• Élections municipales 2020 - 2ème tour - Mairie de Fonsorbes

    Le deuxième tour des élections municipales qui s’est déroulé le dimanche 28 juin 2020 a confirmé les enseignements du premier tour de mars dernier, mais aussi ceux des européennes de 2019 et de nombre de scrutins qui ont eu lieu depuis des années. Et d’abord la confirmation de l’abstention massive, qui frôle les 60% pour l’élection considérée comme la plus « appréciée » par les électeurs, faisant suite au second tour des législatives en juin 2017 et aux européennes (au moins 50% à chaque fois depuis 1989). De toute évidence, nombre de citoyens marqués par la catastrophique gestion du coronavirus, les mensonges à répétition de la macronie dans le combat mené contre l’épidémie et la contamination de nombre d’assesseurs à la suite du premier tour en mars dernier ont préféré ne pas se rendre aux urnes dans les villes où avait lieu un second tour.

    Fracture croissante et irrémédiable entre électeurs des classes populaires et partis du système capitaliste

    Mais au-delà se confirme la fracture croissante et irrémédiable entre nombre d’électeurs – particulièrement issus des classes populaires – et les partis politiques traditionnels, y compris le prétendu « Rassemblement national » certes bloqué par un plafond de verre, mais dont la menace perdure : la victoire de Louis Aliot à Perpignan, l’une des villes les plus pauvres de France (près d’un tiers de la population), est un nouveau signal d’alerte concernant la fascisation qui s’accélère depuis des années. Une fracture confirmée par la soi-disant « vague verte », un vote « bobo-écolo » désormais implanté dans les centres-villes des grandes métropoles où vivent les classes supérieures européistes dont les préoccupations « vertes » et Macron-compatibles accentuent le séparatisme socio-territorial avec le reste du pays, communes rurales et populaires en tête.

    Des élections confirmant la déliquescence du 

    Ces élections confirment également la déliquescence du Parti  français, qui perd de nombreuses communes populaires, notamment en Île-de-France (certaines parfois détenues depuis au moins 1945 !) : l’« alliance » (ou plutôt la soumission) avec les faux « socialistes » ou EELV, l’euro-mutation ayant débouché sur l’abandon des principes du marxisme-léninisme – et par là-même l’abandon des travailleurs, classe ouvrière en tête –, la capitulation devant la constitution des « euro-métropoles » et la gentrification chassant les classes populaires toujours davantage dans les périphéries : tout ceci démontre l’immense fumisterie du « communisme new look » de la direction euro-mutante, toujours plus dépendante d’une logique électoraliste funeste pour les communistes et pour les intérêts des travailleurs qui optent toujours davantage pour l’abstention.

    Les quelques (rares) victoires de coalitions PCF-France insoumise (FI) sur des bases réellement populaires et patriotiques – et non soumises aux européistes et macron-compatibles partis « socialiste » et « écologiste » – sont la seule satisfaction d’un scrutin démontrant plus que jamais les conséquences désastreuses des politiques conduites depuis des décennies par les euro-gouvernements, à savoir l’euro-dissolution de la France et de la République une et indivisible, l’euro-démantèlement des services publics (ô combien indispensable pour la vie des communes et des citoyens, comme l’a spectaculairement démontré la crise du coronavirus), l’euro-destruction des conquêtes sociales et démocratiques (hôpitaux, écoles, services sociaux, etc.) et l’euro-arasement des libertés publiques. Des évolutions rendant les communes rurales, populaires et de taille moyenne dépendantes des « euro-métropoles » et d’une prétendue « intercommunalité » servant les intérêts des premières, tout en asservissant les territoires en difficultés.

    Nécessité de construire une véritable alternative au duo Macron-Le Pen

    Ces élections confirment plus que jamais la nécessité d’une véritable alternative au faux « duel » et vrai duo Macron-Le Pen en 2022, duo programmé par des médias aux ordres (mais dont 80% des Français ne veulent pas…) qui craignent une remise en cause d’une macronie écrasée et de plus en plus discréditée – en témoigne le misérable score d’Agnès Buzyn, ex-pitoyable « ministre de la Santé », à Paris – et qui ne cache plus son visage réactionnaire et fascisant, comme l’illustrent les nombreuses alliances avec les prétendus « Républicains » (dont les résultats confirment la profonde crise depuis l’échec de François Fillon en 2017) et le ralliement de macronistes à la liste RN à Perpignan. Elles démontrent également l’impuissance des formations de gauche s’alignant sur le PS et EELV, condamnées à un rôle de faire-valoir avec des formations européistes et anticommunistes tout en abandonnant la lutte en faveur d’un véritable changement social et démocratique.

    Pour s’en sortir, sortir de l’Euro, de l’UE, de l’OTAN et du Capitalisme

    Ces élections confirment également l’existence d’un espace politique vide qui ne demande à être occupé que par un projet qualifié par l’historien Edouard Husson de « souverainisme de gauche, fortement teinté d’égalitarisme ». Autrement dit, un projet visant à en finir avec l’euro, l’UE, l’OTAN et le capitalisme, autant de verrous à la souveraineté nationale et populaire et à l’établissement d’une République une et indivisible (en voie de dislocation territoriale), sociale et laïque, souveraine et démocratique, fraternelle et pacifique, dans laquelle les citoyens – et notamment les travailleurs – exerceraient enfin véritablement le pouvoir dégagé de toute féodalité politique et économique. Ce projet nécessite la renaissance d’un parti communiste franchement marxiste-léniniste et une Convergence nationale des résistances fédérant les communistes, les insoumis, les progressistes et patriotes sincèrement antifascistes, les syndicalistes de combat, les travailleurs, les gilets jaunes, tous les opprimés désireux de briser toutes les chaînes asservissant la souveraineté nationale et populaire. Un changement que propose et porte le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF)qui milite en faveur d’un large rassemblement afin de conduire les citoyens et les travailleurs, la France et la République vers de « nouveaux Jours heureux » !

    Elections municipales : face au vide politique, FREXIT PROGRESSISTE !

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Communiqué du PRCF

    Premiers enseignements du second tour des municipales 2020 – communiqué du PRCF (IC.fr-29/06/20)

     

     

    Échec flagrant du parti présidentiel – le Havre excepté – poussée écolo offrant une perspective de recyclage à la gauche euro-complaisante, scores inégaux du Rassemblement national, tout cela pèse peu au regard du fait majeur de ce  des  : une abstention record de près de six électeurs sur dix

    D’un côté il s’agit d’un phénomène inquiétant car ce retrait du peuple, et particulièrement des couches populaires, sert l’oligarchie capitaliste :

    • le MEDEF ne cache pas sa volonté d’en finir avec les communes, cet héritage démocratique inséparable de la République une et indivisible ;
    • l’organisation patronale ne cache pas sa volonté de leur substituer les euro-metropoles taillées pour les trusts de taille mondiale dans le cadre de la marche aux Etats Unis d’Europe. D’un autre côté, cette abstention record accentue la crise de légitimité démocratique des institutions de la domination bourgeoise…
    • Quant au PCF, sa ligne politique toujours aussi confuse et illisible pour l’électorat populaire, aboutit à une nouvelle saignée dans les bastions historiques, de la Seine Saint Denis aux Bouches du Rhône en passant par le Nord et le Val de Marne.

    Raison de plus pour, à tous niveaux, local et national, promouvoir à marche forcée le Frexit progressiste qui seul pourra rendre au peuple français l’élan nécessaire pour rompre avec le capitalisme mortifère et avec son arme de destruction massive des acquis sociaux, l’UE supranationale. Pour cela il faut renforcer le PRCF qui porte une ligne marxiste léniniste adaptée à notre temps.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • 2nd des élections municipales 2020

    Déclaration de Georges Gastaud, Secrétaire National du PRCF  (26 juin 2020)

     

    On peut se demander quels seront la légitimité et l’ancrage démocratique des conseils municipaux élus sur la base d’une abstention ultra-majoritaire aux deux tours de l’élection.

    On mesure aussi rétrospectivement l’irresponsabilité de Macron et de l’ensemble des forces politiques qui ont refusé de reporter une élection manifestement faussée par la crise sanitaire…Rappelons que le PRCF,  dont le slogan n’a jamais été ” élections piège à cons!” a toujours appelé, sur le principe,  à participer aux municipales, l’un des ultimes acquis de la Première République que veulent liquider les partisans de l’UE et des euro- métropoles. 

    Là où des listes soutenues par le PRCF, ont obtenu le pourcentage nécessaire, comme à Passy (74), nos camarades se maintiennent à la fois contre la pseudo droite républicaine, contre LAREM et contre la fausse gauche pro- Maastricht du PS. Cela ne signifie pas banaliser le vote en faveur du RN dont les prises de position sont de plus en plus clairement fascisantes. Pour faire décroître ce vote suicidaire pour la France et les classes populaires, la mobilisation doit être permanente.

    Saisissons-nous de ces derniers jours de campagne pour interpeller les citoyens et les appeler à faire barrage aux contre-reformes maastrichtiennes, à la fascisation galopante de notre pays et à l’irresponsabilité sanitaire et sociale d’un gouvernement entièrement aux mains du MEDEF et de l’UE supranationale. Et dans la foulée, mettons au premier plan du débat municipal la défense des services publics, du produire en France,  des acquis sociaux et du vivre et lutter ensemble en rejetant le racisme, la xénophobie et toutes les formes de communautarisme anti républicain.

    le 26/06/2020

    source: https://www.initiative-communiste.fr/  

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  • « Jusqu’au 10 juillet, le pays est en état d’urgence sanitaire. Pourquoi aller voter dans ces conditions ? », interroge Pierre-Yves Cadalen, le chef de file des Insoumis à Brest.« Jusqu’au 10 juillet, le pays est en état d’urgence sanitaire. Pourquoi aller voter dans ces conditions ? », interroge Pierre-Yves Cadalen, le chef de file des Insoumis à Brest.

    Les membres de la liste Brest à venir ont annoncé qu’ils ne participeront d’aucune façon au second tour de l’élection municipale à Brest prévu dimanche prochain.

    Voir les résultats en direct

    Pour l’Insoumis Pierre-Yves Cadalen et les membres de sa liste « Brest à venir », qui avaient obtenu 7,13 % des suffrages exprimés au premier tour, « le second tour de l’élection municipale, le 28 juin, est une aberration. Tenir le second tour le 28 juin revient à organiser, dans un contexte politique aussi nouveau, une autre élection sans autoriser l’ensemble des listes à y participer. Dans les conditions actuelles, c’est une élection sans campagne électorale, dangereux précédent. Ce second tour est une farce, une mascarade et une parodie de démocratie ».

    « Mépris pour le suffrage populaire »

    « Jusqu’au 10 juillet, le pays est en état d’urgence sanitaire. Pourquoi aller voter dans ces conditions, qui écartent de fait les personnes les plus vulnérables ? La liste « Brest à venir » n’y participera sous aucune forme. Ses membres s’abstiendront de voter à cette élection et de tenir des bureaux de vote. Ce second tour montre le mépris que la majorité actuelle a pour le suffrage populaire. Le pire de la tambouille locale s’unit donc à l’occasion avec les dérives oligarchiques de la Ve République. Sans nous », poursuit la liste sans préjuger toutefois des choix que feront ses électeurs.

    En tout état de cause, la liste annonce qu’elle continuera à s’engager au-delà de ce scrutin, « pour changer la vie des Brestois et du pays, avec élan, pour la solidarité, la participation citoyenne et la nécessaire révolution écologique de nos vies. Nous serons présents dans les luttes comme aux prochaines échéances électorales ».

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Plusieurs maires souhaitent l’annulation du premier tour des élections municipales. Ces derniers ont constitué une association, jeudi 9 avril, intitulé 50 millions d’électeurs !Plusieurs maires souhaitent l’annulation du premier tour des élections municipales. Ces derniers ont constitué une association, jeudi 9 avril, intitulé 50 millions d’électeurs ! 

    Dans un courrier adressé aux parlementaires, quatre maires, dont celui de Paimpol (Côtes-d’Armor), plaident pour « une annulation complète du premier tour et un report des élections municipales pour toutes les communes ».

    « Le 15 mars dernier, à l’occasion du premier tour des élections municipales 2020, la France a vécu une journée qui ne restera définitivement pas dans les annales de notre démocratie. » Ainsi démarre la lettre qui devrait être envoyée prochainement aux députés et sénateurs. La missive est signée par quatre maires : Renaud George, maire de Saint-Germain-au-Mont-d’Or (Rhône), Yves d’Amécourt, maire de Sauveterre (Gironde), Thomas Vidal, maire de Val d’Aigoual (Gard) et Jean-Yves de Chaisemartin, maire de Paimpol (Côtes-d’Armor). 

    « Abstention contrainte »

    Ces élus souhaitent l’annulation du premier tour des élections municipales organisé en pleine pandémie du coronavirus. Un scrutin marqué, selon eux, par « une abstention contrainte. Au-delà de son ampleur, elle a naturellement touché de façon très différenciée le corps électoral français, écrivent-ils. Les candidats et les maires nous le répètent : ce sont d’abord les personnes les plus fragiles, les plus sensibles aux questions de santé, qui ne se sont pas déplacées : les personnes âgées, les jeunes parents, ou encore ceux qui sont déjà fragilisés par la maladie… »

     Ruptures d’égalité

    Dans leur lettre, les élus s’interrogent : « Comment pourrait-on considérer que le scrutin reflète avec certitude le choix majoritaire lorsque des électeurs sont contraints à rester assignés chez eux et que des porteurs de procurations ne peuvent honorer cette responsabilité ? Notre Constitution garantit un suffrage universel et libre. Quelle est l’universalité d’un scrutin duquel certaines catégories de citoyens se sont massivement détournées pour préserver leur intégrité et celle de leurs proches ? »

    Selon ces maires, « les décisions qui ont été prises se heurtent à des ruptures d’égalité entre les candidats, les élus, les citoyens et les représentativités ». Constitués en association (50 millions d’électeurs !) depuis jeudi 9 avril, ils demandent aux parlementaires « d’assurer [leur] rôle et de prendre position pour l’organisation de nouvelles élections municipales dans toutes les communes de France. »

    Charles DROUILLY.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Merci à tous pour votre soutien et votre confiance !
    Grâce à vous, nous disposons de 3 sièges au conseil municipal et 1 à la communauté de commune. Nous oeuvrerons dans l'intérêt des Quimperlois et pour les Quimperlois.
    En parallèle, nous allons constituer une association nous permettant également d'agir en dehors du conseil municipal pour continuer à mettre en oeuvre notre programme avec l'aide des Quimperlois, du tissus associatif etc.
    Facebook, notre site internet, un bulletin régulier (tel que celui de la ville), seront nos principaux vecteurs de communication sur le web.

    "Quimperlé-Décidons ensemble", le 17/03/2020

    L’image contient peut-être : plein air
     

     

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  • Le premier tour des   qui s’est déroulé ce dimanche 15 mars 2020 a accouché, comme attendu, d’un taux d’abstention record à 53,5%, pour une élection souvent considérée comme l’une des plus appréciées des Français. Quels que soient les résultats survenus dans les différentes , il apparaît incontestable que ce scrutin ne s’est pas déroulé dans des conditions sanitaires sures, ce que révèlent de nombreux témoignages d’électeurs en colère à la sortie des urnes comme à Marseille ou… au Touquet, la ville de résidence de l’autocrate Macron. Et rien ne dit que le deuxième tour – si celui-ci a lieu… – ne débouchera pas sur un plus grand taux d’abstention.

     Il est singulièrement paradoxal, pour ne pas dire indécent, de la part de Macron et du gouvernement Philippe d’expliquer qu’il faut réduire au maximum les déplacements, pratiquer la « différenciation sociale » tout en enjoignant d’aller voter. Et ce après avoir annoncé – probablement avec retard, spécialité de ce gouvernement depuis le début de la diffusion de la crise… – que le vote, érigé en « devoir civique » par des éditocrates et des pseudo-journalistes qui passent leur temps à discréditer l’engagement citoyen quotidien des syndicalistes, des citoyens et des partis opposés à la macronie, soit élevé à la même importance que le fait de faire des courses pour constituer des stocks en cas de nécessité ! Cette situation est d’autant plus kafkaïenne que de nombreuses voix, y compris au sein même de la majorité godillot des LREM, ont réclamé le report d’un scrutin qui, de toute évidence, aurait dû être reporté quand on sait que le confinement est proclamé en Italie, en Espagne, etc., que les Italiens et les Britanniques ont reporté des élections et que désormais, selon les aveux mêmes de la majorité macroniste qui, depuis des semaines, refusait les mesures fortes s’imposant – leur priorité n’étant pas nos vies mais leurs profits –, le pire est à venir…

    Il est d’autant plus cocasse d’entendre le gouvernement faire l’apologie de la démocratie alors que Macron, Philippe et tous leurs laquais – le Sinistre de l’Intérieur Castaner en tête – n’ont cessé de matraquer, mutiler, voire tuer, les gilets jaunes, syndicalistes, lycéen(ne)s et étudiant(e)s, enseignant(e)s, travailleurs précaires, personnels hospitaliers, pompiers, avocats, retraité(e)s, etc., araser progressivement les libertés publiques au point de prendre la décision de ficher les citoyens selon leurs opinions politiques, détruire les conquêtes sociales comme les retraites par répartition ou le Code du travail qui sont constitutifs de la démocratie sociale, appliquer une brutale politique de destruction des services publics – à commencer par les hôpitaux saturés et devant faire face à une vague de personnes contaminées –, faire volontairement dégénérer nombre de manifestations et rassemblements en usant des violences policières, chercher à confiner le droit de grève constitutionnellement reconnu et arraché de longue lutte, etc.

    Pour Macron et ses laquais, la « démocratie » se résume à glisser un bulletin de vote pour leur conférer une pseudo-« légitimité », comme cela fut le cas lors du second tour de l’élection présidentielle en mai 2017 ou lors des élections européennes de mai 2019, uniquement pour faire passer leurs politiques détruisant les services publics, et ce à tout prix. Et qu’importe que nombre de médecins aient appelé, à la suite de la déclaration urgente du Premier ministre samedi soir ordonnant de fermer les cafés, commerces, restaurants, cinémas, etc., à reporter le premier tour des élections municipales. Et qu’importe que Macron ait annoncé que la santé était la priorité nationale – de toute évidence, après la mascarade électorale de ce soir…

    Quant aux résultats à proprement parler, outre la prime traditionnelle aux sortants – qui ont certainement profité de la volonté des électeurs d’éviter un second tour de plus en plus hypothétique –, ils confirment d’une part la fascisation croissante du fait des résultats toujours très préoccupants du prétendu « Rassemblement national », d’autre part le discrédit de plus en plus fort de la majorité godillot LREM, à commencer par un Premier ministre en grande difficulté au Havre, où le candidat PCF réalise un bon score. Le PRCF adresse également ses félicitations et salue le courage de ses militants engagés dans des listes et qui ont dû mener campagne dans des conditions terriblement acrobatiques et difficiles pour faire entendre leur voix.

    Si la vie démocratique ne doit pas être suspendue, elle ne saurait être sacrifiée sur l’autel de la santé hypocritement érigée en « priorité nationale » par un gouvernement dont l’esprit d’« union sacrée » s’arrête aux intérêts électoralistes : difficile en effet de ne pas imaginer ce gouvernement, qui sort le 49-3 pour faire passer en force sans débat son projet de contre-réforme des retraites, ne pas avoir surjoué la carte de la « garantie des services publics » et de la « défense de la nation » afin de remobiliser son électorat pour un scrutin dont les estimations laissaient prévoir une grande claque – fortement méritée.

    Aux citoyen(ne)s français de décider de se rendre aux urnes le 22 mars prochain – si ces élections ont lieu –, mais en tirant les leçons des couacs de ce premier tour des élections municipales et en ayant conscience de la progression inexorable et dangereuse de la pandémie du coronavirus. Le PRCF invite plus que jamais à la grande prudence et à privilégier la santé avant toute chose, y compris avant la prétendue « vie démocratique » que les inconséquents et irresponsables Macron, Philippe et leurs valets serviles détruisent allègrement depuis leur arrivée au pouvoir.

    Aux électeurs qui se rendraient dans les urnes, le PRCF renouvelle son appel à battre Macron et Le Pen, mais aussi les prétendus « Républicains » et la droite fascisante, sans porter la moindre caution au Parti dit « socialiste » ni aux faux écolos qui assimilent le communisme au nazisme et contribuent, par leur européisme béat, à la fascisation croissante et à la destruction des conquêtes sociales et démocratiques qu’ils prétendent défendre.

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Notre Équipe remercie les Quimperlois(es) qui nous ont fait confiance !
    Nous restons vigilants, toujours soucieux de l'intérêt collectif !

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  • Michaël Quernez a été réélu, triomphalement, maire de Quimperlé.

    Avec 58,99 % des voix, Michaël Quernez a été réélu au premier tour des élections municipales, ce dimanche 15 mars 2020, à Quimperlé. Un plébiscite pour le maire sortant socialiste, qui avait trois listes en face de la sienne.

    Alors que l’on pouvait s’attendre à un deuxième tour, dimanche 22, Michaël Quernez a écrasé la concurrence. Ne laissant que des miettes à ses adversaires. Les chiffres parlent.

    Loin, très loin derrière, on trouve la liste citoyenne et de gauche d’Eric Saintilan (16,92 %), puis celle d’Anne Daniel (13,40 %) et enfin, et c’est une surprise, celle d’Alain Kerhervé, qui ferme la marche avec 10,69 %.

    Eric Saintilan est la deuxième surprise du jour, en décrochant cette deuxième place, sa liste aura trois représentants au conseil municipal. Anne Daniel, pour une première campagne, se dit satisfaite.

    Alors qu’Alain Kerhervé est le grand battu du jour. L’ex-adjoint d’Alain Pennec et conseiller municipal d’opposition franchit tout juste les 10 %. Une énorme déception pour lui. Il devrait quitter la scène publique et ne pas occuper son siège de conseiller municipal d’opposition.

    Pour la première fois depuis 1989 et Yves Guillou, Quimperlé aura donc un maire qui effectuera deux mandats de suite. Dans ce résultat, j’y vois une très belle reconnaissance du travail accompli depuis six ans avec mon équipe et les citoyennes et citoyens. C’est pour moi, beaucoup de bonheur et un honneur très fort, a lâché le futur maire, quand il a pris le micro pour annoncer officiellement les résultats.

    Vincent THAËRON

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Pierre-Yves Cadalen, tête de liste « Brest à venir » aux élections municipales de mars 2020, a recueilli 7 % des suffrages.

    Le candidat à la mairie de Brest Pierre-Yves Cadalen (La France insoumise) ne cache pas un certain désarroi face aux résultats de ce premier tour du scrutin de la municipale. Il compte 7 % des votes exprimés ce dimanche 15 mars 2020, dans le contexte très particulier de la pandémie du Covid-19.

    « 7 %, bien sûr, c’est décevant. Notre campagne faisait le pari de la participation populaire. Dans ce contexte, cela n’a pas été possible et il est clair que les gens ont préféré, aujourd’hui, l’isolement à l’isoloir. Il y a 36 % de participation à Brest, de fait, le score j’en suis pas… disons, évidemment je ne tombe pas de ma chaise.

    « Maintenant, on confirme une force qui existe à Brest tout de même. On a fait avancer des idées dans la campagne, par exemple sur les transports en commun gratuits, sur le pouvoir citoyen, sur la politique industrielle pour Brest. À l’heure où le Coronavirus montre les limites de la gestion libérale et capitaliste, je suis persuadé que nos idées finiront par l’emporter. Là, ce n’était pas le jour. Et ce n’était pas le jour surtout compte tenu des circonstances très particulières du scrutin. Nous verrons ce qu’il adviendra ensuite. J’entends déjà des discussions sur l’entre-deux tours et les fusions, alors qu’on n’a aucune certitude sur la tenue du second tour. »

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

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