• Chic. Les urgentistes en grève pour dénoncer les conditions de travail (LT 25/09/2016)

    Les urgentistes dénoncent leur conditions de travail. (Photo d'archives).

     
    Les urgentistes du Centre hospitalier intercommunal de Cornouaille (29 médecins) s'associeront au mouvement de grève national des praticiens hospitaliers demain. Ils dénoncent les conditions de travail dans un service d'urgences saturé. Le mouvement s'annonce « massif ».
     
    Les médecins hospitaliers sont appelés à une grève demain, par deux de leurs intersyndicales, pour réclamer une meilleure appréciation de leur temps de travail et une revalorisation des carrières à l'hôpital. Ce mouvement intervient dans un contexte de dégradation des conditions de travail liée à une pénurie de praticiens hospitaliers. 30 % des postes sont vacants. À Quimper, les urgentistes ont décidé à l'unanimité de suivre le mouvement.
     
    Urgences saturées
     
    « Le mouvement national concerne de nombreux aspects des conditions de travail des praticiens hospitaliers, explique les urgentistes du Chic dans un communiqué. Pour les urgentistes, les revendications portent principalement sur le temps de travail et les difficultés de fonctionnement au quotidien des services d'urgences qui aboutissent à la dégradation de la qualité de l'accueil ». « L'augmentation constante du recours aux urgences et la recherche des lits d'hospitalisation de moins en moins nombreux, génèrent des dysfonctionnements importants qui retentissent sur la qualité globale de prise en charge des patients et sur les conditions de travail du personnel médical et soignant. Localement, c'est principalement pour protester contre cette dégradation des conditions de travail aux urgences que la grève est particulièrement suivie. Pour la première fois, la totalité des médecins urgentistes du service sont grévistes ». « Nous réalisons environ 30 hospitalisations par jour et, de manière habituelle, toutes nos salles de soins de médecine sont déjà occupées dès le matin par des patients à hospitaliser pour lesquels il n'y a pas de lit disponible le plus souvent jusqu'en milieu d'après-midi, détaillent les urgentistes. Cette situation aboutit à faire attendre de nombreuses heures aux urgences des patients dans un service qui ne possède ni les locaux ni le personnel pour faire face à cette mission ».
     
    Record battu cet été
     
    « Cet été, tous les records de fréquentation ont été battus et le nombre de passages a augmenté de 10 % depuis quatre ans, constate les praticiens. L'occupation des salles d'examen frôle en moyenne les 85 %, c'est-à-dire en pratique que nous ne disposons que de trois salles libres en moyenne sur les 23 pour examiner les nouveaux arrivants ». « La situation a été particulièrement tendue pendant les mois d'été du fait de la suppression temporaire de 50 lits d'hospitalisation conventionnelle. Il a été alors encore plus difficile de trouver des solutions d'aval pour admettre les patients à l'hôpital ». « À l'occasion de ce mouvement de grève, les urgentistes vont être assignés par le directeur de l'établissement et ainsi assurer un service minimum. Cependant, toutes les admissions qui ne relèvent pas d'un problème médical urgent seront différées ». « Nous souhaitons souligner que notre action a pour but la préservation de la qualité des soins dans les services d'urgences du Sud-Finistère ».
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