• 21 associations de défense du français au Défenseur des droits Jacques Toubon sur le viol permanent de la loi Toubon par les partisans du tout-globish.(IC.fr-17/07/19)

    Vingt-et-une associations de défense de la viennent d’adresser à , Défenseur des droits, une lettre ouverte pour l’appeler à réagir officiellement à la réaction incessante des droits des francophones vivant en France par les adeptes du tout-anglais globalitaire.

    courriel - affiche – affiche

    le combat pour la langue française, un combat d’avenir pour le premier service public, celui de la langue, et pour la diversité culturelle

    Il ne s’agit pas d’un combat réactionnaire : la langue française est le premier service public de France, la « langue de la République » selon les termes de l’article II-a de la Constitution, le ciment de la Francophonie internationale ; en outre, la destruction en marche de la mondiale et européenne par les tenants du tout- constitue une grave atteinte à la démocratie et à l’égalité entre les peuples, une humiliation permanente infligée à l’ensemble des francophones attachés à leur langue et une source croissante de discriminations dans les entreprises.

    Stopper la politique de substitution linguistique de l’anglais à la langue française.

    L’ « argument » selon lequel une langue « vit d’emprunts » n’est pas seulement unilatéral (qui ne vivrait que d’emprunts finirait vite ruiné !), il est faux et daté : car désormais, nous avons affaire à une politique linguistique de SUBSTITUTION linguistique délibérée, y compris de la part de l’Etat (« Choose France », « Make the planet great again ! », « French Tech », etc.) et de certaines collectivités publiques (« In Annecy Mountains », « Only Lyon », « Navigo Pass »…) ; cette politique inavouée et inavouable consiste, non pas à emprunter des mots anglais manquant éventuellement au français, mais à remplacer des mots français connus de tous par des expressions relevant du Globish « managérial », avec toute l’idéologie que cet arrachage linguistique colporte insidieusement. Notons que cette politique, dont personne ne débat et sur laquelle pèse une véritable loi du silence médiatique, est en passe d’être officialisée par l’UE dont certains cercles influents demandent que l’anglais – en dépit du BREXIT ! – devienne la langue officielle de l’Union.

     

    Rien de plus normal donc que de suggérer à M. Toubon, qui fut, avec Mme Tasca, le principal signataire de la loi de 1994 protégeant le français, d’intervenir avec force pour faire respecter l’état de droit linguistique en rappelant aux autorités françaises elles-mêmes, trop souvent complices de l’arrachage linguistique en cours (enseignes, pub, cours universitaires, sciences, services publics, campagnes gouvernementales, titres des émissions sur le « service public » audiovisuel, tout y passe) leur devoir constitutionnel de faire exécuter et respecter la loi en défendant le droit au français de tous les habitants francophones, français ou pas, du territoire français.

     

    Lettre de 21 associations de défense du français au Défenseur des droits...

    « Billet Rouge-14 juillet : vacances ou veillée d’armes ? par Georges Gastaud, porte-parole national du PRCF#CETA #AffaireDeRugy , la nomination de Borne, Tatcher française destructrice de la SNCF, preuves de la politique anti écologie du régime Macron (IC.fr-17/07/19). »
    Partager via Gmail Yahoo!

    Tags Tags :
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :