• À Quimper, le 1er mai comme « premier rendez-vous revendicatif du quinquennat » (OF.fr-1/05/22-18h28)

    Par CorentinGlazik dans Actualités-Finistère le 1 Mai 2022 à 17:20

     À Quimper, le 1er mai comme « premier rendez-vous revendicatif du quinquennat » (OF.fr-1/05/22-18h28)Un peu plus de 600 personnes ont participé à la manifestation du 1er mai 2022, à Quimper (Finistère).

    Comme chaque 1er mai, une manifestation était organisée à Quimper (Finistère), ce dimanche 1er mai 2022. À l’appel d’une intersyndicale, un peu plus de 600 personnes se sont rassemblées, place de la Résistance, avant de défiler dans le centre-ville.

    Hausse des salaires, Smic à 2 000 €, retraite à 60 ans… Les revendications sont nombreuses, ce 1er mai 2022, à Quimper (Finistère). Un peu plus de 600 personnes se sont rassemblées sur la place de la Résistance pour faire entendre leur voix, lors de ce « premier rendez-vous revendicatif du nouveau quinquennat ».

    Un peu plus de 600 personnes ont participé à la manifestation du 1er mai 2022, à Quimper (Finistère). 
     

    L’appel à manifester émanait d’une intersyndicale, composée de la CGT, la CNT, la FSU, l’Unsa et Sud/Solidaires. Les représentants syndicaux se sont succédé au micro. Bien sûr, la question de la retraite a été centrale. Pour les syndicats présents, il faut « une retraite à 60 ans avec 37 annuités et demie ».

    Parmi les autres revendications, on peut noter aussi « le blocage des prix pour les produits de première nécessité, une hausse générale des salaires, des embauches massives et le plein-emploi pour tous, une transition écologique accessible à tous ».

    Une fanfare donnait le rythme, au milieu du cortège du défilé du 1er mai, à Quimper (Finistère).

    Lutte contre l’extrême droite

    En ce 1er mai, dans le milieu syndical, on évoque souvent « la lutte contre l’extrême droite ». Nombreux sont ceux qui réclament également la paix en Ukraine et craignent les conséquences de la guerre.

    Après les prises de parole, le cortège de plusieurs centaines de personnes s’est élancé pour un traditionnel défilé, dans le calme, le long des rues du centre-ville. Une fanfare, placée au milieu de la foule, reprend des airs militants. Des dizaines de drapeaux flottent dans les rues, aux couleurs des syndicats et de quelques partis de gauche.

    Quelques pancartes revendicatives étaient arborées dans le cortège de la manifestation du 1er mai, à Quimper (Finistère).

    « Contre-pouvoir »

    Parmi les manifestants, il y a Denis, de la CGT Éduc’action : « Fêter les travailleurs, c’est déjà une bonne raison d’aller dans la rue. Il faut aussi que l’on montre que nous ne sommes pas résignés, prouver qu’on souhaite le meilleur pour notre pays ! » Pour lui aussi, la question des retraites est importante : « Il faut cesser d’allonger le temps de travail. La retraite à 65 ans, ça signifie que certains ne partiront pas avant 70 ans », clame-t-il.

    Dans le cortège, certains manifestent aussi sans drapeau ni bannière, à l’image de Laurence, Olivier et Gabin – du haut de ses 4 ans – venus en famille. Ils ne manifestent pas à tous les 1er mai, « mais là, ça va mal ! Il faut montrer aux politiques qu’il y a un contre-pouvoir dans la rue ». Une fois la boucle du défilé bouclée, le cortège s’est dispersé vers 13 h.

     
     
    Anaëlle BERRE.
    source: https://www.ouest-france.fr/
    « À Quimper, un peu plus de 600 personnes au défilé du 1er-Mai (LT.fr-1/05/2022-12h13)À Brest, le « troisième tour social » est lancé. ( LT.fr - 01/05/22 - 14h22 ) »
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