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    Alors que la cour administrative d’appel de Nantes n’a toujours pas rendu son jugement au fond sur le projet de centrale à gaz de Landivisiau porté par Direct Energie, pas moins de 21 opposants, âgés de 19 à 75 ans, comparaissaient ce jeudi après-midi devant le tribunal correctionnel de Brest.

    Il leur est reproché de multiples délits, commis lors de manifestations organisées en février et mars derniers, à proximité ou sur le site qui doit accueillir la centrale, zone du Vern : destruction ou dégradation de bien d’autrui en réunion ; refus de se soumettre au prélèvement biologique destiné à l’identification de son empreinte génétique par une personne soupçonnée d’une infraction ; refus de se soumettre aux opérations de relevés signalétiques intégrés dans un fichier de police par personne soupçonnée de crime ou de délit ; dissimulation volontaire du visage, sans motif légitime, afin de ne pas être identifié lors d’une manifestation sur la voie publique ; entrave à la circulation des véhicules sur la voie publique.

    Deux opposants de 33 et 66 ans sont également poursuivis par violences aggravées (six victimes). Maîtres Le Her, Tracol et Larvor, du barreau de Brest, sont chargés de la défense dans six dossiers. Les autres prévenus semblent avoir décidé de se défendre seuls.

    À la demande de l’avocat de la partie civile, l’un des dossiers a été renvoyé. Le renvoi du second l’a été à la demande de l’avocat de la défense. Les dossiers ont été renvoyés au 28 novembre.

    En soutien à leurs camarades, une manifestation s’est tenue devant le palais de justice de Brest. Elle a rassemblé plusieurs dizaines de personnes.

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Centrale à gaz de Landivisiau. Le procès des opposants renvoyé (OF.fr-4/07/19-17h37)Les prévenus sont entrés au tribunal sous les encouragements des militants anti-centrale.

    Environ 250 personnes se sont rassemblées en soutien à la vingtaine de prévenus, cités à comparaître ce jeudi 4 juillet, dans le cadre des manifestations contre la centrale à gaz de Landivisiau. Le procès a finalement été renvoyé.

    « Non à la centrale, non à la centrale ! ». C’est sous les cris d’encouragement et les applaudissements des militants opposés à la construction d’une centrale à gaz à Landivisiau (Finistère), que la vingtaine de prévenus a monté les marches du tribunal de grande instance de Brest, ce jeudi 4 juillet en début d’après-midi.

    Les prévenus, des opposants à la construction de la centrale à gaz, âgés de 19 à 75 ans, comparaissaient dans deux dossiers. Dans le premier, il leur est reproché les infractions de destruction du bien d’autrui, refus de se soumettre au prélèvement biologique destiné à l’identification de son empreinte génétique, dissimulation volontaire du visage et violence aggravée, lors de la manifestation du 23 février dernier sur le site de la centrale.

    Le second dossier concerne quant à lui la manifestation du 28 mars, toujours à Landivisiau, pour laquelle il est reproché aux prévenus les faits d’entrave à la circulation et de refus de se soumettre aux opérations de relevés signalétiques au commissariat quelques semaines plus tard.

    « C’est un peu nous tous qui étions au tribunal »

    Le procès, attendu par les prévenus, « pour pouvoir avoir la tête à la lutte à nouveau », n’a finalement duré que quelques minutes. Suite au renvoi du premier dossier, à cause de l’absence de l’avocat des victimes, l’avocate de la majorité des prévenus, maître Le Her, a demandé le renvoi du second dossier. « Les deux affaires gravitent autour du Non à la centrale et doivent donc être jugées ensemble même si les infractions sont différentes », explique-t-elle. Les militants se sont donnés rendez-vous le 28 novembre 2019 à 13 h 30, date du renvoi.

    La cour d’appel de Nantes n’a toujours pas rendu son verdict concernant le recours déposé par l’association Force 5.

    « Avec ce procès, ils essaient de casser la lutte », estime une manifestante venue en soutien depuis les Côtes-d’Armor. « On ne peut plus approcher le site, il y a des vigiles jour et nuit », signale Jacqueline, membre de Force 5. « Il y a la centrale mais aussi une série de constructions au-delà, notamment le gazoduc, développe Clothilde, militante chez les Jeunes pour le climat. Ces constructions vont traverser le Parc naturel régional d’Armorique. Comment c’est possible de continuer à détruire la nature ? Alors qu’un câble électrique devrait va connecter la Bretagne à l’Irlande en cas de pic de consommation. Comment se fait-il qu’il y ait deux projets pour répondre aux mêmes besoins ? », questionne-t-elle. 

    « Aujourd’hui une vingtaine de personnes comparaissaient, mais c’est un peu nous tous qui étions au tribunal », ajoute Angélique Mevel, militante depuis 2011 au sein de Landivisiau doit dire non à la centrale.

    Metig JAKEZ-VARGAS.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Brest-Toutes et tous devant le TGI-Solidarité avec les inculpé.e.s de la lutte contre la centrale à gaz de LandivisiauLe jeudi 4 juillet à 13 h30 vingt et une personnes sont appelées a comparaître devant le Tribunal correctionnel de Brest pour des motifs divers :

    -Huit sont poursuivies pour violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, dégradations en réunion, et refus de fichage ADN pour des faits qui seraient intervenus lors d’une manifestation le 23 février dernier,

    -Quatorze sont poursuivies pour délit d’entrave à la circulation sur une route qui longe le site de la future centrale.

    Une nouvelle fois il faut constater que le régime Macron choisit l’intimidation, la criminalisation, la répression de l’action collective pour tenter de venir à bout d’une mobilisation citoyenne (une amende 5000 € menace chacun.e des inculpé.e.s). Une nouvelle fois avec ce projet le régime Macron se montre un fidèle exécutant des injonctions de l’Union européenne et des oligarques en gavant les actionnaires de Total de subventions publiques à hauteur de plus d’un milliard d’euros sur vingt ans, en polluant (1,5 millions de tonnes de CO² larguées chaque année dans l’atmosphère) et en plaçant cette centrale à gaz en dehors du service public de l’électricité.

    Les communistes de l’ARC29/PRCF (Association pour la Renaissance Communiste en Finistère/ Pôle de Renaissance Communiste en France) appellent la population des villes et des campagnes de notre département à exprimer son entière solidarité à toutes celles et tous ceux qui portent la cause de l’intérêt commun en se rassemblant :Jeudi 4 juillet-12h-devant le TGI : 32, rue de Denver 29200 Brest et en participant à la soirée festive et solidaire à l’Avenir à partir de 19h.

     

    Brest le 2/07/2019

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  • Quimper. Des Gilets jaunes reçus par la députée (OF.fr-1/07/19-7h01)Gilbert Macrez, initiateur de la Concertation citoyenne à Quimper, remet la synthèse des travaux à la députée Annaïg Le Meur

    Née lors des manifestations de Gilets jaunes, la Concertation citoyenne a voulu synthétiser ses attentes dans un document. La synthèse a été remise à la députée Annaïg Le Meur, samedi.

    « Bien sûr, nous irons à la rencontre des candidats aux élections municipales. » Samedi matin, à Quimper (Finistère), Gilbert Macrez, entouré de Claude, Niamh et Philippe, s’apprête à remettre à la députée (La République en marche) Annaïg Le Meur une synthèse née des travaux menés par le groupe de Gilets jaunes baptisé la Concertation citoyenne depuis décembre 2018. « Dès le début des rassemblements et manifestations des Gilets jaunes, nous avions compris qu’il nous faudrait aller au-delà de l’expression de nos revendications par l’unique présence dans la rue et les ronds-points », dit le préambule de ce document, listant 110 propositions.

    « Gratuité des transports en commun »

    Au fil des semaines, lors d’ateliers, d’échanges informels, et, notamment, du café des Gilets jaunes le samedi, les participants à cette réflexion ont abordé des thématiques très variées : handicap, mobilité, numérique, travail en intérim, etc. « Nous n’oublions pas les propositions applicables localement et rapidement. Comme la gratuité des transports en commun. »

    Ces questions locales interpellent à quelques mois des élections municipales. Dans cette perspective, une association est en cours de constitution. Elle devrait porter les attentes issues de cette réflexion auprès des têtes de listes des municipales. Pour se faire entendre.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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