• À Brest, les anciens de l’arsenal galèrent à monter leur dossier amiante (LT.fr-3/05/21-7h05)

    Que ce soit dans les ateliers brestois de la base navale ou à l’Île-Longue, les employés des arsenaux ont été exposés à des produits amiantés divers. Mais les documents qui attestent des lieux et dateQue ce soit dans les ateliers brestois de la base navale ou à l’Île-Longue, les employés des arsenaux ont été exposés à des produits amiantés divers. Mais les documents qui attestent des lieux et dates d’exposition sont aujourd’hui difficiles à obtenir.

    D’anciens salariés de l’arsenal de Brest peinent à ouvrir un dossier de compensation ou de prise en charge amiante car ils n’arrivent pas à obtenir de leur employeur un décompte de leur temps passé dans des locaux contaminés. Naval Group promet de régler cette difficulté.

    Que ce soit pour ouvrir un dossier de préjudice d’anxiété ou pour déclarer une maladie liée à l’amiante, l’administration dédiée, le guichet unique d’indemnisation transactionnelle mis en place par le ministère des Armées, exige des éléments précis en temps passé, lieux et services fréquentés. Or, actuellement, Naval Group se contente de remettre une attestation générique qui ne permet pas de prouver l’exposition manifeste à l’amiante sur des lieux précisément identifiés. Aux anciens salariés de l’arsenal de Brest de réunir les preuves qu’ils ont bien travaillé dans des services et des locaux exposés.

    L’un d’entre eux, le photographe brestois Dominique Leroux, a dû lui-même rechercher les preuves de son passage dans des services où il a été exposé à l’amiante à Brest ou à l’Île-Longue. Il a réuni articles de presse, témoignages et documents divers afin de bénéficier de la prime d’anxiété s’élevant à 8 000 €. « J’ai eu de la chance, j’avais gardé des documents et j’ai réussi à en accumuler d’autres. Mais vous imaginez ceux pour qui la maladie s’est déclarée, avec des forces qui déclinent et l’horloge qui tourne ? ».

    Les députés sollicités

    La plupart peinent à réunir les documents demandés par le guichet unique. Et malgré leurs demandes répétées, la direction des ressources humaines de Naval Group n’est pas d’un grand secours dans leurs démarches. Leur ancien employeur se contente de leur remettre une attestation générale qui ne suffit pas pour ouvrir un dossier amiante.

    Alertés sur la situation, les députés brestois Jean-Charles Larsonneur et Didier Le Gac se sont penchés sur la question. Ce dernier a écrit en janvier au P-DG de Naval Group, Pierre-Éric Pommellet, qui a promis de régler cette difficulté auprès de son service de ressources humaines, en lien avec le guichet unique.

    Les solutions arrivent…

    En plus de devoir retrouver les éléments concernant chaque demandeur, Naval Group avait une difficulté supplémentaire concernant les ouvriers d’État ayant quitté l’entreprise DCN avant le changement de statut de 2003. « La DRH du ministère des Armées vient de désigner un organisme afin de signer les attestations pour les personnels ayant quitté DCN avant 2003. Nous avons convenu avec eux d’un process qu’ils doivent maintenant faire valider par la DRH du ministère. Nous sommes en attente de cette validation avant de le mettre en place », assure le groupe. « Pour ceux qui sont partis après 2003, la situation est réglée. Nous produisons un nouveau modèle d’attestation qui est signé par Naval Group », assure l’industriel.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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