• Samedi 30 janvier-manifestations pour exiger la levée de l'état d'urgence et le retour au respect de toutes les libertés

    Brest

    État d'urgence. Volée de bois vert contre le gouvernement

    Un rassemblement et une marche en ville ont réuni quelque 250 personnes, pour... Un rassemblement et une marche en ville ont réuni quelque 250 personnes, pour protester contre l'éventuelle prolongation de l'état d'urgence.
    Environ 250 personnes se sont réunies ce samedi, dans l'après-midi, pour protester contre l'état d'urgence et demander au gouvernement de ne pas le reconduire, début février. À l'appel de nombreuses organisations (associations, syndicats, partis politiques de gauche), la foule a écouté le discours du président de la Ligue des Droits de l'Homme, Christophe Inizan, avant de marcher rapidement en ville. Des tracts, tirés en nombre, ont été remis aux manifestants de façon à pouvoir convaincre l'opinion publique du bien-fondé de l'arrêt immédiat des mesures d'urgence, jugées ici liberticides. « Après le Bataclan, l'opinion était favorable à ces mesures mais plus maintenant. Les lignes ont bougé », sait Olivier Cuzon, au micro, demandant aux contestataires de parler « dès lundi, au boulot ou ce soir, à l'apéro », pour convaincre et convaincre encore. Jugeant très sévèrement l'action gouvernementale, suspectée de se draper dans cet état de faits pour « donner le pouvoir aux préfectures » et « empêcher la liberté de manifestation, alors que rien n'empêche les matchs ou les concerts », Christophe Inizan a notamment reproché au Premier ministre, sous les bravos, d'avoir fait les yeux de Chimène au Front national, sur la question des binationaux.
     
    source: letelegramme.fr
     
     
    Quimper
       

    200 personnes demandent la levée de l'état d'urgence

     
    Répondant à l'appel de plusieurs organisations locales, dont la Ligue des droits de l'homme, Droit d'asile, France Palestine, Minga, 200 personnes se sont rassemblées hier en début d'après-midi place de La Tourbie pour demander la levée de l'état d'urgence et s'opposer à l'inscription de la déchéance de nationalité dans la Constitution. Président de La Ligue des droits de l'homme de Quimper, Stéphane Blondin a d'abord pris la parole pour dénoncer le projet du gouvernement d'inscrire dans la Constitution l'état d'urgence. Cela reviendra, estime-t-il, « à graver dans le marbre ce régime d'exception qui permet notamment l'action des forces de sécurité sans contrôle du juge judiciaire et menace de fait nos libertés individuelles ». Peu avant la prise de parole, Stéphane Blondin indiquait ainsi que sur « les 3.000 perquisitions et assignations à domicile, seules quatre avaient donné des résultats probants ». Il estime également que le fait de ne plus faire référence à la binationalité dans le projet de déchéance de nationalité « ne changera rien. Car on en peut faire des apatrides. Ce seront donc toujours les mêmes qui seront visés ». Vers 15 h, à l'issue des prises de paroles, les manifestants ont rejoint en cortège le Palais de justice, puis la préfecture.

    source: letelegramme.fr
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