La 7e marche contre les pesticides, organisée ce samedi 21 mai 2022, a réuni quelque 300 personnes dans les rues de Lorient. L’agrochimie, c’est la mort de la nature. Cercueil noir symbolisant la mort de la biodiversité, biniou et black trombone ont accompagné sous un soleil de plomb les opposants aux pesticides qui, ce samedi 21 mai 2022, ont marché dans les rues de Lorient.
Le rendez-vous, septième du genre, organisé par le collectif de la marche contre Bayer-Mosanto, n’a pas connu l’affluence des années précédentes. Qu’importe. Marie et Laurent, accompagnés de Lola et Gabin, leurs deux enfants de huit ans, ont fait le déplacement de Moëlan-sur-Mer pour dire leur rejet des pesticides. « On vit à la campagne, on est entouré de champs, forcément on s’interroge », souligne ce père de famille. « La génération de nos enfants est plus sensibilisée que la nôtre », se réjouit Marie. Tous espèrent que les habitudes changent.
Des plaintes envisagées
Dans son allocution, Pierre Avril, un des membres du collectif, a rappelé l’urgence de changer de logiciel afin « d’éviter les empoisonnements par les pesticides ». Le collectif dénonce les nouveaux produits, dits « alternatifs », mis sur le marché, et qui « ne sont pas écolos du tout ». Le collectif met en avant la présence constatée de pesticides dans les cheveux des enfants. La preuve, selon Isabelle Georges, des Pisseurs involontaires, « que les pesticides sont partout ». Les associations demandent l’application des règlements européens et envisagent des plaintes pour mise en danger, fraude sur l’étiquetage et atteinte à l’environnement.
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