• Brest. La campagne d’hiver des Restos du cœur est lancée (OF.fr-25/11/20-7h30)

    Françoise Guenan, responsable des Restos du cœur à Brest.Françoise Guenan, responsable des Restos du cœur à Brest. 

    Le coup d’envoi de la campagne d’hiver des Restos du cœur a été donné à Brest (Finistère), en ce début de semaine. Un lancement qui se fait dans un contexte particulier, avec ce deuxième confinement.

    13 h 30, devant les Restos du cœur à Brest (Finistère). Déjà, à peine les portes ouvertes, la file des bénéficiaires s’étend sur le trottoir. Des dizaines de personnes attendent leur tour, pour venir prendre des denrées. Signe que la campagne d’hiver a débuté. « Le coup d’envoi national de cette 36e campagne a eu lieu ce mardi 24 novembre », explique Françoise Guenan, la toute nouvelle responsable à Brest depuis quatre mois. Les bénéficiaires peuvent passer les lundi, mardi, mercredi et jeudi, de 13 h 30 à 16 h 30.

    Cette campagne se fait dans un contexte bien particulier. Celui du deuxième confinement et de la crise sanitaire. « On a dû s’adapter pour respecter les mesures sanitaires et remettre en place ce qui avait été fait lors du premier confinement. » Port du masque, distance sociale à l’aide de marquage au sol et bénévoles pour réguler le flux, sont par exemple de mise.

    Une organisation bien rodée

    À l’intérieur, le ballet est aussi bien organisé. Covid oblige. « On prépare des caisses le matin, avec des pâtes, des pommes de terre, des gâteaux…, énumère Françoise Guenan. Après, le bénéficiaire passe aux différents petits points tenus par les bénévoles, comme la crémerie, les légumes, les œufs et le pain. ». « On est très bien servi », appuie Fred, bénéficiaire depuis quatre ans maintenant.

    Autre adaptation : le nombre de bénévoles. « On n’en accepte plus. On ne peut pas dans ce contexte. C’est triste de devoir refuser la demande de bénévolat de quelqu’un. Habituellement, on peut être jusqu’à 50 par jour. Là, on tourne plus autour de 30. »

    Une hausse des bénéficiaires envisagée

    Reste que si le Covid a un impact sur l’organisation de cette campagne, il risque aussi d’avoir un impact sur le nombre de bénéficiaires. « Pour l’instant, on ne le sent pas trop. C’est le début de la campagne. Mais on s’attend à avoir plus de monde avec la crise sanitaire et sociale, rapporte la responsable. Déjà, ce matin, j’ai enregistré trois nouvelles inscriptions. On a aussi beaucoup d’étudiants, qui n’ont pas pu travailler l’été, à cause de la crise. »

    « Par rapport au confinement, c’est difficile, raconte aussi Fred, marié et papa de quatre enfants. Moi, qui effectue par exemple des inventaires dans les magasins, j’ai perdu beaucoup de boulots. Le marché du travail est très restreint et c’est d’autant plus important de bénéficier de cette aide. » Toutes les semaines, il vient chercher son panier. « Le plus beau cadeau quand on vient, c’est le sourire des bénévoles. On tisse des liens », met en avant le bénéficiaire. Même si cet aspect social est plus difficile à maintenir, avec le contexte sanitaire.

    « On peut avoir moins de contact, et il faut aller vite pour éviter que les gens ne restent trop longtemps à l’intérieur, avance la responsable. On a dû fermer la pièce où on prenait un café et discutait. Cet aspect social manque, ce n’est pas comme avant. Mais on fait tout pour quand même avoir du lien et être aux côtés des bénéficiaires. »

    Jade SIMON

    source:https://www.ouest-france.fr/

     

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