• Dans de nombreux services du CHRU Brest-Carhaix, la CGT pointe un manque de moyens

    Au CHRU de Brest-Carhaix, les points de tension se multiplient. La CGT déplore un manque de moyens humains face à une direction qui semble inflexible.

    Fièvre

    Au CHRU de Brest-Carhaix, les points de tension se multiplient. « Mais tout remonte à 2014, selon Thomas Bourhis, responsable CGT.  Depuis le plan de retour à l’équilibre. » Certes, le budget de l’hôpital est excédentaire pour la troisième année. Mais, la CGT rappelle aussi la suppression de 140 postes. Or, l

    ’activité ne cesse de croître. « Mais sans augmentation des effectifs. » Thomas Bourhis espérait un assouplissement, y compris en logistique et en technique. En vain. « La consigne, c’est la maîtrise de la masse salariale. »

    Thomas Bourhis, responsable CGT à l’hôpital de Brest. 

    Blocs opératoires

    En début d’année, plusieurs grèves ont secoué les blocs opératoires, en réaction avec l’augmentation des plages horaires. Cet été, un accord a été signé avec la CFDT, mais pas avec la CGT. « Les problèmes demeurent : une hausse de l’activité sans les moyens humains, justifie Gweltaz Desmousseaux, infirmier. Le taux d’absentéisme est important et il faut recourir aux intérimaires » . Épuisées, des infirmières de bloc auraient quitté l’hôpital. Le 5 novembre, de nuit, à la Cavale-Blanche, le syndicat a déposé une alerte pour mise en danger de la vie d’autrui.

    Brancardage

    Déjà quatre lundis de débrayage cet automne dans l’équipe centralisée de brancardage de la Cavale-Blanche, créée il y a quatre ans, et « sous-dimensionnée » . Une trentaine d’agents transportent les patients vers leurs lieux d’examens. Activité en hausse mais pas le nombre d’agents. Cinq postes sont demandés. Malgré les trois courriers à la direction, « aucune réponse »  !

    Urgences, Ehpad, psychiatrie

    Aux urgences de la Cavale-Blanche, en raison des lits fermés dans les services, il y aurait souvent un engorgement de patients en attente d’une hospitalisation. « Les chambres sont doublées, ou les patients sortent prématurément. » Dans les Ehpad, le manque d’effectifs est dénoncé. Idem à l’hôpital psychiatrique. « On a l’impression de ne plus faire correctement notre travail. » À Carhaix, le SMUR demeure fragile, tout comme à la maternité. Il faut recourir à l’intérim.

    Sinistralité

    Deux dossiers ont été déposés auprès du tribunal administratif pour « faire reconnaître la souffrance au travail comme maladie professionnelle » . Thomas Bourhis ajoute : « La direction essaie d’adapter l’organisation à l’activité, mais à flux tendu » . La pédiatrie générale et la chirurgie pédiatrique vont fusionner pour créer une unité médico-chirurgicale dont les moyens s’ajusteront selon les pics d’activité. Une grève est annoncée pour le 27.

    À Morvan, la chirurgie ambulatoire adulte et enfant fusionnerait. Le temps de travaux, il est aussi prévu de réunir les hospitalisations d’ophtalmologie et d’ORL. Le syndicat a pointé le manque d’un binôme infirmière/aide-soignante la nuit et d’un renfort infirmier le week-end. « Pour une fois, on a été entendu. La direction va maintenir les deux ! »

    Au CHRU, les élections professionnelles auront lieu début décembre. Les syndicats sont sur les dents.

    Laurence GUILMO

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Un bouchon s’est formé au rond-point de Pen ar Ch’leuz, à Brest, ce mardi 20 novembre, en lien avec le mouvement des Gilets Jaunes.

    Le mouvement des Gilets jaunes entraîne un bouchon en amont du rond-point de Pen ar Ch’leuz, qui marque la fin de la RN12, à l’entrée de Brest. Les Gilets jaunes sont également présents au rond-point d’Ikéa

    « Cela bouchonne avant le rond point de Pen ar Ch’leuz, à l’entrée de Brest », témoigne Christine, qui vient tous les jours de la côte Nord du Finistère à Brest pour son travail. Ce mardi 20 novembre, un bouchon s’est formé depuis l’aéroport de Brest-Bretagne jusqu’à l’entrée de Brest, sur la RN12.

    Ce bouchon est lié au barrage filtrant mis en place par les Gilets jaunes à Brest. Depuis samedi, les partisans de ce mouvement revendicatif lié au pouvoir d’achat tiennent ce rond-point stratégique pour l’entrée dans Brest. Ils sont également postés au rond-point d’Ikéa qui permet, depuis la RN12, de prendre la direction des ports de Brest ou de Quimper.

    Olivier PAULY

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Gilets jaunes. À Brest, ils occupent toujours le rond-point d’Ikea (OF.fr-20/11/18-7h52)Les Gilets jaunes avaient également occupé le rond-point de Pen ar Ch'leuz à Brest, le dimanche 18 novembre

    À Brest, les Gilets jaunes entament leur quatrième journée d’action. Ils se sont relayés durant la nuit pour tenir le rond-point d’Ikea, au Froutven.

    Les Gilets jaunes ne désarment pas. Même s’ils sont évidemment moins nombreux que samedi 17 novembre, date de lancement de leur action revendicative pour le pouvoir d’achat, certains d’entre eux restent présents aux accès de Brest.

    Ce mardi 20 novembre, ils sont ainsi au rond-point d’Ikea, où ils se manifestent devant les voitures mais sans assurer de blocage.

    Afin d’assurer une présence continue sur les lieux, ils fonctionnent par rotation entre petites équipes.

    Olivier PAULY

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Gilets jaunes à Quimper. La carte des blocages ce lundi soir (OF.fr-19/11/18-18h36)

    Les gilets jaunes doivent bloquer plusieurs points de la ville, à Quimper, ce lundi 19 novembre.

    Les gilets jaunes prévoient de bloquer, via des barrages filtrants, plusieurs points de Quimper (Finistère), ce lundi 19 novembre en début de soirée. Conducteurs, évitez  le rond-point de Troyalac’h , où les manifestants sont présents depuis ce matin.

    Voici la carte des blocages prévus à partir de 18 h 30, selon l’annonce faite sur la page Facebook consacrée :

    Carte prévisionnelle des blocages des gilets jaunes ce lundi 19 novembre, où il manque juste le rond-point de Troyalac’h. | Page « Gilet jaune QUIMPER » sur Facebook

    Sont donc possiblement concernés les ronds-points de Lududu, route de Bénodet, du Braden et de Gourvily (ainsi, donc, que celui de Troyalac’h, l’accès à la voie express).

    Mise à jour à 18 h 32 : circulation normale aux abords de la préfecture.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  •  Gilets jaunes. Un barrage à la sortie de Kergaradec, à Brest Les Gilets jaunes organisent un barrage filtrant à l’entrée de Brest, en provenance de la RN12 (OF.fr-

    Une petite centaine de manifestants des Gilets jaunes ont organisé un barrage filtrant qui entraîne un bouchon de circulation à la sortie Est de Brest, sur la RN12.

    Une petite centaine de Gilets jaunes ont mis en place depuis ce matin un barrage filtrant devant le rond-point, près du magasin Ikea à Brest. Feux de palettes, vieux pneus, poubelles prêtes à bloquer la route ont été placées à proximité du rond-point sur lequel les Gilets jaunes se sont réunis.

    Voitures et camions passent au compte-gouttes souvent accompagnés d’un concert de klaxons. Les automobilistes circulent sur une seule voie ce qui occasionne un bouchon de plusieurs centaines de mètres en provenance de Guipavas et vers l’aéroport de Brest Bretagne.

    La gendarmerie est aussi sur place pour éviter de possibles débordements. Certains manifestants assurent vouloir rester sur place toute la journée.

    La circulation aux alentours, notamment au niveau de l’ancienne route de Guipavas, est fluide.

    Sabine NICLOT-BARON

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Gilets jaunes. Toujours des barrages filtrants à Quimperlé (OF.fr-19/11/18-17h02)

    La mobilisation ne faiblit pas à Quimperlé. Ce lundi 19 novembre, dès 7 h du matin, une bonne trentaine de Gilets jaunes a remis en place des barrages filtrants sur le giratoire de Kervidanou, en bordure de la voie express.

    « Bravo Quimperlé. Ne lâchez rien. Après les bonnets rouges, les gilets jaunes… »

    Il est à peine 7 h, en ce lundi 19 novembre.

    On ne passe pas. On attend son tour.

    Cette automobiliste est bloquée sur le giratoire de Kervidanou. Elle vient tout juste de sortir de la

    voie express. Elle arrive de Lorient et vient travailler.

    « Pas grave, je serai en retard. Continuez. Je suis de tout cœur avec vous. Mais je suis obligée d’aller bosser. »

    Avant de relever sa vitre, elle attrape son gilet jaune et l’agite dehors.

    Le jour ne s'est pas encore levé. Une trentaine de Gilets jaune est à Kervidanou. 

     

    « Courage. Parce qu’il va faire vraiment très froid aujourd’hui. »

    De l’autre côté, un routier balance deux gros coups de klaxon. Et lève le pouce.

    Sur le terre-plein, une bonne trentaine de Gilets jaunes. Ils sont arrivés un peu avant 7 h. Déjà, les palettes brûlent.

    Il fait très froid. On reste près du feu pour se rechauffer et discuter. A gauche, le commandant Tourangin au contact des manifestants. 

    Le feu permet de se réchauffer un peu. Le thermos de café passe de main en main.

    Il fait à peine 3 degrés.

    On laisse passer quelques voitures, fourgons ou camions et l’on remet des conteneurs ou des morceaux de bois au milieu de la route. « On ne passe plus. On attend. »

    L’ambiance est plutôt détendue. Mis à part un conducteur un peu énervé qui passe en force. Direction Baye. Il se fait huer et siffler.

    8 h. La circulation commence à se bloquer sur la voie express. Il devient de plus en plus de sortir de la quatre voies. 

     

    Non loin de là, le commandant de la compagnie de gendarmerie Quimperlé-Concarneau, Olivier Tourangin, discute avec les manifestants. Aucune tension.

    Logiquement, les Gilets jaunes ne devraient aller bloquer d’autres giratoires ce lundi et rester sur celui de Kervidanou.

    Contrairement à ce week-end où ils avaient investi les ronds-points près du centre Leclerc et du magasin Carrefour.

    Avec Quimper

    Il n’est pas encore 8 h, mais la circulation est de plus en plus dense et de moins en moins fluide. Petit à petit, des véhicules sont arrêtés sur la quatre-voies, les bretelles de sortie étant saturées. Bloquées.

    Cela n’a pas empêché des Gilets jaunes de Quimper de rejoindre le mouvement quimperlois.

    Tout était bloqué, à Kervidanou, lundi matin. 

    Il devient de plus en plus difficile de sortir de la voie express, dans les deux sens.

    Femme enceinte

    Quand on vient de Quimper ou de Lorient. Pour la prendre, il faut aussi s’armer de patience.

    La journée va être longue pour tout le monde…

    À noter que vers 10 h 50, les manifestants, de très bonne composition, ont laissé passer une femme enceinte qui perdait les eaux et qui se dirigeait vers l’hôpital de La Villeneuve à Quimperlé.

    « Ce sera l’enfant de la révolution », ont glissé les manifestants.

    Vincent THAËRON

    source: https://www.ouest-france.fr

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  • Gilets jaunes. Brest : le mouvement se poursuit au rond-point de Pen ar Ch’leuz(OF.fr-19/11/18-7h08)

    Un groupe de Gilets jaune a décidé de poursuivre le mouvement, ce lundi 19 novembre, à Brest. Ils sont postés au rond-point de Pen ar Ch’leuz, à l’entrée de Brest en venant de Morlaix.

    Un bouchon a commencé à se former sur la RN 12, à l’entrée de Brest, ce lundi 19 novembre. Un groupe de Gilets jaunes sont postés sur le rond-point de Pen ar Ch’leuz, filtrant les accès à la cité brestoise en provenance de Rennes et Morlaix. Ils avaient déjà occupé ce secteur stratégique de Brest samedi 17 et dimanche 18 novembre.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Fallait-il sanctuariser 200m de quai ? la question de Bruno Salaün qui a suivi pour le télégramme les "gilets jaunes" en manifestation ce samedi a Quimper

    Au lendemain des heurts et dégradations survenus à Quimper lors de la manifestation des Gilets jaunes, une question s’impose : fallait-il sanctuariser, à tout prix, 200 mètres de quai, comme pour préserver le palais préfectoral ? Un îlot dans la ville par ailleurs circulante.

    Fallait-il, de ce fait, exposer un premier cordon d’une quinzaine de policiers, dont deux très jeunes hommes, à la pression de la foule, aux agressions de certains, et puis, ensuite, d’autres jeunes gens et des familles à des chapelets de gaz lacrymogènes ?

    Fallait-il nourrir de fait, durant au moins quatre heures, cette escalade de jets croisés de projectiles en tout genre dont chacun a très vite compris qu’elle conduirait à une regrettable et violente impasse. Sans aucune place au dialogue, en dépit de quelques tentatives de manifestants déconcertés.

    Car, du côté des forces de l’ordre comme du côté des manifestants, des personnes ont été blessées. Car les policiers ont été hués par la foule massée sur l’autre rive de l’Odet, insultés par les plus énervés des manifestants. Car nombre de Gilets jaunes se sont sentis floués, dépossédés d’une mobilisation récupérée, en particulier en début de soirée, par des casseurs qui n’avaient plus grand-chose à voir avec le « ras-le-bol » exprimé tout au long de la journée aux quatre coins de la ville. Sans incident majeur.

    Fallait-il sanctuariser 200 mètres de quai ? Non, car, au final, c’est l’amertume et la désolation qui prévalent. Et ce n’est plus une question d’opinion « pour ou contre les revendications des Gilets jaunes », mais de rapports, contre-productifs, de forces.

     Bruno SALAÜN

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  • Les gilets jaunes étaient rassemblés à Brest aujourd'hui. Bilan de leur journée d'action.

    Plusieurs centaines de manifestants, deux points névralgiques pour les rassemblements, une manifestante blessée et un tram bloqué. Premier bilan de la mobilisation des gilets jaunes à Brest, ce samedi 17 novembre au soir.

    6 h 50 : Deux ronds-points occupés

    Organisés en deux actions distinctes, les manifestants vêtus de gilets jaunes se sont réunis au nord de Brest (sur le rond-point de Penn Ar Chleuz) et au Sud, aux alentours du pont de l’Iroise (rond-point de Kergleuz, près du Relecq-Kerhuon). On pouvait en compter environ 300 à chaque point aux alentours de 9 h 30.

    Après avoir un temps tenté de bloquer les axes routiers, les manifestants ont opté, à Penn Ar Chleuz, pour des marches autour du rond-point pour ralentir la circulation. Au rond-point de Kergleuz, environ 200 Gilets jaunes ont occupé les lieux (et quelques-uns sur les ronds-points alentour) mais ont préféré ne pas essayer d’entraver la circulation.

    Vers 7 h : Neuf tracteurs verbalisés

    Selon la préfecture du Finistère, "neuf tracteurs, dont les plaques d’immatriculation avaient été retirées, dont un avec une remorque chargée de pneus, se sont infiltrés tôt ce matin dans le mouvement des Gilets jaunes à Brest. Ils ont été stoppés par les forces de l’ordre à l’entrée de la ville. Des procédures de verbalisations et de retrait de permis sont engagées."

    11 h 45 : Une femme percutée

    Une manifestante des Gilets jaunes a été percutée par une voiture au rond-point de Penn ar Chleuz, à Brest, signale la préfecture. Légèrement blessée, elle a été prise en charge par les secours. La conductrice du véhicule, prise à partie par les manifestants, a été prise en charge par la police et conduite au commissariat.

    "Plus de peur que de mal, rapporte le parquet de Brest, même si nous avons évité la catastrophe. L’incident s’est produit sous le coup de la panique. Le véhicule de la conductrice a tout même été endommagé."

    Vers 14 h 30 : Un tramway bloqué

    Sur les réseaux sociaux, circule cette photo prise vraisemblablement au croisement entre les trams partant vers Gouesnou et ceux bifurquant vers Guipavas. Le blocage n’a pas duré très longtemps, et la circulation des tramways n’a pas été durablement impactée.

    "A , les bloquent le tram au niveau d’un carrefour. sur le réseau @BibusBrest"

    Vers 16 h : Un œuf jeté

    L’incident est cette fois plus anecdotique. En milieu d’après-midi, le parquet rapporte qu’un "jeune homme appartenant au mouvement des Gilets jaunes a été interpellé pour avoir lancé un œuf" sur les forces de l’ordre. Il a été placé en dégrisement.

    19 h : les blocages ont cessé

    En fin de journée, la mobilisation s’est dispersée au sud de Brest, et plus aucun rond-point n’est tenu par les manifestants. Les Gilets jaunes sont toujours présents au nord, aux alentours du rond-point de Penn Ar Chleuz et du boulevard de l’Europe, où les rapports entre manifestants et policiers sont plus tendus.

    Une suite à cette journée ?

    Difficile de prévoir les suites de la mobilisation brestoise. Certains manifestants ont témoigné leur détermination à continuer la mobilisation et faire pression sur les pouvoirs publics. D’autres estiment que maintenir les blocages pourrait créer des tensions, qui à terme desserviraient leur cause. À l'heure actuelle, les chiffres font état d’environ 2 000 points de blocages ce samedi sur tout le territoire, pour 125 000 Gilets jaunes. 

    Le mouvement se voulant citoyen, non affilié et sans porte-parole, aucune information n'est parvenue sur les suites et les éventuels rassemblements à venir.

    Damien Le Délézir

     source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Barrage filtrant au rond-point du Puits, samedi midi et après-midi.

    À Morlaix (Finistère), la mobilisation des Gilets jaunes a été importante, ce samedi 17 novembre. Au plus fort de la journée, ils étaient près de 2 700, sur des barrages filtrants et à l’arrêt sur la RN12, pour crier leur ras-le-bol de la politique du gouvernement. À 19 h, il reste encore quelques dizaines de manifestants dans le centre-ville.

    À Morlaix (Finistère), le mouvement des Gilets jaunes a eu de l’ampleur, ce samedi 17 novembre.

    La mobilisation a débuté à 10 h, zone de Langolvas, où ont convergé les habitants du secteur, mais aussi des convois venus de Saint-Pol-de-Léon, Plougasnou et Carhaix.

    Point de ralliement, samedi matin : 10 h à Langolvas. 
    Avant de quitter Langolvas, rapide passage sur le pont de la RN12, au son des klaxons. 

    Une partie des manifestants s’est déportée aux ronds-points du Puits et du Launay, à Saint-Martin-des-Champs (environ 850 personnes à midi), pour y mettre en place des barrages filtrants.

    Au rond-point du Puits, samedi midi, environ 850 personnes étaient réunies. 
    Ambiance festive au rond-point du Puits. 
    Même les chiens s’y mettent ! | OUEST-FRANCE
    Des Bonnets rouges étaient aussi présents. | 

    Un peu plus de 600 voitures ont bloqué la RN12 vers Brest, à hauteur de pont routier, jusqu’à 13 h 30. À raison de trois personnes par voiture, la police a estimé le nombre de manifestants à 1 800. Soit près de 2700 manifestants au total à Morlaix !

    Sur le pont de la RN12, bloqué | Teddy Brignou/Facebook

    Tous évoquent « un ras-le-bol général » . Angelo et Béatrice, retraités de Plougasnou, n’ont pas pour habitude de manifester. Dénonçant « une baisse énorme de pouvoir d’achat » , ils espèrent que cette mobilisation « aura de l’impact auprès de nos dirigeants » .

    Une pancarte, au rond-point du Puits 

    Au même moment, environ 200 personnes bloquaient deux ronds-points à l’entrée de Landivisiau.

    À Landivisiau, deux barrages filtrants. 

    Leclerc, puis le centre-ville

    En fin d’après-midi, environ 300 personnes étaient présentes au Leclerc de La Boissière, pour un nouveau barrage filtrant. À 19 h, des manifestants ont quitté les lieux pour le centre-ville, dans un concert de klaxons. La police a finalement bloqué l’accès au niveau du viaduc, côté Léon.

    À 19 h 30, ils sont environ une cinquantaine, place de la Mairie. Un homme énervé a été interpellé par la police. C’est l’unique interpellation de la journée. La police est cependant intervenue à quelques reprises sur les ronds-points pour des tensions entre automobilistes refusant de porter leur gilet jaune et manifestants.

    La mobilisation se poursuivra-t-elle dimanche ? Une partie des manifestants comptaient en tout cas rester sur le pont toute la nuit.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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