• Entre l’Euro et le peuple, PODEMOS choisit l’euro

    Entre l’euro et le peuple, Podemos a choisi : ce sera l’euro. Podemos soutient l’accord Tsipras UE se félicitant ainsi que la Grèce reste dans l’euro, en dépit de la réalité politique des faits : les accords de Bruxelles consacrent le maintien dans l’euro (et donc le sauvetage de celui-ci) contre le renforcement de l’austérité et la mise sous tutelle de la Grèce.
    Pourtant,la démonstration est désormais patente, implacable, d’une rigueur quasi mathématique : on ne peut rester dans l’euro sans reculs sociaux, et sans abandons toujours plus poussés de souveraineté. Aucun parti prétendant proposer une alternative populaire ne peut être crédible s’il compte rester enfermé dans cette prison des peuples qu’est l’UE, s’il se refuse à sortir de l’euro et détruire ainsi cette arme d’exploitation massive des travailleurs.

    Podemos jette le masque et soutient l’accord Tsipras-UE.

    Entre l’Euro et le peuple, PODEMOS choisit l’euro  

    Vue sur la page facebook communiste pour la sortie de l’UE

    Le slogan de  » l’europe sociale », de la « réforme de l’UE » est l’autre nom du soutien à l’impérialisme américain, à l’oligarchie capitaliste et la version actuelle du « Il n’y a pas d’alternative » (There Is No Alternative TINA) de Margaret Thatcher avec un langage de gauche.

    Podemos soutient ainsi le diktat néocolonial imposé à la Grèce alors même qu’un vote non aurait pu affaiblir la mise en place de cet accord sans menacer en quoi que ce soit l’Espagne.
    Il s’agit là d’une opposition qui ne remet pas en cause le cadre, qui n’est pas prête à changer le système mais au contraire le défend, qui en voulant rester totalement intégrée au système ne promet que des alternatives sans alternative, comme l’a démontrée SYRIZA en Grèce. Chacun pourra d’ailleurs constater que les forces de contestation du système et de proposition d’une véritable alternative populaire sortant du cadre de l’UE, de l’euro de l’OTAN et du Capitalisme sont totalement censurées dans les grands médias du capital, à l’image du PRCF et de l’ensemble des communistes pour la sortie de l’UE..


    mélenchon ue

    Bien sûr la victoire de Syriza en Grèce ou celle  hypothétique de Podemos en Espagne, empêchent les dirigeants de l’UE de dormir car ces deux partis expriment tous les contradictions et faiblesses de la petite-bourgeoisie mais aussi la radicalisation à gauche des classes moyennes paupérisées et déclassées.
    En fait ce qui manque ce sont des partis communistes liés au monde du travail, suffisamment forts, influents et léninistes pour faire basculer ces couches du côté des travailleurs pour un front du peuple, antifasciste et patriotique porteur d’une véritable alternative populaire.

    JBC et MF pour www.initiative-communiste.fr site web du PRCF

    Les déclarations de Iglesias dirigeant de Podemos à El diario 16 juillet 2015

    « c’est la seule chose que l’on puisse faire ». C’est ainsi que Pablo Iglesisa le Secrétaire Général de Podemos, décrit l’accord entre le Premier Ministre Grec et la Troika « la politique c’est abject »

    « Nous faisons de la politique ou nous demeurons à l’université à rester à élaborer des analyses formidable ? » s’est interrogé Iglesias avant d’entrer au lancement du livre Réseau de l’indignation et de l’espérance de Manuel Castells ce jeudi soir, qui a accepté de répondre à quelques questions :

    « Si la majorité de la population grecque accepte…Les pouvoirs en Europe sont antidémocratiques, mais les médias disent « ceux là sont des démocrates, les antidémocrates sont ceux qui sont populistes ». En politique ce qui compte ce n’est pas la rationalité, votre capacité de diagnostic, ce qui compte c’est la puissance et un pays du sud est vraiment très peu puissant »

     » ce qui s’est passé en Grèce c’est la vérité du pouvoir » insiste Iglesisas :  » Si s’articule une nouvelle sorte degouvernement en Europe avec une orientation politique Keynesienne, si nous réussissons à tordre le bras des Sociaux Démocrates, et les faire changer de camps alors il y aura des possibilités. Et sinon, alors viendra Marine Le Pen qui dira « Nous avons gagné les élections en France, nous avons l’arme nucléaire et notre allié principal est la Russie. Pas l’UE ou l’OTAN. Si nous l’emportons ici, notre ennemi sera les élites locales que nous n’allons pas pleurer. Et sinon, l’alternative c’est Marine Le Pen ? Un partenariat avec la Russie, le début de la troisième guerre mondiale. La politique c’est abject »

    La Chambre des Député devra voter un accord entre la Grèce et les institutions européenne pour une nouvelle aide.  » Le parlement espagnol n’a pas voté pour le plan de secours des banques » a déclaré jeudi le secrétaire politique de Podemos, Inigo Errejon. « qui n’ont même pas commencé à rembourser les aides d’états. Quand les débiteurs sont les banquiers, ils pardonnent. C’est une manœuvre électorale et une fraude, personne n’a demandé aux espagnoles s’ils voulaient modifier la Constitution et maintenant il y a des choses qu’il faudrait débattre de façon urgente. il y a une exagération pour contourner la discussion et accélérer les réformes législative dans les derniers mois d’un Parlement qui va changer bientôt, à l’image de ce qui s’est fait pour la loi baillon« 

    « Mais pourquoi on vote » se demande Errejon à quoi il répond « Les leaders européen on déplacé le problème en affaiblissant un gouvernement issu des élections, parce que sinon il n’ont plus l’excuse qu’il n’y a pas d’alternative à l’austérité. Les pays qui prennent partis pour Merkel en votant contre leur propre peuple tomberont. Cet accord, dur, comme l’a reconnu Tsipras, c’est l’accord possible avec l’intransigeance des leaders européens, la meilleur solutione possible même s’il ne pense pas à l’avenir de l’UE et de l’euro » et donc?  » nous appuierons ce que soutient le parlement grec et nous respecterons ce à quoi il sera favorable » conclut il.

    « Soit l’accord, soit une sortie de l’euro »  Le gouvernement Syriza gagne en stabilité pour Podemos qui salut l’accord Tsipras Troika. source20 minutes 16 juillet 2015 :

    Nos commentaires apparaissent entre crochets : [commentaire d’IC]

    Le chef du parti espagnol Podemos Pablo Iglesias, proche du Premier ministre grec Alexis Tsipras, a estimé jeudi que l’accord entre la Grèce et ses créanciers avait le mérite de lui offrir une « stabilité » et de permettre d’envisager une restructuration de la dette. [ Stabilité ? stabilité pour la classe capitaliste, pour les marchés, les banques, les spéculateurs. mais précarité et pauvreté pour le peuple grec, pour tous les peuples européens pour qui l’exploitation va se renforcer !]

    « Moi comme Alexis [Tsipras] n’aimons pas l’accord, mais c’était une situation limite : soit l’accord, soit une sortie de l’euro », a-t-il déclaré à des journalistes à Madrid. Il s’exprimait pour la première fois sur ce texte depuis qu’il a été adopté lundi dernier par l’Eurogroupe, composé des ministres des Finances des 19 Etats membres de la zone euro. [entre les intérêts du peuple, des travailleurs, et l’Euro du capital, il faut choisir ! Podemos comme Tsipras choississent l’euro. Nous les travailleurs nous devrions plutôt dire que la monaie unique n’aura pas le service publique et Non à l’euro pour garder nos conquis sociaux comme le clamer les manifestants réunis le 30 juin à l’appel des Assises du Communisme pour les 10 ans du NON au TCE devant l’Assemblée Nationale]

    « D’une certaine manière, le gouvernement a gagné en stabilité », a-t-il ajouté en évoquant ce plan d’aide sur trois ans, un troisième sauvetage de plus de 80 milliards d’euros. Et « en même temps, il a obtenu que le sujet de la restructuration de la dette soit envisagé », a-t-il encore défendu. [1° ) stabilité ? en virant les forces de gauche de Syriza dont les ministres ont osé critiquer l’accord, accord qui n’est passé que grâce au soutien actif de la droite (PS et UMP grec… 2°) en réalité l’accord ne comprend aucune mesure d’effacement de la dette, mais bel et bien un renforcement de l’austérité ainsi qu’une colonisation de la grèce mise sous tutelle de l’Union Européenne]

    Plus de majorité parlementaire pour Tsipras

    Dans la nuit de mercredi à jeudi, sur fond d’échauffourées dans les rues d’Athènes, le Premier ministre grec a fait adopter au Parlement de premières réformes posées comme conditions par les créanciers de la Grèce à un nouveau plan d’aide. Il a au passage perdu sa majorité parlementaire, les oppositions à certaines de ces mesures très draconiennes ayant été nombreuses au sein de Syriza.

    A la mi-journée, la Commission a annoncé qu’après l’adoption de ces réformes, la Grèce avait bien rempli les exigences de la zone euro pour lancer des négociations sur un nouveau plan d’aide.

    « Grèce : Le gouvernement SYRIZA attaque les manifestations avec ses forces anti-émeutes – Communiqué du PAMEDéclaration du Parti Communiste des Peuples d’Espagne sur la situation en Grèce (16/04/2015) »
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