Deux ans après les accords du Ségur et les premières réunions, au siège landernéen de Don Bosco, de délégués du personnel et des directions de quasiment toutes les entreprises du secteur sanitaire, social et médico-social du Finistère, Franck Montfort se mobilise toujours en première ligne. « Ce Ségur n’a rien réglé. Ni à l’hôpital ni dans le secteur associatif ».
Franck Monfort (responsable de l’union départementale CGT) continue de mener le combat pour la généralisation du Ségur. Il revendique également l’intégration d’une hausse de salaire d’au moins 300 € dans la convention collective des salariés du secteur associatif. « Pour rattraper la perte de pouvoir d’achat ».Le responsable départemental de l’union syndicale CGT n’est pas seul à le considérer. Ce mardi matin, quelque 500 professionnels du secteur (Papillons blancs, Genêts d’Or, Don Bosco, Fondation Ildys…), adhérents d’autres syndicats (CFDT, Sud-Solidaires, Unsa, CNT), partis politiques (PCF) et agents des Ehpad de Brest métropole, venus en soutien, se sont retrouvés place de la Liberté, avant de défiler dans les rues du centre-ville de Brest, jusqu’au terminus de la sous-préfecture, où une motion a été remise.
« Et les assistants familiaux ? Et les secrétaires ? »
Elle réclame, notamment, l’universalité dans le versement de la revalorisation salariale de 183 € conclue, précisément, dans l’accord du Ségur : « Dans la filière socio-éducative, nos collègues assistants familiaux et ceux travaillant dans la filière administrative et technique continuent à être exclus », regrette Franck Monfort. Ce qui peut conduire à des situations délicates dans des structures où des secrétaires en Ehpad touchent la prime, et leurs collègues affectés à la protection de l’enfance, non.
Le mouvement reste empreint de solidarité entre collègues percevant le Ségur et collègues « exclus ».