• Alors que la SNCF en a quasiment terminé avec ses trains de nuit, ceux-là renaissent en Europe. Pour ses défenseurs, la généralisation de ce mode de transport permettrait à l’Union européenne d’atteindre ses objectifs climatiques.

    • Berlin (Allemagne), correspondance

    Ringards, les trains de nuit ? C’est ce que pense la SNCF, qui ferme les lignes les unes après les autres. Dernière victime en date : le Paris-Nice en décembre dernier. La SNCF suit l’exemple de la compagnie publique allemande Deutsche Bahn (DB) qui a supprimé toutes ses liaisons nocturnes en 2016, jugées ruineuses. Le train de nuit ne serait plus compétitif face au développement des services d’autocars longue distance et du transport aérien à bas coût. L’avenir du ferroviaire, ce serait le train de jour à grande vitesse.

    Pourtant, d’autres pays européens misent sur le train de nuit. À l’instar de la Finlande, la Suède a modernisé ses lignes nationales, enregistrant une hausse de fréquentation de 63 %. Au Royaume-Uni, la compagnie privée Caledonian Sleeper vient d’investir 173 millions d’euros dans de nouveaux wagons. Les liaisons internationales retrouvent elles aussi un nouveau souffle : la compagnie russe RJD a relancé les lignes Moscou-Berlin-Paris et Moscou-Nice.

    Surtout, la compagnie publique autrichienne ÖBB a choisi de redynamiser le train de nuit intereuropéen, à la faveur de l’abandon de la Deutsche Bahn (DB). « Nous croyons en l’avenir d’un service de transports longue distance qui va de centre-ville à centre-ville, sans avoir besoin d’une voiture », explique Bernhard Rieder, chargé de la communication d’ÖBB.

    « Nos clients préfèrent le train de nuit au bus parce que c’est plus confortable et que nous avons des prix compétitifs » 

    Fin 2016, les Autrichiens ont fait le pari de reprendre la moitié des lignes autrefois exploitées par la DB. C’est un succès : en un an, elles ont transporté près d’un million et demi de personnes, faisant mentir la compagnie allemande qui affirmait que le train de nuit était délaissé par les voyageurs. « Nous sommes rentables », se félicite Bernhard Rieder, sans vouloir donner plus de détails.

    Pour attirer la clientèle, la compagnie mise avant tout sur la qualité du service et le confort. « Le taux de satisfaction est élevé, raconte Bernhard Rieder. Nos clients préfèrent le train de nuit au bus parce que c’est plus confortable et que nous avons des prix compétitifs. Par rapport à l’avion, il n’y a pas de contrôles de sécurité ni de suppléments bagages à payer. Il est aussi plus facile de voyager avec des enfants. »

    ÖBB couvre désormais l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse, l’Italie mais aussi, grâce à des partenariats, la République tchèque, la Pologne, la Slovaquie, la Slovénie, la Croatie et la Hongrie. Un réseau qui en fait désormais le leader du secteur en Europe centrale. D’ici 2021, la compagnie aura entièrement renouvelé son matériel roulant pour faire face à une demande croissante. Officiellement, ÖBB n’a pas de projet d’ouverture de lignes mais « regarde la situation en France avec intérêt », dit Bernhard Rieder. Une expansion vers le Benelux est également envisageable.

    Un train de nuit de la compagnie autrichienne ÖBB à Zürich (Suisse).

    « ÖBB prouve que les trains de nuit ont un avenir », s’enthousiasme Joachim Holstein, militant allemand du collectif européen pour les trains de nuit Back on Track. « La DB a justifié l’arrêt des trains par manque de rentabilité. Mais ce n’est pas vrai. Elle n’a simplement pas voulu faire les investissements nécessaires pour moderniser les trains, le service s’est détérioré au fil des ans. Il y avait si peu de communication sur les trains de nuit que certains passagers pensaient qu’ils avaient disparu. »

    Officiellement, la DB assure qu’elle perdait 37 millions d’euros par an avec ses trains de nuit. Mais une enquête du quotidien allemand Tagesspiegel all. a révélé que la compagnie avait délibérément plombé les comptes de son activité trains de nuit par un jeu d’écritures comptables, afin de justifier sa fermeture.

    « La discrimination dont le train de nuit est victime par rapport au transport aérien et routier » 

    En France, le même phénomène serait à l’œuvre selon le collectif Oui au train de nuit. « Les trains de nuit sont pénalisés, raconte son porte-parole, Nicolas Forien. Entre les travaux la nuit qui conduisent à des retards ou à des suppressions de trains, la baisse du nombre de trains, la suppression de lignes, les réservations ouvertes à la dernière minute, tout cela décourage le voyageur. »

    Joachim Holstein a exercé pendant 21 ans le métier d’agent de bord sur les trains de nuit de la Deutsche Bahn. Pour lui, ce mode de transport a deux avantages principaux : premièrement, il « désenclave certaines régions et villes moyennes qui ne sont pas desservies par la grande vitesse ». Deuxièmement, il « est moins énergivore que la grande vitesse, et 50 fois moins polluant que l’avion ».

    Pour le collectif Back on Track, qui vient d’achever une semaine de mobilisation européenne, le train de nuit peut donc permettre aux pays européens de tenir leurs objectifs climatiques. Le collectif demande la création d’un réseau européen de trains de nuit avec une plateforme de réservation harmonisée. Il réclame également que « cesse la discrimination dont le train de nuit est victime par rapport au transport aérien et routier ». Joachim Holstein rappelle que l’avion est exonéré de taxe sur le carburant et de TVA sur les billets, tandis que les bus longue distance ne paient pas de péage aux frontières, contrairement aux trains. « Cette situation est complètement injuste au regard de l’avantage écologique des trains de nuit », explique-t-il. Sur ce point, la balle est dans le camp de la Commission européenne, qui doit recevoir une délégation du collectif fin avril à Bruxelles.

    Violette Bonnebas

    source: https://reporterre.net

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Nicolas Quéau et Gabriel André, deux responsables de la CGT des cheminots à Quimper.
    Nicolas Quéau et Gabriel André, deux responsables de la CGT des cheminots à Quimper.
     
    Les cheminots de Quimper ont voté lundi matin deux nouveaux jours de grève. Le sixième mouvement débutera vendredi en soirée pour se terminer lundi matin, touchant donc les deux jours de week-end. « Actuellement, nous sommes policés. Faudra-t-il des actions coup-de-poing pour que cela bouge ? » s'interroge Nicolas, contrôleur et militant CGT. Il a appelé ses collègues quimpérois au rassemblement prévu ce mardi à Lorient. « On va les bousculer dans les bureaux » annonce-t-il, en pointant la hiérarchie de la SNCF. 

    « Il faut remettre la pression »

    Une trentaine de cheminots étaient réunis dans la cour à l'entrée du local syndical de Quimper lundi pour une nouvelle assemblée générale. « On ne peut pas lâcher, il va falloir que l'on relève le pourcentage de grévistes en mai, a déclaré au micro Gabriel André, responsable CGT. Actuellement, nous sommes sur une stabilisation du mouvement, avec un roulement de grévistes pour alléger la pression financière. Mais il faut remettre la pression face à un gouvernement autoritaire qui veut se faire la tête des cheminots. Il y a une guerre d'usure pour nous démoraliser ». Les cheminots s'organisent pour tenir la grève dans la durée. Les raisons de la colère n'ont pas changé : la défense du statut égale la défense d'un service public. « Un usager a un droit au transport, un client s'adapte à l'offre de transport » résume Nicolas.
     
    « Nous ne nous battons pas seulement pour nous mais pour l'ensemble de la société », ajoute Pascal.

    « 1.700 € tout compris pour un travail en 3x8 »

    Virginie, agent de circulation a été embauchée hors statut, comme contractuelle, suite à une disposition concernant les plus de 30 ans. « Il y a déjà de plus en plus d'embauches dans ce cadre, dit-elle. Je ne connais pas de grille de salaires et je ferai partie des premières à partir en cas de suppression de postes. Je me sens autant cheminote que mes collègues. Ce week-end, je me suis levée à 3 h du matin pour prendre mon poste à 5 h, jusqu'à 13 h. Je touche 1.700 € tout compris, pour un travail en 3x8. Je suis fière de mon métier, mais il faut nous donner les moyens de bien travailler. Or, plus on est précarisé, plus il est facile de faire des économies sur la qualité du service, sans que nous puissions réagir. Où est le service public si on doit d'abord rémunérer un actionnaire ? ». « Il faut que les usagers sachent que ce n'est pas parce qu'elle a été refaite que la ligne Quimper-Landerneau est protégée, illustre Pascal. Et quand on voit les cars Macron remplacer les trains, où est l'écologie ? Et qui paie les routes ? ». « La CGT a fait des propositions. Aucune n'a été débattue, dit Gabriel. La responsabilité du blocage revient au gouvernement. Cela fait partie d'une stratégie pour retourner la population. Mais nous sommes toujours soutenus, car il y a un enjeu et il est pour nos enfants ».
     
    Ronan Larvor
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

    Les cheminots sont à nouveau en grève contre la réforme de la SNCF, qui prévoit notamment la suppression du statut de cheminot. Pour Bernard Friot, sociologue et économiste, cette réforme s’inscrit dans une contre-révolution néolibérale contre celles et ceux qui bénéficient d’un salaire à vie.

    Bernard Friot est un sociologue et économiste, professeur émérite à l’université Paris X-Nanterre. Il a écrit de nombreux ouvrages sur la Sécurité sociale et le salariat. Son dernier livre, paru en 2017 aux éditions La Dispute, s’intitule : Vaincre Macron.

    Bernard Friot.

    Reporterre — Pourquoi le gouvernement se focalise-t-il autant sur le statut des cheminots ?

    Bernard Friot — Depuis la fin des années 1980, la seconde gauche emmenée par Michel Rocard a lancé une offensive absolument déterminée contre le salaire à la « qualification personnelle », autrement dit contre le statut des fonctionnaires ou de certains salariés comme les cheminots. Cette contre-révolution se prolonge jusqu’à aujourd’hui, Emmanuel Macron étant un parfait « baby Rocard ».

    Ce salaire à la qualification personnelle est pourtant la conquête sociale majeure du XXe siècle face au capital ! Macron veut des free-lance, des autoentrepreneurs, afin que la reconnaissance du travailleur s’opère sur un marché — marché du travail ou des biens et services.

    Tout au long du XXe siècle, le combat des mouvements sociaux a été d’imposer au capital d’employer les travailleurs. En 1910, le contrat de travail va lier le salaire au poste de travail, et non plus à la tâche. Puis, mieux que ça : le mouvement social va obtenir le salaire lié à la personne même. Au cours du siècle dernier, on assiste ainsi à une lente montée en puissance de ce salaire à la qualification personnelle : en octobre 1946, la loi Thorez sur les fonctionnaires concerne 500.000 personnes. Aujourd’hui, ce sont 5,5 millions de personnes : les fonctionnaires, les salariés à statut (cheminots, EDF, RATP, etc.), la moitié des retraités. Tous ont une forme de salaire lié à la personne, détaché du fait qu’ils aient un poste, ce qu’on appelle aussi salaire à vie.

    Et il y a une haine de classe pour ça ! La classe dominante est absolument déterminée à maintenir la reconnaissance sociale du travailleur dans une logique marchande. Accepter que des gens soient payés pour un attribut qui leur est propre, que ce ne soit pas leur poste qui soit qualifié, mais eux, c’est un refus absolu ! L’idée que les travailleurs se libèrent de l’aléa du marché, qu’ils puissent relever la tête parce qu’ils sont titulaires de leur salaire, ça leur est insupportable.

    Une classe dirigeante ne défend pas ses sous, elle défend son pouvoir sur le travail, parce que c’est de ce pouvoir qu’elle tire ses sous. Or, ce pouvoir repose sur deux institutions : l’aléa marchand pour la reconnaissance du travailleur — c’est-à-dire le fait que le travailleur soit un individu sur un marché — et la propriété lucrative de l’outil. L’attaque de Macron contre la SNCF porte sur ces deux institutions : l’ouverture à la concurrence (la propriété lucrative de l’outil) et le statut du cheminot (l’aléa marchand pour le travailleur).

    Pourquoi se centrer sur les cheminots plutôt que sur les fonctionnaires ?

    La fonction publique est effectivement le dernier bastion du salaire à vie, mais elle a moins de tradition syndicale combative que les cheminots. Étant donné qu’Emmanuel Macron a pu réformer depuis un an sans coup férir, il fait un pari : s’il gagne contre les cheminots, donc contre les plus combatifs, il pense avoir un boulevard pour les fonctionnaires, dont la plupart partagent un certain défaitisme. Il a donc ajouté cette réforme de la SNCF qui n’était pas dans son programme. De fait s’il gagne ce pari, il faut se faire du souci pour le reste.


    Donc, à l’inverse, le combat que le mouvement social doit mener, c’est l’extension du statut du cheminot à tous, comme le dit Philippe Martinez.

    Effectivement. La seule bataille qui soit fédérative, c’est celle qui propose d’étendre à tous la libération vis-à-vis du marché du travail. C’est donc l’extension à tous et toutes d’un salaire à la qualification personnelle, aussi appelé salaire à vie. L’idée est la suivante : à 18 ans, chacun se voit attribuer un premier niveau de qualification, et le salaire correspondant, ces qualifications et salaires pouvant augmenter ensuite au cours de la vie professionnelle. Par exemple, ce salaire pourrait commencer à 1.500 euros nets par mois à 18 ans et aller jusqu’à un salaire maximum de 6.000 euros si l’on retient quatre niveaux de qualification, ce qui correspond aux conventions collectives les plus avancées.

    Manifestation parisienne du vendredi 13 avril où les cheminots, les étudiants, le personnel de santé ou encore les postiers ont défilé de Tolbiac jusqu’à la gare Austerlitz.


    En quoi est-ce différent du revenu de base ?

    Le revenu de base ne s’attaque pas — y compris quand il s’élève à 1.000 euros par mois — à la logique du capital. Il n’offre pas vraiment d’alternative au marché pour la reconnaissance des travailleurs. Ce n’est qu’un premier pilier de ressource. Or, quand on cumule une allocation fiscale, comme le revenu de base, et du salaire, c’est toujours au détriment du salaire. L’employeur peut se dédouaner et dire « tu as déjà 800 balles, voici 400 balles, et tu as ton Smic ». C’est ce qui se passe avec le RSA activité.

    Le revenu de base est porté par des écologistes, mais c’est une erreur intellectuelle ! En aucun cas le revenu de base ne peut être un soutien à la décroissance.



    En quoi le salaire à vie pourrait-il être moteur de décroissance ?

    Parce qu’il n’est pas isolable d’une proposition plus générale. Il ne se conçoit pas sans une révolution. C’est un élément d’un autre mode de production que le système capitaliste.

    Le salaire à vie signifie que nous sommes porteurs du salaire parce que nous produisons la valeur économique. Et donc, nous devons être propriétaires de l’outil de travail et décider de l’investissement. Avec le droit politique au salaire vient la propriété d’usage et patrimoniale de l’outil de travail.

    Dans le système capitaliste, la seule chose qui intéresse un propriétaire lucratif, ce qui guide sa décision en matière de production, c’est : « Est-ce que ça rentabilise le capital ? » Point. Il ne se pose aucune question quant à l’utilité sociale, quant à la prédation sur la nature. Nous sommes dans une dictature de la rentabilité financière du patrimoine.

    À l’inverse, dans un système avec un salaire à vie et sans propriété lucrative des outils de travail, que se passe-t-il ? L’entreprise n’a plus l’obsession de payer ses salariés puisqu’elle verse une cotisation au prorata de sa valeur ajoutée à une caisse commune, et c’est la caisse qui paye ses salariés. Elle n’a plus l’obsession des emprunts puisqu’elle ne s’endette plus, elle est subventionnée. En revanche, elle verse une cotisation — qui remplace le profit — permettant de financer des caisses d’investissement gérées par les travailleurs.

    Quels sont les prochains pas pour renforcer le mouvement ?

    Il faut fédérer. Car il y a une cohérence dans ces contre-réformes de la SNCF, de l’université, des hôpitaux.

    Prenons la lutte des étudiants contre la sélection. Ce que veut Macron au départ, c’est la réforme du bac : un bac à la carte, avec beaucoup de contrôle continu. Le bac va être lié au type d’établissement dans lequel on l’a passé, et non plus un examen national. Donc, si le bac n’a plus de cours à l’échelle du pays, il faut de la sélection à l’université, c’est cohérent. C’est déjà ce qui se passe en Angleterre !

    La sélection met en compétition les étudiants, mais aussi les établissements. Ils vont embaucher très cher des profs très connus pour attirer les meilleurs étudiants, tout ceci va entraîner des coûts, des hausses des frais d’inscription, et donc des prêts pour les étudiants. Derrière la logique d’endettement, il y a l’idée qu’un étudiant ne travaille pas, il n’est pas productif, mais il a le droit d’avoir un prêt qu’il remboursera quand il bénéficiera d’une amélioration de son capital humain lié à ses études.

    Là aussi, la réponse à apporter, c’est que nous avons tous droit à une qualification de 18 ans à notre mort, et à un salaire correspondant.

    L’occupation de Sciences-Po, à Paris, le 18 avril.


    Vous dites que le salaire à vie n’adviendra qu’avec une révolution. Comment fait-on ?

    C’est très facile en matière économique mais beaucoup plus difficile en matière politique. Gramsci nous raconte qu’une classe est dirigeante lorsqu’elle est hégémonique, c’est-à-dire quand elle fait accepter son récit du réel par ceux qu’elle domine. Donc, il faut imposer un contre-récit. Expliquer que le salaire à vie n’est pas irréalisable, qu’il existe déjà. Nous devons avoir conscience que la bataille autour du salaire à la qualification est la mère des batailles. On n’en est pas là. Pour le moment, c’est plutôt une addition de rages.


    Qu’est-ce qui fait qu’en 2018 ça pourrait marcher ?

    De nombreux jeunes entrent en dissidence. Avec toutes les mesures jeunes — les emplois jeunes, les services civiques —, on a complètement fait chuter le salaire d’embauche. À 25 ans, en euros constants, ce salaire est deux fois et demie moindre que ce qu’il était à la fin des années 1960, alors que le pays est infiniment plus riche. Il y a donc eu un effondrement complet, qui a entraîné beaucoup de jeunes dans la révolte. Ils ne vont plus sur le marché du travail, ils recherchent des alternatives au capital, ici et maintenant. Beaucoup de jeunes diplômés ne jouent pas le jeu. S’il s’ajoute à cela des travailleurs indépendants qui se rendent compte combien ils sont exploités et qui ne veulent plus payer la rente aux propriétaires et créer des coopératives, ça commence à être intéressant.

    Mais il faut aussi un syndicalisme qui soit capable de dire à tous ces jeunes qui sont dans la dissidence : on peut faire autrement, nous avons déjà conquis le salaire non lié à un emploi, allons-y battons-nous pour l’extension à tous du salaire à vie !

    • Propos recueillis par Lorène Lavocat

    LE STATUT DES CHEMINOTS, UN EMPLOI À VIE

    Le tout premier statut de cheminot date de 1920, mais il a été modifié à plusieurs reprises. La principale différence avec un contrat de droit privé (type CDI), c’est que le statut de cheminot met les agents de la SNCF à l’abri d’un licenciement économique. En effet, il prévoit seulement trois cas de départ : la démission, la retraite ou la radiation. Comme pour les fonctionnaires, on parle ainsi d’emploi à vie, ou, comme l’explique Bernard Friot, de salaire à la qualification personnelle.

    90 % des 150.000 salariés de la SNCF relèvent de ce statut. Il s’accompagne d’une période d’essai plus longue, d’un an à deux ans et demi pour certains cadres.

    source: https://reporterre.net/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • BREST

     Plusieurs centaines de manifestants à «la convergence des luttes» (LT.fr-11h43)

    La journée d'actions du 19 avril en Finistère vue par la PQR

    A Brest, ce jeudi matin vers 11 h 30, plusieurs centaines de manifestants s’étaient réunis place de la Liberté "pour une convergence des luttes" contre les réformes menées par le gouvernement. Le cortège va s'élancer en direction de la gare.

    source: http://www.letelegramme.fr

     

    Manifestation à Brest : un millier de personnes dans les rues (OF.fr-19/04-12h58)

    En réponse à l'appel national, un millier de personnes ont manifesté à Brest.En réponse à l'appel national, un millier de personnes ont manifesté à Brest

    En réponse à l’appel national, un millier de manifestants se sont rejoints place de la Liberté. Retraités, étudiants, cheminots, personnel hospitalier, salariés du public et du privé ont marché ensemble en direction de la gare, pour dénoncer la politique d’Emmanuel Macron.

    Ce jeudi 19 avril, les premières manifestations ont commencé à l’aube, dans le centre-ville de Brest. Les cheminots ont occupé le rond-point de la gare dès 5 h du matin.

    Symboliquement, ils ont déposé un morceau de rail sur la pelouse. "On a voulu montrer dans quel état seront nos lignes lorsqu’elles seront ouvertes à la concurrence, explique Philippe Hernot, délégué syndical des cheminots de Brest-Landerneau. Elles seront laissées à l’abandon ! "

    Les cheminots ont ensuite rejoint les autres manifestants sur la place de la Liberté à partir de 11 h.

    En réponse à l'appel national, un millier de personnes ont manifesté à Brest.  

     Non à la marchandisation !

    Derrière une banderole, des agents du centre hospitalier universitaire (CHU) de Brest scandent leur mécontentement : "Nous sommes là en tant que salariés et usagers. Nous voulons des services et des conditions de travail de qualité ! Nous dénonçons la marchandisation du service public ! "

    Solidaires également, les salariés de Thalès. Ils ont aussi leurs propres revendications : " Alors que l’entreprise se porte très bien, que le patron et les actionnaires s’augmentent de façon indécente, les techniciens, les ouvriers et les jeunes cadres sont oubliés", déplorent-ils.

    Les étudiants n’ont pas souhaité s’exprimer. Ils étaient présents à 9 h, sur le rond-point devant la faculté de lettres et sciences humaines, avant de rejoindre la manifestation. Certains étaient cagoulés. Mais, depuis les enceintes sur le toit de leur camion, la chanson choisie portait un message plutôt clair : Résiste de France Gall.

    Jeanine, retraitée depuis douze ans, tient à partager son expérience : " Ça tire de plus en plus. On se sacrifie car tout augmente, sauf nos retraites. Aujourd’hui, les gens ont perdu leurs illusions concernant notre président."

    En réponse à l'appel national, un millier de personnes ont manifesté à Brest

    Mai 68 - Mai 2018

    Dans tous les discours, un parallèle est fait entre mai 2018 et mai 68. " Il y a des similitudes, observe Olivier Cuzon, du syndicat Sud. Beaucoup de secteurs sont mécontents de la politique de Macron. Il faut maintenant réussir à faire converger les luttes."

    Olivier Pichon, de la CGT de Brest, est optimiste : " Aujourd’hui, c’est une première étape. Nous espérons encore plus de monde pour le 1er mai. Ce n’est pas facile, car avec les différentes réformes et les manifestations qui suivent, il peut y avoir un essoufflement."

    Raphaëlle BESANÇON

    source: https://www.ouest-france.fr

     

    MORLAIX

    Social. La « convergence des luttes » attendra (LT.fr-19/04/2018-14h56)

    • Social. La « convergence des luttes » attendra

    • Social. La « convergence des luttes » attendraSocial. La « convergence des luttes » attendra
    • Social.  La « convergence des luttes » attendra
      Social. La « convergence des luttes » attendra
    • Social.  La « convergence des luttes » attendra
      Social. La « convergence des luttes » attendra
    • Social.  La « convergence des luttes » attendra
      Social. La « convergence des luttes » attendra
    • Social.  La « convergence des luttes » attendra
      Social. La « convergence des luttes » attendra
    • Social.  La « convergence des luttes » attendra
      Social. La « convergence des luttes » attendra
    • Social.  La « convergence des luttes » attendra
      Social. La « convergence des luttes » attendra
    • Social.  La « convergence des luttes » attendra
      Social. La « convergence des luttes » attendra
    • Social.  La « convergence des luttes » attendra
      Social. La « convergence des luttes » attendra
    • Social.  La « convergence des luttes » attendra
      Social. La « convergence des luttes » attendra

    Les syndicats attendaient beaucoup de ce jeudi 19 avril, jour de « convergence des luttes » contre la politique du Président Macron. Las. Seuls 200 manifestants se sont réunis place des Otages.

    Les manifestations organisées ces dernières semaines dans la Cité du Viaduc avaient été couronnées de succès. Moyennant quoi, l’intersyndicale morlaisienne composée de la CGT, la FSU, Solidaires et FO, s’attendait à une nouvelle démonstration de force, ce jeudi 19 avril, placé sous le signe de la « convergence des luttes ». Mais force est de constater que le rendez-vous a fait pschitt !

    Une étape

    Les représentants syndicaux ont eu beau attendre, et attendre encore, la place des Otages paraissait désespérément vide lorsqu’ils ont pris la parole du haut du kiosque, sur les coups de 11 h 30. Soit une demi-heure après l’horaire prévu. 200 personnes, tout au plus, étaient rassemblées face à eux, drapeaux et pancartes en mains.

    Cette déconvenue ne les a pas empêchés de taper fort sur le Président Macron et la « politique dévastatrice de son gouvernement ». « Les luttes se multiplient partout dans le pays et traversent tous les secteurs, ont-ils rappelé dans leur discours commun. Il y a cinq rassemblements aujourd’hui dans le département.

     
    Cette journée marque une étape dans la convergence des luttes qui doit permettre d’amplifier le mouvement et forcer le gouvernement à répondre aux attentes légitimes des Français ».

    Dans les rangs des manifestants, on opinait du chef. Tout en riant jaune. « Tu parles d’une convergence des luttes… Ça ne converge pas des masses », entendait-on ici et là.

    Passage devant la permanence LREM

    Face au constat d’échec de cette journée à l’échelle morlaisienne, les syndicats eux-mêmes avaient du mal à cacher leur incompréhension. « Ça va mal partout. Dans tous les secteurs. Les gens viennent nous voir régulièrement à l’union locale pour en parler. Mais lorsqu’on organise une manifestation, il n’y a plus personne. Dans ce cas-là, il ne faut pas venir se plaindre… », s’agaçait-on notamment à la CGT.

    Dans un premier temps, l’intersyndicale a renoncé à défiler sur la voie publique. Mais après quelques échanges avec une partie des manifestants, un court passage devant la permanence de la députée LREM Sandrine Le Feur a finalement été décidé. 150 personnes y ont pris part, certaines allumant quelques fumigènes, histoire de montrer qu’elles « ne lâcheront rien ». Rendez-vous est déjà pris pour le traditionnel défilé du 1er-Mai, auquel succédera une manifestation de la Fonction publique, le 22 mai.

     
     
    CARHAIX
     
    Convergence des luttes. Plus de 300 personnes manifestent (LT.fr 19/04-14h18)

    La journée d'actions du 19 avril en Finistère vue par la PQR

    Plus de 300 personnes ont manifesté ce jeudi à Carhaix dans le cadre d’une journée de mobilisation interprofessionnelle.

    À l’appel des unions locales CGT de Carhaix et Huelgoat et Rostrenen, relayé par plusieurs organisations politiques de gauche, plus de 300 personnes se sont rassemblées ce jeudi à 11 h devant la Maison des syndicats à Carhaix pour une « journée de convergence des luttes ». Parmi elles, une centaine de lycéens de Diwan. Le cortège a quitté la rue Clemenceau pour se rendre à la Maison des services publics, place de La Tour-d’Auvergne où des représentants de la CGT et des lycéens ont tour à tour pris la parole. Colette Guéguen, porte-parole du syndicat, a fustigé la politique du gouvernement et sa « remise en cause du modèle social français ». 

    Rendez-vous les 1er et 22 mai

    « Tous les secteurs sont touchés, a dénoncé la syndicaliste. Cheminots, Ehpad, retraités, étudiants… Partout, la lutte s’organise. Les gens ne s’en laissent pas compter ».

    Colette Guéguen a ensuite annoncé l’organisation d’une nouvelle journée de mobilisation le 22 mai prochain. « Mais avant, il y aura le rendez-vous du 1er Mai », a rappelé la représentante de la CGT. Une « journée de lutte pour le progrès social » que le syndicat espère « unitaire ».

    Les lycéens de Diwan en force

    Youen, le représentant des lycéens de Diwan, succédant au micro à Colette Guéguen a fait part des revendications des élèves de l’établissement bilingue et notamment de leur opposition non seulement au dispositif Parcours Sup « qui entraînera la sélection les élèves en fac » mais aussi à l’évacuation de la Zad de Notre-Dame-des-Landes ». « Il faut remettre en cause la politique de tous les gouvernements depuis 40 ans », a conclu le lycéen.

    Bac en breton, CIO

    L’un de ses camarades a profité de la manifestation pour demander à pouvoir passer le bac en breton. Une représentante du Centre d’information et d’orientation (CIO) a également pris la parole pour faire part de son inquiétude. « L’objectif du gouvernement est de fermer les 500 CIO en France. C’est une casse totale de notre service »,, a-t-elle dénoncé avant d’inviter les manifestants à signer une pétition de soutien.

    source:http://www.letelegramme.fr

     

    QUIMPER

    700 manifestants au rendez-vous (LT.fr-19/04-14h12)

     

    Environ 400 manifestants ce jeudi matin à Quimper
    Environ 700 manifestants ce jeudi matin à Quimper

    Près de 700 salariés, retraités et lycéens ont manifesté, ce jeudi, dans les rues de Quimper, contre "les mauvais coups du gouvernement", à l'appel de la CGT. Dans le cortège, une majorité de syndiqués CGT du public et du privé, mais aussi des militants de Sud Solidaires et de la FSU, des adhérents du PCF, des Insoumis et du NPA et plusieurs dizaines de lycéens quimpérois et douarnenistes. "Nous en avons assez des cadeaux pour la France d'en haut, assez des coups bas pour la France d'en bas" ont notamment clamé les manifestants. Parmi eux, des cheminots quimpérois, dont une cinquantaine a décidé, à l'unanimité, un peu plus tôt dans la matinée, de reconduire le mouvement de grèves perlées.

    source: http://www.letelegramme.fr

     

    Manifestation à Quimper. 800 personnes à la journée d’action nationale (OF.fr-19/04-12h16)

    La CGT appelait, ce jeudi 19 avril, à une journée de "convergence des luttes" : retraités, lycéens, cheminots, marins, fonctionnaires étaient au rendez-vous, place Saint-Corentin à Quimper (Finistère).

    Des lycéens de Douarnenez, des marins, des retraités en colères, des cheminots… Ce jeudi matin 19 avril, ils étaient environ 800, rassemblés place Saint-Corentin à Quimper (Finistère) pour répondre à la CGT, qui appelait à une "convergence des luttes" nationale.

    "Pour notre avenir"

    "On est tous concernés par la politique ultra-libérale de Macron, clame Sandrine Allain, de la CGT. Les salaires très bas, les conditions de travail et de vie difficiles, la disparition des services publics, la réduction des pensions de retraite, la sélection dans les universités…" C’est pour cette raison que Tom, Eliott et Malou ont fait le déplacement, en bus, depuis leur lycée de Douarnenez. "Pour notre avenir", expliquent-ils de concert.

    Lycéens, retraités, cheminots ont répondu à l'appel de la CGT. | Ouest-France 

    "Nous aussi, on va bientôt être touchés", regrette Christian Le Signe. Ancien de la Brittany Ferry, il est aujourd’hui à l’Union fédérale des pensionnés et veuves de la marine marchande CGT. "Nous avons les mêmes revendications que les retraités, plus le problème de l’amiante. Nous continuons à en mourir et nous n’avons pas les mêmes droits que les autres…" Côté CGT Retraités, les manifestants ont déposé ce matin, à nouveau, une motion auprès de la députée Annaïg Le Meur. "Contre l’augmentation de la CSG, pour l’augmentation des pensions."

    Aucun TGV au départ de Quimper

    De leur côté, les cheminots quimpérois ont voté la reconduction de la grève, lors de leur assemblée générale ce matin. Une quarantaine d’entre eux sont en grève. "Aucun TGV ne part de Quimper aujourd’hui. Quelques TER et des bus assureront certaines liaisons."

    Le cortège a traversé la ville et la manifestation doit se terminer sur le plateau de la Déesse, où les cheminots sont déjà en train de faire griller des saucisses, dont la vente alimentera leur action.

    Flora CHAUVEAU

    source: https://www.ouest-france.fr

     

    QUIMPERLE

    160 personnes défilent  (LT.fr-19/04-12h54)

    (Photo Chloé Lebouchard)
    (Photo Chloé Lebouchard) En réponse à un appel de la CGT lancé la semaine dernière, environ 160 personnes ont manifesté ce jeudi matin, dans les rues de Quimperlé. Une participation un peu en deçà des attentes du syndicat, qui prévoit une nouvelle journée d'action le 22 mai.   source:  http://www.letelegramme.fr 
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Mardi soir, devant les urgences adultes de la Cavale-Blanche, les grévistes s'allongent pour signifier: "Vous avez tué nos valeurs, notre métier" !

    Mardi, à l’hôpital de la Cavale-Blanche, de 19 h 30 à 20 h 30, une vingtaine de salariés ont débrayé. Ils demandent notamment un poste d’aide-soignante supplémentaire en plus de celui d’infirmier obtenu récemment. Pour avoir les mêmes moyens que les équipes de jour, car "il y a autant de monde, la nuit".

    Mardi, à l’hôpital de la Cavale-Blanche, de 19 h 30 à 20 h 30, pour la deuxième fois, une vingtaine de salariés ont débrayé à l’appel de Sud et CGT.

    Depuis plusieurs mois, au CHRU de Brest, les urgences adultes réclament davantage de moyens, la nuit. L’activité serait devenue aussi importante qu’en journée, or, les moyens sont moins importants. Trois binômes infirmière/aide-soignantes en journée contre deux la nuit, pour un même nombre de boxes de consultation (20).

    Par ailleurs, la nuit, il n’y a pas de brancardiers. Conséquence : "les aides-soignantes se retrouvent à faire du brancardage et les infirmiers se retrouvent seules pour prendre en charge les patients", déplorent des agents qui se disent "usés".

    Récemment, les agents ont obtenu l’obtention d’un poste d’infirmier. Il manque encore celui d’aide-soignant, estiment les soignants qui ne désarment pas.

    Les grévistes se sentent aussi méprisés par la direction du CHRU qui ne les a pas encore rencontrés malgré les deux débrayages.

    source: https://www.ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Ce 14 avril le vieux port de débordait de monde de même que la Canebière. Près de 60 000 personnes d’après la CGT – un cortège dense et combatif mêlant travailleurs du public et du privé, jeunes et retraités, organisations et partis politiques et associations ainsi que les principaux syndicats se sont réunis, , en même temps et au même endroit pour faire converger leurs luttes pour stopper la casse du pays et des conquis sociaux par Macron UE MEDEF.

    Une initiative prise par la CGT 13 et soutenue par une quinzaine d’organisations, syndicats et partis politiques. Par courrier, le PRCF 13 avait fait savoir à l’UD CGT son soutien à cette initiative. L’appel à la manifestation avait été lancé depuis une manifestation partant de la Gare Saint Charles quelques jours plus tôt.

    En 2016, à autonome 2017 et en ce printemps 2018, le PRCF est de ceux qui soulignent combien une grande manifestation nationale, en démontrant par les actes que le tous ensemble et en même temps c’est la force du peuple, serait une formidable impulsion à la convergence des luttes et à la contre-offensive populaire pour stopper la guerre-éclair tout azimut lancée par le régime Macron à la solde l’Union Européenne, du MEDEF pour détruire la France des travailleurs.

    Manifestation interpro à la gare de Marseille; Photo PRCF Marseille

    La jeunesse, en tête de cortège tenait une banderole affichant le mot d’ordre sur toutes les lèvres, Grève Générale. Et les drapeaux rouges inondant le vieux port et la Canebière faisaient écho aux cris de Résistance de la foule.

    Le PRCF mobilisé et à l’action

    Une délégation du PRCF était présente à la manifestation. Après avoir diffusé plus de 4000 tracts à l’intersection entre la Canebière et la Rue de Rome pour appeler les Marseillais à rejoindre la mobilisation et défendre leurs droits, leurs emplois, leurs salaires, leurs services publics contre les privatisations et le dumping social impulsés par l’Union Européenne du Capital, la délégation du PRCF a tenu un point fixe pour saluer le défilé des organisations syndicales . S’il faut regretter que quelques rares sections de la manifestation – très fournie et dynamique en général au demeurant – n’avaient pas de slogan à l’image du camion sono PCF diffusant des chansons, ce n’était pas le cas de la grande majorité du cortège tout particulièrement de la CGT et de la France Insoumise. Les militants franchement communistes du PRCF ont participé à l’animation tout le long de la manifestation en proposant leurs slogans. Faisant le lien entre les différentes luttes en cours contre les europrivatisations (SNCF, Poste, EDF etc.) la sélection à l’université ou la casse du bac, l’euro austérité détruisant les retraites, les salaires, les statuts, les services publics et les directives européennes. Des slogans très bien reçus et repris par de nombreux manifestants.

    Les militants communistes du PRCF ont ensuite pris place dans le cortège des organisations politiques, pour le tous ensemble et en même temps pour défiler jusqu’à la place Castelane derrière la banderole et avec les drapeaux du PRCF.

    Une très belle journée de lutte et de rassemblement, d’unité d’action et de dialogue et d’échanges fraternels qui laisse augurer de belles perspectives politiques. Et ce d’autant plus que deux jeunes sympathisants ont rejoint le PRCF dans l’action et qu’en outre un camarade a profité de la manifestation pour prendre sa carte.

    Un reportage de wwwww.initiative-communiste.fr

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique