• Jennifer, Florence et Olivier, Gilets jaunes venus de partout en Finistère pour manifester à Quimper (Finistère)

    Une soixantaine de Gilets jaunes a défilé, ce samedi 9 février 2019, pour dénoncer l’inégalité entre personnes valides et personnes en situation de handicap.

    Ce samedi 9 février 2019, les Gilets jaunes du Finistère ont décidé de marcher, à Quimper, pour les droits des personnes en situation de handicap. « On est les oubliés », regrette Florence. Victime d’une maladie dégénérative, cette ancienne cheffe de cuisine a créé, à Landivisiau, l’association AH Bzh pour « rompre l’isolement des personnes en situation de handicap, qui se retrouvent exclues, même au niveau sportif : il y a peu de salles adaptées et les maires ne sont pas toujours à l’écoute ».

    « J’ai cotisé pendant vingt ans et je gagne 709 € »

    Dans son ancien boulot, Florence gagnait 3 000 €. Aujourd’hui, elle perçoit une allocation, ne peut « plus obtenir de prêt » ni, par conséquent, s’acheter la voiture automatique dont elle aurait besoin pour se déplacer.

    « Personne n’en parle, du handicap, ajoute Olivier, qui a une pathologie de naissance. Je touche 709 €. Pourtant, j’ai cotisé pendant vingt ans ! Aujourd’hui, je gagne moins que si je n’avais jamais bossé. Et avec ça tu dois vivre et te taire… » Sans parler de la difficulté de faire valoir ses droits, auprès de l’administration.

    Dur d’être mère célibataire d’une enfant handicapée

    « J’ai une petite fille qui est handicapée, témoigne Pierrette, pleine d’émotion. Elle a 5 ans et une maladie rare qui l’empêche d’entendre et de parler. Pour rejoindre une classe adaptée, ma fille, sa maman, va devoir déménager à Rosporden. Elle débourse 160 € par mois pour des soins psychomoteurs qui ne sont pas pris en charge. Pourtant, elle est mère célibataire et travaille à mi-temps… C’est vraiment très dur. »

    Marche des Gilets jaunes pour les personnes en situation de handicap à Quimper (Finistère).

    « Il est temps de se rendre compte que les personnes handicapées existent ! » clame Jennifer Brunou, présidente, à Brest, de l’association Handi model national. Une association, qui organise des défilés de mode pour permettre aux personnes en situation de handicap de mieux accepter leur corps. « Nous demandons l’égalité. Les personnes handicapées aussi peuvent avoir des rêves et les réaliser. »

    Gilets jaunes à Quimper. « Il est temps de se rendre compte que les personnes handicapées existent » clame Jennifer Brunou, présidente, à Brest, de l’association Handi model national. Une association, qui organise des défilés de mode pour permettre aux personnes en situation de handicap de mieux accepter leur corps. « Nous demandons l’égalité. Les personnes handicapées aussi peuvent avoir des rêves et les réaliser. »
     
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  • Quimperlé. Les Gilets jaunes, bientôt sans QG (7/02/19-18h23)Les Gilets jaunes du pays de Quimperlé doivent quitter Armor Auto Casse, le samedi 16 février

    Les Gilets jaunes de Quimperlé l’ont appris ce jeudi 7 février, à 15 h : ils doivent quitter le parking d’Armor Auto Casse, le 16 février.

    Depuis le 22 décembre, les Gilets jaunes du pays de Quimperlé ont établi leur quartier général près du rond-point de Chicago, sur le parking d’Armor Auto Casse. Avec l’accord du propriétaire des lieux. « Ça s’est bien passé. On lui dit merci de nous avoir accueilli. »

    Ce jeudi 7 février à 15 h, ils ont appris qu’ils devaient quitter ce site le samedi 16 février. « Notre ressenti, c’est que chaque fois que l’on fait une action, il nous arrive quelque chose. Là, la demande vient après la manifestation contre les violences. »

    Membres du groupe du pays de Quimperlé, Olive et Chris rapportent la nouvelle avec une certaine tristesse. Tristesse renforcée parce qu’une marionnette, nouvellement installée au bord du site, a dû être enlevée. Ils rappellent aussi que leur site avait été saccagé, le dernier week-end de janvier.

    Pendant les week-ends, ils sont une cinquantaine à se retrouver sur le parking pour discuter. En journée, pendant la semaine, ils sont bien moins nombreux : « Il y a alors plus de retraités, de demandeurs d’emploi. Mais il y a un combat à mener. »

    Pour poursuivre le mouvement, ils cherchent un nouveau lieu, « le terrain d’un particulier, voire un local. On n’est pas en position de choisir. On étudiera toutes les propositions. Le but, c’est d’être visibles. Et si c’est un terrain en friche, ce n’est pas grave. »

    Ce samedi, 9 février, aucune action particulière n’est prévue à Quimperlé. Certains Gilets jaunes iront à Quimper, suivre la marche des malades et handicapés. D’autres, à Lorient ou Douarnenez.

    Les personnes qui désirent faire une proposition peuvent se rendre au quartier général, près du rond-point de Chicago ou prendre contact au 07 70 01 13 30.

    Béatrice GRIESINGER.

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

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  • Le centre des finances publiques de la rue Duquesne est bloqué depuis ce jeudi matin.Le centre des finances publiques de la rue Duquesne est bloqué depuis ce jeudi matin.

    Depuis 8 h 15 ce jeudi matin, une vingtaine d’agents des Finances publiques bloquent le centre de la rue Duquesne, à Brest, à l’appel d’une intersyndicale CGT, FO, Solidaires. Les agents dénoncent « les attaques du gouvernement contre la Direction générale des Finances publiques, où 25 000 emplois ont été supprimés ces dix dernières années ». Des actions similaires sont actuellement en cours à Morlaix et Quimper, où une délégation intersyndicale doit être reçue par le préfet du Finistère à 14 h 30. À Brest, les agents mobilisés comptent maintenir leur blocage « toute la journée, malgré les menaces de sanctions ».

    source: https://www.letelegramme.fr/

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    Le rassemblement s’est tenu dans le hall de l’hôpital de la Cavale Blanche. Le rassemblement s’est tenu dans le hall de l’hôpital de la Cavale Blanche.

    Ce mercredi matin, un rassemblement s’est tenu dans le hall d’accueil de l’hôpital de la Cavale Blanche. Les syndicats CFDT, CGT et Sud avaient appelé à une journée de grève ou à un débrayage, de 9 h à 12 h, pour protester contre la « réorganisation des blocs opératoires de la Cavale Blanche sans concertation, avec les 64 infirmières de blocs opératoires (Ibode) concernées ».

    Les manifestants se sont ensuite rendus au comité technique d’établissement (CTE) où les représentants syndicaux avaient décidé de ne pas siéger. Une discussion entre les personnels et le directeur du CHRU Philippe El Saïr s’est engagée jusqu’à 11 h, sans faire bouger les lignes. Le CTE qui n’a pas pu se tenir a été reporté à mardi.

    source: https://www.letelegramme.fr

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  • Une partie des manifestants s’est invitée dans les locaux de l’Université Bretagne Occidentale (UBO), appelant les étudiants à rejoindre le mouvement

    Avec 600 manifestants, Quimper a été l’une des villes bretonnes où la participation a été la plus forte, ce mardi 5 février, pour la « grève nationale » voulue par la CGT. Gilets jaunes et lycéens étaient aussi dans les rangs.

    Une phrase résume, à elle seule, la manifestation de ce mardi 5 février 2019. « C’est une manifestation CGT. Pas de débordements si on veut compter sur eux lors des prochains actes ! » Cette tirade a été prononcée par un Gilet

    jaune alors que le cortège s’apprêtait à se disperser. Une dizaine de manifestants aux baudriers fluo sur les épaules avaient alors pour volonté de se rendre au centre commercial Géant, près de la route de Bénodet. Convaincus par la consigne de leur confrère de lutte, les Gilets jaunes avaient rebroussé chemin.

    L’acte illustre parfaitement la matinée quimpéroise de manifestation. Rendez-vous était donné par la CGT, à l’origine de cette « grève générale » , devant le Medef. À Quimper, l’organisation patronale a ses bureaux du côté de Creac’h Gwen. Sur place, à 10 h 30, il y a bien des gilets orange de la CGT. Les drapeaux de Solidaires, Force Ouvrière et du Parti Communiste sont aussi visibles.

    Jusqu’à 600 manifestants

    Il y a aussi des lycéens, sortis de leurs établissements pour redire leur opposition à la réforme du bac, à la plateforme d’accès à l’enseignement supérieur Parcoursup et au service national universel (SNU). Et plusieurs dizaines de Gilets jaunes. Ce sont ces derniers qui, lors du défilé, ont incité les manifestants à s’inviter et à pénétrer dans les locaux de l’Université Bretagne Occidentale. Pour inviter les étudiants à les rejoindre. Sans la réussite escomptée.

    La manifestation, qui s’est terminée sur les coups de 12 h 30, s’est déroulée dans le calme, avec jusqu’à 600 personnes. Un début de « convergence des luttes » voulue par nombre de participants ? Réponse au prochain épisode.

    Basile CAILLAUD

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Pour la première fois à Brest, une manifestation réunissait les syndicats et les gilets jaunes.

     

    Après s’être un peu toisés, puis tolérés, gilets jaunes et forces syndicales marchaient du même pas, ce mardi à Brest. Une première qui a eu son petit effet, avec près de 2 000 personnes dans les rues au plus fort du rassemblement.

     

    Faut-il y voir l’effet d’un alliage inédit ? En tout cas, une forme de flottement semblait peser, mardi matin, sur le cortège généreusement arrosé. Pas de prise de parole au départ, par exemple, contrairement aux coutumes syndicales, comme s’il ne fallait pas imposer ses vieilles habitudes, d’emblée, à ces nouveaux compagnons de route. Le naturel reviendra toutefois au galop, autour d’un micro partagé sur l’avenue Clemenceau, alors que le cortège commençait déjà à se disperser. Il eût été dommage, effectivement, de ne pas prolonger le plaisir sous une météo si clémente…

     

    Mais l’essentiel n’était pas là, pour syndicats (CGT, Solidaires, FO et Unsa) et gilets jaunes, pour la première fois réunis par un défilé commun. Une image que l’on n’aurait pas forcément imaginée lorsque le mouvement fluo commençait à prendre possession des ronds-points, le 17 novembre dernier, affirmant sa défiance envers les syndicats, qui prenaient bien soin de garder leurs distances.

    « Fusionner pour être plus forts »

    Dans le cortège, où les gilets jaunes, bien que nombreux, sont a priori minoritaires, certains assument ces divergences, à l’image d’Anaïs, venue de Logonna : « Je n’ai pas manifesté avec les gilets jaunes, car toutes leurs revendications ne correspondaient pas aux miennes. Et les choses sont quand même mieux structurées et organisées avec des syndicats ». Quelques mètres plus loin, comme en écho, Nathalie, gilet jaune depuis le premier acte, fait preuve de pragmatisme : « On n’est pas antisyndicat, notre mouvement est simplement né de la base. Mais aujourd’hui, on va sans doute devoir fusionner nos combats, pour être plus forts ».

    Ce mardi, drapeaux et gilets défilent derrière un mot d’ordre rassembleur : pour un meilleur partage des richesses. Et les « Macron démission » cohabitent avec d’autres mots doux, cette fois adressés au patronat, ciblé notamment par la CGT, qui déploie une immense banderole devant le siège de la CCI. « Les patrons sont bien silencieux en ce moment », ironise Olivier Le Pichon. Quant à la défiance des uns vis-à-vis des autres, le cégétiste remet la balle au centre : « Non, les syndicats ne sont pas présents partout, mais les gilets jaunes non plus : l’essentiel est de se retrouver sur les revendications de base ».

    « Ils ont secoué le cocotier »

    Le mariage du rouge et du jaune pourrait donc être la tonalité à la mode, cette saison. « La convergence des luttes nous permettra d’aller plus loin », assène ainsi Sébastien Jézéquel, « porte-voix » des gilets jaunes brestois. « Ils ont secoué le cocotier syndical, et c’est bien. Aujourd’hui, il faut qu’on s’unisse pour élargir la lutte et l’étendre aux entreprises », lui répond Marc Hébert (FO). Même son de cloche chez Solidaires : « Les gilets jaunes ont contraint le pouvoir à reculer, après tant de défaites dans notre camp social. Cette date ne peut être isolée, elle doit servir de point d’appui pour être toujours plus nombreux ».

    Rouges ou jaunes tendent aujourd’hui vers l’espoir d’une grève générale. Malgré la mobilisation de ce mardi, proche des 2 000 personnes, le combat est loin d’être gagné : aucun débrayage d’ampleur n’a touché les principales entreprises du bassin brestois.

    Pierre CHAPIN

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • A Brest, environ 1 000 manifestants pour défendre le service public (OF.fr-5/02/16h37)Le départ de la manifestation de ce mardi 5 février avait lieu place de la Liberté

    Ce mardi 5 février, à 11 h, à Brest (Finistère), quelque mille personnes ont formé le cortège de la manifestation pour défendre le service public, les retraites, les petits salaires… Ils ont fait une halte devant la chambre de commerce et la sous-préfecture.

    Entre huit cents et mille personnes participent, à Brest (Finistère), ce mardi 5 février, à la manifestation pour défendre le service public, les petits salaires, les retraites, les personnes précaires, en situation de chômage, handicapées… Le cortège est parti de la place de la Liberté, peu avant 11 h, et s’est dirigé vers la chambre de commerce et d’industrie, puis vers la sous-préfecture avant de remonter vers la place de la Liberté.

     
    VIDÉO. A Brest, environ 1 000 manifestants pour défendre le service public

    source: https://www.ouest-france.fr

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  • À Quimperlé, près de 300 personnes ont défilé pour le pouvoir d’achat, ce mardi 5 février.

    À l’appel de la CGT et de divers mouvements, près de 300 manifestants ont défilé ce 5 février, dans les rues de Quimperlé. Partis de la place Jean-Jaurès, ils ont rejoint la place Charles-de-Gaulle.

    Près de 300 personnes ont défilé ce mardi 5 février dans les rues de Quimperlé, de la place Jean-Jaurès à la place Charles-de-Gaulle. La manifestation se tenait dans le cadre de la journée nationale d’actions pour le pouvoir d’achat et le maintien de services publics de qualité.

    Différents syndicats et mouvements politiques étaient représentés : la CGT de l’Union locale quimperloise, de Bigard, des Papeteries de Mauduit et des agents territoriaux, la FSU pour l’éducation, Force ouvrière et le Nouveau parti anticapitaliste. Trente de Gilets jaunes étaient aussi présents.

    Michel, Gilet jaune, a pris la parole, place Charles-de-Gaulle.

    Les prises de paroles ont eu lieu place Charles-de-Gaulle, avant le retour vers la place Jean-Jaurès et la dispersion des manifestants vers midi.

    Béatrice GRIESINGER

    source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimperle-29300/quimperle-300-manifestants-pour-le-pouvoir-d-achat-6211050

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  • L'Homme du jour-Louis Boyard, le lycéen victime du LBD40 (LH-4/02/19)

     

    À quoi ça sert que Christophe Castaner s’égosille ? Vendredi, le patron de la Place Beauvau rappelait doctement que le LBD 40 était une arme indispensable « pour faire face aux émeutiers », et dont l’usage est « strictement encadré ». Patatras ! Le lendemain, ses troupes ont de nouveau fait la démonstration inverse. Cette fois, la cible est Louis Boyard, président de l’Union nationale lycéenne (1). Le jeune syndicaliste se trouvait place de la République, dans le cortège en soutien aux mutilés et blessés, lorsqu’il a ressenti une violente douleur au pied due, pense-t-il, à un tir de LBD 40. Pourtant, du haut de ses 18 ans, Boyard n’avait pas l’air de mener une émeute : « Je ne portais pas de gilet jaune, je ne chantais pas de slogans, j’étais pacifique, un peu à l’écart de la foule, à une quinzaine de mètres des policiers. Je ne comprends pas pourquoi j’ai été visé. » Le jeune homme va perdre connaissance, vomir, avant d’être emmené aux urgences. Il s’en sort avec un gros œdème, dix jours de béquilles et des souvenirs inquiétants de salle d’attente. « Je voyais d’autres gilets jaunes, certains avec la mâchoire cassée, d’autres avec des sparadraps sur l’œil, un allongé avec le crâne en sang. Le personnel hospitalier ne s’en sortait plus. Il y avait trop de blessés. » Louis Boyard, qui sera présent à la journée de mobilisation du 5 février, va porter plainte et ne décolère pas. « Pour moi, le vrai responsable de ces violences, c’est Christophe Castaner. » Le jeune homme avait demandé, après l’affaire de Mantes-la-Jolie, à rencontrer le ministre en tant que représentant lycéen. En vain. « J’espère qu’il va avoir la décence de me recevoir cette fois, au moins en tant que victime. »

    (1) Retrouvez son entretien sonore sur l’Humanite.fr
     cf ci-dessous
     
    source: https://www.humanite.fr/lhomme-du-jour-article-sans-titre-667286
     
     
    Gravement atteint au pied par ce qu'il pense être un tir de LBD (lanceur de balles de défense), le jeune homme de 18 ans indique qu'il va "porter plainte", tenant le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, pour "responsable" de la violence policière dont il a été victime alors qu'il manifestait pacifiquement. 
     
     
     
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  • Quimper-Les Gilets Jaunes répondent au préfet (OF 2/02/19)

    Le préfet a ciblé, mardi, les organisateurs de la manifestation de la semaine dernière. Le mouvement riposte.

    Mardi, le préfet du Finistère indiquait vouloir « déterminer les responsabilités en vue d’obtenir réparation du préjudice, humain et matériel », après les débordements en marge de la manifestation des Gilets jaunes, samedi, à Quimper. En disant cela, il ciblait particulièrement les organisateurs de la marche « pacifique ».

    « N’inversons pas l’ordre des responsabilités »

    Hier, les Gilets jaunes de Quimper ont répondu à Pascal Lelarge via un communiqué. « Conformément aux recommandations de la préfecture, dès lors que le parcours (de la manifestation) fut achevé et que la consigne de dispersion fut donnée, les organisateurs ont eux-mêmes quitté les lieux. Il sera tout de même bien ironique de le leur reprocher. »

    Les Gilets jaunes qui, par ailleurs, ont salué « l’encadrement du rassemblement, rendu possible par des volontaires bénévoles, ayant effectué un travail remarquable ».

    Ils ont poursuivi en rappelant « au préfet qu’il est dans ses prérogatives d’ordonner une dispersion accompagnée d’une sommation. Contrairement aux organisateurs, qui n’ont pas force d’autorité. N’inversons pas l’ordre des responsabilités ».

    « Nous avons bien pris note que le préfet du Finistère est déterminé à identifier les responsables en vue d’obtenir réparation du préjudice humain et matériel subi par l’État. Nous pouvons d’ores et déjà lui en citer trois : Emmanuel Macron, Édouard Philippe et Christophe Castaner », ont-ils conclué.

    Basile CAILLAUD.

    source: Ouest-France quotidien

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