• Bretagne. Ça grogne chez les archéologues (OF.fr-15/03/21-19h30)

    Sur un chantier de fouilles archéologiques à Concarneau.Sur un chantier de fouilles archéologiques à Concarneau. 

    Ce mardi 16 mars 2021, des archéologues de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) vont débrayer en Bretagne comme ailleurs. Les agents demandent une revalorisation indiciaire des salaires.

    Des archéologues de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) ont prévu un mouvement social ce mardi 16 mars. Explications avec Pierre Pouénat, du syndicat SGPA CGT (le mouvement social est conduit par la SGPA CGT, Solidaires et la CNT).

    Pourquoi un mouvement social chez les archéologues de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) ce mardi 16 mars ?

    Il y a plus qu’un hiatus entre la réalité sociale des archéologues qui grattent le terrain et la vitrine que voit le grand public. Nous sommes pour la plupart des « prolos » de l’archéologie. Un archéologue de catégorie 2 ( sur une échelle qui va de 1 à 5 ) touche en réalité moins que le Smic. L’Inrap ajoute au salaire pour arriver au Smic ( 1 197 € nets pour 35 heures /semaine). Nous évoluons dans des grilles tarifaires hors d’âge où un ingénieur de catégorie 5 gagne le Smic plus 25 %, aux alentours de 1 500 € nets. Il y a une « smicardisation » de la profession.

    Le ministère de la Culture, dont vous dépendez, a proposé de revaloriser vos salaires sur la base du régime indemnitaire des fonctionnaires et sur un système de primes. Ça ne vous enchante guère ?

    Nous sommes des contractuels qui, normalement, dépendent d’un décret statutaire avec une progression par échelon. Si nous passons au régime indemnitaire, les agents expriment leur inquiétude sur l’opacité, l’inégalité et la variabilité d’un tel système de rémunération. Nous voulons une revalorisation indiciaire des salaires. Les agents défendent un salaire qui doit refléter leur haut niveau de compétences.

    Vous dénoncez aussi la politique de l’Inrap envers les personnes sous contrats à durée déterminée (CDD) ?

    Depuis plusieurs années, des agents en CDD commencent leur activité professionnelle sans avoir signé de contrat. Cela s’est aggravé depuis la crise Covid. Ce comportement ne concerne d’ailleurs pas que la Bretagne. Les CDD sont devenus les esclaves de l’archéologie contemporaine. En Bretagne, les agents CDD embauchés pour des durées de 3 à 6 mois – un engagement oral – ont été informés que leurs contrats s’arrêtaient le 31 mars, mais qu’il ne fallait pas s’inquiéter car il y a des possibilités d’avenants. Dans ce cas, pourquoi ne pas faire les contrats sur les durées initialement promises ?

    Christian GOUEROU

    source: https://www.ouest-france.fr/

    « Quimper vu du ciel… en 1932 (OF.fr-14/03/21-17h16)Saint-Yvi (29). Le personnel de la Maison d’accueil de personnes handicapées et âgées en grève symbolique (OF.fr-15/03/21-18h14) »
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