• « Un homme est mort » s'anime sur écran (OF.fr-13/01/2018)

    Le film d'animation « Un homme est mort » retrace le mouvement de grève de mars et avril 1950 à Brest.Le film d'animation « Un homme est mort » retrace le mouvement de grève de mars et avril 1953 à Brest. 

    Kris, l'auteur de la BD.Kris, l'auteur de la BD

     

    La bande dessinée de Kris et Davodeau a inspiré un film d'animation coproduit par Arte. Le scénario revient sur les grèves d'avril 1950 et le drame qui a suivi.

    L'histoire

    Voir ses personnages prendre vie, c'est le rêve de tout auteur. Pour Kris et Davodeau, il est devenu réalité : leur bande dessinée Un homme est mort est devenue un film d'animation.

    Pendant 65 minutes, les spectateurs sont plongés dans une période sombre de l'histoire brestoise. En mars 1950, la ville est en ruines. Les conditions d'existence sont dures et la vie trop chère. Les ouvriers brestois se mettent en grève et réclament « pain, paix et liberté ». Mais les manifestations dégénèrent. Le 17 avril, la police ouvre le feu : l'ouvrier syndicaliste Édouard Mazé est tué d'une balle en pleine tête.

    Le cinéaste René Vautier est justement à Brest. Il filme cette période troublée de mars-avril 1950, et en tire un documentaire intitulé Un homme est mort.

    Les femmes au combat

    La bande dessinée éponyme de Kris et Davodeau racontait l'histoire de ce film aujourd'hui disparu. Le lecteur y suivait les tribulations du « Breton à la caméra rouge » dans la ville en grève et la lutte des ouvriers brestois. « C'est l'histoire d'un film qu'on adapte au cinéma, la boucle est bouclée ! » sourit Kris.

    Porter sa propre oeuvre à l'écran n'a pas été facile. « La BD, c'est le territoire de la liberté. À la télé, il y a bien plus de contraintes, financières notamment. » Mais la version animée permet de corriger quelques oublis. Notamment la place accordée aux femmes. « On s'est rendu compte a posteriori qu'on avait minimisé leur rôle dans les événements d'avril 1950, explique le scénariste. Les grèves ont vraiment commencé à se durcir à partir du moment où les femmes ont rejoint le mouvement. » Un personnage féminin supplémentaire a donc fait son apparition dans le film.

    « Le film se concentre aussi davantage sur la vie quotidienne à Brest dans l'après-guerre », souligne Kris.

    « Parmi les vieilles machines »

    La chaîne Arte est à l'initiative du film. La société de production Les Armateurs, à l'origine de Kirikou et des Triplettes de Belleville, s'est chargée de sa production. Une « chouette entreprise » avec laquelle Kris a apprécié de travailler : « J'ai écrit les deux premières versions du scénario. On a vraiment eu les mains libres pour imaginer le film. »

    Un homme est mort sera diffusé pour la première fois au Festival de la bande dessinée d'Angoulême fin janvier. Il devrait être projeté aux Capucins le 15 mars, en ouverture du Festival européen du film court. Un lieu parfaitement adapté, selon Kris : quoi de mieux que de revivre le passé ouvrier de Brest « parmi les vieilles machines » ?

    source:  https://www.ouest-france.fr

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