• Sujet incomplet : l’examen de médecine vire « au cauchemar » (LT.fr-23/06/20-18h23)

    La faculté de médecine de Brest, où se retrouveront, en deuxième année, les seuls 20 % environ d’étudiants admis à l’issue des épreuves du concours de Paces.La faculté de médecine de Brest, où se retrouveront, en deuxième année, les seuls 20 % environ d’étudiants admis à l’issue des épreuves du concours de Paces.

    L’épreuve de spécialité médecine pour les étudiants en première année de la faculté de Brest a viré au cauchemar, lundi. En cause, une feuille manquant à tous les sujets. La goutte de trop, surtout, pour des étudiants déjà « complètement rincés » et à qui rien ou presque n’aura été épargné.

    Des étudiants « pris de malaise », d’autres « craquant totalement », « sur le point de vomir », « criant » ou « pleurant », et bientôt rejoints par des parents « hurlant » leur « colère » tandis qu’ils attendaient leur progéniture sur le parking : c’est peu dire que la dernière épreuve de la journée de lundi du concours de Paces (1), organisé au parc des expos de la Penfeld, ne s’est pas passée comme prévu, selon plusieurs témoins.

    Sur le pont depuis le 28 août dernier, les quelque 800 étudiants brestois en première année de médecine auraient dû passer leurs examens la semaine du 27 avril. Une perspective déjà angoissante, seuls 20 % des inscrits ayant une chance d’obtenir leur concours, sans possibilité de redoublement (depuis l’an dernier). Le Covid étant passé par là, un premier report leur a été signifié, à fin mai. Puis un autre, et un autre encore, jusqu’à ce que les dates du 22 et 23 juin soient retenues. Déjà, un véritable « supplice » en soi, selon Catherine (2), mère d’une étudiante concernée.

    « Panique totale »

    Avec des examens concentrés sur deux jours au lieu de cinq en temps normal (pour limiter au maximum les flux entrants et sortants, du fait des mesures sanitaires en vigueur, Ndlr), les étudiants brestois n’avaient pas moins de quatre épreuves à passer, lundi. « Les premiers groupes, dont le mien, sont arrivés dès 11 h 30 au parc des expos », explique Marie (2), étudiante. Sans possibilité de se déplacer (sauf besoin pressant) ni de sortir et contraints de manger à même leur table d’examen, les élèves devaient passer leur dernière unité d’enseignement (la spécialité « médecine ») à 18 h. Déjà « à bout de nerfs » selon Marie, ils n’ont finalement pu commencer leur épreuve qu’à… 19 h 15. « Ça a pris un temps fou à distribuer les sujets, sans qu’on sache pourquoi. Tout le monde se regardait sans comprendre ce qu’il se passait. Quand on a finalement pu retourner le sujet qui avait été déposé sur notre table, le professeur responsable de la surveillance nous a dit qu’il y avait une erreur dans le QCM n° 6. C’est là que des mains ont commencé à se lever, une puis deux, puis toutes, quand on s’est rendu compte qu’il manquait une page… Ça a été la panique totale… ».

    Une « responsabilité collective »

    S’en sont suivies les scènes décrites plus haut, avant que les parents, massés dehors depuis 19 h (l’heure de sortie prévue) ne voient « des élèves arrivant en courant et en larmes », raconte Catherine. S’il ne veut pas « chercher d’excuse », le professeur Berthou, doyen de la faculté de médecine, explique que « la responsabilité est collective » et avant tout liée « au contexte dans lequel nous nous trouvons ». « Nous ne sommes pas dans une situation normale. Nous souhaiterions tous l’être, mais ce n’est pas le cas », déplore-t-il encore. Entre des « directives ministérielles » tardant à venir, des « autorisations préfectorales » à obtenir, des « mesures de télétravail » compliquant l’organisation et autres « normes sanitaires à respecter », l’intéressé concède que « ce concours se déroule dans des conditions très difficiles ». Les étudiants concernés devront, eux, repasser leur épreuve, ce mercredi, à 13 h 45…

    Thierry Dilasser

    1. « Première Année Commune aux Études de Santé » (médecine, pharmacie, sage-femme, dentaire et kiné).2. Prénom d’emprunt.

    source: https://www.letelegramme.fr/

     

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