#FrédéricTaddeï reçoit Daniel Schneidermann, journaliste, ainsi qu'Emmanuel Todd, historien et démographe. #Débat diffusé en direct le 17 déc. 2018

Angélique, 33 ans, est venue rencontrer les Gilets jaunes morlaisiens autour du référendum d’initiative citoyenne

Gilet jaune elle-même, Angélique est partie à la rencontre des Morlaisiens mobilisés, samedi 22 décembre, pour fédérer autour du référendum d’initiative citoyenne. Une pétition rassemble leurs signatures.

À peine détruite, déjà reconstruite ! Après avoir incendié cette semaine leur campement au rond-point du Launay, à Saint-Martin-des-Champs, les gilets jaunes de Morlaix étaient de retour ce samedi 22 décembre « au rond-point du Décathlon » avec une cabane toute neuve. « La palette est une ressource inépuisable » , sourit

Florent. L’artisan costarmoricain est mobilisé depuis le début du mouvement. Il est venu accompagner une quarantaine de Gilets jaunes rassemblés aux abords du rond-point et il salue, avec eux, les conducteurs pressés par les achats de Noël.

Mais si Angélique a fait le déplacement jusqu’au Launay, cette après-midi, ce n’est pas pour la cabane. Non, si elle est là, c’est pour parler Ric (référendum d’initiative citoyenne), une revendication des Gilets jaunes qui permettrait à une question d’être soumise au référendum si une pétition à son propos recueille suffisamment de signatures. La jeune trentenaire avait donné rendez-vous aux Gilets jaunes devant la mairie de Morlaix pour échanger sur le sujet et partager une pétition. Peu sont venus. La plupart ont choisi de se retrouver au Launay. Qu’à cela ne tienne, Angélique les a rejoint sur le rond-point.

« Le peuple des campagnes est là »

« La première chose, c’était le pouvoir d’achat , explique-t-elle. Mais les gens se rendent compte qu’on ne récupérera du pouvoir d’achat qu’en récupérant le pouvoir de décider. » Question pouvoir d’achat, Angélique sait de quoi il en retourne. En invalidité, elle perçoit à peine 1 000 € par mois. « En dessous du Smic, ce n’est pas possible de vivre, complète-t-elle. Il faudrait augmenter le revenu minimum, et que toutes les personnes handicapées ou en invalidité puissent bénéficier d’une somme équivalente. »

Sur le rond-point, l’ancienne assistante maternelle a trouvé un écho à sa mobilisation pour le référendum d’initiative citoyenne et elle a pu partager la pétition. « Il faut faire participer les gens, même avec rien qu’une signature, ça peut permettre d’aller plus loin » , appuie un Gilet jaune. « Il n’y a qu’avec le Ric qu’on pourra régler les problèmes , abonde également Florent. Mais encore faut-il qu’on en tienne compte ! »

Approuvent-ils aussi tous les automobilistes qui, gilet jaune ou pas sur le tableau de bord, klaxonnent et saluent les Finistériens mobilisés ? Peut-être bien. Ils donnent en tout cas du courage à ceux qui restent sur le rond-point, et qui « ne vont pas partir » . « On veut montrer à Macron que le peuple des campagnes est là » , clame Manuel, qu’il est là et qu’il veut se faire entendre « pour que ça ne soit pas toujours les mêmes qui dirigent » .

Thomas MOYSAN.

source: https://www.ouest-france.fr/

Près de 300 manifestants sont descendus à pied de Penvillers, rejoints par 150 autres sur la place de la Résistance.

Les Gilets jaunes font face aux forces de l’ordre devant la préfecture

Un rassemblement des Gilets jaunes était prévu samedi 22 décembre à Quimper (Finistère). Une marche est parti de Penvillers en direction de la préfecture en début d’après-midi.

Les Gilets jaunes se préparent à descendre en direction de la préfecture. Pour ce dernier week-end avant Noël, la mobilisation semble faiblir samedi 22 décembre à Quimper (Finistère). Vers 13 h 45, sur un parking à Penvillers, ils sont un peu plus d’une centaine. Deux motards de la police nationale sont présents pour observer la déambulation qui partira de Penvillers pour aller jusqu’à la préfecture.

Les Gilets jaunes attendent la venue de convois venus de Brest. Le départ devrait se faire vers 14 h 15.

Les Gilets jaunes se sont retrouvés à Penvillers, à Quimper (Finistère) en début d’après-midi.

Ceux de Concarneau sont arrivés vers 14 h.

Ils sont désormais environ 200, prêts à marcher vers la préfecture.

L’ambiance monte de plus en plus dans le cortège des Gilets jaunes.

Il est 14 h 30. C’est parti. Les Gilets jaunes descendent l’avenue de la France Libre. Des chants anti-Macron sont entonnés par les manifestants.

Les Gilets jaunes ont défilé dans les rues. 

Le cortège de motards est arrivé au niveau des quais. Ils font vrombir leur moteur et klaxonnent dans les rues.

Avec deux motards de la police nationale en amont de la manifestation et deux motards des Gilets jaunes devant le cortège, tout se passe dans le calme. Les véhicules qui remontaient l’avenue de la France Libre font demi-tour sans opposer de résistance.

Le cortège arrive devant le lycée du Likès.

Après un arrêt devant la mairie où les manifestants ont chanté la Marseillaise, les voilà sur la place Saint-Corentin.

Arrivés devant la préfecture, les manifestants se heurtent aux CRS qui bloquent l’accès au boulevard Dupleix. Et malgré quelques chants « La police avec nous » certains se montrent plutôt hostiles envers les forces de l’ordre.

À 15 h 45, les manifestants sont réunis place de la Résistance.

Peu avant 16 h, un porte-parole du mouvement a pris la parole place de la Résistance à Quimper. Il demande « des mesures concrètes et rapides.  » Selon un décompte des gilets jaunes, il serait 550 manifestants.

Selon des manifestants présents sur place, des cars de gilets jaunes en provenance de Brest auraient été stoppés par les forces de l’ordre vers Châteaulin.

Le tramway brestois a été ralenti mais pas interrompu par les Gilets jaunes, ce samedi 22/12 

Une centaine de Gilets jaunes brestois manifestent dans le cortège quimpérois, ce samedi 22 décembre après-midi. Ils sont aussi dans le centre-ville brestois où leur action a interrompu le téléphérique quelques minutes.

Ils sont posés, prévenants, souriants. Plusieurs groupes d’une vingtaine de personnes issues du mouvement des Gilets jaunes manifestent pacifiquement, ce samedi 22 décembre, dans les rues de Brest. Ils ont aussi organisé un rassemblement au parc à chaînes avant de rouler en convoi jusqu’à Quimper pour participer à la marche allant de Penvillers à la préfecture. Une cinquantaine de motos et une vingtaine de voitures ont formé le cortège.

Les Gilets jaunes brestois se sont rassemblés au parc à chaînes avant de faire route vers Quimper vers 13 h

Dès ce samedi matin, ils se sont positionnés en centre-ville devant l’espace Jaurès. Puis, en début d’après-midi, ils sont parvenus à bloquer le téléphérique à 14 h 07 pour quelques minutes et à ralentir le tram. Un autre groupe bloque et filtre les véhicules à la station essence du centre commercial de l’Iroise.

Ce samedi 22 décembre, devant l’espace Jaurès, vers 10h30. 

Les Gilets jaunes brestois continuent également d’occuper les ronds-points de Penn-ar-C’hleuz et du Spernot, où ils ne filtrent pas la circulation. Depuis jeudi 20, leur mouvement se structure et il dispose désormais d’un local à la Maison du Peuple, 2 place Edouard-Mazé.

« C’est pour faire savoir aux Brestois que notre mouvement avance que nous sommes ici ce matin, explique Maryvonne, salariée d’une trentaine d’années. Cet après-midi, certains iront à Quimper, d’autres continueront, en ville, à expliquer aux gens ce que nous faisons et où en est notre mouvement. Nous étions 70 environ à voter et à mettre en place des ateliers de travail sur le référendum d’initiative citoyenne, les revendications… Les gens étaient enthousiastes de constater qu’on avance dans la structuration. »

Les Gilets jaunes invitent la population à une assemblée générale ce dimanche 23, à 18 h, à la Maison du Peuple.

Les Gilets jaunes brestois manifestent pacifiquement, ce samedi 22 décembre, devant l’espace Jaurès et en ville.

source: https://www.ouest-france.fr/

Même l’une des Musiciennes du rond-point de Kerampuilh a revêtu un gilet jaune

Samedi 22 décembre, les Gilets jaunes étaient présents lors du marché place du Champ-de-Foire.

Ils étaient trois, samedi 22 décembre, à porter le Gilet jaune à l’heure du marché hebdomadaire de Carhaix. Une présence qui a permis de récolter des signatures pour la « pétition pour l’instauration en France du référendum d’initiative citoyenne ».

Alan Pasquet, actif dans les actions de la commune depuis l’acte I confie : « Entre samedi dernier et aujourd’hui, nous avons récolté

plus d’une vingtaine de signatures ». Pourtant silencieux sur la question du RIC aux débuts du mouvement, le collectif carhaisien penche désormais en sa faveur : « Nous avons réfléchi et nous pensons que c’est un bon moyen démocratique de s’exprimer » , explique Alan.

Discuter et partager

Le nombre de Gilets jaunes rassemblé à Carhaix est en diminution ce week-end, alors qu’ils étaient encore une quinzaine le 15 décembre. Pourtant, cette présence permet d’échanger avec les Carhaisiens : « Beaucoup nous parlent du Smic, continue Alan Pasquet. Les annonces d’Emmanuel Macron à propos de l’augmentation du Smic ne changeront pour eux, d’autant plus que ça concerne à la prime d’activité… Donc on reste présents à Carhaix pour montrer que le mouvement continue ».

Le collectif avait appelé au rassemblement pour rejoindre la manifestation de Quimper à 12 h, sur l’aire de covoiturage de la zone d’activité de la Villeneuve. Pourtant, aucun Gilet jaune ne s’est présenté sur place. Un flop qui n’exclu par d’éventuels départs entre particuliers, notamment vers Saint-Brieuc pour rejoindre les actions organisées ce samedi, toujours d’après Alan Pasquet.

Et puis l’aviez-vous vu ? L’une des Musiciennes du rond-point de Kerampuilh a enfilé son gilet jaune… Un clin d’œil au mouvement carhaisien qui « ne lâche rien » .

Soizic ROBET

source: https://www.ouest-france.fr/

Les Gilets jaunes de Douarnenez devraient être présents ce samedi sur les marchés, pour informer et échanger sur le mouvement

À l’issue de la réunion publique de mercredi, les Gilets jaunes ont projeté de mettre en place des stands sur les marchés, samedi matin, pour informer sur le mouvement. Et de rejoindre Quimper à 14 h.

« Il faut continuer à être présents sur le terrain. » Mercredi 19 décembre, lors de la première réunion publique des Gilets jaunes de Douarnenez (Finistère), plusieurs participants ont manifesté leur volonté, en plus de l’organisation de réunions thématiques, de « maintenir le rapport de force » par des actions.

« Toujours de manière conviviale »

Samedi, « pour montrer à Castaner qu’on est bien nombreux » , les Gilets jaunes penn-sardin devraient se retrouver à Quimper, à 14 h. Un site et un forum de discussion sont en projet. Une quinzaine de personnes se sont portées volontaires pour animer des stands samedi matin, aux marchés des Halles et de Tréboul). « Pour informer la population sur le mouvement, toujours de manière conviviale. »