• À Brest, un piquet de grève « À vendre » devant Renault Retail Group route de Paris. ( LT.fr - 16/02/22 - 13h21 )

    Un piquet de grève a été installé devant Renault ce mercredi, première journée des négociations annuelles obligatoires, pour dénoncer la mise en vente de l’établissement et dire les craintes pour l’emUn piquet de grève a été installé devant Renault ce mercredi, première journée des négociations annuelles obligatoires, pour dénoncer la mise en vente de l’établissement et dire les craintes pour l’emploi. 

    Des personnels de Renault Retail Group tenaient un piquet de grève, ce mercredi matin, route de Paris, pour dénoncer la mise en vente de leur établissement.

    Fin janvier, les salariés de Renault Retail Groupe (RRG), ont appris que les établissements de Brest et Caen du réseau commercial de la marque allaient être vendus à des concessionnaires privés en 2023. À Brest, RRG emploie actuellement 106 personnes sur trois sites : Renault Brest, rue de Paris, Renault Véhicules occasions, route de Gouesnou, et Dacia Brest, rue Lagrange.

    Des craintes pour l’emploi

    L’annonce faite lors d’un conseil social et économique, mercredi 26 janvier, inquiète les salariés de RRG à Brest qui constatent que les effectifs de l’entreprise ne cessent de diminuer. « À fin décembre 2021 nous étions 106, mais il y a quelques mois nous étions 120. On constate des départs en retraite non remplacés et des ruptures conventionnelles », souligne Christophe Cardani, de la CGT, qui tenait ce matin avec d’autres collègues de la CFDT un piquet de grève devant l’établissement RRG, route de Paris. « Les négociations annuelles obligatoires débutent ce mercredi à Paris, nous avons voulu marquer cette date. Nous avons de grosses craintes concernant l’emploi à Brest. Si, comme nous le pensons, l’un des concessionnaires privés les plus présents en Bretagne reprend notre site, il y aura des suppressions d’emplois. Et on risque de perdre tous nos avantages, notre statut Renault actuel étant plus avantageux que la convention collective de branche ».

    Revente à des concessionnaires privés

    Les syndicalistes dénoncent aussi les cinq milliards donnés par l’État au groupe Renault dont il est actionnaire, contrairement à RRG qui est totalement privé. « Et pendant ce temps, Renault vire 5 000 personnes, en fermant nos usines et nos fonderies et revend le réseau commercial RRG à des concessionnaires privés », ajoutent les syndicats.

    Le groupe a décidé de vendre en masse ses établissements du réseau commercial, une trentaine a été cédée en trois ans et il ne reste plus que Brest et Caen parmi les villes moyennes. Les 27 autres établissements qui restent sont à Paris ou dans les grandes métropoles.

    Les salariés ont prévu de tenir ce piquet de grève toute la journée, mais sans bloquer l’activité de l’établissement.

    Source : https://www.letelegramme.fr

    « Rassemblement le 22 février 2022 à 14h dans le hall de la Cavale Blanche. ( Fb.com - 15/02/22 )Brest. Les salariés brestois de Renault inquiets pour leur avenir. ( OF.fr - 16/02/22 - 16h10 ) »
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