• À Quimper, les Urgences de l’hôpital lancent un nouvel appel de détresse (LT.fr-24/05/21-20h41)

    « Nous ne sommes pas devenus soignants pour maltraiter nos patients. Nous ne pourrons bientôt plus travailler », lit-on dans le communiqué du collectif des urgences de Quimper. « Nous ne sommes pas devenus soignants pour maltraiter nos patients. Nous ne pourrons bientôt plus travailler », lit-on dans le communiqué du collectif des urgences de Quimper.

    « Soignants, politiques, administratifs, patients… Nous devons tous dire non ! Aidez-nous ! » L’équipe médicale et paramédicale des urgences du centre hospitalier de Cornouaille (Chic, Quimper-Concarneau) lance, ce lundi 24 mai, un nouvel appel de détresse.

    L’équipe médicale et paramédicale des urgences du centre hospitalier de Cornouaille (Chic, Quimper-Concarneau) adresse, ce lundi 24 mai, un nouveau signal d’alerte dans une lettre ouverte adressée aux élus locaux - maires, députés et sénateurs -, à la direction du Chic et à l’Agence régionale de santé.

    « Personne ne peut ignorer le problème »

    « Depuis plusieurs années et particulièrement ces derniers mois, nous, équipes médicales et paramédicales des urgences de Quimper-Concarneau alertons sur les conditions d’accueil et de prise en charge dans notre service », écrit le Collectif Urgences dans un communiqué. 
    « Personne ne peut ignorer le problème, personne ne peut dire qu’il ne sait pas ! En effet, nous avons rempli de nombreuses fiches de dysfonctionnement, avons fait six mois de grève pour alerter sur les risques et problèmes divers et variés », y signifient les professionnels de santé.

    « Nos demandes ont été notées : la réponse apportée était qu’il fallait se réorganiser ; ce que nous avons fait à de nombreuses reprises ! Mais à moyens constants et avec les changements opérés au centre hospitalier de Cornouaille, il était évident que ça ne marcherait pas. Au contraire, les difficultés se sont accentuées », pointent-ils.

    « Service très souvent submergé »

    « Le service est très souvent submergé. Les délais de prise en charge s’allongent : certains jours, les patients attendent jusqu’à 8 à 10 heures avant d’être installés en salle de soins, avec les difficultés que cela engendre : surcharge de travail pour les infirmiers d’accueil et d’orientation, non-respect de l’intimité, des besoins naturels des patients, des règles de distanciations en lien avec la covid, etc. », décrit le collectif des urgences quimpéroises.

    « Faute de lits disponibles en hospitalisation et compte tenu de la réduction du nombre de lits ces dernières années au profit de l’ambulatoire, les patients même porteurs de pathologies sévères stagnent aux urgences sur des brancards parfois jusqu’à 24 à 48 heures, empêchant la prise charge des patients suivants dans des conditions décentes », signifient les personnels débordés.

    « La peur au ventre »

    « Les situations exceptionnelles sont légion aux urgences et nos collègues, très motivés, sont formés pour faire face aux difficultés : accidents de la route, covid, maladies graves, décès des patients, violences… mais actuellement la charge émotionnelle des équipes dépasse de loin en intensité tous ces événements », poursuit le communiqué.

    « Nous voyons nos collègues soignants travailler la peur au ventre : peur de faire une erreur devant la pression insoutenable. Nous voyons des soignants qui aiment leur métier, qui ont à cœur le service public songer à raccrocher leur blouse, à changer de service ou quitter l’hôpital parce qu’ils ont honte de dire comment le système leur fait maltraiter leurs patients. Nous voyons des collègues d’une solidité exceptionnelle s’effondrer en larmes. Et le personnel exsangue voit arriver l’été avec son cortège de patients encore plus nombreux, avec effroi ou lassitude », s’inquiète le collectif.

    « Soignants, politiques, administratifs, patients… Nous devons tous dire non ! Aidez-nous ! », conclut-il.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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