels soignants, dues à ces armes utilisées sur des personnes parfois très jeunes ou âgées, exerçant leur droit à manifester, sont choquantes et inacceptables : amputation de membre, défiguration à vie, fracas maxillo-facial ou dentaire, dilacération oculaire ou énucléation, fracas crânien, hémorragies cérébrales engageant le pronostic vital et entrainant des séquelles neurologiques, autant de mutilations qui produisent de nouveaux cortèges de « Gueules cassées »…Tant de vies ont été ainsi sacrifiées…
Une étude récente, publiée en 2017 dans le British Medical Journal Open, rapporte une collection internationale de 1984 cas de traumatismes liés à ces armes dites « sub-létales » : le risque cumulé de décès (3%) ou de handicap séquellaire grave (15,5%) est d’environ 1 chance sur 5. Pour comparatif le risque de recevoir la balle à la roulette russe est de 1 sur 6. Cette étude confirme donc l’extrême dangerosité constatée dans notre pays de ces armes, au même titre que les armes à feu.
(Haar RJ, Iacopino V, Ranadive N, et al. Death, injury and disability from kinetic impact projectiles in crowd-control settings: a systematic review. BMJ Open 2017;7:e018154. doi:10.1136/ bmjopen-2017-018154)
Pour toutes ces raisons, Nous, soignants (médecins, chirurgiens, urgentistes, réanimateurs, infirmier(e)s, aides soignant(e)s…) apolitiques et attachés à l’idéal de notre pays, la France, au travers de la déclaration des Droits de l’Homme, de la Femme et du Citoyen, demandons qu'un Moratoire soit appliqué sur l’usage des armes sub-létales de maintien de l’ordre en vue de bannir leur utilisation lors des manifestations."POUR SIGNER LA PÉTITION EN LIGNE
CLIQUER ICI
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Neurochirurgien en chef au CHRU de Besançon, Laurent Thines a lancé depuis 15 jours une pétition pour obtenir un moratoire sur les armes sub-létales. Avec 70 000 signatures à ce jour, le médecin espère une réaction du gouvernement.
Vous avez lancé cette pétition le 19 janvier, comment ont réagi vos supérieurs et l’hôpital ?
« Le CHRU de Besançon se place de manière neutre par rapport à cette pétition car je ne parle pas au nom de l’hôpital. Après s’être concerté avec plusieurs de mes collègues partout en France et surtout dans les régions où ces armes ont fait des dégâts, cette pétition était à mon sens devenue nécessaire. Manifester est un droit social qui ne doit pas être bafoué par une répression abusive et surtout dangereuse. Je suis avant tout un citoyen choqué de ce qu’il observe depuis plusieurs mois. »
Dans cette pétition vous expliquez vouloir un moratoire sur les armes sub-létales. À terme, souhaitez-vous leur interdiction ?
« Nous sommes l’un des seuls pays démocratiques, si tant est que nous soyons encore en démocratie, qui utilise des lanceurs de balles. En Allemagne, les manifestants sont plus virulents et pourtant les policiers ne visent pas leurs têtes avec une arme qui peut changer leur vie. Dans cette pétition, j’alerte sur l’utilisation dangereuse et surtout interdite (le directeur général de la police nationale a récemment rappelé les conditions d’utilisations de ces LBD aux forces de l’ordre. Il est interdit de viser la tête.) des lanceurs de balles. Ces armes causent des lésions de guerre ! J’ai vu des scanners avec des blessures très graves. On parle de crânes explosés, de lésions crâniennes irréversibles. Ce n’est plus du maintien de l’ordre. En rédigeant cette pétition je me suis positionné comme un médecin mais aussi un citoyen français choqué de ces méthodes. Ce n’est plus acceptable. Je peux comprendre que ces armes soient utilisées dans un cadre de légitime défense ou lors d’interpellations, mais les récents événements montrent qu’il y a un abus. »
Quel impact ont ces armes aujourd’hui ?
« Concrètement une balle de LBD c’est 90 mètres par seconde pour une puissance de 200 joules. C’est comme si l’on vous envoyait en pleine tête un parpaing en béton à un mètre de distance. Une étude parue dans le British médical magazine explique qu’une victime de LBD a une chance sur cinq de mourir ou d’avoir un handicap grave. Autrement dit vous avez meilleur temps de jouer à la roulette russe. Perdre un œil, comme la jeune Fiorina qui participait pour la première fois à une manifestation à Paris, ça bouleverse une vie. C’est un drame humain qui va au-delà de la blessure corporelle. »
Depuis son lancement la pétition est aujourd’hui à près de 70 000 signatures. Vous attendiez-vous à cet engouement ?
« Non pas vraiment, d’autant plus qu’il existe déjà plein de pétitions du même type. Je reçois plein de messages de soutien. En tant que neuro-chirurgien et même pour n’importe quel personnel de santé, j’estime que nous avons une légitimité dans la parole car encore une fois, nous vivons au cœur de cette crise sociale, tant sur les revendications que sur les conséquences. »
Pensez-vous que votre statut a eu impact ?
« Oui, car cette pétition est en lien avec le mouvement des Blues blanches et Gilets jaunes, souvent stigmatisé, à tort, comme un mouvement de chômeurs et de personnes issus d’un milieu social faible. Je suis allé sur les ronds-points par pure curiosité personnelle, pour savoir qui étaient vraiment ces personnes. Il y a de tout quoi que l’on veuille nous faire croire ou dire. J’ai parlé avec des profs, des ouvriers, des chefs d’entreprise, etc. Ce n’est pas un mouvement syndiqué, ni politisé et c’est tout l’intérêt. Cette pétition en lien avec ce mouvement et le fait que je sois un cadre dans mon métier ont interpellé je pense. »
Professeur Laurent Thines : "Je participe à la marche pour rendre hommage aux blessés"
Le 02/02/2019 à 16:27Le Professeur Laurent Thines, chef du service de neurochirurgie au CHRU Minjoz de Besançon, s'est récemment exprimé dans notre journal sur l'usage des lanceurs de balles de défense (LBD). Ce samedi 2 février, à l'occasion de la marche des Gilets jaunes, Laurent Thines est venu rendre hommage aux blessés, qu'ils soient du côté des manifestants ou des forces de l'ordre. Il rappelle également les dangers de l'usage des LBD.
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Élu président de la République le 7 mai 2017, Emmanuel Macron a été présenté comme un « rempart contre le fascisme ». Ce chantage électoral, invoqué à gauche même le soir du premier tour le 23 avril, a occulté que « Jupiter », chantre de l’eurocapitalisme néolibéral et de l’atlantisme, accélère, par sa politique, la fascisation croissante du pays, ce que l’affaire Benalla a spectaculairement révélé à l’été 2018. Une surprise ? Pas vraiment au regard et de l’attitude de l’UE vis-à-vis des forces fascisantes et fascistes en Europe d’une part, de l’histoire d’autre part : en France, les technocrates, industriels et banquiers de l’entre-deux-guerres avaient déjà favorisé la progressive prise du pouvoir des fascistes dans le pays. Cette intervention comparera les années 1920-1930 à notre époque et montrera que le « ni droite-ni gauche », présenté comme une « Révolution » – en référence à l’ouvrage publié par Macron en 2016 – à l’origine d’un « Nouveau Monde » dans le cadre de la « construction européenne », reprend en réalité des mécanismes fatals déjà testés par le passé, pour le plus grand malheur du camp des travailleurs, de la République et de la France.
Une conférence de Fadi Kassem, professeur d’histoire, organisée par le Café d’histoire critique et d’études marxistes.
Assistez aux prochaines conférences : https://www.facebook.com/etudesmarxistes/
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Le 2 e février 2019, les manifestations de la marionete putschiste de Trump ont fait un bide retentissant. Comme nous l’avons montré, photos à l’appui, les soutiens du Venezuela libre, démocratique et indépendant et de son président démocratiquement élu Nicolas Maduro étaient dix fois plus nombreux dans les rues de Caracas. Les institutions, l’armée bolivarienne soutiennent la Constitution contre les putschistes. Et la communauté internationale a bloqué les résolutions agressives déposées par les Etats Unis d’Amériques et leurs vassaux de l’Union Européenne au conseil de sécurité de l’ONU. Plus de 150 pays dans le monde ne reconnaissent pas le putsch de Guaido, tandis que la Chine, la Russie, le Mexique, l’Iran et bien d’autres ont fait part de leur soutien au président légitime, Nicolas Maduro.
C’est dans ce contexte que Washington et l’Union Européenne prépare la guerre contre le Venezuela. La guerre économique s’est déjà intensifié avec le blocus de son économie, l’expropriation illégale des actifs de la principale entreprise publique du Venezuela, PDVSA et de sa fililae de production d’essence aux Etats Unis CitGo ainsi que le vol pur et simple par la banque centrale anglaise des dépôts d’or du Venezuela. Dans le même temps, Guaido, la voix de son maitre trump, a annoncé que si son putsch réussissait, il privatiserait PDVSA et donnerait le pétrole venezuelien aux américain. Parmi les victimes de cette guerre économique, non seulement le peuple venezuelien qui doit endurer en raison du blocus de graves difficultés dans son approvisionnement. Mais également les partenaires économiques internationaux du Venezuela. Rappelons que dans la production de pétrole plusieurs sociétés françaises sont impliquées. Et dans les derniers jours c’est Total qui a du annoncer qu’en raison du blocus américain elle devait stopper son travail et sa production au Venezuela. On se souvient que Alstom ou encore la société générale ont du payer des amendes records de plusieurs milliards d’euros – en réalité payé par les consommateurs français – à Washington en raison du blocus US contre Cuba. Les travailleurs de France sont donc également les victimes indirectes de cette guerre impérialiste qui attaque le Venezuela
Mais ce n’est pas tout. Sous couvert d’une “aide humanitaire” Washington avec l’aide de son régime fantoche d’extrême droite en Colombie et l’appui du fasciste brésilien Bolsonnaro prépare une guerre directe contre le Venezuela. En effet, avec quelques camions soit disant d’aide humanitaire, c’est des milliers de soldats qui sont annoncées en direction de la ville colombienne frontalière de Cucuta ou déjà depuis des années se développe trafic et attaques économiques contre le Venezuela. Rappelons que la Colombie ou d’après l’ONU la vie de 6 millions de personnes est menacée par la famine aurait bien plus besoin d’aide humanitaire que le Venezuela.
Surtout, cette soit disant aide humanitaire n’est qu’un cheval de troie et un provocation pour faire rentrer des colonnes militaires américaines sur le sol bolivarien. En effet, les USA et le Canada ont annoncé quelques dizaines de millions d’euros d’aide. Rien ne garantie d’ailleurs qu’il ne s’agisse pas de budget de financement pour armer les putschistes. Mais ces sommes sont directement prélevées sur les actifs nationaux de l’Etat Venezuéliens saisis par Washington, des sommes qui s’élèvent à plusieurs milliards de dollars.
Le Venezuela, par la voix de son président et de son ministre de la défense ont annoncé que le peuple venezuelien n’avait pas besoin de l’aumône mais de la levée du blocus et de défendre son indépendance, sa liberté sa démocratie selon la constitution. L’armée s’est mise en place pour défendre la frontière à Cucuta et des batteries de défense aérienne S300 de fabrication russe ont eté déployées dans le pays.
Sur le plan diplomatique, le Venezuela benéficie du soutien du Mexique et de l’Uruguay qui organisent une conférence internationale pour résoudre démocratiquement et par des élections la crise. Le président Maduro a d’ailleurs annoncée que les élections législatives pourraient être avancées, de façon à ce que ce soit le peuple qui décide.
Tombant définitivement le masque le putschiste Guaido, isolé et ne bénéficiant d’aucun soutien populaire, a lui appelé à ce qu’une puissance étrangère, les USA envahissent le Venezuela. C’est cette guerre que Macron, le vassal de Trump soutien. C’est cette guerre qu’il finance. Les gilets jaunes qui manifestent pour le pouvoir d’achat chaque samedi et avec les syndicats désormais le mardi ne peuvent que constater la justesse du slogan entendu dans les manifestation “il y a toujours des milliards pour faire la guerre mais pas un rond pour les infirmières”.
En France, les communistes, avec le PRCF et les JRCF, appellent à la mobilisation pour la paix, contre les guerres impérialistes. Un appel en ce sens a été lancé par plus de 500 signataires, le RCC rejoignant le PRCF dans cette mobilisation. (cliquez ici pour signer).
Le PRCF prendra et participera dans les jours qui viennent à plusieurs initiatives pour faire grandir la mobilisation pour la paix, pour soutenir le gouvernement et le président légitime et démocratiquement élu du Venezuela Nicolas Maduro, pour défendre l’indépendance nationale et la souveraineté des peuples.
JBC pour www.initiative-communiste.fr
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Ils étaient une centaine de Gilets jaunes, au départ du rond-point d’Intermarché, pour la marche pacifiste.
Il n’y avait pas eu de marche à Douarnenez depuis le 15 décembre. Ce samedi 9 février, Les Gilets jaunes de la cité penn sardin, et d’ailleurs, étaient dans la rue pour manifester pacifiquement.
Des parents, des grands-parents, et des enfants. Des jeunes et des moins jeunes. Des Douarnenistes, des Quimpérois, et des vacanciers. Tous se sont joints à la marche pacifiste des Gilets jaunes, samedi 9 février. Le cortège d’une centaine de personnes est parti, vers 13 h 30, du rond-point d’Intermarché, pour rejoindre le Port Rhu, une heure et demie plus tard.
Dans ses rangs, des Gilets jaunes penn sardin de la première heure : Ghislaine et Gilbert. Tous les samedis, ils se rendent à Quimper pour manifester. Ce samedi, ça se passe à Douarnenez, pour la première marche depuis le 15 décembre. Ils ont vu les avancées du mouvement et les annonces du gouvernement. Là-dessus, ils sont d’accord, pour eux, le Grand débat « c’est de la poudre aux yeux ». Pour Ghislaine, « il faudrait qu’il y ait une concertation entre tous les référents des groupes finistériens. Parce que là, ça n’avance pas beaucoup ».
Des soutiens d’ailleurs
La « team Quimper » était présente à la marche. Ce groupe de Gilets jaunes est « venu soutenir les camarades » qui ont pris l’habitude de les rejoindre chaque samedi. Pour eux, « depuis le 17 novembre (date l’acte I des Gilets jaunes), le gouvernement est très bien au courant de nos revendications ». À leurs yeux, il n’y a qu’un référendum d’initiative citoyenne (RIC) qui pourrait faire bouger les choses.
« On ne lâche rien », reprend une Quimpéroise. Véridique pour Martine et Joël, un couple de Saint-Just-en-Chaussée, dans l’Oise, venus séjourner près de Douarnenez. Depuis le 17 novembre, ils sont chaque samedi dans les rues et, parfois en semaine, sur les ronds-points. Pas question pour eux, même pendant leurs vacances, de rater un rassemblement.
En plein mois de février, le café est de rigueur.
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