• 300 personnes contre l’implantation d’Amazon à Briec : les raisons de la contestation (OF.fr-21/02/21-17h12)

    Pierrick Colpin, ancien intérimaire employé dans un entrepôt Amazon, a livré son expérience devant 300 manifestants réunis ce dimanche matin 21 février 2021 à Briec (Finistère).Pierrick Colpin, ancien intérimaire employé dans un entrepôt Amazon, a livré son expérience devant 300 manifestants réunis ce dimanche matin 21 février 2021 à Briec (Finistère)

    Devant près de 300 opposants réunis sur la Grand-Place, ce dimanche 21 février 2021 à Briec (Finistère) des intervenants ont détaillé les raisons de leur refus de voir s’implanter le bâtiment logistique du e-commerce zone de Lumunoc’h.

    Le permis de construire pour l’implantation d’une base logistique d’Amazon à Briec, près de Quimper (Finistère) a été validé par accord tacite, le 24 décembre 2020. Le délai de deux mois pour le dépôt de recours prend fin le 24 février 2021.

    Des invités

    Ce dimanche 21 février 2021, près de 300 personnes se sont réunies sur la Grand-Place de la commune, à l’appel du collectif Stop Amazon Briec. « Ce projet d’Amazon ne nous convient toujours pas », a introduit au micro Catherine Malbranque, l’une des figures de la contestation. Pour cette troisième manifestation, le collectif a reçu des « invités, venus de loin », qui ont détaillé les raisons de ce refus. 

    Pour préserver les commerces des centres-villes et centres-bourgs

    Catherine Malbranque, habitante de Briec et membre du collectif Stop Amazon Briec, s’adresse aux manifestants réunis au cœur de la commune. À quelques pas des commerces et des services dont elle dresse la liste : les boutiques de producteurs locaux et de vrac, la poissonnerie, les couturières, le cordonnier, le magasin d’électroménager qui vend du neuf et qui répare… : « Le tissu commercial et social ici est dense. Que vient y faire Amazon ? »

    Pour faire cesser l’iniquité entre les commerces « physiques » et le e-commerce

    Les entrepôts du e-commerce ne sont pas soumis aux mêmes règles d’urbanisme et de fiscalité que les commerces physiques. Francis Palombi court de réunions en réunions, de permanences de députés en salons ministériels, pour faire en sorte que cela cesse. 

    Le représentant des petits commerces, à la tête de la Confédération des commerçants de France (450 000 entreprises avec aucun salarié ou moins de onze salariés), l’a expliqué au micro : « Pour les entrepôts du e-commerce, il n’existe aujourd’hui aucun garde-fou. » Lui qui surveille de près le débat autour de la loi sur le climat dont le texte sera étudié en mars par les députés, garde espoir : « Un jour ou l’autre, ce problème d’iniquité se réglera. »

    Pour éviter un trafic routier dense

    Les opposants ne veulent pas voir circuler des dizaines de camionnettes sur les routes de campagne. Le dossier du permis de construire indique la présence de 150 personnes environ sur le site « qui fonctionnera 24 h/24 et 7 jours sur 7 ». Le trafic routier estimé est de 20 poids lourds, 150 véhicules légers et 400 vans par jour, soit 570 véhicules.

    Pour promouvoir d’autres conditions de travail

    Autre invité de la matinée : Pierrick Colpin. Originaire du Nord, le jeune homme a témoigné de son expérience d’employé intérimaire chez Amazon. Depuis qu’il a quitté son poste, « n’étant plus dans le logiciel Amazon », il a décidé de parler des conditions de travail « pas excellentes ». Contrôle constant de l’activité des employés, mise sous pression : il a livré une partie de son vécu. Un partage d’expérience salué par des applaudissements nourris.

    Nelly CLOAREC

    source: https://www.ouest-france.fr/

    « Amazon à Briec : Francis Palombi dénonce une « inéquité de traitement » (LT.fr-21/02/21-17h12)Quand la Macronie impose les « termes du débat » … et transforme « LREM » en « LRNM » (IC.fr-22/02/21) »
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