• Landivisiau. 400 « Non à la centrale » (LT 21/05/2017)

     

    Déterminés à redire leur opposition à la centrale au gaz de Landivisiau, les manifestants ont beaucoup moins rassemblé, hier, que lors des autres mouvements

    Cinq jours après l'annonce de la Commission européenne, qui autorise, sous conditions, l'aide publique destinée à la centrale au gaz de Landivisiau (29), 400 personnes se sont réunies devant l'hôtel de ville, hier matin. Menée par les collectifs « Landi doit dire non à la centrale » et Gaspare, la mobilisation a rassemblé des militants associatifs et syndicaux, des candidats (Insoumis, EE-LV) aux élections législatives, ainsi que des particuliers et familles. La période électorale n'a finalement pas été propice aux opposants. C'est la plus faible participation à ce genre de rassemblement, depuis le lancement du projet, il y a cinq ans.

    Sit-in sur le rond-point

    « Brûler du gaz, du fuel, du charbon, des combustibles nucléaires, c'est du passé. Le présent et notre avenir (...), c'est le soleil, le vent et les marées », a réaffirmé, avant le départ du cortège, Loïc Le Pollès, pour Landi doit dire non à la centrale. « Non à la pression des lobbys, non à Direct Énergie ! » « Non à la centrale ! », ont scandé les manifestants, qui ont fait un sit-in d'une demi-heure sur le rond-point d'entrée de ville, à 11 h 30. Sur toutes les lèvres : l'annonce de Bruxelles, un jour seulement avant la nomination de Nicolas Hulot comme ministre de la Transition écologique et solidaire. « On l'attend sur ce sujet, soupirent les Landivisiens Stéphanie et Mickaël, 41 et 43 ans. La centrale au gaz est partie pour se faire. Mais elle sera inutile, coûteuse et donne un bien piètre exemple de transition énergétique ».

    source: letelegramme.fr

    Landivisiau (29). Environ 400 personnes... par Letelegramme

     

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  • L’appel de , secrétaire national du PRCF

    Bonjour

    nous allons parlé de la position du Pôle de concernant les élections législatives

    Je rappelle brièvement que lors des présidentielles le PRCF a apporté un soutien critique certes mais
    dynamique à la candidature de Jean-Luc Mélenchon et que nous nous félicitons de de ses 20%, de ces presque 20% qu’a obtenu Mélenchon.

    C’est une des rares bonnes nouvelles du premier tour alors cela étant maintenant nous sommes devant une situation compliquée puisque la France Insoumise d’une part pour le PCF de l’autre semblent effectivement se concurrencer dans la plupart des endroits.

    On peut constater que des concessions ont été faites par la France Insoumise que par ailleurs le pcf ou sa direction continue d’avoir des accords dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils manquent de clarté par rapport à la question notamment des alliances avec le ps ou avec les écologistes. Et que par ailleurs peut-être quelques fois aussi on peut regretter un manque de souplesse des dirigeants nationaux de la France Insoumise.

    Car nous au PRCF nous avions demandé que inconditionnellement les candidats de la France Insoumise se retirent devant l’ensemble
    des sortants du pcf.

    Donc pour l’instant nous semblons ne pas être entendus et la situation et ce qu’elle est.

    Alors qu’allons-nous faire nous militants du pôle de renaissance face à cette situation ?

    Et bien la première des choses c’est de constater que il nous faut mener une campagne et une lutte idéologique, une lutte
    d’idées pas simplement comme beaucoup le font une lutte de places pour sa part le PRCF ne mène aucune lutte de places pour sa part faut il le dire. Pour une lutte d’idée qui aurait pour objectif effectivement de montrer d’abord le vrai visage de monsieur Macron.

    Nous regrettons à ce sujet qu’un certain nombre de groupes se réclamant du communisme aient cru bon de de poser Macron en une sorte de barrage anti-fascistes et anti-racistes ce qu’il n’est pas et qu’il a dit lui même dans toutes ses interventions avant le second tour et même d’une façon très directe en réponse à JLM. Il a toujours précisé le président actuel de la République qu’il demandait un vote d’adhésion et cela figure en toutes lettres sur sa circulaire électorale
    il faut donc pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages comme disait je crois Yvan Audouard et faire croire aux gens qu’ils émettent un vote de barrage anti-fasciste au moment même où
    on leur demande d’appuyer d’un programme qui est un programme très grave d’uberisation du le travail d’une part et plus encore peut-être de saut fédéral européen, de défense européenne dans le cadre de l’OTAN, de gouvernement de la zone euro.

    On voit aujourd’hui que à peine élu monsieur Macron est parti chercher l’adoubement de la seule personne qui compte vraiment en europe qui est madame Merkel ; il avait déjà eu l’adoubement chaleureux  de monsieur Gattaz (MEDEF)

    Ce saut fédéral européen que signifiera-t-il sinon tout simplement  que la France va disparaître se dissoudre en quelque sorte dans un empire fédéral européen. Où elle n’aura plus voix au chapitre et où les protestations du peuple français seront noyées voire réprimées
    par le futur empire euro atlantique en construction c’est donc très très grave cela étant il faut également bien entendu ne pas baisser la garde à l’égard du front national nous avons été scandalisés de voir que certains pseudo progressistes ou pseudo communistes expliquer que Macron était le danger principal face à Le Pen. Ce qui signifie que certains d’entre eux voulaient carrément que
    au risque de se déshonorer appeler directement ou indirectement à voter pour le front national qui n’est même pas national qui n’est pas simplement le parti anti-républicain ça tout le monde le dit et à juste raison, avec des aspects totalement fascisants mais qui est également effectivement un parti européen.

    Madame le Pen n’a cessé de dire à l’approche du premier tour et plus encore du second tour quel était une européenne qu’elle aimait l’Europe que personne n’aimait plus l’Europe plus qu’elle et que pour finir effectivement comme tous les barons du front national l’avouent les uns après les autres et bien que la sortie de l’euro n’était qu’une posture la sortie de l’UE n était qu une posture.

    Nous au PRCF, nous avons toujours dit
    que dans les conditions françaises le c’est-à-dire la sortie de l’UE de l’Euro et de l’OTAN ne pouvaient être que progressiste ; nous ne sommes pas à l’Angleterre.

    En France la sortie ne peut se faire que par la gauche que par la voix progressiste celle des nationalisations démocratiques celles de la démocratisation de toutes les instances de la vie nationale
    dans l’orientation, dans la perspective de construire le socialisme dans notre pays

    Voilà ça c’est le fond en gros de notre intervention, une intervention idéologique et pour cela nous allons continuer à faire ce que nous avions fait lors du premier tour c’est-à-dire que nous allons aller aussi largement que possible avec un tract national du PRCF vers les entreprises et services publics et tout d’abord vers les usines vers la classe ouvrière en l’appelant effectivement à préparer la contre-attaque face à ce qui se prépare c’est-à-dire la casse du  droit du travail pendant l’été.

    Ca c’est la chose la plus importante les retrouvailles des communistes et de la classe ouvrière dans le plus d’endroits possibles si possible avec d’autres groupes communistes s’ils veulent venir avec nous et sinon le PRCF de toute façon pratiquant l’action et l’unité d’action quand elle est possible effectivement fera son travail assumera ses responsabilités.

    De ce point de vue nous sommes persuadés que c’est la bonne voie pour aller dans le sens de la reconstruction d’un vrai .

    S’agissant maintenant le de la question de savoir entre qui choisir si l’on peut dire dans les endroits où il n’y aura des insoumis et du pcf enfin, des candidats se réclamant du pcf.

    Et bien la question qui se pose ici l’est sur la base de critères nationaux elle est posée à nos  sections à nos groupes
    départementaux ou locaux. Les critères nationaux c’est d’abord effectivement que les candidats en question acceptent de discuter avec le prcf ou bien ce qu’on contraire ils s’estiment suffisamment grands pour ne pas discuter avec des groupes  différents d’eux ça c’est une question tout à fait importante car cela mesure l’esprit démocratique des gens que nous avons en tant qu’interlocuteurs.

    Et une deuxième question bien plus importante encore car elle n’est plus de forme mais de contenu c’est la question du débat sur le FREXIT progressiste

    Jean-luc Mélenchon avait au cœur de son programme une phrase qui disait

    L’Union Européenne on la change ou on la quitte

    Et bien c’est cette phrase que nous demandons de mettre au cœur de la campagne des législatives.

    Car il n’y aura pas de véritable changement dans ce pays tant que par la gauche on ne sortira pas de ce carcan de ce mouroir plus exactement qu’est l’union européenne et qu’on ne brisera pas à le tête à tête étouffant, le tête-à-tête mortel entre d’un côté des nationalistes qui sont en fait de faux patriotes. J’ai nommé le les gens du front national, qui ne veulent même pas sortir de l’union européenne qui veulent seulement remettre la « France en ordre » autrement dit disons les choses appelons les par leurs noms :
    Matraquer le mouvement ouvrier et d’un autre coté et bien des gens qui derrière le grand patronat veulent tout simplement dissoudre la France dans l’empire européen et euro atlantique du grand capital avec à l’arrière-plan l’OTAN les états unis les guerres impérialistes qui se préparent un peu partout de la Syrie à la péninsule coréenne en passant par l’Ukraine

    La question fondamentale c’est pour nous celle là. Est ce que l’on accepte ou non de débattre de cette question ?

    Pour nous les choses sont claires.

    Et la réponse que nous apportons à cette question faut-il sortir de l’union européenne est on ne peut plus claire ou il faut en sortir le plus vite possible car ce n’est pas en restant dans l’union européenne qu’on s’en sortira c’est au contraire si l’on n’en sort pas que l’on y restera !

    c’est cela qu’il faut bien comprendre que notre industrie sera fermée jusqu’à la dernière usines que les services publics seront privatisés jusqu’au dernier que les acquis sociaux de 45 seront détruits les uns après les autres et que notre peuple plongera dans une sorte de tier mondisation pendant que les élites entre guillemets et l’aristocratie financière s’en sortira-t-elle de mieux en mieux aura sa place au soleil au détriment du peuple français

    Le choix est donc ici clair et c’est pour cela que nous fondamentalement ce que nous proposons et bien c’est d’engager la lutte pour reconstruire d’abord dans l’action dans l’unité d’action des communistes à l’entrée des entreprises à l’entrée notamment des usines sur un programme de FREXIT progressiste dans la direction l’orientation du socialisme et avec les nationalisations démocratiques en ligne de mire, la coopération entre tous les peuples

    Et donc sur cette base alors que nous sommes en 2017 le 100e anniversaire de la grande révolution prolétarienne d’octobre engager un véritable combat pour reconstruire ce qui manque le plus dans ce pays avec donc cette direction du parti communiste dirigé par Pierre Laurent rend donc avec cette direction de plus en plus

    désorientés et si j’ose dire désorientante ; qui au premier tour avait pour véritable slogan vous votez mélenchon nous non plus. En faisant la courte échelle en fait à benoit Hamon. Et quand Mélenchon a fait un bon score, a tenté au fond de le récupérer tout en on peut se prononçant dès le soir du premier tour avant toute consultation des militants pour Emmanuel Macron alors bon dans des conditions pareilles effectivement

    On voit bien ce qui manque dans ce pays c’est un parti d’avant garde un parti marxiste-léniniste un parti appuyé sur la classe ouvrière et le monde du travail un parti en un mot véritablement , un parti franchement communiste

    C’est à quoi travail le PRCF et j’appelle les militants communistes et les jeunes communistes qui entendent ce message à faire comme le fond de nombreuses personnes actuellement c’est-à-dire à rejoindre le combat du PRCF le Pôle de renaissance Communiste en France

     

    source: initiative-communiste.fr

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  • Pascale Marchand et Johan Laurent tenteront de moissonner les quelque sept millions de votes comptabilisés par Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle.

     

    Finalement désignée candidate de la France Insoumise sur la cinquième circonscription, Pascale Marchand fera équipe avec Johan Laurent qui, parité oblige, a bien voulu endosser le costume de suppléant.

    La candidate. Domiciliée à Landéda, Pascale Marchand, 60 ans, est arrivée dans le Finistère en 2011 en provenance de Mainvilliers (Eure-et-Loir). Mariée et mère de deux enfants, elle est directrice de médiathèque en retraite anticipée. C'est à Mainvilliers qu'elle a connu ses premiers engagements politiques puisqu'elle fut conseillère municipale sur une liste « démocratie communale » et candidate malheureuse aux législatives. Côté associatif, Pascale Marchand est présidente de l'association « Les Petites scènes déménagent » qui organise des spectacles et concerts dans des lieux insolites. Elle milite pour la défense de la liberté de la presse, contre les compteurs Linky et contre la centrale à gaz de Landivisiau. Le suppléant. Le Landernéen Johan Laurent, 41 ans, fut un temps annoncé comme le candidat de la France Insoumise. Mais, problème : l'électricien, syndicaliste CGT, est un homme ! « Au niveau national, nous avions 40 hommes de trop. Nous avons changé de candidat afin de respecter la parité homme/femme. De plus, l'ancien binôme comptait deux Landernéens. Avec l'arrivée de Pascale Marchand, de Landéda, nous trouvons un certain équilibre par rapport à la géographie de la circonscription », explique l'ancien candidat devenu suppléant. Sixième République.

    « J'ai adhéré au programme l'Avenir en commun de la présidentielle (de Jean-Luc Mélenchon, NDLR). Il faut continuer à le porter pour faire valoir les droits des sept millions de personnes qui ont voté pour lui au premier tour. Ces électeurs ont appelé de leurs voeux une société sociale et écologique tournée vers une constituante qui respecterait le mandat du peuple en tournant le dos à la monarchie présidentielle », affirme Pascale Marchand à l'heure de justifier son engagement actuel. Les priorités. La candidate milite d'abord pour « la restitution des mêmes droits à la santé, totalement prise en charge par le système du salaire différé et l'augmentation du salaire des femmes au niveau de ceux des hommes ». Elle souhaite également la mise en place « du "plan vert" qui exige de ne plus prendre à la terre plus qu'elle ne peut produire ». Pascale Marchand entend aussi se positionner sur la protection de la ruralité avec un retour aux mêmes droits que dans les villes. Cela passe par le maintien des postes, écoles, transports en commun et une lutte contre les déserts médicaux. « Cette ruralité est tournée vers une circulation des marchandises en circuit court et dans le rejet total du traité Ceta (Accord économique et commercial global) », précise celle pour qui la mer et ses ressources doivent enfin être deux piliers de notre économie.

    source: letelegramme.fr

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  • Ajoutée le 20 mai 2017

    Discours de Pierre-Yves Cadalen à l'occasion du lancement de sa campagne pour les élections législatives à Brest (29-02).
    ➡ Plus d'infos : http://cadalen2017.fr
    ➡ Vidéo et montage : Joseph Bekkari

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  • Publié le samedi 20 mai 2017 à 19:03.
     
     
    Pierre-Yves Cadalen et Cécile Beaudouin.
    Pierre-Yves Cadalen et Cécile Beaudouin.

    Le doctorant, candidat aux législatives à Brest centre, est suppléé par Cécile Beaudouin. Une première pour les deux militants.

    En se présentant pour la première fois à une élection, le Brestois de 24 ans franchit un pas dans son adhésion au mouvement de Jean-Luc Mélenchon. « Le programme que nous défendons est le seul adapté au siècle qui vient », affirme celui qui a participé à l'élaboration de l'Avenir en commun sur les questions écologiques.

    Persuadé de « pouvoir gagner » dans la circonscription de Brest centre, le doctorant en sciences politiques veut montrer que France insoumise est « capable de diriger le pays ».

    Soutenant le même programme à la législative qu'à la présidentielle, Pierre-Yves Cadalen veut contrer le nouveau gouvernement. « Il représente le vieux monde qui a échoué depuis des décennies. »

    Qui sera sa suppléante ?

    Rennaise d'origine, Cécile Beaudouin est installée à Brest depuis sept ans. La jeune femme de 24 ans prépare un CAPES de lettres et ne s'était jamais engagée en politique auparavant. « C'est le volet écologique qui m'a attirée vers l'Avenir en commun. Le seul programme qui non seulement en parle, mais de façon réaliste et chiffrée. »

    Sur quels thèmes mènera-t-il campagne ?

    Se voulant en « élu responsable », Pierre-Yves Cadalen souhaite « redonner leur place à ceux que la société laisse à la marge ». La hausse du Smic, la retraite à 60 ans ou l'augmentation des minima sociaux sont parmi les mesures qu'il veut mettre en place. « Brest est frappée plus que d'autres par le chômage et la précarité, notamment chez les jeunes », souligne le candidat.

    Site internet : http://cadalen2017.fr.

    source: http://jactiv.ouest-france.fr/ils-sactivent/initiatives/pierre-yves-cadalen-24-ans-candidat-pour-france-insoumise-76029

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  • BHL entarté en Serbie : de jeunes communistes dénoncent sa responsabilité dans les crimes de l’OTAN (IC.fr-13/05/2017)

    Provocateur, Bernard Henri Levy le propagandiste habituel des bombardements de l’ contre des populations civils et des interventions impérialistes des Etats Unis et de ses alliés s’est rendu à le 11 mai dernier. une ville bombardée durant 11 longue semaines par les bombardiers de l’OTAN, dont des avions français. Au moins 2500 civils serbes sont tués, 12 500 blessés, la ville ravagée par les bombardement détruit. Un bombardement dont BHL a été l’un des fervents promoteurs. Cette guerre conduite par l’OTAN avec la participation de la France l’a été en violation du droit international, sans mandat de l’ONU. Les avions de l’OTAN ont mené plus de 38 000 bombardements, mais n’ont détruit que 14 chars, 18 transports de troupes et 20 pièces d’artillerie de l’armée yougoslaves. En revanche les bombardements ont visés les infrastructures civiles (ponts, routes…) mais également l’appareil de production industriel yougoslave, et notamment des usines chimiques civiles. Causant des dégats gravissimes pour les populations civiles (lire ci après)

    Le 22 avril 1999 les avions de l’OTAN bombardent le siège de la télévision serbe, tuant seize journalistes et techniciens. Ce crime de guerre est la manière pour BHL de défendre la liberté de la presse et la démocratie. Même l’ambassade de Chine avait été frappée par des tirs de missiles américain

    C’est donc sans surprise que BHL n’a pas du tout été bien accueillis par les belgradois. Des jeunes communistes du SKOJ ont réussi à déjoué la sécurité du belliciste qui intervenait dans le cadre d’un festival de documentaire, l’entartant avant de déployer une banderole dénonçant sa participation aux crimes de l’ tout en dénonçant BHL l’  » Assassin, va-t’en de Belgrade » « Cet homme s’est employé à faire bombarder la , huit ans avant les frappes de l’Otan » contre la en 1999″.

    Alors que la sécurité s’en prenait sans ménagement aux jeunes communistes, BHL a répondu par des coups à ses contradicteurs.

    Extrait du Rapport de l’IEER sur les dommages graves causés par les bombardements de l’OTAN sur les usines chimiques civiles en Yougoslavie

    http://www.ieer.org/ensec/no-24/no24frnc/yugo.html

    Pancevo

    Pancevo est une ville industrielle d’une population de 80 000 à 90 000 habitants. Elle se trouve dans la province de Voïvodine en république de Serbie qui faisait partie de l’ancienne République fédérale de Yougoslavie. Elle est située à 20 kilomètres au nord-est de la capitale, Belgrade (1,2 million d’habitants), au confluent du Tamis et du Danube. Le complexe industriel s’étend sur environ 290 hectares au sud et au sud-est de Vojlovica, une importante zone résidentielle de Pancevo. Ce complexe accueille des installations qui sont identifiées sous le nom de l’usine d’engrais chimiques HIP Azotara, l’usine pétrochimique HIP Petrohemija, et la raffinerie de pétrole NIS. Les trois usines emploient 10 000 personnes et donc, représentent les principaux employeurs pour l’ensemble de la région de Pancevo. Plusieurs petits villages sont situés directement au sud du complexe industriel.

    L’usine pétrochimique et la raffinerie de pétrole sont reliées au Danube par un canal de 1,8 km de long qui sert au rejet des eaux usées traitées. L’usine d’engrais utilise un canal de drainage adjacent. Avant le conflit, les eaux usées provenant de l’usine pétrochimique étaient traitées par un procédé en deux étapes (séparation et traitement biologique) avant d’être rejetées dans le canal des eaux usées. Cette installation était considérée comme l’installation de traitement des eaux usées la plus moderne et la plus efficace de l’ex-Yougoslavie.

    Une station de prélèvement d’eau potable est située juste en amont du site industriel de Pancevo sur le Danube, près du confluent du Tamis avec le Danube. Ce point de prélèvement d’eau potable dessert la majorité de la population de la région située autour de Pancevo. Toutefois, une proportion relativement élevée de la population (environ 5 % en ville et 10 % dans les villages avoisinants) utilise des puits privés pour l’eau potable, les cultures et les jardins.

    La zone avoisinant le complexe industriel de Pancevo souffrait déjà d’une pollution chronique avant les bombardements de 1999. Par exemple, des prélèvements du sol et des eaux souterraines pris sur le site de l’usine pétrochimique ont révélé la présence de solvants chlorés (par exemple, le trichlorométhane, le tétrachlorométhane, le trichloroéthane, le dichloroéthylène, le trichloroéthylène, et autres) qui sont des sous-produits non désirables souvent associés à la production du PVC (polychlorure de vinyle). A la raffinerie, il existait déjà une pollution par le pétrole avant les bombardements. De plus, des éléments témoignent d’un déversement de mercure antérieur aux bombardements de l’OTAN, beaucoup plus important que celui occasionné par ceux ci, et d’une contamination par les PCB (polychlorures de biphényle) dans le canal d’évacuation. Finalement, il y a eu, quelques années avant le conflit, un important déversement de 1,2-dichloroéthane. Tous ces facteurs sont venus entraver les tentatives d’évaluation de l’impact de la contamination résultant exclusivement des bombardements.

    Les bombardements des installations de Pancevo ont duré plusieurs semaines et ont profondément perturbé la vie à Pancevo. On estime qu’environ 40 000 personnes ont quitté la ville après un premier bombardement du complexe pétrochimique en avril 1999 dont 30 000 ne sont revenues qu’en juin, après la fin des bombardements. De plus, une interdiction temporaire a été imposée sur la pêche dans le Danube près de Pancevo jusqu’à l’automne de la même année. En outre, le ministère serbe de la Protection de l’environnement humain a recommandé de ne consommer aucune denrée cultivée dans les zones autour de Pancevo, puisque des pluies abondantes avaient lessivé la suie et les autres matières émises par les incendies à Pancevo sur les zones agricoles avoisinantes.

    L’usine pétrochimique a été bombardée les 15 et 18 avril 1999. Il existe quatre problèmes écologiques majeurs directement liés aux bombardements de l’usine pétrochimique HIP Petrohemija par l’OTAN.

    Le 18 avril, une cuve de stockage de chlorure de vinyle a été touchée par une bombe de l’OTAN, enflammant les 440 tonnes de matériaux stockés à l’intérieur. Vingt tonnes supplémentaires de ce carcinogène reconnu, entreposées dans des wagons pour le transport, ont par ailleurs été incendiées. Il faut également noter qu’il y avait deux cuves de stockage de chlorure de vinyle sur le site, une vide et une pleine ; seule la pleine a été détruite.

    Lors de l’endommagement indirect par les bombardements de cuves de stockage de 1,2-dichloroéthane, 2 100 tonnes de ce produit chimique se sont déversées : une moitié dans le sol, une autre dans le canal d’évacuation.

    L’usine de chlore et de soude a été très endommagée, laissant échapper 8 tonnes de mercure métallique dans l’environnement. La majorité (7,8 tonnes) a été déversée à la surface du site alors que les 200 kilogrammes restant se sont répandus dans le canal d’évacuation. La plus grande partie du produit qui a été déversé sur le sol a été récupérée, mais ce n’est pas le cas pour le mercure qui s’est répandu dans le canal.

    L’usine de traitement des eaux usées qui était utilisée par la raffinerie et l’usine pétrochimique a été sérieusement endommagée au cours du conflit. Les dégâts ont été provoqués par un afflux soudain dans l’usine d’une quantité de matières dépassant sa capacité. En avril 2001, près de deux ans après la fin des bombardements, l’usine de traitement ne fonctionnait qu’à 20 % de sa capacité. Le réceptacle le plus important de tous ces polluants a été le canal d’évacuation qui se jette dans le Danube, le cours d’eau le plus important de cette région.

    Des trois cibles de l’OTAN, situées dans le complexe industriel de Pancevo, la raffinerie a été celle la plus bombardée. Elle l’a été à plusieurs reprises en avril 1999 et encore le 8 juin 1999. De nombreuses cuves de stockage et conduites ont été détruites par les bombardements. Environ 75 000 tonnes de pétrole brut et de produits pétroliers ont brûlé et 5 à 7 000 tonnes se sont répandues sur le sol et dans le réseau d’assainissement. Les déversements ont contaminé 10 hectares de sol à l’intérieur du complexe de la raffinerie.

    Comme l’usine pétrochimique, l’usine d’engrais HIP Azotara a été bombardée à deux reprises, les 15 et 18 avril 1999. Le personnel de l’usine a fait savoir aux inspecteurs du PNUE/GSB que la cuve de stockage, qui contenait 9 600 tonnes d’ammoniaque avant les bombardements, suscitait une grande inquiétude. Si cette cuve avait été atteinte par une bombe, elle aurait rejeté suffisamment d’ammoniaque pour entraîner la mort de nombreuses personnes dans la zone avoisinante. La fabrique HIP Azotara ne possédait pas la capacité de transférer l’ammoniaque à un autre emplacement. C’est pourquoi la production d’engrais a été augmentée au cours des premiers jours de bombardement (qui ont commencé le 4 avril 1999) dans l’espoir de réduire la quantité d’ammoniaque entreposée. Au moment de la première attaque, la quantité d’ammoniaque restant en stock était approximativement de 250 tonnes. L’ammoniaque entreposée a été rejetée intentionnellement dans le canal d’évacuation pour empêcher sa dispersion dans l’atmosphère après une explosion. Ceci a été fait après que la cuve d’ammoniaque a été touchée par les débris d’une autre explosion. Outre ce rejet d’ammoniaque, 200 à 300 tonnes d’ammonitrates, de phosphates et de chlorure de potassium se sont échappées ou ont brûlé à la suite de dommages subis par les cuves de stockage lors des bombardements (la proportion de matières répandues par rapport à celle qui a brûlé n’est pas connue). Finalement, des wagons transportant 150 tonnes de pétrole brut ont aussi été touchés et aucune tentative n’a été faite pour éteindre les feux.

    Les tableaux ci-dessous donnent des exemples du type de pollution qui a résulté, au moins partiellement, de ces rejets. Malheureusement, il est impossible à ce stade de parvenir à des conclusions définitives sur l’impact que ces rejets auront sur la santé du public et sur l’environnement. Des programmes de suivi et des évaluations sanitaires ont commencé mais, ces programmes n’en sont qu’à leurs étapes initiales et les données recueillies jusqu’à présent n’ont pas été rendu publiques.

    Kragujevac

    Kragujevac (150 000 habitants) est une ville industrielle située en Serbie centrale qui accueille le complexe industriel Zastava. Le complexe est en fait composé de dizaines de sociétés plus petites et sa production est très diversifiée, depuis l’outillage lourd jusqu’aux voitures, aux camions et aux fusils de chasse. A une certaine époque, l’usine fabriquait du matériel lourd et des armes pour l’armée mais, selon la direction de l’usine, ce n’était pas le cas au moment des bombardements. Avant les sanctions économiques (qui ont commencé fin 1991 et se sont poursuivies jusqu’en septembre 2001), c’était l’une des plus grandes installations industrielles des Balkans et de ce fait l’usine jouait un rôle énorme dans la vie des habitants de la ville.

    L’usine Zastava a été bombardée à deux reprises, une fois le 9 avril, et à nouveau le 12 avril 1999, et atteinte par 12 bombes au total.5 La centrale électrique, la chaîne d’assemblage, l’atelier de peinture, le centre informatique et l’usine de camions tous ont subi de lourds dommages ou ont été complètement détruits. De ce fait la production a été totalement interrompue. La totalité des dommages subis par le complexe a été estimée à un milliard de deutsche marks (environ 500 millions d’euros), selon des représentants officiels de l’usine. Dans l’année qui a suivi les bombardements, le gouvernement Milosevic a dépensé 80 millions d’euros pour reprendre la production à l’usine automobile. L’usine automobile emploie actuellement 4500 personnes. A son maximum, 30 000 personnes y travaillaient. Au début 2001, les prévisions de production pour l’année étaient de 28 000 automobiles et de 1 400 camions. C’est le double du nombre des véhicules produits en 2000, mais loin des 180 000 véhicules produits en 1989. La chute de la production peut être attribuée à plusieurs facteurs, notamment l’effondrement de la Yougoslavie et les sanctions appliquées au pays lors du régime de Milosevic.

    Les transformateurs à deux endroits de l’usine Zastava ainsi que l’atelier de peinture et la centrale électrique, ont été endommagés et de l’huile de PCB s’est répandue dans les zones avoisinantes. Dans l’atelier de peinture, une zone utilisée pour peindre les automobiles après leur assemblage, environ 1400 litres (2150 kilogrames) d’huile de pyralène, une huile de transformateur contenant un mélange de trichlorobenzènes et de PCB, s’est répandue sur le sol et dans des puits à déchets contenant 6 000 mètres cubes d’eaux usées. Le transformateur de la centrale électrique était situé à proximité d’une bouche d’évacuation des eaux de pluie. Une partie de l’huile s’est donc probablement échappée jusque dans la rivière Lepenica par le biais du réseau d’assainissement, mais il n’est pas possible d’en préciser la quantité. Outre ces deux zones directement touchées par les bombardements, il y a plusieurs fûts de sable contaminé dans la zone de stockage des déchets qui ont été prélevés de la fosse de gravier située en dessous du transformateur dans la centrale électrique après les bombardements. De nombreux fûts de déchets sans rapport avec les bombardements, qui n’ont pas été identifiés correctement et dont l’état se détériore, sont également entreposés à cet endroit.

    Dans les trois jours qui ont suivi les bombardements, l’Institut de santé publique de la ville a prélevé 21 échantillons d’eau autour de Kragujevac. Des produits chimiques toxiques ont été détectés dans les échantillons le premier et le second jour, mais aucun le troisième jour. Ces données n’ont pas été rendues publiques et nous ne savons donc pas quelles substances toxiques précises ont été analysées. Les gens de la région s’inquiètent d’une éventuelle contamination parce que les tests de dépistage d’une contamination en PCB n’ont pas été réalisés sur certains puits de la zone. Rien ne permet de conclure qu’il y a eu un apport direct de PCB par les eaux souterraines. Toutefois, les inondations qui sont intervenues en juillet 1999 ont pu répandre des polluants des cours d’eau dans les zones agricoles à basse altitude avoisinantes.

    Du fait d’une décennie de conflits, d’absence de transparence, de la récession économique et des autres problèmes de la Yougoslavie d’après-guerre, il est difficile de formuler des conclusions fiables sur les conditions environnementales à Kragujevac. Heureusement, les zones contaminées à l’intérieur de l’usine, présentant le plus grand risque pour la santé des travailleurs, ont été assainies. L’inhalation constitue l’une des principales voies d’exposition au PCB en milieu professionnel. Le nettoyage des fosses de déchets et l’enlèvement du béton contaminé limite énormément le niveau d’exposition des travailleurs.

    Etant donné le nombre d’incertitudes et le manque général d’informations sur la quantité de produits polluants rejetés dans l’environnement avoisinant l’usine Zastava, il est impossible de parvenir à une conclusion quelconque. Il est donc urgent de mettre en œuvre une mission de prélèvement et de suivi.

    Amnesty International dénonce les crimes de guerres de l’OTAN en Yougoslavie

    Dix-huit ans ont passé et personne n’a été tenu de rendre des comptes pour l’attaque par l’OTAN du siège de la télévision et de la radio publiques serbes (RTS), qui avait tué 16 civils. Seize civils avaient également été blessés lors du raid aérien du 23 avril 1999 contre le siège et les studios de la RTS, dans le centre de Belgrade. Parmi les personnes tuées se trouvaient notamment des responsables du maquillage, des prises de vue, de la rédaction et d’un programme, des techniciens et trois personnes chargées de la sécurité. On estime à 200 le nombre de membres du personnel qui travaillaient dans le bâtiment au moment du bombardement. « Le bombardement du siège de la radio et de la télévision nationales constituait un crime de guerre du fait qu’il s’agissait d’une attaque délibérée sur un bien de caractère civil », a déclaré Sian Jones, spécialiste des Balkans au sein d’Amnesty International. Des responsables de l’OTAN ont confirmé à Amnesty International au début de l’année 2000 que l’OTAN avait pris pour cible la RTS en raison de sa fonction de propagande, pour saper le moral de la population et des forces armées. « Justifier une attaque en invoquant la lutte contre la propagande revient à élargir au-delà des limites acceptables d’interprétation la définition d’une « contribution effective à l’action militaire » et d’un « avantage militaire précis ». »« Même si l’OTAN était convaincue que la RTS constituait un objectif légitime, l’attaque était néanmoins disproportionnée et s’apparente donc à un crime de guerre », a déclaré Sian Jones. Des responsables de l’OTAN ont également confirmé qu’il n’y avait pas eu d’alerte spécifique pour cette attaque alors que l’organisation savait qu’il y aurait de nombreux civils dans le bâtiment. Ce raid s’inscrivait dans le cadre de l’opération « Force alliée » menée par l’OTAN entre mars et juin 1999 contre la République fédérale de Yougoslavie. Environ 500 civils ont été tués lors de cette opération et 900 autres ont été blessés. Ce sont principalement des attaques aveugles et disproportionnées qui ont fait des victimes, ainsi que le manque de mesures appropriées pour protéger les civils. Lors de plusieurs autres attaques, y compris celles contre le pont ferroviaire de Grdelica le 12 avril 1999, contre un pont routier à Lužane le 1er mai 1999 et contre un pont à Varvarine le 30 mai 1999, les forces de l’OTAN n’ont pas suspendu leurs frappes bien qu’il était évident que des civils avaient été touchés. Dans d’autres cas, y compris les attaques contre des civils déplacés à Djakovica le 14 avril 1999 et à Koriša le 13 mai 1999, les forces de l’OTAN n’ont pas pris les précautions qui s’imposaient pour réduire les pertes parmi les civils. « Le nombre de morts parmi les civils aurait pu être considérablement réduit pendant le conflit si les forces de l’OTAN avaient pleinement respecté les lois de la guerre, a déclaré Sian Jones. Dix ans se sont écoulés et aucune enquête n’a été menée sur ces événements, ni par l’OTAN ni par ses États membres ». Amnesty International a recommandé dès 2000 que les victimes de violations imputables à l’OTAN soient indemnisées. Les victimes du bombardement de la RTS et leurs proches n’ont jamais bénéficié de réparations, y compris sous la forme d’indemnisation, bien que des tribunaux serbes aient été saisis de certaines affaires et que des requêtes aient été déposées par la suite auprès de la Cour européenne des droits de l’homme, qui a jugé ces cas irrecevables (Bankovic et autres c. Belgiqueet autres, et Markovic c. Italie). Dans de nombreux cas, les opérations de l’OTAN en Afghanistan connaissent les mêmes problèmes que ceux qui rendaient difficile le respect du droit international humanitaire et relatif aux droits humains en République fédérale de Yougoslavie. Il s’agit notamment du manque de clarté dans la structure de commandement et les processus de prise de décision sur le choix des objectifs, et des différentes interprétations, d’un contingent à l’autre, du droit international applicable. « Il apparaît clairement que l’OTAN n’a pas tiré les leçons des erreurs commises dans le cadre de l’opération « Force alliée ». En fait, l’OTAN a plutôt régressé en matière de transparence et diffuse moins d’informations sur les attaques qu’elle mène en Afghanistan qu’elle ne le faisait sur celles menées dans le cadre de l’opération « Force alliée » », a déclaré Sian Jones. « L’organisation militaire la plus puissante au monde se doit d’offrir les meilleures garanties de protection des civils prévues par le droit international humanitaire. L’OTAN doit rendre des comptes pour toutes les violations qu’elle a commises ».

    source : amnesty.org

     
     
     
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  • Selon ce premier sondage réalisé à l'échelle de la circonscription, le candidat de la France insoumise arriverait largement en tête au premier tour, et l'emporterait au second face à la candidate En marche !.  

    Législatives : Mélenchon favori dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, le député PS sortant serait balayé, selon un sondage Harris Interactive (FranceInfo 19/05/2017)

    Jean-Luc Mélenchon, candidat aux élections législatives dans les Bouches-du-Rhône, déambule sur le Vieux Port de Marseille, le 11 mai 2017. 

     

    Jean-Luc Mélenchon va-t-il quitter le Parlement européen pour rejoindre l'Assemblée nationale ? Selon un sondage Harris Interactive réalisé pour France Télévisions* publié jeudi 18 mai, le candidat de la France insoumise abordera en tout cas les élections législatives en position de favori dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône. A moins d'un mois du scrutin, Jean-Luc Mélenchon recueille 35% des intentions de vote au premier tour, devançant nettement la candidate soutenue par La République en marche, Corinne Versini (26%). Le député socialiste sortant, Patrick Mennucci, ne recueillerait que 13% des voix.

    La candidate du Front national, Jeanne Marti, arriverait en quatrième position avec 12% des voix, devant celle soutenue par Les Républicains et l'UDI, qui n'obtiendrait que 9% des voix. Aucun autre candidat ne dépasserait la barre symbolique des 5%.

    En raison du faible score obtenu par Patrick Mennucci au premier tour, seule l'hypothèse d'un duel entre la France insoumise et La République en marche a été testée pour le second tour. Et selon ce sondage, Jean-Luc Mélenchon sortirait en tête, avec un score compris – compte tenu de la marge d'erreur – entre 52% et 60%

    "Je suis parachuté partout"

    Arrivé quatrième au premier tour de l'élection présidentielle, le candidat de la France insoumise avait annoncé le 10 mai qu'il serait candidat aux législatives dans cette 4e circonscription des Bouches-du-Rhône. Une circonscription où il a obtenu 39,09% des voix le 23 avril, soit près du double de sa moyenne nationale (19,58%). Accusé par le socialiste sortant Patrick Mennucci de s'offrir un parachutage électoral dans "la seule circonscription de l'arc méditerranéen où le Front national n'a aucune chance d'être au second tour", Jean-Luc Mélenchon avait assumé en lançant : "Je suis parachuté partout. Je suis partout chez moi. La France est ma patrie".

    *Enquête Harris Interactive pour France Télévisions, réalisée par téléphone les 17 et 18 mai 2017. Echantillon de 616 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus inscrits sur les listes électorales dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône. Méthode des quotas.

    source: francetvinfo.fr

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  • Dans le cadre de son soutien critique à JLM, le PRCF a dit haut et fort, et il redira autant de fois que nécessaire, son désaccord avec la F.I. sur la partie énergétique de son programme. Non que le PRCF diverge sur le principe sur l’indispensable transition écologique (au contraire, et nous pensons même que pour mener à bout ce virage historique, il faudra rompre avec le mode de production capitaliste), mais parce que la ré-industrialisation de la France passe par la renationalisation intégrale d’-GDF et par une approche beaucoup plus responsable de la gestion du parc nucléaire français (lire ici). Ce qui impose la rupture totale de la France avec la « construction européenne » qui détruit les acquis de 1945.

    Pour autant le PRCF ne peut que valider le juste commentaire rédigé par le camarade Pierre-Alain Millet, du réseau « Faire vivre et développer le PCF » (cf texte ci-dessous), tant sur sa critique de la nouvelle dérive euro-libérale du PCF-PGE, que sur son constat rédhibitoire que ce parti socialo-dépendant et euro-formaté n’a plus de communiste que l’appellation (et encore n’est-ce que parce qu’il n’a pas encore réussi à en changer !).

    Ce qui ne fait que poser plus fort l’exigence d’une reconstruction du parti communiste réunissant les communistes restés fidèles au léninisme et favorables aux quatre sorties (euro, UE, OTAN, capitalisme) en les séparant des naufrageurs de la direction nationale du PCF-PGE. Les formes d’un nouveau et urgent congrès de Tours devront sans doute être actualisées, mais l’essence du congrès de Tours, UNIR LES COMMUNISTES ET LES SEPARER RADICALEMENT DES REFORMISTES ne peut que rester un invariant stratégique.

    Dans l’immédiat, le PRCF renouvelle sa proposition aux camarades qui continuent de militer au PCF : aller ensemble aux usines avant les législatives sur un programme commun des militants franchement communistes, rompre le tête-à-tête perdant entre l’hégémonisme des uns et l’opportunisme échevelé de l’appareil du PCF rabattant vers Macron via Hamon.

    C’est une seule et même dynamique politique que de reconstruire le Parti communiste, et d’abord, l’unité d’action sur la dynamique « Frexit progressiste/marche au socialisme », et que de jeter les bases, d’abord et surtout à l’entrée des usines, d’une France Franchement Insoumise à l’UE du grand capital dont Macron, vraisembablement appuyé par tout ou partie du PS et des LR, est le petit proconsul zélé et dangereux.

    Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF – Jo Hernandez et Bernard Parquet, membres du secrétariat national, anciens ouvrier et technicien d’EDF-le 15/05/2017

     

     

    Quand Pierre Laurent et le PCF valident la privatisation d’EDF

    par Pierre-Alain MILLET (Réseau « Faire vivre et renforcer le PCF »

    Le PCF et L’ÉNERGIE : Pierre Laurent, la dérive…

    Pierre Laurent vient de diffuser une lettre aux salariés de l’énergie pour se différencier du programme anti-nucléaire de Mélenchon et présenter une nouvelle proposition de loi…

    C’est une proposition de loi qui rompt une nouvelle fois avec l’histoire communiste en entérinant l’abandon par le PCF de la renationalisation d’EDF, GDF… et en reconnaissant même que le rôle de l’état se borne à « gérer ses participations »… autrement dit, à jouer au capitaliste… en proposant la création de « France Energie », un établissement public régulant un secteur à dominante privée.

    Cet établissement public a vocation à gérer l’ensemble des participations de l’État dans les entreprises qui produisent, transportent, stockent, distribuent et commercialisent de l’énergie ou qui fournissent des services énergétiques.

    Le recul politique est devenu si profond dans la direction du PCF qu’elle ne réalise même plus sa fuite en avant dans l’abandon de toute perspective de changement de société… Franchement, sur cette base, inutile de conserver un parti communiste, n’importe quel parti progressiste sera suffisant…

    Non, les communistes doivent défendre la renationalisation du secteur, comme en 45, dans une approche intégrée de la production, la distribution et la commercialisation, qui peut accepter des contrats d’achats auprès de producteurs, ce qui a toujours existé, mais dans le cadre d’un service public national.

    C’est vraiment humiliant pour un communiste de constater cette dérive.



    Le texte de la proposition de loi :

    INITIATIVE PARLEMENTAIRE POUR CRÉER « FRANCE ÉNERGIE »

     

    Les parlementaires communistes/Font de gauche ont élaboré et déposé une proposition de loi qui propose, je cite :
    Un établissement public, chargé de :
    – sécuriser les approvisionnements en énergie du pays,
    – élaborer des propositions en matière de politique énergétique portant sur le bouquet énergétique, la gestion des entreprises du secteur ainsi que les tarifs,
    – garantir un droit d’accès effectif à l’énergie pour tous et assurer un développement équilibré des territoires.

    Cet établissement public a vocation à gérer l’ensemble des participations de l’État dans les entreprises qui produisent, transportent, stockent, distribuent et commercialisent de l’énergie ou qui fournissent des services énergétiques. Sa gestion démocratique serait assurée par un conseil d’administration comprenant des représentants de l’État, des parlementaires représentant l’Assemblée nationale et le Sénat, des représentants des personnels du secteur.

    Le Conseil supérieur de l’énergie, outre ses missions actuelles, serait saisi pour information et avis sur les décisions essentielles envisagées par le conseil d’administration de l’établissement public créé à l’article France Energie.

    Un décret en conseil d’État fixerait les modalités de création d’un statut de l’énergéticien élargissant le statut des IEG et englobant tous les personnels du secteur.

    Il serait également créé un Conseil supérieur de la recherche, des technologies et de la formation dont la mission serait d’impulser et de coordonner l’effort de recherche, de développement technologique et de formation dans le domaine de l’énergie.

     

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