• Brest. À l’hôpital, le sas pour ambulances transformé en salle d’attente fait polémique (OF.fr-9/06/20-16h45)

    Depuis mars, aux Urgences de la Cavale-Blanche, en raison de l’épidémie de coronavirus, l’ancien garage à ambulances avait été transformé en salle de soins. Mais il n’est pas équipé et la confidentialité manque.
    Depuis mars, aux Urgences de la Cavale-Blanche, en raison de l’épidémie de coronavirus, l’ancien garage à ambulances avait été transformé en salle de soins. Mais il n’est pas équipé et la confidentialité manque.
     
    En mars, aux urgences de la Cavale-Blanche, le sas des ambulances a été réaménagé en raison de l’épidémie de covid-19. Désormais, il accueille des patients « classiques » mais dans des conditions jugées dangereuses. Sud a alerté la direction.

    « Une résonance qui rend insupportable les multiples sons, pas de point d’eau, pas de sonnette. Aucune intimité. Lumière des néons allumé 24h/24… » Sur les réseaux sociaux, le collectif inter-urgences dénonce des « traitements inhumains et dégradants » aux urgences adultes de l’hôpital de la Cavale-Blanche, au CHRU de Brest.

    Le vendredi 5 juin 2020, le syndicat Sud a développé un droit d’alerte pour des « dysfonctionnements ».

    Le garage ambulance transformé pendant la crise sanitaire du CoVid-19. « Des traitements inhumains et dégradants » aux...

    Publiée par L'Inter-Urgences sur Samedi 6 juin 2020

    Le problème concerne le sas des ambulances situé à gauche de l’entrée du service. En mars dernier, en raison de l’épidémie de coronavirus, il a été réaménagé en salle d’attente. Mais depuis début mai, bien qu’il n’y ait plus de malades covid-19, il accueille des patients « classiques » dans l’attente d’examens ou d’un lit d’hospitalisation

    Selon le collectif inter-urgences : « Ce sas ambulance peut contenir jusqu’à 30 patients sur des brancards, géré jusqu’à lundi par une aide-soignante. Aucune alarme d’alerte en cas d’agression ou de dégradation de l’état d’un patient pour avertir les autres collègues ! »

    La contrainte organisationnelle covid-19

    De son côté, le docteur Emgan Querellou, responsable des urgences, explique : « Nous n’accueillons plus de patients covid-19 mais sommes toujours sous contrainte sanitaire covid-19 avec la nécessité d’une distance de 4 mètres carrés entre chaque patient. Ce qui rend impossible de mettre les malades, sur des brancards, dans les couloirs comme auparavant ».

    D’où la nécessité de continuer à occuper ce sas.

    Durant le confinement, l’activité des urgences avait considérablement diminué. Mais, depuis mi-mai et le déconfinement, elle a repris avec 140 passages de patients par jour. Ce qui rend aussi l’organisation difficile en raison des distances physiques liées au covid-19. 

    Un projet de réaménagement

    Il ajoute : « Ce sas, que nous appelons « salle d’attente pour patients allongés », n’a pas vocation à être pérennisé ». Un projet de réorganisation du service des urgences est en cours. Il va être présenté cette semaine aux personnels. Le docteur Emgan Querellou précise : « Il est prévu de créer une nouvelle salle d’attente, qui pourrait prendre place dans ce sas, mais rien n’est encore défini ».

    En attendant, des aménagements vont être réalisés pour améliorer le confort des patients qui attendent dans ce sas. Selon Pascale Robardet, de Sud : « C’est une infirmière – qui pourra être aidée par une autre infirmière en cas d’afflux – qui s’occupera des patients. Une solution qui ne convient pas aux syndicats. Nous demandons la mise en place d’un binôme infirmière/aide-soignante. »

    Laurence GUILMO

    source:  https://www.ouest-france.fr/

    « Ordonnances, état d’urgence : le parlement liquidé, les “pulsions totalitaires ” de la Macronie confirmées ! (IC.fr-11/06/20)INFOS UL-CGT-BREST (n°278 du 11 juin 2020) »
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