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  • Des tags d’une extrême violence devant le domicile d’un candidat Nupes aux législatives à Nantes   ( OF.fr-30/05/22-12h31)Andy Kerbrat, candidat Nupes dans la 2e circonscription de Loire-Atlantique a déclaré vouloir porter plainte après avoir été la cible de tags violents.

    Andy Kerbrat, candidat Nupes sur la deuxième circonscription, à Nantes, est visé par des tags menaçants ou à connotation homophobe. Le co-chef de file du groupe Insoumis au Département a découvert ces inscriptions ce matin, lundi 30 mai, en sortant de son domicile.

    Andy Kerbrat, candidat Nupes (1) dans la deuxième circonscription de Loire-Atlantique, est tombé sur un tag aussi violent qu’intimidant, ce lundi 30 mai, vers 7 h, en sortant de chez lui. « Kerbrat va te pendre », inscrit sur le muret d’un immeuble, situé face au sien.

    D’autres inscriptions dans les rues voisines

    Il n’y avait pas qu’un seul tag. Le co-chef de file du groupe Insoumis du Département, en faisant quelques pas de plus, a découvert d’autres inscriptions dans les rues voisines. Certaines, insistant sur le fait que son domicile est désormais connu. Et d’autres, à connotation homophobe. Hier soir, dimanche 29 mai, les tags n’étaient, semble-t-il, pas encore présents quand il est rentré chez lui.

    « On a compté sept ou huit tags »

    « On a compté sept ou huit tags », explique Andy Kerbrat au téléphone ce lundi, en fin de matinée, alors qu’il se rendait en train à Paris. Il devrait porter plainte dès demain, mardi 31 mai. « Le ou les personnes qui ont fait cela visent mon intégrité personnelle. Elles savent où j’habite et ont pour objectif de me décourager, pour que je retire ma candidature. Mais je ne vais pas arrêter ma campagne. » Andy Kerbrat évoque un contexte local d’intimidation, depuis quatre ou cinq ans, au cours desquelles le centre LGBTQI + a vu ses drapeaux arrachés, ou les marches de la fierté souillées. « Il y a une culture de la violence, contre ces symboles », résume-t-il.

    Dès la publication de ce tag sur son compte Twitter, Andy Kerbrat a vu de très nombreuses personnalités lui apporter son soutien, dont ses concurrents sur la circonscription : Valérie Oppelt (majorité présidentielle), Cécile Scheffen (Reconquête), Foulques Chombart de Lauwe (LR)… Mais aussi des messages de la part de Johanna Rolland, la maire de Nantes, Margot Medkour, candidate aux municipales, ou encore l’eurodéputé LFI Manuel Bompard. « Je ne vais pas vous cacher que ces tags m’affectent. Parce qu’ils portent atteinte à ma vie personnelle, parce qu’ils touchent mes proches. La teneur de ces inscriptions, c’est que je ne devrais pas exister. »

    (1) Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), alliance politique conclue entre plusieurs partis de gauche en vue des législatives.

     

    Christian MEAS

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Une trentaine de salariés et représentants du personnel se sont rassemblés devant le siège breton du Conseil national de l’enseignement agricole privé Bretagne à Arradon. 

    Des dizaines de salariés des vingt-six établissements d’enseignement agricole privé breton ont débrayé, ce mercredi 18 mai 2022, pour dénoncer le projet de nouvelle convention collective qu’ils jugent injuste.

    Des débrayages, des pétitions, des rassemblements…, ce mercredi 18 mai, une partie des 400 salariés des lycées agricoles privés bretons ont manifesté leur mécontentement face à l’avancement des négociations avec le Conseil national de l’enseignement agricole privé sur leur nouvelle convention collective. « La direction l’a déchiré en 2019 pour en proposer une nouvelle sur laquelle quatre points nous posent problème : le retrait de l’augmentation de 1 % par an d’ancienneté, l’absence d’indexation des salaires sur les augmentations du Smic, la mise en place de trois jours de carence pour les arrêts de travail et le refus d’accorder des jours pour enfants malades », énumère Boris Genty, délégué régional CFDT venu manifester devant le siège breton du Conseil à Arradon (Morbihan) où une délégation a été reçue.

    400 salariés concernés

    La convention concerne les personnels administratifs et techniques non enseignants : secrétaires, équipes des cuisines, salariés agricoles sur les exploitations, personnels de vie scolaire, surveillants, techniciens, chauffeurs, etc. « Ils font la richesse de nos établissements ! », estime le responsable régional.

    Mais l’enseignement agricole privé fait actuellement face à une baisse des effectifs dans les classes. Pour les salariés manifestants, ils font office de variable d’ajustement. Impossible de les licencier car leurs emplois sont indispensables même si les classes sont moins importantes et pas question pour l’enseignement agricole privé de baisser les salaires, il s’agit seulement « d’encadrer la masse salariale », rapporte la CFDT. Le syndicat, majoritaire dans la filière, traduit ce terme par une baisse de salaire. En représentant la région qui compte le plus d’établissements, les manifestants bretons espèrent s’être fait entendre au niveau national où se jouera la signature de la future convention collective qui doit s’appliquer à la rentrée de septembre.

    Contactée, la branche bretonne du Conseil national de l’enseignement agricole privé n’a pas donné suite.

     

    Olivier CLÉRO

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Amiante. L’État devra bien indemniser des militaires de la Marine nationale pour préjudice d’anxiété  (OF.fr-16/05/2022-16h49)Des militaires de la Marine nationale.

    Le ministère des Armées contestait l’indemnité accordée à d’anciens militaires bretons pour avoir été exposés à l’amiante pendant leur carrière. Le 13 mai, le Conseil d’État a tranché. Les militaires recevront bien entre 8 000 et 27 000 €.

    L’État devra bien payer. Le 20 juin 2019 et le 2 février 2021, le tribunal administratif de Rennes et la cour administrative d’appel de Nantes ont condamné l’État à verser entre 8 000 et 27 000 € à d’anciens officiers mariniers bretons pour avoir été exposés aux risques liés à l’amiante. Un pas important dans la jurisprudence concernant la délicate indemnisation des atteintes causées par ce matériau isolant toxique utilisé à bord des navires jusqu’en 1998.

    Le 21 avril dernier, le ministère des Armées a demandé l’annulation de ces condamnations au Conseil d’État. Par une décision rendue le vendredi 13 mai 2022, la plus haute juridiction administrative rejette les demandes du ministère.

    « Un risque élevé de baisse de l’espérance de vie »

    Les personnes « intégrées dans le dispositif d’allocation spécifique de cessation d’activité anticipée (CAA), désormais régi par la loi du 29 décembre 2015 qui vise à compenser un risque élevé de baisse de l’espérance de vie des personnels ayant été effectivement exposés à l’amiante, doivent être regardées comme justifiant de ce seul fait d’un préjudice d’anxiété lié à leur exposition à l’amiante », note le Conseil d’État.

    Lire aussi : TÉMOIGNAGES. Victimes de l’amiante, deux mécanos engagés pour aider les autres personnes touchées

    Il souligne que « sur les navires de la Marine nationale construits jusqu’à la fin des années 80, l’amiante était utilisé de façon courante comme isolant pour calorifuger tant les tuyauteries que certaines parois et équipements de bord… ces matériaux d’amiante avaient tendance à se déliter… en conséquence, les marins servant sur les bâtiments de la Marine nationale qui ont vécu et travaillé dans un espace souvent confiné, étaient susceptibles d’avoir été exposés à l’inhalation de poussières d’amiante. La cour n’a commis aucune erreur de droit en jugeant, sans exiger que les requérants produisent des preuves de manifestation psychologique de (leur) anxiété, qu’ils justifiaient d’un préjudice moral indemnisable. »

     

    Frédérique JOURDAA

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Elle aimait la liberté : Denise Le Graët-Le Flohic, grande résistante, est décédée  (OF.fr-12/05/22-1847)La résistante Denise Le Flohic-Le Graët a passé une année en déportation, en Allemagne. Des collégiens de Guingamp ont été récompensés pour le court-métrage qu’ils lui ont consacré.

    Résistante à 20 ans, emprisonnée, torturée, puis déportée, Denise Le Graët Le Flohic, née à Bourbriac (Côtes-d’Armor) avait survécu au pire, et œuvrait pour le devoir de mémoire. Elle est décédée ce mercredi 11 mai 2022, à Saint-Agathon.

    Une femme d’un grand courage vient de s’éteindre : Denise Le Flohic, née Le Graët, est décédée ce mercredi 11 mai 2022, à l’âge de 99 ans, à la résidence Beau-Chêne, à Saint-Agathon. dans les Côtes-d’Armor.

    Œuvrant pour l’indispensable devoir de mémoire de la guerre et de la déportation, elle avait déclaré, en 2018, devant des élèves du lycée Jules-Verne de Guingamp : Je me suis engagée dans la Résistance parce que j’aimais la liberté et nous ne l’avions plus.

    Résistante à 20 ans

    Née le 5 janvier 1923, dans une famille de quatre enfants, fille de cafetiers de la place du Centre de Bourbriac, elle entre dans la Résistance en 1943. Recrutée par Jean Devienne comme agent de liaison, elle distribue le journal clandestin Le Patriote résistant, transmet des messages, confectionne de fausses cartes pour les réfractaires du STO (service du travail obligatoire), fournit des armes aux francs-tireurs et partisans.

    À 20 ans, Denise Le Flohic avait intégré les rangs de la Résistance, à Bourbriac, près de Guingamp. 

    Battue, torturée, menacée

    En mai 1944, les Allemands envahissent le bourg, de Bourbriac. Ils frappent au store du café et l’emmènent. Elle a été dénoncée, avec d’autres résistants : « La nuit tombante, ils nous ont interrogés, racontait-elle en 2015, à Ouest-France. Nous avons passé la nuit assis sur une chaise, alignés face à un mur. Le lendemain, j’ai été amenée à la Gestapo, à Guingamp. J’ai été menacée, j’ai été battue. On me demandait le nom de mon chef dans la Résistance. Je n’ai rien dit ».

    En convoi de déportés

    Denise est enfermée dix jours à la prison de Guingamp. Ils m’ont envoyée ensuite à celle de Saint-Brieuc. Il y avait un lit en ciment, sur les murs maculés de sang étaient inscrits les adieux de ceux qui étaient passés par là​. Elle y sera torturée.

    En 2018, Denise Le Flohic était venue témoigner de son histoire, devant les élèves du lycée Jules-Verne (ici avec le proviseur d’alors, Hervé Touron (de dos), et le président des Amis du Patrimoine de Guingamp, Jean-Paul Rolland. 

    Convoyée puis emprisonnée à Rennes, à la prison Jacques-Cartier, Denise Le Graët-Le Flohic est embarquée, en urgence, dans un train pour une destination qu’elle ignore alors. Il s’agit du dernier convoi de déportés à quitter Rennes, le 3 août 1944 : Nous avons roulé pendant dix jours, entassés dans des wagons à bestiaux​.

    Elle découvre le camp de Ravensbrück (Allemagne). « C’était sinistre, ça sentait la mort partout. On voyait la fumée qui sortait des cheminées, décrit la Résistante, en 2011. J’ai un caractère très fort, je disais toujours que je reviendrai dans ma famille. Cela m’a aidée à survivre. »

    Pour elle, ce sera le matricule 69845 et, comme les autres déportés, les coups, les brimades, les humiliations, la sous-nutrition. 92 000 femmes y périront.

    La marche de la mort

    Le 17 avril 1945, elle est transférée au camp de concentration d’Oranienbourg-Sachsenhausen (Allemagne) : Quelques jours plus tard, les Allemands nous ont rassemblées. Face à l’arrivée des Alliés, on partait pour la Marche de la mort : 400 km en dix jours. On mangeait des racines, on buvait l’eau croupie des mares. Je marchais avec des godillots beaucoup trop grands pour moi, je n’avais plus de peau sous les pieds, décrit Denise Le Graët-Le Flohic en 2015. ​C’était marche ou crève​.

    Seulement 37 kg à son retour

    Le 15 mai 1945, la résistante retrouve la France. Quelques jours plus tard, j’arrivais enfin à Bourbriac. Je ne pesais plus que 37 kg, ma peau était jaune, mes yeux exorbités. Au retour, je n’ai pas réussi à sourire pendant un mois. Et de ce qu’on avait vu dans les camps, on n’en parlait pas.

    Elle retrouve les terres de son enfance, se marie, et donne naissance à ses deux filles, Martine, en 1949, puis Françoise, en 1958. Elle était très diminuée lorsqu’elle est revenue, témoigne son aînée, Martine Le Flohic. Elle avait le scorbut. Elle a failli perdre la vie lors de ma naissance.

    La résistante Denise Le Flohic-Le Graët, à 96 ans, entourée de ses proches, dont ses deux filles, Martine et Françoise, et son gendre, Guy Stéphan, a reçu l’insigne de commandeur dans l’Ordre national du Mérite. 

    Après un passage à Landerneau, Denise Le Graët- Le Flohic est revenue s’installer à Ploumagoar, au tout début des années 60. Elle y a vécu avec son mari dans la maison familiale, avant d’intégrer la résidence Beau-Chêne, il y a huit ans, à Saint-Agathon, où elle s’est éteinte à 99 ans, ce 11 mai 2022, dans l’après-midi.

    Toute la vie de Denise Le Flohic aura été marquée par les épreuves vécues durant la guerre 39-45. 

    « Une fonceuse, tenace, volontaire »

    Interrogées sur le caractère de leur mère, ses deux filles Martine Le Flohic et Françoise Stéphan évoquent une femme d’un fort caractère, que l’on ne faisait pas changer d’avis. Une fonceuse, une femme énergique, courageuse, pugnace, tenace, volontaire​.

    Généreuse, elle aimait également beaucoup la cuisine et la couture. Extrêmement marquée par les épreuves de sa jeunesse, elle en témoignait à chaque fois que je la voyais​, indique Martine, très admirative. Elle a pris des risques dans la Résistance, et elle a eu du cran. Quand aux camps, tellement peu en sont revenus. Pour en revenir, il lui a fallu un mental très fort​.

    Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, avait présidé une cérémonie en l’honneur de Denise Le Flohic – Le Graët, et lui avait remis l’insigne de commandeur dans l’ordre national du mérite, en mai 2019. 

    Pour son parcours hors norme et l’immense courage dont elle a fait preuve dans la Résistance, puis dans les camps, ainsi que pour ses témoignages œuvrant au devoir de mémoire, Denise Le Graët Le Flohic a été décorée à de multiples reprises : croix de guerre avec palmes, croix de combattant volontaire de la Résistance, médaille de la reconnaissance française, médaille d’honneur du Sénat, légion d’honneur…

    Le 26 mai 2019, le ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, était venu à Saint-Agathon remettre à Denise Le Graët-Le Flohic l’insigne de commandeur dans l’Ordre national du mérite.

    Pour le maire de Ploumagoar, Yannick Echevest, qui était allé la voir le 22 avril dernier : C’est une grande perte pour la commune, dont une rue porte son nom. On ne peut qu’être admiratif devant le courage de Denise Le Graët Le Flohic ».

    En 2015, dans Ouest-France, elle avait évoqué l’importance du devoir de mémoire et du témoignage de ceux qui ont vécu l’horreur : Je n’en parle que depuis quelques années. C’est important. Qui le fera quand nous ne serons plus là ?

    Les obsèques de Denise Le Flohic née Le Graët seront célébrées lundi 16 mai 2022, à 14 h 30, en l’église de Ploumagoar, suivies de l’inhumation dans le caveau familial, au cimetière de la commune.

     

    Fabrice BERNAY

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

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    « Bretagne, une terre sacrifiée », le documentaire qui démontre les méfaits de l'agriculture intensive, est de nouveau disponible gratuitement, suite à sa rediffusion sur France 5.

    Au moment où les marées vertes recommencent...

    POUR LE REGARDER CLIQUEZ ICI

     

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  • Le 1er mai 2021, quelque 800 personnes avaient manifesté à Quimper. Combien seront-ils ce dimanche ?Le 1er mai 2021, quelque 800 personnes avaient manifesté à Quimper. Combien seront-ils ce dimanche ? 

    Ce dimanche, à l’occasion du 1er-Mai, une vingtaine de rassemblements sont annoncés en Bretagne.

    Après un « quinquennat au service du capitalisme », les syndicats appellent à la mobilisation à l’occasion de ce 1er-Mai. « Le bilan du premier mandat d’Emmanuel Macron est catastrophique pour les travailleurs et les services publics. Les droits et libertés fondamentales ont été largement attaqués », indique l’intersyndicale du Finistère, composée de la CGT, de la Confédération nationale du travail, de la FSU, de l’Unsa et de Sud-Solidaires.

    "Les urnes, c’est important, mais la rue, c’est essentiel"

    Une semaine après le second tour de la présidentielle et la réélection d’Emmanuel Macron, « ce rendez-vous tombe à pic », fait remarquer Philippe Martinez. « Il faut un vaste rassemblement pour que les citoyens se fassent entendre. Les urnes, c’est important, mais la rue, c’est essentiel », a déclaré, mardi, sur RMC, le secrétaire général de la CGT, pour qui « le mouvement social ne peut pas attendre la rentrée de septembre pour interpeller l’Exécutif ». « Il y a besoin de manifestations de masse pour rappeler qu’il faut que les discours de campagne se transforment en actes », a-t-il aussi martelé au micro de Public Sénat, ce vendredi.

    Une centaine de points de rassemblement sont annoncés dans le pays, selon la secrétaire confédérale CGT, Céline Verzeletti. C’est à 14 h 30 que la manifestation parisienne partira de la place de la République, en direction de la place de la Nation. Et qu’en est-il en Bretagne ? La réponse ci-dessous :

    FINISTÈRE

    - Brest :à 11 h, place de la Liberté ;

    - Morlaix :à 10 h 30, place des Otages ;

    - Carhaix :à 11 h, place du Champ-de-Foire ;

    - Châteaulin :à 11 h, place de la Résistance ;

    - Quimper : à 11 h, place de la Résistance ;

    - Pont-l’Abbé :à 11 h, devant l‘UL du Pays bigouden, au 10, place de la Madeleine ;

    - Quimperlé :à 10 h 30, au Coat-Kaër.

    CÔTES-D’ARMOR

    - Saint-Brieuc : le départ sera donné place du Général-de-Gaulle à 11 h, en direction du parc des Promenades ;

    -Guingamp 
    : à 10 h 30, place du Champ-au-Roy ;

    - Dinan : à 11 h 30, place de la Résistance ;

    - Perros-Guirec :à partir de 10 h 30, sur l’esplanade de la Douane, à l’entrée du port ;

    - Paimpol : à 11 h, place de la République.

    MORBIHAN

    - Hennebont :à 10 h 30, place Foch ;

    - Pontivy : à 11 h, à La Plaine ;

    - Ploërmel : à 10 h 30, rue de la Gare ;

    - Belle-Ile : à 11 h, au Palais.

    ILLE-ET-VILAINE

    - Rennes : après Villejean en 2021, le rassemblement rennais se déploiera de nouveau loin du centre-ville. Au Blosne cette fois, dont le départ sera donné à 10 h, à partir du métro. « Nous passerons par quatre lieux symboliques : l’hôpital sud, l’usine STMicroelectronics, Pôle Emploi et l’école Léon-Grimault. Ce 1er-Mai arrive comme le premier rendez-vous social du quinquennat », insiste Jean-Charles Hellequin, délégué de Solidaires 35 ;

    - Redon : à 11 h, devant la sous-préfecture ;

    - Fougères : à 11 h, place Aristide-Briand ;

    - Saint-Malo : à 10 h 30, esplanade Saint-Vincent.

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Nathalie André, avec les rédactions locales

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  • Cela fait bientôt deux mois que la Russie a déclenché la guerre en Ukraine, bientôt deux mois aussi qu’un cargo russe est bloqué à quai dans le port de Saint-Malo (Ille et Vilaine). À son bord, un équipage de 12 personnes, et chaque jour, cela coûte des milliers d’euros, mais qui paye la facture ? 

     

    Depuis près de deux mois, ils encombrent les ports français. À Saint-Malo (Ille et Vilaine), Marseille (Bouches-du-Rhône) et Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), des cargos russes transportant des voitures ou des produits chimiques. Ils ont été interceptés par les douanes, leurs propriétaires visés par les sanctions imposées à la Russie. En attendant la fin de la guerre en Ukraine, que faire de ces bateaux ventouses ?    

    Les marins russes sont dépendants de l’armateur  

    Le Vladimir Latyshev à Saint-Malo fait 141 mètres de long, c’est à peine s’il tient sur les quais. Et régulièrement, il doit être déplacé, pour laisser la place à d’autres bateaux. Jusqu’ici, près de 50 000 euros ont été dépensés pour un seul bateau, assumés en grande partie par la région Bretagne, qui demande l’aide de l’État. Et que dire de la quarantaine de marins russes, à bord des bateaux depuis 50 jours. Impossible de les approcher, les navires sont inaccessibles. Pour leurs repas, les marins dépendent entièrement de leur employeur. 

     

    T. Paga, S. Ruaux, P. Bouvier,

    source: https://www.francetvinfo.fr/

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  • À l’extrême droite, Tristan Mordrelle est incontournable : il a ainsi travaillé pour Éric Zemmour et Marine Le Pen.À l’extrême droite, Tristan Mordrelle est incontournable : il a ainsi travaillé pour Éric Zemmour et Marine Le Pen. 

    Pour financer sa campagne électorale, Éric Zemmour a notamment fait appel à une discrète agence de communication de Redon (35). Discrète, mais stratégique : le carnet d’adresses de son dirigeant, Tristan Mordrelle, donne accès à une large frange de l’extrême droite. Il en est aussi l’un des meilleurs collecteurs de fonds.

    Droite radicale, catholiques intégristes, souverainistes, nationalistes, royalistes, identitaires… À 63 ans, Tristan Mordrelle disposerait d’un des meilleurs carnets d’adresses de la droite conservatrice et des extrêmes droites. Une base de données patiemment construite, fruit d’une existence passée au cœur de cette galaxie. L'homme est aujourd’hui à la tête d’un groupe - Omni Raise - créé en 2016, à Redon (35), spécialisé dans « les relations publiques, la communication et le marketing direct ».

    Un nom sulfureux en Bretagne : Mordrelle

    Le groupe revendique encore sur son site Web cinq agences en Bretagne (Redon et Lorient) et « 30 collaborateurs ». Le nom de Mordrelle, sulfureux en Bretagne (son père Olivier, l’un des leaders du nationalisme breton de l’entre-deux-guerres, a fait l’objet de deux condamnations à mort pour avoir collaboré avec l’ennemi), n’apparaît dans aucun des organigrammes des agences. Trop risqué pour les affaires.

    Les convictions politiques du patron n’empêchent pourtant pas ses agences de travailler pour des profils parfois radicalement opposés au sien. Stratégique, pour éviter ou dissiper d’éventuels soupçons ? Pragmatique, alors que les affaires du groupe vont mal (redressement judiciaire) ? On trouve, par exemple, comme client récent, pour les dernières élections régionales, un candidat breton d’un tout autre horizon politique.

    Dons pour Zemmour : « Du jamais vu »

    Révélé en novembre par nos confrères de Libération, le lien avec Éric Zemmour est, en revanche, clairement un choix du cœur. Selon nos informations, c’est Sarah Knafo, compagne de l’ex-chroniqueur et omniprésente cheffe d’orchestre de sa campagne, qui a contacté Tristan Mordrelle il y a plus d’un an. Mission : solliciter le plus de sympathisants potentiels et les inciter à faire des dons. Un domaine où Tristan Mordrelle serait passé maître. « C’est d’abord chercher un accès à son impressionnant carnet d’adresses, acquis en diffusant les idées de l’extrême droite à bas bruit », décrypte une source qui souhaite rester anonyme. En plus des militants, Tristan Mordrelle sait où trouver : chez ceux persuadés « du déclin de la France et de ses valeurs », chez les adeptes d’une reprise en main du pays, chez ceux révulsés par le sort des chrétiens d’Orient, la guerre en Ukraine, la diffusion du hallal (…). Il a déjà levé des fonds pour les associations qui les représentent, créé leurs sites Web, etc. Il sait qui les soutient. Il connaît leurs adresses. Il sait combien ils ont donné et à quelle fréquence. Une mine d’or.

    Mordrelle, qui se vante d’avoir convaincu Zemmour à se lancer, supervise l’ensemble des opérations et rédige lui-même les textes. Il y a déjà plusieurs mois, un premier envoi a ciblé 100 000 personnes. Le résultat aurait « dépassé tous les espoirs ». Selon nos sources, jusqu’à 500 000 € auraient été levés. Du « jamais vu ». De quoi aussi renflouer les caisses du groupe, qui, tout à fait légalement, ponctionnerait de 10 % à 20 % des montants collectés.

    En secret aussi pour Marine Le Pen !

    Pour cibler les donateurs, le groupe aurait agrégé plusieurs bases de données de sociétés clientes ou partenaires. Plusieurs de leurs responsables sont des proches de Tristan Mordrelle. Certains, vieux compagnons de route, anciens du Gud, du MNR ou du FN, sont aujourd’hui jugés infréquentables, même pour le RN. Mais Tristan Mordrelle, qui n’a répondu à aucune de nos sollicitations et questions, semble tellement incontournable à l’extrême droite qu’il a, malgré tout, été sollicité pour effectuer un travail quasi identique… pour la grande rivale : Marine Le Pen ! C’est ce que confirme au Télégramme une source proche du RN, qui précise que la candidate est censée ignorer cette collaboration, tout comme Éric Zemmour. Pour brouiller les pistes, la prestation aurait été facturée via des sociétés intermédiaires.

    La petite structure bretonne est déjà mobilisée pour la prochaine levée de fonds, pour Reconquête !, et pour les législatives. L’objectif ? Démarcher un million de potentiels donateurs. Dix fois plus d’adresses pour dix fois plus de gains ?

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Hervé Chambonnière, Philippe Créhange
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