• Les participants sur les marches de l’hôtel de ville de Brest, vendredi 10 juin.Les participants sur les marches de l’hôtel de ville de Brest, vendredi 10 juin.

    Une cinquantaine de psychologues ont manifesté, vendredi 10 juin 2022, place de Liberté à Brest, à l’appel du syndicat CGT Brest du CHRU Brest-Carhaix, l’union des syndicats CGT de la santé et de l’action du Finistère, le collectif de la convergence des psychologues en lutte et la fédération SUD Santé sociaux et collectivités territoriales. « Cette mobilisation départementale pour la défense de notre profession intervient après une succession de rapports et de réglementations émanant du gouvernement, menaçant nos pratiques », précise Franck Mignot, l’un des manifestants.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  •  Les agents des écoles poursuivront leur mouvement de grève, ce lundi. Les agents des écoles poursuivront leur mouvement de grève, ce lundi.

    Mobilisés depuis mardi, les agents des écoles de Douarnenez continueront leur mouvement de grève, ce lundi 13 juin. Conséquence : il n’y aura ni restauration scolaire ni accueil durant la pause méridienne au sein des écoles Jules-Verne, Victor-Hugo, François-Guillou et Marie-Curie. Les familles devront donc récupérer leurs enfants pour la pause méridienne, entre 11 h 45 et 13 h 35.

    Du côté de Laennec, il n’y aura pas non plus de restauration scolaire, mais un service d’accueil sera assuré pour la pause méridienne, laissant aux enfants la possibilité de pique-niquer sur place. Les garderies, matin et soir, fonctionneront normalement pour toutes les écoles. Pour rappel, les agents dénoncent la suppression de deux postes de référents scolaires à la rentrée, tandis que Christelle Dréano, adjointe aux affaires scolaires, évoque une réorganisation. Un comité technique, composé d’élus et de représentants du personnel, examinera ce projet de réorganisation, lundi.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Jean-Luc Mélenchon était à Marseille le 10 juin 2022 pour le dernier jour de la campagne de premier tour des élections législatives. D’entrée de jeu, il a fustigé l’attitude d’Emmanuel Macron qui est sorti de sa réserve présidentielle pour taper sur la NUPES et Jean-Luc Mélenchon. Il a dû rappeler encore une fois que si la NUPES avait la majorité à l’issue des élections, le candidat désigné par cette coalition deviendra Premier ministre, n’en déplaise au chef de l’Etat.

    Jean-Luc Mélenchon est revenu sur le problème d’utilisation et de doctrine de la force de police dans la France de Macron. Il a fait référence à la mort d’une jeune femme de 21 ans lors d’un contrôle de police à Paris, suite à un refus d’obtempérer du chauffeur de la voiture dont elle était passagère. Il en a profité pour rappeler la nécessité de refonder la police de la cave au grenier.

    Il est également revenu sur le problème central de la sécheresse, alors qu’un quart département sont d’ores et déjà en alerte. Il a déploré l’état d’impréparation de la macaronie pour faire face et insisté sur la nécessité de relever les services publics et l’Etat pour mettre en oeuvre la planification écologique.

    En réponse à Gabriel Attal qui l’accuse de vouloir installer la « guillotine fiscale », il a rappelé à qui le programme de la NUPES comptait augmenter les impôts : héritage maximum à 12 millions d’euros, rétablissement de l’ISF, etc. Il a ensuite accusé Macron d’avoir un programme caché : celui qu’il a promis à la Commission européenne. Il a en effet promis de ramener le déficit à 3% d’ici 2027, ce qui revient à prévoir un plan d’austérité de 80 milliards.

    Jean-Luc Mélenchon a ensuite expliquer sa logique économique. Elle consiste d’une part à relancer la consommation populaire pour éviter la récession. D’autre part, il compte bloquer les source de l’inflation en bloquant les prix du carburant, de l’énergie et produits de première nécessité. Il s’est inscrit en faux contre la décision de la BCE de remonter les taux d’intérêt.

    Il a fini son discours sur les mesures les plus importantes à prendre pour réparer la démocratie. Il a promis la mise en place du référendum d’initiative citoyenne (RIC), la mise en place de la proportionnelle aux élections législatives, la création d’une autorité indépendante pour organiser les élections, l’abaissement à 1 million de signature le seuil pour le référendum d’initiative partagée. Il a affirmé qu’une personne devrait être chargée au gouvernement de la mise en place de ces mesures démocratiques.

     

    source: https://www.youtube.com/

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  • EXCLUSIF. Piketty, Friot, Cagé... L’appel d’économistes en faveur du programme de la Nupes aux législatives. ( lejdd.fr - 9/06/22 )Thomas Piketty, Julia Cagé et Bernard Friot. 

    TRIBUNE - Des dizaines d'économistes soutiennent et défendent le programme économique de la Nupes à trois jours du premier tour des élections législatives.

    Réduction du temps de travail, retraite à 60 ans, smic à 1 500 euros nets par mois… Mardi, la Nupes a dévoilé son programme économique que l’union de la gauche appliquerait en cas de victoire aux élections législatives . Des mesures aussitôt critiquées par ses adversaires, notamment par la majorité présidentielle et le gouvernement. Dans une tribune que publie le JDD, plusieurs dizaines d’économistes, parmi lesquels Thomas Piketty, Julia Cagé ou Bernard Friot, défendent à l’inverse le contenu du programme économique. Voici leur texte :

    « Nous soutenons le programme économique de la Nupes aux élections législatives » 

    « Pour la première fois au XXIè siècle, la gauche en France est rassemblée pour mettre en œuvre une rupture avec le néolibéralisme. Tournant le dos aux politiques qui accroissent les inégalités, fragilisent les services publics et abiment les écosystèmes, la Nupes porte aux législatives un projet de transformation sociale et écologique. Son but est de faire advenir au cours de la prochaine mandature une société plus égalitaire et solidaire, respectueuse des impératifs écologiques.

    En tant qu’économistes nous savons que ce programme est ambitieux. Préserver le pouvoir d’achat, garantir l’accès à des soins et à un système éducatif de qualité, investir massivement dans la transition écologique ou garder la boussole du progrès social avec la retraite à 60 ans, c’est aller à rebours du courant au fil duquel notre société dérive. Le statu quo n’est pas une option. Face à la précarité endémique, à la guerre et à la transition écologique, prétendre qu’il n’y a pas d’alternative aux politiques économiques actuelles est mensonger et dangereux.

    Un pouvoir qui navigue à vue

    Balloté par les événements, le pouvoir macronien navigue à vue. Il y a certes un regain d’interventionnisme, à l’image du « quoi qu’il en coûte » et, dans le discours, avec la récupération du terme de planification écologique. Mais la doctrine reste la politique de l’offre : le marché est le seul opérateur pour organiser les échanges, ce qui donne aux entreprises et aux détenteurs de capitaux le plein pouvoir de définir notre mode de développement. Le résultat est une catastrophe écologique, un envol des revenus des plus riches du fait de baisses d’impôts massives en leur faveur et une économie privée qui aspire de plus en plus de subventions publiques : celles-ci ont été multipliées par deux après la crise de 2008 et de nouveau par deux à la suite de la pandémie.

    Peu efficace et injuste, cette stratégie conduit in fine à la dégradation de la situation du pays, tant sur le plan des indicateurs sociaux et écologiques que sur celui du développement économique. Les contre-performances de notre pays en matière de mortalité infantile, de niveau de mathématiques des élèves, d’inaction climatique ou de déficit extérieur font ici système. Il s’agit d’une crise générale du gouvernement qui exige une bifurcation.

    Gouverner par les besoins

    En abordant les questions économiques sous l’angle de la satisfaction des besoins, le programme de la Nupes propose une autre voie. Son principe fondamental consiste à relier l’immédiateté de l’urgence sociale au temps long d’un mode de développement désirable et respectueux des impératifs écologiques.

    Apporter une réponse immédiate à la crise sociale en est donc la condition préalable. L’inflation grignote le pouvoir d’achat et l’activité en berne va aggraver une situation déjà alarmante. Si une majorité macronienne est reconduite, les prochains mois seront très difficiles pour la majeure partie de la population.

    A l’inverse, une victoire de la Nupes apporterait immédiatement des avancées : blocage des prix des produits de première nécessité, hausse du Smic à 1500 euros nets, négociation des salaires au niveau des branches, revalorisation des retraites et des minimas sociaux, mise en place d’une allocation d’autonomie pour les jeunes ainsi qu’un programme de garantie d’emploi permettront de soulager les difficultés les plus urgentes et de restaurer la confiance en l’avenir pour le plus grand nombre.

    La politique des revenus ne peut cependant être l’alpha et l’oméga de la reconstruction socioéconomique. Celle-ci passe par une remobilisation de la puissance publique et la construction d’un projet productif à long terme, compatible avec le respect de la biosphère. Cela implique un effort de financement des équipements et de revalorisation des conditions de travail, notamment dans les domaines de l’éducation, du soin et de la recherche où les retards accumulés démoralisent les personnels. Les relations sociales dans l’entreprise doivent être considérablement démocratisées, ce qui passe notamment par une meilleure représentation des salariés dans les instances de décision des entreprises, un renforcement du rôle des syndicats et la limitation des écarts de salaires.

    Un redéploiement des services essentiels (éducation, transports, santé, poste, justice) permettra la redynamisation économique des territoires sacrifiés sur l’autel de la réduction des coûts. La proposition d’instaurer une planification écologique démocratique et contraignante vise quant à elle une projection à long terme de nos sociétés compatible avec une décroissance des pollutions et de l’utilisation des ressources naturelles.

    Notre programme est solide

    Les investissements concernant la reconstruction des services publics et la transition écologique nécessitent des financements. L’option choisie est d’abord celle de la justice sociale au service de l’efficacité. Une fiscalité plus progressive sur les revenus et les patrimoines, le rétablissement de l’ISF et la suppression de la flat tax ainsi que la lutte contre la fraude permettront de dégager des ressources supplémentaires importantes et de limiter le recours à l’endettement. Si l’effort prévu est substantiel pour les plus favorisés, en particulier pour les riches héritiers, les impôts seront constants ou en baisse pour 90 % de la population.

    En matière de dette publique, la conjoncture est exceptionnellement favorable car l’accroissement de l’épargne et le développement des produits financiers s’accompagnent d’une demande accrue d’actifs sûrs. Or, n’en déplaise aux cassandres conservatrices, la dette française bénéficie de ce statut très privilégié : d’une part, nos conditions d’emprunt sont parmi les meilleures du monde, d’autre part, l’essentiel de la dette Française a été contractée à des taux très faibles et avec des maturités lointaines. Un niveau modéré d’inflation est favorable aux finances publiques, une telle dynamique est donc souhaitable à condition que les revenus du travail et les transferts sociaux soient protégés. Enfin, nous prévoyons un recours accru au pôle public bancaire afin d’orienter la création monétaire et l’épargne des Français vers les besoins collectifs et se prémunir contre les effets déstabilisateurs des marchés financiers.

    Alors que les marges de certains groupes français atteignent des records historiques, la progression des salaires sera financée par un rééquilibrage du partage de la valeur entre salaires et profits. Dans le même temps, le dynamisme de la demande populaire, la transition écologique et le soutien aux relocalisations et à l’innovation stimuleront l’investissement.

    Cette élection est le moment de redécouvrir les vertus économiques de l’ambition collective et de la solidarité. Fruit d’un travail collégial expert et citoyen, le programme défendu par la Nupes est le socle d’un rassemblement inédit. La victoire de ce projet à la fois social, écologique et démocratique les 12 et 19 juin prochain permettrait enfin de mobiliser l’économie pour prendre soin de la planète et de nos conditions de vie. » 

    Les 30 premiers signataires de la tribune : 

    • Bruno Amable
    • Eric Berr
    • Mireille Bruyère
    • Julia Cagé
    • Lucas Chancel
    • Jézabel Couppey-Soubeyrand
    • Anne Debregeas
    • Anne-Laure Delatte
    • Cédric Durand
    • Etienne Espagne
    • Anne Eydoux
    • Bernard Friot
    • Jacques Généreux
    • Camille Herlin Giret
    • Elise Huillery
    • Sabina Issehnane
    • Esther Jeffers
    • Eloi Laurent
    • Benjamin Lemoine
    • Dominique Méda
    • Stefano Palombarini
    • Thomas Piketty
    • Dominique Plihon
    • Emmanuel Saez
    • Laurence Scialom
    • Isabelle This Saint-Jean
    • Aurélie Trouvé
    • Mathilde Viennot
    • Michael Zemmour
    • Gabriel Zucman

    Retrouvez ici la liste complète des signataires  et l'appel à signer .

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  • Intervention de Jean-Luc Mélenchon le jeudi 9 juin 2022 après la prise de parole d'Emmanuel Macron dans le Tarn.

    Jean-Luc Mélenchon a dénoncé la fébrilité du président de la République, qui utilise n'importe quelle sortie comme un prétexte pour s'engager dans la campagne législative sans respecter son rôle de chef de l'État. Le leader de la NUPES a notamment souligné les propos d'Emmanuel Macron qui semble dire que ses opposants fragiliseraient l'unité du pays, dans une forme d'irrespect de la démocratie de la part du président de la République.

    Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs mis en avant le manque de cohérence du chef de l'État, qui ne sait pas sur quel pied danser concernant l'âge de départ à la retraite. Il a aussi mis en avant le manque de compétence des macronistes alors que le chômage est au même niveau qu'au début du quinquennat. Il a enfin parlé du manque de confiance que provoque le fait que les macronistes fuient le débat démocratique. Il a, enfin, dénoncé les propos honteux de Christian Estrosi.

    Source : https://www.youtube.com

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  • NUPES : KERMESSE POPULAIRE vendredi 10 juin à 16h30 au jardin de l’évêché à Keredern (Centre social et culturel de Keredern – Les Amarres) à BREST. ( GiletJaunesBrestois.home - 9/06/22 )Évènement de Pierre-Yves Cadalen et Jeunes Insoumis·es Brest


    Ce vendredi 10 juin, de 16h30 à 20h, à deux jours du premier tour des élections législatives, venez partager un moment festif et convivial au jardin de l’évêché, à Keredern.
    Au programme : concerts, prises de parole, jeux gonflables pour les enfants, jeux de pétanque, palet et molky …
    N’hésitez pas à apporter votre pique-nique et à en parler autour de vous ! 

    L’événement Facebook

    Source : https://giletsjaunesbrestois.home.blog

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  • Quimper. Les psychologues du Chic en grève ce vendredi 10 juin   (OF.fr-9/06/22-15h44)Les psychologues du Chic (Centre hospitalier intercommunal de Cornouaille) de Quimper (Finistère) seront en grève, le vendredi 10 juin 2022.

    À l’appel des syndicats CGT et Sud, les psychologues du Centre hospitalier intercommunal de Cornouaille (Chic) de Quimper (Finistère) seront en grève, le vendredi 10 juin 2022. Ils dénoncent « la libéralisation de l’accompagnement psychologique » afin de « rationaliser les coûts ».

    Nouvelle mobilisation sur le front de la santé. Vendredi 10 juin 2022, ce sont les psychologues du Chic (Centre hospitalier intercommunal de Cornouaille) de Quimper (Finistère) qui seront en grève. La profession répond à l’appel des syndicats CGT et SUD : elle dénonce la « libéralisation de l’accompagnement psychologique » qui serait orchestrée par l’État.

    « Évaluer, trier, orienter. Voici les maîtres mots qui remplacent désormais ceux qui caractérisent habituellement l’activité des professionnels du soin psychique : accueillir, écouter, accompagner », interpellent les psychologues dans un communiqué, eux qui ont déposé un préavis de grève mais qui ne se rassembleront pas physiquement devant leur établissement.

    « L’angoisse n’est pas une maladie »

    Avec la crise du Covid-19 et « l’explosion de la demande » de soins psychologiques, la seule réponse de l’État serait de « rationaliser les coûts », avancent les psychologues : « Diminution du temps des séances », « protocolisation à l’avance des suivis médicaux », « démantèlement des institutions médico-sociales », etc.

    « L’angoisse n’est pas une maladie, poursuivent-ils. […] Le parcours de soins psychologiques est nécessairement singulier, exigeant, il s’invente avec chaque personne, chacune ayant des attentes, une histoire et un vécu différents. »

    Les professionnels de santé boycottent par ailleurs MonPsy, le dispositif de remboursement public des séances chez un psychologue mis en place le 5 avril 2022. Un outil « inégalitaire » et « qui porte atteinte à la confidentialité des consultations et à l’autonomie des psychologues ».

     

    Étienne LANNUZEL

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Douarnenez. Écoles en grève en réaction à la disparition de deux postes de référents scolaires   (OF.fr-9/06/22-18h47)Le personnel communal est engrève : deux postes de référents scolaires vont disparaître, une référente a demandé un reclassement pour raisons de santé, la quatrième personne se voit proposer un poste de référent d’animation.

    Douarnenez (Finistère), le mouvement social du personnel communal est prolongé pour ce vendredi 10 juin 2022. Une grève qui a débuté mardi 7 juin en raison d’un désaccord avec la Ville.

    À Douarnenez (Finistère), le mouvement social du personnel communal est prolongé ce vendredi 10 juin 2022 pour les écoles Victor-Hugo, Marie-Curie, Jules-Verne et François-Guillou. Une grève qui a débuté mardi dernier, le 7 juin, et devrait se poursuivre jusqu’à lundi prochain, au moins. Les raisons de la colère : l’annonce par la municipalité, il y a trois semaines, « de la suppression de deux postes de référentes scolaires sur quatre », expose Laury Le Hénaff, représentante du personnel (CGT Territoriaux Douarnenez-Cap-Sizun).

    « Ce sont des postes pivots »

    « Les référents scolaires sont les agents qui coordonnent tout ce qu’il se passe autour du service éducation. Ce sont des postes pivots. Jusqu’à présent, elles étaient quatre. Deux postes vont disparaître », poursuit Laury Le Hénaff. Jusqu’à présent, chaque agent s’occupait d’un groupe scolaire attitré. Ces postes existent à Douarnenez depuis huit ans, créés en 2014 à l’époque de la mise en place des TAP (Temps d’activités périscolaires) et de la réforme des rythmes scolaires.

    La création d’un poste de référent animation ?

    « Nous, ce que l’on veut, c’est conserver les quatre postes de référents. Ils nous ont proposé une alternative en supprimant deux postes de référents et en créant un poste de référent animation. Mais les référents animation vont travailler majoritairement en centre de loisirs et non plus dans les écoles. Les négociations n’ont pas abouti », reprend Laury Le Hénaff. « Pour moi, c’est très compliqué », confie l’une des référentes, recrutée cette année, en octobre. « J’ai été recrutée et on me dit au bout de quelques mois que l’on se passe de mes services. J’ignore ce qu’il adviendra à la rentrée. Mes collègues s’attendent à avoir plusieurs écoles, sachant qu’on gère les bâtiments dans les écoles, nous faisons le lien avec les services techniques, avec les enseignants, on rencontre aussi les parents pour parler du temps périscolaire, de la garderie du matin, du midi, du soir. Nous gérons tout cela et les agents sur place. » Ces postes sont annualisés et plusieurs référentes scolaires sont ainsi directrices du centre de loisirs l’été, ce qui permet aux deux directrices en poste à l’année de prendre leurs congés.

    Pour la Ville, « c’est une réorganisation »

    « L’une des référentes a demandé un autre poste, pour raisons de santé. On s’est retrouvés avec trois référentes et on a réfléchi à une réorganisation. Il va y avoir deux référents qui feront le lien entre les acteurs du service éducation mais sans animation. Et un poste d’animation, avec le même animateur sur les quatre sites, on peut imaginer des choses en commun entre les écoles, répond Christelle Dreano, adjointe aux affaires scolaires. C’est vrai que ça inquiète car les agents ne pensent pas réussir sans avoir leur référent tous les jours de la semaine. Le changement, c’est toujours un peu inquiétant. »

    La grève devrait durer au moins jusqu’à lundi, où un comité technique, avec élus et représentants du personnel, examinera le projet. « Ce vendredi, il n’y aura aucun service de restauration scolaire et d’accueil en pause méridienne », prévient de son côté la Ville dans un communiqué. Tous les enfants devront obligatoirement être pris en charge par leurs familles, de 11 h 45 à 13 h 35, et aucune surveillance ne sera assurée le midi, même avec pique-nique. Pour l’école Laennec : le service de restauration scolaire sera fermé mais un service minimum de surveillance en pause méridienne sera proposé, de 11 h 45 à 13 h 35. Tous les enfants devront être munis d’un repas froid. Les garderies matin et soir fonctionneront normalement pour toutes les écoles.

    Marion GONIDEC.

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

    A lire également: Coup de sang chez les agents des écoles de Douarnenez (letelegramme.fr- 9/06/2022-16h42): https://www.letelegramme.fr/

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  • LA PRÉSIDENTIELLE A DÉMONTRÉ LES ÉNORMES FAILLES DU SYSTÈME DES TEMPS DE PAROLE. ( elucid.media - 08/06/22 )

    Depuis la réforme de 2016, les règles en manière de temps de parole des candidats à la présidentielle ont été bouleversées, afin de remplacer l’égalité par une prétendue « équité » aux contours nébuleux. Censé s’inscrire dans une « modernisation de la démocratie » ces modifications favorisent en réalité les « candidats du système », et donnent un pouvoir très important aux instituts de sondages.

    Une régression démocratique des règles de la campagne

    Les règles du temps d’antenne applicables aux candidats de l’élection présidentielle sont précisées et contrôlées par le CSA, devenu Arcom après sa fusion avec Hadopi en 2022. Elles poursuivent l’objectif simple et indispensable d’assurer une représentation juste des différents candidats, de sorte à garantir un accès démocratique au pouvoir pour ces derniers.

    Cela ne date pas d’hier, les médias jouent un rôle majeur dans la vie démocratique, et bénéficient d’un pouvoir d’influence immense, pouvant très nettement infléchir le cours d’une campagne électorale. Les présidentielles de 2017 ont été un bel exemple de cette influence, avec la fuite de l’affaire Fillon ou les attaques répétées contre le candidat Jean-Luc Mélenchon, souvent dénoncées par les insoumis. Il y a beaucoup d’exemples et cela ne concerne bien entendu pas seulement la France.

    Encadrer le pouvoir d’influence des médias est donc une bonne chose, mais encore faut-il avoir des règles réellement justes.

    Celles qui ont été appliquées cette année sont assez récentes, et pour le moins critiquables. Elles résultent en fait de la loi organique datée du 25 avril 2016, passée assez inaperçue, qui propose une mise à l’écart du principe de l’égalité des temps de parole au profit d’une « équité en fonction de la représentativité des candidats et de la contribution de chacun à l’animation du débat électoral ». Ce point, loin d’être un détail, a totalement bouleversé l’équilibre de la représentation. Voyons donc, ce que nous dit cette réforme désormais applicable.

    Elle distingue 4 périodes. Pour les présidentielles de 2022, voici ce que cela a donné :

    - Entre le 1 janvier et le 7 mars 2022 : respect de l’équité simple du temps de parole et du temps d’antenne « en fonction de la représentativité ». Cela concerne autant les candidats déclarés que les candidats présumés (cela peut expliquer pourquoi certains candidats attendent le dernier moment pour se déclarer).

    - Entre le 8 et le 27 mars : à partir de la publication de la liste officielle des candidats, il y a une application d’un principe renforcé d’équité « dans des conditions de programmation comparable ». Autrement dit, les médias n’ont pas le droit de magouiller en diffusant les candidats qu’ils n’apprécient guère à 3h du matin, ces derniers doivent être visible à des heures de programmation similaires.

    - Entre le 28 mars et la veille du premier tour, le 9 avril : dès l’ouverture de la « campagne électorale officielle », un principe d’égalité strict des temps de paroles et temps d’antenne s’applique. Cela vaut également pendant l’entre-deux tours.

    - Période de réserve: la veille, et le jour du scrutin, interdiction de tout message de propagande électorale. Autrement dit, les médias doivent rester totalement silencieux sur la campagne.

    Mais alors qu’est-ce-qui cloche avec ces règles ?

    Pour s’en rendre compte, il faut se rappeler des principes applicables avant la réforme de 2016. À cette époque, le législateur était probablement agacé que les petits candidats bénéficient d’autant de visibilité ; certains se saisissant de l’occasion des élections comme d’une brèche pour mettre en avant des idées sous-représentées habituellement dans le débat public (la critique de l’UE, la remise en question du système capitalisme, etc).

    En effet, avant 2016, c’était le principe de l’égalité du temps de parole qui primait : 5 semaines avant l’élection, chaque candidat avait le même temps de parole, ce qui leur offrait beaucoup plus de visibilité ! Désormais il n’y a plus que deux semaines d’égalité, et c’est un principe assez vague « d’équité » qui s’impose.

    LA PRÉSIDENTIELLE A DÉMONTRÉ LES ÉNORMES FAILLES DU SYSTÈME DES TEMPS DE PAROLE. ( elucid.media - 08/06/22 )
    Règles de temps de parole avant la réforme de 2016 - Source (p.26)

    Le « principe équité » ou la novlangue électorale

    Cette étonnante réforme s’inscrit dans la continuité des travaux de la « Commission de rénovation et de déontologie de la vie publique », laquelle promeut un « renouveau démocratique ». On peut donc s’attendre à une justification de la remise en cause des règles précédente pour des raisons…démocratiques ? Eh bien non.

    Les justifications sont les suivantes :

    1 - parce que deux régimes c’est « incertain » (on n’en saura pas plus)
    2- parce que dans la période intermédiaire le nombre de candidats ne va plus changer
    3- parce que ce sont des règles trop strictes et contraignantes pour les journalistes (oui c’était le but !).

    Le caractère non démocratique de cette réforme se démontre en réalité sur plusieurs points. Tout d’abord, qu’est-ce que ce fameux « principe d’équité », et comment s’applique-t-il concrètement ? Voici ce que nous dit le CSA, le 6 octobre 2021 :

    « Pour apprécier le respect du principe d'équité, le Conseil tient compte, d'une part, de la représentativité du candidat déclaré ou présumé et, d'autre part, de sa capacité à manifester l'intention d'être candidat. [...]

    La représentativité du candidat repose notamment sur :

    les résultats obtenus aux plus récentes élections, c'est-à-dire celles qui se sont déroulées depuis la précédente élection du Président de la République, y compris celle-ci, par le candidat ou les partis et groupements politiques qui le soutiennent ;

    le nombre et les catégories d'élus dont peuvent se prévaloir les partis et groupements politiques qui soutiennent le candidat ;

    les indications de sondages d'opinion réalisés et publiés conformément à la loi.»

    En résumé, la visibilité du candidat sera conditionnée par la place qu’il occupe déjà dans le paysage politique : plus le candidat est gros plus il sera visible, plus il est petit, moins il le sera.

    On notera le coup de grâce porté aux petits candidats par le rôle accordé aux sondages. Entendons-nous bien : on ne peut plus dire à présent que les sondages n’ont qu’un rôle informatif (ce qui était déjà bien naïf). Ils ont une place à part entière dans le processus électoral, ce qui est très critiquable.

    Voyons à ce stade ce qu’il s’est passé en 2022 (les données suivantes ont été recueillies pendant la période d’équité) :

    LA PRÉSIDENTIELLE A DÉMONTRÉ LES ÉNORMES FAILLES DU SYSTÈME DES TEMPS DE PAROLE. ( elucid.media - 08/06/22 )

    En zoomant sur les principaux candidats :

    LA PRÉSIDENTIELLE A DÉMONTRÉ LES ÉNORMES FAILLES DU SYSTÈME DES TEMPS DE PAROLE. ( elucid.media - 08/06/22 )

    On observe donc que les candidats qui appartiennent à de gros partis ont pour certains bénéficié d’un temps d’antenne beaucoup plus important que leur réelle représentation électorale.

    L’exemple le plus flagrant est Valérie Pécresse avec 17 % d’exposition médiatique, contre seulement un résultat de 5 %.... Mais ce fut également le cas pour Éric Zemmour, un « nouveau candidat » très apprécié par les médias qui a bénéficié de 13% d’exposition contre un résultat de 7 %. Dans le même esprit, nous pourrions citer la performance chaotique d’Anne Hidalgo.

    Ainsi, dans le premier cas on voit que Valérie Pécresse a bénéficié du statut important des Républicains, et d’un bon coup de pouce des sondages. Les règles d’équité de l'Arcom ont bien été respectée mais on peut sérieusement douter de leur pertinence. Dans le second cas, Éric Zemmour a bénéficié d’une exposition très importante alors que sa formation politique est toute neuve. On se demande comment les règles d’équité de l'Arcom ont pu amener à une telle représentation, si ce n’est par l’appui des sondages d’opinion.

    A contrario, Jean-Luc Mélenchon, gros candidat sensé répondre favorablement aux deux premiers critères de représentativité de l'Arcom, a été sous-exposé médiatiquement de manière assez impressionnante : seulement 10 % de temps d’antenne (moins qu’Éric Zemmour) pour un résultat de 23% ! C’est également le cas pour la candidate du RN Marine Le Pen. Soit, les deux premiers partis d’opposition du pays.

    On notera également une légère sous-exposition chez Emmanuel Macron, qui peut s’expliquer par une exception mise en place par l’Arcom concernant la comptabilité du temps de parole :

    « 1° Le temps de parole comprend toutes les interventions d'un candidat, sauf si des circonstances exceptionnelles conduisent à ne pas les comptabiliser, ainsi que les interventions de soutien à sa candidature.

    2° Si le Président de la République est candidat déclaré ou présumé, toutes ses interventions relevant du débat politique sont, sauf circonstances exceptionnelles visées au 1°, prises en compte. Les interventions qui relèvent de l'exercice de sa charge ne sont pas prises en compte. Il en va de même des interventions qui relèvent de l'exercice de la présidence du Conseil de l'Union européenne, à l'exception de celles qui sont susceptibles, en fonction du contenu et du contexte, de relever du débat public. »

    Le temps de parole et le temps d’antenne : toujours les mêmes qui trinquent

    À ce stade vous vous demandez peut-être quelle est cette distinction entre « temps de parole » et « temps d’antenne », et pourquoi la réforme a sanctionné le premier mais pas le second. C’est en réalité très simple : « Le temps de parole comprend toutes les interventions d’un candidat ainsi que les interventions de soutien à sa candidature ». Le temps d’antenne comprend ce temps de parole ainsi que « l’ensemble des séquences qui lui sont consacrées, dès lors qu’elles ne lui sont pas explicitement défavorables ».

    Voici quelques exemples donnés par le CSA pour les séquences visées :

    « Les éditoriaux et les commentaires politiques, les revues de presse, les débats réunissant des journalistes, des experts ou d'autres personnes, les analyses et les présentations de sondages d'opinion sont pris en compte dans le temps d'antenne lorsque, pour l'essentiel de leur durée, ils concernent un seul candidat et ne lui sont pas explicitement défavorables. »

    C’est une bonne mesure car elle permet de ne pas biaiser la représentation des candidats en passant par l’entremise d’éditoriaux, par exemple. Mais on comprend également pourquoi le législateur n’as pas touché au temps d’antenne dans la réforme de 2016 : les petits candidats n’ont quasiment jamais le soutien des médias de toute façon.

    Notons que cela vaut pour l’hypothèse où un éditorialiste encenserait un candidat. En revanche, il n’y a pas de prise en compte de l’effet que produirait une séquence défavorable pour un candidat.

    L’exposition des candidats en fonctions des médias…

    Précision que toutes les règles énoncées précédemment visent uniquement la radio et la télévision (la presse écrite et internet naviguant dans une zone bien moins régulée).

    Sur les graphiques ci-dessous, vous pourrez constater le pourcentage des expositions des candidats à l'élection présidentielle de 2022, en fonction des différents médias français de premier plan.

    LA PRÉSIDENTIELLE A DÉMONTRÉ LES ÉNORMES FAILLES DU SYSTÈME DES TEMPS DE PAROLE. ( elucid.media - 08/06/22 ) 

    LA PRÉSIDENTIELLE A DÉMONTRÉ LES ÉNORMES FAILLES DU SYSTÈME DES TEMPS DE PAROLE. ( elucid.media - 08/06/22 )

    LA PRÉSIDENTIELLE A DÉMONTRÉ LES ÉNORMES FAILLES DU SYSTÈME DES TEMPS DE PAROLE. ( elucid.media - 08/06/22 )

    De même, observons ce qu’il en est pour quelques-unes des principales radios :

    LA PRÉSIDENTIELLE A DÉMONTRÉ LES ÉNORMES FAILLES DU SYSTÈME DES TEMPS DE PAROLE. ( elucid.media - 08/06/22 )

    En conclusion, la réforme de 2016 semble bien peu adaptée au besoin de renouveau démocratique exprimé fortement par les citoyens français au cours de ces dernières années, et notamment à l’occasion du mouvement des Gilets Jaunes. Le pouvoir, dans toutes ses composantes, semble de plus en plus vouloir limiter le débat public à un cadre rassurant pour le système politique en place. Ils entendent limiter l’intrusion de petits candidats, souvent issus de la société civile, ne correspondant pas à l’habitus recommandé, ou bien simplement défendant des idées jugées problématiques.

    Quoi qu’il en soit, le résultat de ces élections de 2022, suivi de la volonté majoritaire des français de voir une cohabitation s’imposer à Emmanuel Macron, démontre les limites des règles électorales appliquée, et interroge sérieusement sur la viabilité de ce système.

    Source : https://elucid.media

    Auteur : Olivier Berruyer

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