• Brest. L’intrépide résistant Paul Monot honoré rue Conseil. ( OF.fr - 02/06/22 - 07h27 )

    Brest. L’intrépide résistant Paul Monot honoré rue Conseil. ( OF.fr - 02/06/22 - 07h27 )                L’adjoint au maire Éric Guellec, membre du PCF, lors de son discours, mercredi 1er juin 2022, au lavoir de la rue Conseil, en hommage au résistant Paul Monot, mort pour la France à 22 ans.

    En hommage à Paul Monot, fusillé à 22 ans, le 17 septembre 1943 au Mont Valérien, une plaque commémorative vient d’être dévoilée au n° 27 rue de la rue Conseil, à Brest (Finistère). Là où vécut ce communiste brestois, courageux résistant mort pour la France.

    « Il est près de 11 h et on vient de me prévenir que mon recours en grâce est rejeté : je serai fusillé cet après-midi à 16 h, mais je saurai mourir en vrai Français. » Cette « bien triste nouvelle », est contenue dans l’ultime lettre de Paul Monot, celle qu’il envoie à sa « chère grand-mère, oncle, tante et cousines ».

    Puissants, les derniers mots du si courageux résistant brestois, fusillé le 17 septembre 1943 au Mont Valérien, résonnent, mercredi 1er juin 2022, au lavoir de la rue Conseil, lus avec respect par l’un de ses descendants, le jeune Titouan Rioual-Belbéoch.

    « Je meurs au poteau »

    « Je demande pardon à vous tous car je n’ai pas toujours été chic », écrit celui qui, à 22 ans, va mourir, dans quelques heures, pour la France : « Je suis vaincu, je paye et c’est la loi […] Il y en a qui meurent dans leur lit, d’autres au champ d’honneur, moi, je meurs au poteau, qu’est-ce que vous voulez, c’est ma destinée. »

    Pour le 101e, exactement, anniversaire de sa naissance, le 1er juin 1921 à Brest, la mémoire de Paul Monot est particulièrement honorée, dans le quartier de Saint-Martin : au n° 27 de cette rue Conseil où il vécut, une plaque commémorative vient d’être dévoilée, alors que la Ville de Brest célèbre le 75e anniversaire de l’attribution, par la Nation, de la médaille de la Résistance française : « Un geste important » et mérité.

    Roger-Pierre Berthelot, fils et petit-fils de résistants brestois, devant le n° 27 de la rue Conseil, où vécut Paul Monot, résistant FTP brestois, mort, à 22 ans, pour la France.

    Ouvrier à l’arsenal de Brest, membre de l’organisation, spéciale, des Francs-tireurs et partisans français (FTPF), Paul Monot, « trop jeune pour être mobilisé quand la guerre éclata », fut l’un des intrépides instigateurs de la vague d’attentats et de sabotages, une trentaine au minimum, commis en 1942.

    « L’année 1942 marque un tournant, avec l’utilisation d’explosifs, raconte l’historien Gildas Priol. On voit, avec cette montée en puissance de leurs actions, leur détermination à entraver la machine de guerre allemande. »

    Un soldat sans uniforme

    Fortement engagé, dès 1938, au Parti communiste français, qui deviendra le plus grand mouvement de résistance à Brest, Paul Monot fit partie « du noyau resserré et moteur », de « ces soldats sans uniforme », agissant « tapis dans l’ombre ».

    « Les FTPF ont pu compter sur lui, continue Gildas Priol. Entre deux propagandes, sur son lieu de travail, il sabotait les machines. » ​Ou tentait, rue Jean-Jaurès, de faire sauter le local surnommé « la maison d’Hitler »…

    Cette « pétillante activité » est ébranlée, à l’automne 1942. La police française, « ces traîtres à la patrie » que Paul Monot « détestait bien plus que l’occupant », démantèle la cellule brestoise. Jugé en août 1943, l’électricien est condamné à mort, avec dix-huit résistants brestois.

    « Je ne suis pas jaloux de ceux qui restent, et, comme il y a déjà des monceaux de cadavres avant moi, j’espère que je serai dans les derniers à payer de ma vie la joie de voir enfin la victoire qui approche à grand pas, l’unité communiste réalisée dans un monde sans guerre, conclut, vibrant, Paul Monot. N’oubliez jamais que vous n’aurez cela qu’avec un régime où tous les prolétaires seront unis. »

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Frédérique Guiziou

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